Les obligations sociales émergent de l’ombre des obligations vertes

Thede Rüst
Nordea Asset Management
Quelle place pour les obligations sociales et les investissements dans le « pilier S » de l'ESG en 2023 ? Comment ce segment du marché obligataire va-t-il se développer ? Les explications de Thede Rüst, responsable de l'équipe Emerging Markets Debt de Nordea Asset Management.
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L’obligation verte

Alexis Bienvenu
LFDE
Les obligations vertes ont connu une année 2022 chaotique, sur fond d'inflation et de hausse des taux. Quelle évolution pour ce marché ? L'analyse de Alexis Bienvenu, Gérant, La Financière de l’Echiquier (LFDE).
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J.P. Morgan AM lance une stratégie en obligations vertes, sociales et durables

La Rédaction
Le Courrier Financier

J.P. Morgan Asset Management (JPMAM) — société de gestion d’actifs mondiale, avec plus de 2 450 Mds$ d’actifs sous gestion au 31 décembre 2022 — annonce ce jeudi 2 mars le lancement d’une nouvelle stratégie de gestion active sur les obligations « Green Social Sustainable » (GSS), qui sera disponible à la fois sous forme de SICAV et d’ETF.

Economie durable et inclusive

La SICAV « JPMorgan Funds – Green Social Sustainable Bond Fund, comme l’ETF « JPMorgan ETFs (Irlande) ICAV – Green Social Sustainable Bond UCITS ETF » s'appuieront sur le nouvel indice Bloomberg Global Aggregate Green Social Sustainability Bond 1-10 year. Ils offrent aux investisseurs une exposition cœur à un large choix d’obligations vertes, sociales et durables, d’émetteurs privés, souverains et supranationaux sur les marchés développés et émergents.

Toutes les obligations qui seront sélectionnées dans la nouvelle stratégie GSS de JPMAM seront rattachées à des activités durables, conformément aux principes énoncés par l’International Capital Markets Association (ICMA). Elles répondront également aux critères de durabilité établis par la réglementation européenne SFDR, ce qui signifie que leur usage devra être lié à des projets et activités contribuant à une économie durable et inclusive.

Stratégie d'investissement

la stratégie obligataire GSS sera gérée par Stéphanie Dontas, Ed Fitzpatrick et Usman Naeem, et développée en partenariat avec l’équipe Sustainable Investing de JPMAM. Elle bénéficiera de l’expertise de plus de 70 analystes rattachés à l’équipe Global Fixed Income, Currencies and Commodities (GFICC) de la société. Les analystes GFICC s’appuieront sur une analyse propriétaire, afin de vérifier l’alignement de chaque émission obligataire avec les normes de l’ICMA.

Ils mèneront une recherche fondamentale, quantitative et technique. Le risque de duration a été l’objet d’une attention particulière dans la conception de la stratégie. Les obligations vertes ont généralement une duration plus longue. En revanche, la stratégie proposée par JPMAM offrira une duration structurelle plus faible — et ciblera les obligations dont l’échéance est comprise entre 1 et 10 ans.

Retour en grâce des obligations

« Avec l’ampleur, bien documentée, de l’urgence climatique, couplée à la croissance rapide du marché des obligations vertes, sociales et durables, qui ont vu le total des émissions atteindre près de 1 000 milliards de dollars en 2021, le besoin de solutions innovantes n’a jamais été aussi grand », déclare Massimo Greco, Responsable de la gamme de fonds pour la zone EMEA chez JPMAM.

« Dans ce contexte, et celui du retour en grâce des obligations dans le cadre d’un portefeuille diversifié, nous sommes ravis de pouvoir proposer une stratégie obligataire active et diversifiée, conçue méticuleusement, et qui cherche à s’aligner spécifiquement sur des projets vertueux aussi bien sur le plan environnemental que social », ajoute-il.

Les deux véhicules d’investissement seront classés article 9 selon la réglementation européenne SFDR. Le Total Expense Ratio (TER) de la SICAV (parts C) sera de 50 points de base et celui de l’ETF UCITS sera de 32 points de base. L’ETF est listé sur Euronext Dublin, le London Stock Exchange, le Xetra Deutsche Borse, Borsa Italia et SIX.

