Gilles Artaud & Pierre Laurent Fleury – PLPSoft & Manymore : « Le CGP a besoin d’un outil unique »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fin 2021, PLPSoft (fintech des conseillers patrimoniaux et de la bancassurance) et Manymore (éditeur de logiciels destinés aux CGP) ont noué un partenariat. Quels fonctionnalités mettent-ils ainsi à disposition des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ?
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Digitalisation : Apicil AM choisit la plateforme de JUMP Technology

La Rédaction
Le Courrier Financier

Apicil Asset Management — société de gestion française avec plus de 10 Mds€ d’encours — annonce ce jeudi 18 novembre avoir choisi la technologie Front-to-Middle et Reporting de JUMP Technology, éditeur de solutions Cloud innovantes pour la gestion d’actifs. Objectif, répondre à ses enjeux de consolidation, d’automatisation et de croissance pour ses activités de gestion collective et de gestion sous mandat.

Automatisation renforcée

En faisant ce choix, Apicil AM bénéficiera d’une plateforme collaborative, déployée dans un Cloud Privé sécurisé, lui permettant de digitaliser l’ensemble de ses processus de gestion Front, Middle et Reporting, tout en disposant d’une connectivité augmentée avec son écosystème :

  • exécutions multi-plateformes et multi-classes d’actifs en FIX avec Exoé, Bloomberg EMSX / TSOX / FXGO et MarketAxess ;
  • connecteurs dépositaires et valorisateurs avec CACEIS et CMCIC ;
  • connecteur de flux de marché avec Bloomberg Data Licence ;
  • connecteur sortant réalisé sur mesure pour un alimenter son progiciel de back-office déjà installé.

Avec la plateforme JUMP, Apicil AM souhaite renforcer la sécurité et l’automatisation de ses activités (fonds et mandats), afin de diminuer le risque opérationnel et d’améliorer la qualité de son reporting tout en réduisant les coûts. Apicil AM a été « convaincue par la facilité d’installation et la richesse fonctionnelle en multi-classes d’actifs de la solution JUMP ».

Croissance interne et externe

« Nous avons choisi la solution JUMP car elle répond non seulement à nos besoins opérationnels et réglementaires d’aujourd’hui, mais aussi à nos besoins de demain grâce à son évolutivité. Nous avons également apprécié que JUMP soit capable de proposer une mise en place progressive mais rapide, adaptée aux outils que nous avons déjà en place, et qu’ils proposent des connecteurs avec l’ensemble de nos partenaires stratégiques », déclare Bertrand Jounin, Directeur général d’Apicil AM.

« JUMP apporte aux Asset et Wealth Managers toute la flexibilité et la scalabilité nécessaires pour les accompagner dans leur croissance et dans la diversification de leurs activités, en les aidant à se concentrer sur leur métier de gestion d’actifs. Nous sommes ravis de la relation partenariale développée avec Apicil AM, une société de gestion made in France, ambitieuse et innovante », ajoute Emmanuel Fougeras, CEO de JUMP Technology.

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Fintech : DWS prend une participation dans Smart, spécialiste de l’épargne retraite

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le groupe DWS (DWS) — gérant d’actifs mondial — annonce ce lundi 18 octobre une participation minoritaire dans la société britannique Smart Pension Limited (Smart), spécialiste de la retraite. L'entreprise fournit une plateforme technologique basée sur une interface de programmation (API), qui permet aux services financiers et aux gouvernements de proposer des régimes d'épargne-retraite.

« Nous sommes heureux que DWS reconnaisse le succès de Smart réalisé à ce jour, et l'énorme opportunité qui nous attend sur le marché mondial de l'épargne-retraite qui représente 55 milliards de dollars. DWS nous rejoint en tant qu'investisseur et partenaire pour nous aider à dynamiser notre croissance mondiale », commentent Andrew Evans et Will Wynne, cofondateurs de Smart.

Stratégie de croissance

La plateforme technologique alimente notamment son Smart Pension Master Trust, l'un des quatre grands fonds de pension britanniques à adhésion automatique. Elle peut être proposée aux principales institutions financières au Royaume-Uni et à l'étranger en tant que plateforme de service. Après le Royaume-Uni, Smart s'oriente vers une croissance mondiale et cherche à établir sa présence aux États-Unis et sur d'autres marchés de régimes de retraite à cotisations définies.

Cet investissement fera partie intégrante de la stratégie de croissance de DWS au Royaume-Uni. Smart et DWS ont également convenu de l'intention de former un partenariat stratégique dans le but d'offrir des solutions d'investissement aux membres du Smart Pension Master Trust. La clôture de la transaction a déjà eu lieu. Les parties ont convenu de maintenir la confidentialité sur les détails commerciaux de l'investissement.

