Politique monétaire : une réduction de liquidités normalisatrice

César Pérez Ruiz
Pictet Wealth Management
Tandis que la Fed annonce la réduction de ses achats d'actifs (tapering), la Banque d'Angleterre décide de reconduire ses taux directeurs à l'identique. Quelles perspectives sur les marchés financiers dans les semaines à venir ? Le point avec César Perez Ruiz, Responsable des investissements et CIO chez Pictet Wealth Management.
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Relance verte : l’IFC et Amundi lancent une stratégie obligataire de 2 milliards de dollars

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Société Financière Internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et Amundi — premier gestionnaire d'actifs européen — annonce ce mercredi 3 novembre le lancement d'une stratégie obligataire durable sur les marchés émergents, à hauteur de 2 Mds$ d’investissements privés. Objectif, relever le double défi de la lutte contre les inégalités et le changement climatique ; et soutenir la lutte contre le Covid-19 en favorisant une reprise verte, résiliente et inclusive.

Une stratégie à horizon 10 ans

Dévoilée en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP 26 à Glasgow en Écosse, la stratégie « Build Back Better Emerging Markets Sustainable Transaction Bond » (BEST) de ce nouveau fonds sera gérée par Amundi. Ce fonds permettra d’orienter les capitaux des investisseurs institutionnels vers des émissions obligataires durables émanant d’entreprises et institutions financières dans les pays en développement. Objectif, orienter le financement vers des domaines prioritaires, tels que le climat et l’égalité femmes-hommes.

La stratégie BEST aura une durée de vie prévisionnelle de 10 ans. Elle contribuera aux engagements pris par IFC dans le cadre du Plan d'actions sur le changement climatique du Groupe de la Banque mondiale. Elle fait suite à deux fonds d'obligations climat sponsorisés par IFC : le fonds « Amundi Planet Emerging Green One » axé sur les obligations vertes émises par des institutions du secteur financier et le fonds « HSBC Real Economy Green Investment Opportunities » (REGIO), axé sur les obligations vertes émises par des sociétés non financières. Elle compte parmi les engagements sociétaux du Groupe Crédit Agricole.

Obligations durables émergentes

« La pandémie de Covid-19 et le changement climatique représentent des menaces interdépendantes pour les pays en voie de développement. Des mesures urgentes sont nécessaires pour éviter que des millions de personnes supplémentaires ne tombent dans la pauvreté, protéger les emplois et assurer un avenir plus écologiqueLes initiatives innovantes sur les marchés de capitaux peuvent jouer un rôle essentiel , en stimulant l'investissement privé, en suscitant un nouvel intérêt pour les actifs durables et en soutenant la reprise économique », déclare Makhtar Diop, Directeur général d’IFC.

La Covid-19 a représenté un coût élevé pour les marchés émergents et les économies en développement en augmentant la pauvreté, en ralentissant la croissance économique et en limitant la capacité des gouvernements à apporter un soutien budgétaire. La croissance des émissions d'obligations durables par le secteur privé — conjuguée à l'augmentation des investissements en obligations vertes — peut contribuer à combler les écarts de financement sur les marchés émergents. L'initiative fournira un nouveau modèle pour les autres gestionnaires d'actifs et les investisseurs institutionnels désireux de reproduire et amplifier son impact.

Partenariat entre IFC et Amundi

« Nous sommes fiers de poursuivre le développement de notre partenariat avec IFC, suite au lancement réussi d'Amundi Planet Emerging Green One en 2018. Cette nouvelle initiative contribuera à développer le marché des fonds obligataires durables sur les marchés émergents. Elle démontre également le rôle de premier plan d'Amundi dans la finance responsable et constitue un bel exemple des avantages des partenariats public-privé pour les investisseurs et l'ensemble de l’économie », déclare Valérie Baudson, Directrice Générale d'Amundi. 

Les investissements de BEST seront conformes aux normes mondiales régissant les obligations durables. Un mécanisme d'examen permettra de s'assurer que ces investissements soient bien alignés avec les objectifs de la stratégie. Afin d'étendre sa portée aux pays à faibles revenus, le guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement (IDA PSW) envisage la fourniture d'une garantie de crédit partielle, par le biais de sa facilité de financement mixte. La stratégie BEST sera accompagnée d'un mécanisme d'assistance technique qui vise à accroître la qualité et la quantité des émissions obligataires durables sur les marchés émergents.

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Marchés émergents : Robeco lance la stratégie Next Digital Billion

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — spécialiste international de la gestion d'actifs — annonce ce mardi 14 septembre lancer l'une des premières stratégies au monde axée sur les tendances technologiques des marchés émergents, « Next Digital Billion ». Il s'agit d'investir dans l'ensemble des marchés émergents — essentiellement dans des sociétés à forte croissance cotées du secteur de l'Internet et des technologies.

Internet dans les pays émergents

L'univers investissable de ce fonds inclut les plateformes internet innovantes qui devraient être les gagnants technologiques de demain. Objectif pour Robeco, anticiper la tendance de la prochaine vague mondiale d'internautes, qui vivent en majorité dans les pays émergents.