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Le Fonds Lamartine émet 850 millions d’euros d’obligations vertes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Fonds immobilier résidentiel Lamartine — détenu depuis mars 2022 à 85 % par CNP Assurances et 15 % par CDC Habitat, — a émis deux obligations vertes d’un montant global de 850 millions d'euros. Ces opérations ont été initiées par AMPERE Gestion — filiale de CDC Habitat et gestionnaire du fonds —. D’ici 2026, le fonds va ainsi produire 3 950 logements neufs, libres à loyers adaptés ou intermédiaires pour une taille cible de plus de 7 600 logements et une valeur de 2,4 milliards d'euros.

Deux obligations « Green et Sustainable »

Fort de l’obtention d’une notation A-/BBB+ (Fitch/S&P) sur sa dette, le Fonds Lamartine a émis deux obligations « Green et Sustainable » (SPO Moody’s ESG Solutions) en avril et en juillet 2022 dans le cadre de la stratégie de financement définie avec CNP Assurances et CDC Habitat, les deux investisseurs du Fonds :

  • Le 8 avril 2022, une première émission obligataire publique de 500 millions d'euros à dix ans sursouscrite 2x, offrant un coupon de 2,875 %,
  • Le 12 juillet 2022, une deuxième émission obligataire publique de 350 millions d'euros à six ans sursouscrite plus de 2x, offrant un coupon de 3,625 %.

Le succès de ces émissions, avec la présence d’investisseurs et d’asset managers européens de premier plan confirme le fort intérêt des institutionnels pour le logement libre et intermédiaire sur tout le territoire français.

La qualité du portefeuille constitué d’immeubles récents, neufs et en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) localisés sur les marchés français les plus tendus et la plateforme de gestion intégrée de CDC Habitat ont su séduire les souscripteurs, de même que la pertinence de la démarche d’investissement socialement responsable (ISR) mise en œuvre dans le cadre du Fonds Lamartine, en lien fort avec la raison d’être des deux actionnaires.

Une valeur finale de 2,4 milliards d'euros

Le Fonds Lamartine, géré par AMPERE Gestion, détient un portefeuille de plus de 7 600 logements sur l’ensemble du territoire métropolitain représentant à terme, une fois l’ensemble des programmes en cours de développement livrés, une valeur de 2,4 milliards d'euros.

Ces émissions sécurisent l’essentiel du financement recherché et permettront de produire 3 950 logements neufs d’ici 2026 pour atteindre la cible du portefeuille sur la base des meilleurs standards environnementaux de construction actuels. Grâce à la mise en place d’une couverture de taux initiée début 2022, le coût de financement  global de ces deux émissions d’une maturité moyenne de 8,4 ans a été limité à 2,20 %.

Ces obligations ont fait l'objet d'une demande d'admission aux négociations sur Euronext Paris et disposent d’un prospectus visé par l'Autorité́ des Marchés Financiers.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Bpifrance lance une seconde émission verte de 1,25 milliard

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — la banque publique d’investissement — a de nouveau reçu le soutien des investisseurs ESG lors de sa deuxième émission verte de 1,25 milliard. Bpifrance a émis cette semaine avec succès sa deuxième obligation verte de référence et d’échéance novembre 2027, offrant un taux de rendement de 2,149%.

Une marge de crédit de +33 points

L’émission a été conclue avec une marge de crédit de +33 points de base au-dessus de la courbe de référence OAT. Les chefs de file de la transaction sont BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, Natixis, NatWest Markets N.V. et Société Générale. La transaction a reçu un soutien solide des investisseurs, avec un livre d’ordres final de 2,1 milliards d’euros (dont 300 millions d’euros d’intérêts des chefs de file).

Il s’agit de la deuxième obligation verte lancée par Bpifrance. Le produit de l’obligation sera entièrement utilisé pour financer ou refinancer des projets éoliens et solaires en France. En tant qu’acteur historique de la transition verte Bpifrance joue un rôle clé dans la transition écologique et énergétique des entreprises françaises. Cette émission fait donc partie intégrante du plan stratégique de Bpifrance, la banque du climat des entrepreneurs français.

