Cours de l’or en euros : record battu en août

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans une nouvelle note conjoncture, Le Comptoir National de l’or — investissement dans l’or et expertise de bijoux  — revient ce lundi 9 septembre sur les performances du métal jaune au mois d’août.

Un écart entre euro et dollar

Le 30 août, les cours de l’once d’or au second fixing de Londres ont atteint 1528,4 dollars et 1383,51 euros. Il est à noter que la veille — le 29 août — les cours de l’once en euros s’est affiché à 1392,03, soit un plus haut jamais atteint depuis le lancement de la monnaie unique en 1999. Le précédent record datait d’octobre 2012, avec un cours de 1382 euros l’once.

Sur le mois écoulé, la performance en euros du métal jaune s’élève ainsi à près de 8 %, et pousse la performance depuis le début de l’année à près de 24 %. Exprimé en dollar, cette performance est inférieure en raison de la hausse du billet vert, tant sur le mois que sur l’année 2019. Si le métal jaune bat de nouveaux records en euros mais pas en dollar, cela illustre le fort écart de performance qui s’est creusé entre les deux monnaies.

L’or bat le Cac de presque 9 %

Au mois d’août — le CAC 40 ayant marqué un léger repli de 0,7 % — le métal jaune a très nettement battu l’indice parisien avec une surperformance de près de 8,7 %. Sur 2019, l’or repasse clairement devant les actions françaises, et affiche une avance de près de 8 %.

Aau début du mois d’août, l’or s’est particulièrement bien comporté lorsque les marchés actions ont perdu près de 5 % en deux séances, sur fond de propos inquiétant de Donald Trump — qui invitait les entreprises américaines à quitter la Chine. Cela illustre le caractère valeur refuge contre le risque géopolitique du métal jaune.

Brexit, le flou total profite à l’or

L’autre dossier qui inquiète est celui du Brexit, avec les premiers pas au 10 Downing Street d’un Boris Jonhson déterminé à sortir de l’UE quoi qu’il en coûte le 31 octobre — deal ou pas deal — quitte à suspendre le parlement ou provoquer de nouvelles élections 15 jours avant la sortie. Devant cette incertitude — pour ne pas dire ce flou total — la livre a récemment touché des plus bas de 35 ans, si nous excluons un flash crash technique de 2016.

La seule chose qui se comporte bien outre-manche depuis le référendum de 2016, c’est le cours de l’or exprimé en livres sterling. Entre la veille du référendum et aujourd’hui, le cours de l’or en livres s’est apprécié de près de 47 %, contre une appréciation de 21 % pour le cours en dollars. C'est une preuve par l’exemple que l’or reste une valeur refuge en temps de troubles politiques importants.

La demande d’or au plus haut

Le World Gold Council (WGC) a publié ses statistiques trimestrielles début août. Sans surprise, la plupart des données sont positives pour le métal jaune. De manière générale, au deuxième trimestre, la demande a crû plus rapidement que l’offre et atteint sur le 1er semestre un plus haut de 3 ans. Dans le détail, nous retenons les achats d’or par les banques centrales qui atteignent 374 tonnes au premier semestre, un plus haut depuis que le WGC collecte ces données.

La demande financière n’est pas en reste, avec les avoirs en or des fonds cotés (ETF) atteignant 2 548 tonnes, un plus haut de 6 ans. Tout ceci conduit à une demande trimestrielle en hausse de 8 %. Du côté de l’offre — assez logiquement — la progression des cours a soutenu les composantes les plus réactives, en particulier en encourageant le recyclage dont les volumes croissent de 9 % au deuxième trimestre.

Prévisions des banques à la hausse

Nous évoquions récemment la révision à la hausse par la banque suisse UBS de ses prévisions de cours de l’or, les portant à 1 600 dollars sur un horizon de 6 mois à un an. D’autres banques se sont jointes au mouvement. L’agence Bloomberg a récemment rapporté que la prestigieuse banque d’affaire américaine Goldman Sachs avait elle aussi réhaussé ses prévisions de cours à 1 600 dollars sous 6 mois — sur fond de ralentissement économique, guerre commerciale, et de demande pour la valeur refuge.