Large gamme de classes d'actifs

« De plus en plus, les investisseurs des régimes à cotisations définies cherchent à diversifier leurs rendements à travers un plus large éventail de classes d'actifs, et nous pensons que les capacités de gestion d'actifs de DWS sur les marchés privés et cotés en bourse nous placent dans une position idéale pour répondre à leurs besoins en constante évolution », déclare Dirk Goergen, membre du comité exécutif du groupe DWS et chef de la division Couverture client, responsable de la gestion des ventes et de la stratégie de vente mondiale.

« L'acquisition d'une participation minoritaire dans Smart constitue une opportunité d'investissement intéressante pour DWS, compte tenu des perspectives de croissance de l'épargne retraite (à cotisations définies) au Royaume-Uni et dans le monde. Nous pensons que la force de la plateforme technologique de Smart est la base de son succès actuel et que les capacités de gestion d'actifs de DWS ont le potentiel d'aider Smart à réaliser ses ambitions mondiales », déclare Mark Cullen, membre de la direction du groupe DWS et Directeur général des opérations.

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Cryptomonnaies : bientôt l’épreuve du feu de la régulation fiscale ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après la spéculation autour du bitcoin, 2021 sera-t-elle l'année de la régulation fiscale des cryptomonnaies ? Quelles tendances se dégagent sur les marchés financiers ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Sisouphan Tran – Alpheys : digitalisation, « nous lançons notre nouvelle suite applicative ACT »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La crise sanitaire a accéléré la digitalisation dans la vie professionnelle des conseillers en gestion de patrimoine (CGP). Que leur propose Alpheys avec sa nouvelle suite applicative Alpheys Connective Technology (ACT) ? Quelles tâches chronophages la société va-t-elle automatiser d'ici 2022 ?
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Capital-risque : Maor Investments lance Maor II, fonds européen dédié aux startups israéliennes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Maor Investments — l’un des 10 fonds de venture capital les plus actifs en Israël — annonce ce mardi 12 octobre le lancement de son nouveau fonds Maor II, avec un objectif de collecte de 200 M$ auprès d’investisseurs Européens qualifiés, dédié à l’investissement dans les pépites technologiques israéliennes.

Maor Investments a été lancé en 2018 pour faciliter l'accès des investisseurs européens — en particulier des Family Offices — à l'écosystème et aux opportunités technologiques israéliennes. Depuis sa création, Maor déploie une double culture Israélo-Européenne ainsi qu’une forte présence locale pilotée par une équipe Israélienne basée à Tel-Aviv — dont le réseau constitue un avantage majeur dans le sourcing des pépites. Maor ouvre les portes des grandes entreprises européennes aux startups israéliennes.

Sa création est partie du constat que l’Europe et Israël sont confrontés à un même défi qui représente à moyen-long terme un enjeu de souveraineté et de compétitivité industrielle critique pour les deux territoires : proposer à leurs entreprises technologiques, qui s’expatrient aujourd’hui en majorité aux États-Unis, une alternative locale pour les retenir et les faire prospérer.

Se renforcer face aux Etats-Unis

Si la forte culture du risque et l’esprit entrepreneurial d’Israël ont conféré au pays une avance notable par rapport à l’Europe, le même phénomène s’observe de plus en plus dans les deux régions :  les startups à succès sont largement financées par des fonds américains et choisissent en masse de s’expatrier aux États Unis, soit se cotant sur le Nasdaq ou le NYSE, soit en étant rachetées par un groupe technologique ou financier américain. Cela s’explique pour principalement deux raisons en ce qui concerne Israël : 

  • d’une part, les principaux fonds de venture capital actifs en Israël sont les fonds américains qui poussent bien souvent les sociétés israéliennes à transférer leur siège social aux États-Unis, notamment pour simplifier les rapports entre membres du conseil d’administration et les équipes de direction ;
  • d’autre part, les débouchés sur le marché local Israélien étant limités, les startups israéliennes se tournent volontiers vers les États-Unis comme le premier pays d’exportation car ils présentent deux commodités : une seule langue sur l’ensemble du territoire et la possibilité de toucher tout le pays depuis une ou deux villes majeures.

Même constat pour les jeunes entreprises technologiques européennes, alors même que l’Europe constitue une zone de développement commercial plus importante que les États-Unis. En témoignent des levées de fonds record réalisées récemment par des fonds américains sur des startups françaises. Maor Investments se positionne sur ce thème en œuvrant au rapprochement des startups Israéliennes avec les grands groupes — Français d’abord, puis Européens — en quête d’innovation.