Trois leviers d'action

En 2020, dans la droite ligne du Plan de relance gouvernemental post Covid-19, la Banque des Territoires et Bpifrance ont lancé un Plan Climat commun 2020 / 2024 de près de 40 milliards d'euros. Ce Plan Climat repose sur trois leviers d’action et vise à soutenir simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires dans les secteurs de la « greentech » et des énergies renouvelables.

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Obligations vertes : un impact significatif sur le marché

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les obligations vertes jouent un rôle de plus en plus important non seulement pour diriger les capitaux vers les activités durables, mais aussi pour s’assurer que les entreprises intensifient leur dialogue avec les investisseurs et renforcent leurs propres ambitions de durabilité, estime le dernier Rapport d’impact des obligations vertes de NN Investment Partner — gestionnaire d'actifs basés aux Pays-Bas — (NN IP).

Les obligations vertes diffèrent des obligations traditionnelles en ce sens que les capitaux récoltés sont destinés à des projets — nouveaux ou existants — qui sont bénéfiques pour l’environnement et pour une économie plus durable. Ceci inclut les énergies renouvelables, les bâtiments écologiques, la gestion de l’eau, les transports propres et l’adaptation au changement climatique.

L'exemple de Mercedes Benz

Un point qui reste discutable est de savoir si ces obligations génèrent des capitaux supplémentaires pour la protection de l’environnement et les plans d’action pour le climat étant donné qu’elles peuvent être émises pour refinancer des installations ou des projets verts qui existent déjà.

Pour remédier à cela, la stratégie d’obligations vertes de NN IP part du principe que l’obligation en soi n’est pas suffisante pour l’obtention du label vert et que l’émetteur doit également faire preuve d’un comportement durable pour que son obligation verte soit considérée comme éligible. Heureusement, une étude de NN IP tend à démontrer que les émetteurs d’obligations vertes sont beaucoup plus susceptibles d’adhérer au scénario de réchauffement climatique limité à 1,5°C ou 2°C de l’Accord de Paris que les émetteurs d’obligations traditionnelles.

Même si cela implique que les émetteurs d’obligations vertes ont en général un comportement plus durable, l’engagement reste néanmoins essentiel pour atteindre le niveau d’ambition le plus élevé possible grâce à la collaboration. Le Rapport d’impact des obligations vertes de NN IP détaille cela au moyen de plusieurs études de cas d’engagement ayant conduit à des résultats positifs au cours de l’année passée.

Les jours où les investisseurs ne connaissaient pas grand-chose sur les entreprises dans lesquelles ils investissaient sont révolus depuis longtemps. Les exemples de projets et d’engagement du Rapport d’impact des obligations vertes de NN IP soulignent la différence qui peut résulter d’un engagement actif auprès des entreprises en portefeuille.

Selon Kaili Mao, analyste pour les obligations vertes chez NN Investment Partners : "Des entretiens fréquents avec les émetteurs tout au long de la durée de vie des obligations — des préparatifs en amont de l’émission au reporting d’impact — procurent également des informations vitales pour notre analyse. L’engagement nous permet d’améliorer notre compréhension des émetteurs et de les conseiller en matière de meilleures pratiques."

L’année passée, NN IP a dialogué avec 87 émetteurs d’obligations vertes opérant dans dix secteurs à travers le monde. NN IP a, par exemple, dialogué avec Mercedes Benz, qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone pour sa nouvelle flotte de voitures de tourisme et pour tous ses sites de production d’ici 2039.

Ce constructeur automobile a émis des obligations vertes pour financer un projet donnant aux batteries — qui ne peuvent plus être utilisées dans ses véhicules — une seconde vie sous la forme de composants d’un système de stockage de l’électricité. L’impact de NN IP imputable à ces obligations correspond à des économies d’émissions de gaz à effet de serre de 60 tonnes par an pour 1 million d’euros investis.