Citons également Bank of America — autre mastodonte de la banque d’affaire — dont le stratégiste des métaux garde des prévisions prudentes. Il envisage cependant un cours à 2 000 dollars sous 2 ans, notamment dans l’hypothèse où les banques centrales se mettraient à agressivement stimuler l’économie via des baisse de taux et l'usage de la planche à billet.

Un actif à mettre en portefeuille en cas de récession

C’est la conclusion d’un article paru dans The Alchimist, une publication mensuelle de la London Bullion Market Association (LBMA). Intitulé « l’or est-il le refuge ultime en cas de récession ? », l’article explore le comportement du métal jaune lors des dernières récessions économiques, à partir des années 1970. Un chiffre marquant à retenir : lors des 6 dernières récessions américaines, l’or a progressé en moyenne de plus de 20 %.

Parmi les points clés, l’auteur cite l’absence de risque de contrepartie — et donc de défaut — du métal jaune et le fait qu’en période de taux bas voire négatif, l’or est comparativement attractif. Sans compter que celui-ci se comporte particulièrement bien en cas de politique monétaire non conventionnelle, grâce à la planche à billet.

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Cours de l’or : le métal jaune au sommet, les Français vendent

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'or n'en finit plus de grimper, indique Le Comptoir National de l'or — investissement dans l'or et expertise de bijoux  — dans une note publiée ce lundi 2 septembre 2019. Les boutiques de la société enregistrent une hausse de fréquentation de plus de +25 % depuis le début de l'année 2019. Celle-ci s'est fortement intensifiée ces dernières semaines. La flambée des cours — 1448 euros l'once d'or ce lundi — entraîne un fort regain d'intérêt des Français pour le métal jaune.

« Fluctuation des taux d’intérêt, bouleversement politiques, activité des banques centrales, variation de l'offre et de la demande mondiale... Nous sommes actuellement dans une configuration où l’ensemble de ces facteurs interagissent, ce qui explique l’explosion des cours depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines », explique Laurent Schwartz, PDG du Comptoir National de l’or.

Vendre ou investir dans l'or ?

Bijoux, lingots, pièces, ou même or dentaire... Les Français possèdent beaucoup d'or, acquis souvent il y a de nombreuses années, ou fruit d'un héritage. Ils voient dans ces cours exceptionnels l'occasion de faire de bonnes affaires, en vendant leur métal jaune au plus haut.

Ils récupèrent ainsi des liquidités qui leur permettent de consommer. Du côté des investisseurs en revanche, les tensions géopolitiques actuelles incitent plutôt à investir dans l'or. Pour ces particuliers, le métal précieux incarne l'ultime placement refuge en cas de crise massive. 

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Banques centrales : comment elles influent sur le prix de l’or

Johannes Müller
DWS
Bien que l'or soit généralement considéré comme une couverture contre l'inflation, il a surtout suivi les rendements réels au cours de la dernière décennie. Quand ceux-ci chutent, le prix de l'or a tendance à augmenter. Quelle influence les banques centrales exercent-elles sur le cours de l'or ? Johannes Müller, Responsable de la recherche macroéconomique chez DWS, partage son analyse.
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Chine/Etats-Unis : guerre commerciale, l’or comme valeur refuge

Laurent Schwartz
La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis s'est transformée en guerre des devises. Face à la menace de Donald Trump d'augmenter les tarifs douaniers sur les importations chinoises, la Chine a fortement dévalué sa monnaie. Cette décision profite au cours de l'or, en hausse continue depuis 3 mois. Quelles perspectives pour cet actif refuge ? Laurent Schwartz, Directeur du Comptoir National de l'Or, partage son analyse.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Cours de l’or : la fin du Central Bank Gold Agreement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l’or — spécialiste de l'investissement en or  et en expertise de bijoux — a commenté ce lundi 29 juillet la fin de l'accord de Washington. D'après cette société française spécialisée dans le marché physique de l'or, le message est clair. Dorénavant, les banques centrales ne revendent plus ce métal précieux, elles l'achètent.