Stratégie du fonds Maor II

Après le succès de Maor I, le lancement de Maor II constitue une étape de développement supplémentaire pour Maor Investments. Il fait suite à la levée de 100 millions de dollars clôturée en 2019 du fonds Maor I, déjà investi à plus de 75 % dans 18 startups de secteurs divers (intelligence artificielle, fintech, sportstech, immobilier, construction, marketing, santé numérique, agriculture, infrastructure cloud et cyber-sécurité).

En moins de trois ans, Maor I a réalisé une sortie et une introduction en bourse de ses startups en portefeuille. Près de 25 % du capital investi a été reversé à ses investisseurs privés. Maor II vise à poursuivre une stratégie très similaire — avec toutefois plus de flexibilité et une taille de fonds doublée. Maor II pourra ainsi être présent sur des tours de tables plus importants et investir davantage en tant qu’Investisseur Lead

Israël représente une opportunité aux portes de l’Europe pour les investisseurs institutionnels et Family Offices européens — à ce jour sous-investis dans les sociétés technologiques non cotées. Avec seulement une heure de décalage horaire, la Silicon Wadi Israélienne est une alternative sérieuse et bien plus accessible que la Silicon Valley. Les collaborations technologiques et industrielles contribueraient ainsi à renforcer les industries françaises et européennes face aux géants américains.

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Pierre-Antoine Burgala – Iroko : SCPI Iroko Zen, « nous avons collecté plus de 35 millions d’euros »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En novembre 2021, la SCPI Iroko Zen fête son premier anniversaire. Qu'est-ce qui différencie cette SCPI digitale du reste du marché de la pierre-papier ? Pierre-Antoine Burgala, Directeur du Développement et Associé d'Iroko, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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EXCLUSIF / Industrialisation et proximité : clé du succès des acteurs financiers de demain ?

Thomas Perret
Mon Petit Placement
Banques, assurances, acteurs financiers... Les Français confient toujours leur épargnes aux structures financières traditionnelles. Quelle place les fintechs peuvent-elles prendre sur le long terme ? Quel business model garantira leur croissance ? L'éclairage de Thomas Perret, fondateur de Mon Petit Placement.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Benjamin Flottes de Pouzols – Wenimmo : digitalisation, « un seul outil » pour souscrire en SCPI

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Créée 2020, la société Wenimmo propose aux CGP-CIF d'investir en immobilier sur sa plateforme en architecture ouverte. Qu'est-ce qui fait la spécificité de cet outil 100 % digital ? Quels produits financiers Wenimmo met-elle à disposition des professionnels de la gestion de patrimoine ?
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PER : Nortia lance Nortia Retraite, une offre digitale multi-produits et multi-fournisseurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Nortia — expert en distribution de solutions financières à travers ses gammes Nortia Life, Nortia Invest et Nortia Immo — annonce ce mardi 28 septembre le lancement d'une plateforme de Plan Epargne Retraite (PER) dédiés et 100 % digitale : Nortia Retraite. Fort de son réseau de 1 000 partenaires CGP actifs et collaborant avec près de 10 assureurs, Nortia propose ainsi à sa clientèle une offre inédite et complète de PER.

Cette nouvelle solution d’épargne se divise en trois contrats. Ce sont les produits PER Panthéa, PER Private et PER Enedia. Ils possèdent des caractéristiques, des univers d’investissements et des modes de gestions complémentaires : table de mortalité garantie, souscription pour les mineurs, souscription post liquidation, contrats multi poches, gestion ISR, investissement 100 % euros ou supports immobiliers.

Parcours 100 % digital

Ces PER disposent de gestions à Horizon innovantes — en intégrant par exemple des FCPR et des SCI ; ou avec une sélection dynamique de fonds réalisée par Tailor AM, spécialiste de la multi-gestion au sein du groupe DLPK. Une équipe d’experts en ingénierie patrimoniale et financière, ainsi que les services de traitement des actes, proposent un accompagnement sur-mesure aux CGP partenaires.

Nortia Retraite offre un seul parcours digital, la signature électronique sur les PER Private et Panthea, à la souscription et pour les arbitrages. Dès la fin octobre, les CGP pourront lancer leurs souscriptions à partir d’O2S avec les KYC de leurs clients intégrés et donc pré-saisis. « Nortia Retraite vient compléter notre gamme de produits. Une offre modulaire qui s’inscrit dans l’accompagnement sur-mesure de Nortia », résume Stéphanie Gagnier, Directrice Générale Adjointe chee Nortia.

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