600 milliards d'euros en 2022

Bram Bos, gérant principal, obligations vertes chez NN Investment Partners, commente : "Les obligations vertes constituent désormais un segment obligataire à part entière et nous nous attendons à ce que leur rapide croissance se poursuive. Selon nous, les émissions pourraient atteindre 600 milliards d’euros en 2022, en dépit d’un fléchissement au premier trimestre, étant donné que l’Europe alimentera cette croissance par le biais de son plan de relance NextGenerationEU. Nous espérons que la réglementation continuera aussi à renforcer et à élargir le marché en exigeant des informations plus détaillées et une plus grande transparence."

Le rapport montre également que les économies annuelles d’émissions de gaz à effet de serre (GES) constituent la mesure de l’impact des obligations vertes la plus fréquemment communiquée. Ces économies proviennent d’un large éventail de projets, tels que les installations de production d’énergies renouvelables visant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et les transports publics permettant de diminuer l’utilisation des voitures individuelles.

Les chiffres pour les quatre stratégies d’obligations vertes de NN IP — Green Bond, Corporate Green Bond, Sovereign Green Bond et Green Bond Short Duration — montrent que les économies de GES ont totalisé 532 920 tonnes de CO₂ en 2021. Les économies d’émissions plus élevées par million d’euros investis pour le compartiment Corporate Green Bond s’expliquent par la pondération plus importante des actifs investis dans le secteur de l’énergie alternative.

Le calcul de l’impact de NN IP est basé sur des données provenant de sa propre base de données sur les obligations vertes. NN IP suit et évalue 1 140 obligations couvrant dix secteurs dans 51 pays/régions.

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Changement climatique : Pictet Asset Management lance un fonds en obligations mondiales

La Rédaction
Le Courrier Financier

Pictet Asset Management (Pictet AM) — filiale de gestion d'actifs du groupe bancaire suisse Pictet — annonce ce mercredi 11 mai le lancement du fonds « Pictet-Global Climate Government Bond ». Celui-ci est conçu pour proposer aux investisseurs en dette obligataire souveraine un moyen d’intégrer dans leurs portefeuilles le problème du changement climatique — critère ESG (environnemental, social et de gouvernance) qui oriente les politiques publiques actuelles.

Ce nouveau fonds — conforme à la directive UCITS et domicilié au Luxembourg — investit dans les obligations d’Etat des marchés développés et émergents en fonction des mesures mises en place par les différents pays pour gérer leurs émissions de carbone. Il est soumis aux dispositions de l’article 9 du règlement européen SFDR et s’appuie sur un conseil consultatif composé d’experts des questions climatiques.

Un fonds enregistré dans 14 pays

Le conseil consultatif du fonds se compose d’éminents universitaires spécialistes du changement climatique :

  • Michaël Köhl, professeur responsable du département d’économie forestière internationale à l’Institut des sciences du bois de l’Université de Hambourg ;
  • Joeri Rogelj, directeur de recherche au Grantham Institute et chargé de cours en sciences et politiques climatiques au Centre de politique environnementale de l’Imperial College de Londres ;
  • et Vaclav Smil, professeur émérite au sein du département des sciences de l’environnement et de géographie de l’Université de Manitoba (Winnipeg), membre de la Société royale du Canada (Académie des sciences) et membre de l’Ordre du Canada.

Compartiment de la SICAV de droit luxembourgeois Pictet, le fonds est enregistré en Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Liechtenstein, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Singapour et en Suède.

Réduire les émissions de carbone

Le fonds « Pictet-Global Climate Government Bond » s’adresse à des investisseurs institutionnels et professionnels qui recherchent le profil risque/rendement des obligations souveraines mondiales, mais avec une empreinte carbone limitée. Le capital est affecté aux pays dont les émissions de carbone affichent la baisse la plus marquée à la fois en chiffres absolus et proportionnellement à la taille de leur économie. Cette approche peut écarter des pays qui sont des piliers des indices obligataires traditionnels, ce qui offre une diversification supplémentaire.