Un accord devenu obsolète

En 1999, les banques centrales des principaux pays détenteurs d’or en Europe — y compris la Suisse — se sont mises d’accord pour limiter collectivement leurs ventes d’or à 400 tonnes par an. Cela faisait suite à l’annonce de ventes importantes par le Royaume-Uni, qui risquaient de fortement déstabiliser le marché. Pour rappel, le pays a vendu environ 400 tonnes d’or entre 1999 et 2002 à un cours moyen d’environ 275 dollars.

Cet accord a été renouvelé trois fois et prolongé jusqu’en 2019. Dans un communiqué (en anglais) publié le 26 juillet dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé que l’accord ne serait pas reconduit une fois de plus... puisqu’il ne sert plus à rien. Le graphique ci-dessous — réalisé par la BCE — montre que les ventes d'or en tonnes restent aujourd'hui très loin du seuil à ne pas dépasser selon l'accord, voire même inexistantes.

Source : BCE

Aucune vente à court ou moyen terme

Depuis 2015, les ventes sont devenues pratiquement nulles. Et pour cause ! « D’une manière générale, les banques centrales ainsi que d’autres institutions officielles sont au contraire devenues des acheteurs nets sur le marché de l’or », souligne la BCE dans son communiqué.

L’abandon du Central Bank Gold Agreement — en plus de sa dimension symbolique — envoie donc un signal clair aux marchés financiers. Les investisseurs ne doivent attendre aucune vente de métal jaune sur le court et moyen terme, de la part des 21 signataires de l’accord.

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Or et mines : en route vers les sommets ou faux signal ?

Arnaud du Plessis
Depuis juin 2019, les cours de l'or sont repartis à la hausse. Comment expliquer ce mouvement sur les marchés ? Quel est l'impact de l'inflation et de la politique des banques centrales ? Quel rôle jouent les mines et l'industrie aurifère ? Arnaud du Plessis, Gérant actions thématiques spécialisé sur l’or et les ressources naturelles chez CPR AM, partage son analyse.
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Cours de l’or : taux réels en baisse, prévisions des banques en hausse

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l'Or — spécialiste français de l'investissement dans l'or — revient ce jeudi 27 juin sur la récente envolée des cours du métal précieux. Celle-ci a poussé quelques banques d’investissement à revoir leurs prévisions à la hausse, suite à la baisse des taux réels.

Un potentiel de hausse considérable

Ainsi Morgan Stanley — la banque d’affaire américaine — voit-elle désormais un cours moyen de 1 435 dollars au second semestre. L'établissement note que des taux réels américain en terrain négatifs pourrait « générer un potentiel de hausse considérable pour l’or ».

Les taux réels à 10 ans sont actuellement en dessous 0,3 %, ce qui correspond approximativement au niveau de référence lors de l’élection de Donald Trump en novembre 2016. La baisse depuis le début de l’année de près de 70 points de base est particulièrement prononcée. Cette tendance a soutenu l’envolée récente de l’or.

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Métaux précieux : cours de l’or, la guerre commerciale s’intensifie

Laurent Schwartz
Après un mois de mars et un mois d'avril décevants, le cours de l'or rebondit en mai 2019. Une bonne nouvelle pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille. Quels éléments faut-il retenir pour bien analyser cette hausse de performance ? Laurent Schwartz, Directeur du Comptoir National de l'Or, se penche sur le sujet.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Métaux précieux : Bank of America détient 1,5 milliard de dollars d’or

Laurent Schwartz
Le Comptoir National de l'Or — société française spécialisée dans l'or investissement et l'expertise de bijoux — souligne la position significative en or prise par l'investisseur institutionnel Bank of America en 2019. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer sur l'état du marché du métal précieux ? Laurent Schwartz, Directeur du Comptoir National de l'Or, partage son analyse.
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Métaux précieux : un contexte favorable à la hausse de l’once d’or

Benjamin Louvet
OFI AM
L’endettement public élevé des économies occidentales rend improbable toute hausse des taux d’intérêt réels. Ce facteur contribue à soutenir le marché de l’or pour des investisseurs en quête de diversification. Quelles perspectives se dessinent pour le métal précieux en 2019 ? Benjamin Louvet, Gérant matières premières chez Ofi AM, partage son analyse.
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