Afin d’obtenir des résultats optimaux, le processus analyse les émissions de CO2 des pays signataires de l’Accord de Paris pour former l’univers d’investissement — le carbone étant considéré comme le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. De plus, les experts du conseil consultatif sur lesquels s’appuie l’équipe de gestion du fonds fournissent un éclairage sur les politiques et les tendances en matière de lutte contre le changement climatique des pays retenus.

S’ils comptent parmi les plus importants pollueurs en chiffres relatifs, certains Etats émergents ont aussi la capacité d’apporter des réponses efficaces à la crise climatique. Ce sont souvent les pays en développement qui subissent le plus durement les effets des événements climatiques extrêmes. La stratégie d’investissement récompense les pays — aussi bien émergents que développés — engagés dans la bonne voie pour réduire leurs émissions de carbone.

88 000 milliards de dollars détenus

« Les investisseurs obligataires ont un rôle essentiel à jouer en finançant les efforts pour limiter le changement climatique. Seuls, ils ont une influence insignifiante sur les politiques des Etats, mais ensemble, ils peuvent réellement faire bouger les choses », souligne Ella Hoxha, gérante de portefeuille senior au sein de l’équipe de gestion. A l’échelle mondiale, les investisseurs détiennent actuellement pour 88 000 Mds$ d’obligations émises par des Etats et des organismes publics.

« Notre stratégie récompense les émetteurs qui se préoccupent des problèmes liés au climat et pénalise ceux qui se montrent peu concernés. C’est pourquoi notre portefeuille applique une allocation différente de celle des indices obligataires mondiaux traditionnels et offre une diversification accrue, tout en présentant une empreinte carbone réduite. Il y a peu de fonds comparables à l’heure actuelle », ajoute Ella Hoxha.

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Obligations vertes : comment les distinguer des produits de greenwashing ?

Rhys Petheram
Jupiter AM
Les raisons pour lesquelles les investisseurs en obligations vertes pourraient profiter d'une période propice, alors que l'offre et la demande semblent en déséquilibre croissant. Les explications de Rhys Petheram, Responsable des Solutions Environnementales chez Jupiter Asset Management.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Label Greenfin : Meeschaert Amilton AM l’obtient pour son fonds MAM Impact Green Bonds

La Rédaction
Le Courrier Financier

Meeschaert Amilton Asset Management (Meeschaert Amilton AM) — société de gestion indépendante, issue du rapprochement des deux sociétés de gestion du Groupe LFPI — annonce ce lundi 28 mars avoir reçu le label Greenfin pour son fonds « MAM Impact Green Bonds », anciennement « MAM Transition Durable Obligations ». Meeschaert Amilton AM revendique 3,4 Mds€ d’actifs sous gestion et une cinquantaine de collaborateurs

« Nous sommes ravis d’obtenir ce label Greenfin pour le fonds MAM Impact Green Bonds qui vient récompenser le travail des gérants sur le thème de la transition durable. Nos équipes obligataires sont pleinement engagées sur les questions de durabilité et de protection de la biodiversité grâce à un processus de sélection exigeant visant à sélectionner les entreprises qui feront la transition énergétique et sociale de demain », indique Fabien Bismuth, Président de Meeschaert Amilton AM.

Titre

« MAM Impact Green Bonds » est un fonds obligataire qui investit au minimum 75 % de son portefeuille en Green Bonds, dans des titres liés aux enjeux de la biodiversité et de la transition énergétique et sociale. La sélection des titres repose essentiellement sur des entreprises apportant des solutions innovantes permettant de répondre aux besoins de la transition durable, mais aussi, sur des entreprises en phase de transition vers une économie plus verte.

Un reporting extra-financier, produit par l’équipe d’analyse ISR, permet de mesurer l’impact du portefeuille au niveau environnemental, social et de gouvernance, par rapport à son indice. Le fonds MAM Impact Green Bonds dispose d’un mécanisme de partage prévoyant le reversement d’une partie des frais de gestion sous forme de don à la Fondation GoodPlanet ou au Fonds de Dotation pour la Biodiversité (selon la part sélectionnée).

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Finance verte : comment éviter le greenwashing pour les sustainability-linked bonds ?

François Lett
Ecofi
Les obligations durables sont liées à des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Comment éviter le risque de greenwashing ?
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