Aujourd'hui, le monde compte environ 4,6 milliards d'internautes, et, d'ici peu, la majorité d'entre eux viendra des marchés émergents. Cette explosion de la connectivité Internet, combinée au manque d'infrastructures commerciales physiques préexistantes, génère un bond exponentiel de l'adoption des technologies et de l'expansion du modèle économique dans les marchés émergents.

Des milliers de nouvelles entreprises sont créées pour répondre aux besoins du prochain milliard d'internautes, ce qui aboutit à une vague d'introductions en bourse et à la création de valeur. La stratégie d'actions thématiques Next Digital Billion de Robeco vise à tirer profit de cette tendance massive.

Stratégie actions thématiques

Robeco Next Digital Billion suivra une stratégie à forte conviction, indépendante de tout indice de référence, avec un portefeuille comportant entre 30 et 50 sociétés, en diversifiant la sélection de valeurs dans différents secteurs et différentes régions afin d'optimiser le profil risque-rendement global de la stratégie. La stratégie d'actions thématiques Next Digital Billion adopte une approche unique qui consiste à trier sur le volet et sélectionner systématiquement les futurs gagnants de l'Internet.

La stratégie thématique Robeco Next Digital Billion est gérée par une équipe d'experts chevronnés qui investissent depuis plusieurs décennies dans les marchés émergents et les technologies, non seulement en gérant des stratégies axées sur les sociétés cotées, mais aussi en investissant dans des sociétés non cotées adossées à des sociétés de capital-risque sur l'ensemble des marchés émergents. Michiel van Voorst et Bryan Satterly sont les co-gérants de portefeuille du fonds.

 « La stratégie Next Digital Billion s'appuie essentiellement sur l'expérience de pionnier de Robeco en matière d'investissement dans les marchés émergents et d'investissement thématique. Nous sommes ravis d'offrir à nos clients une stratégie d'investissement unique qui a le potentiel de créer une valeur exceptionnelle pour les investisseurs durant les prochaines décennies », explique Mark van der Kroft, CIO Fundamental and Quant Equity chez Robeco.

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Marchés émergents : Amundi lance un ETF ISR qui exclut les énergies fossiles

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — société française de gestion d'actifs, premier gestionnaire d’actifs européen — annonce ce mercredi 25 août l’élargissement de sa gamme d’ETF ESG. Le gérant lance un nouvel ETF actions exposé aux marchés émergents asiatiques et qui exclut les énergies fossiles. Coté sur Xetra, l’ETF « Amundi Index MSCI EM Asia SRI - UCITS ETF DR » est proposé à un prix de 0,25 % de frais courants.

Positionnement de l'ETF

Amundi se positionne en faveur de l’investissement responsable, en fournissant de longues dates des produits ESG. Le gérant accompagne les investisseurs dans leur transition ESG à travers une gamme complète de fonds et de solutions durables. Objectif, répondre au mieux à leurs besoins et contraintes. L’ETF « Amundi Index MSCI EM Asia SRI - UCITS ETF DR » :

  • offre une exposition aux sociétés présentes sur les marchés émergents asiatiques qui se sont vu attribuer des notations ESG élevées ;
  • exclut les sociétés se livrant à des activités commerciales associées à un impact environnemental ou social défavorable — par exemple l’extraction, la fabrication ou le stockage de combustibles fossiles.

Ce nouvel ETF complète la gamme ESG d’investissement en actions d’Amundi qui excluent les énergies fossiles ; cette gamme couvre l’ensemble des principales expositions géographiques du marché actions. Cette gamme complète d’ETF vise à rendre l’investissement responsable accessible aux investisseurs, quelles que soient leurs exigences d’intégration des critères ESG et leur budget de risque.

Démocratiser les enjeux ESG

« Nous sommes convaincus que les ETF jouent un rôle important dans la démocratisation des aspects ESG. En élargissant notre gamme, nous permettons à tous les investisseurs d’intégrer de manière rentable la dimension ESG dans leurs portefeuilles », déclare Fannie Wurtz, Directrice de la Division Distribution & Banques Privées et Directrice de la ligne métier ETF, Indiciel et Smart Beta chez Amundi.

Amundi propose plus de 145 ETF sur les principales classes d’actifs et zones géographiques ainsi qu’un grand nombre de secteurs et de thèmes. Elle accompagne les investisseurs dans leur transition ESG et sa plateforme ETF, Indiciel et Smart Beta est reconnue pour sa large gamme de solutions ESG proposées à des prix compétitifs.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Mathilde Poulmarch – EDRAM : « L’inflation est transitoire, liée au redémarrage de l’économie »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Au premier semestre 2021, certaines thématiques d'investissement restent porteuses sur le long terme. Comment adapter son allocation face à l'inflation sur les marchés financiers ? Quelles nouvelles perspectives sur les gestions émergentes et thématiques ?
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ESG : Invesco lance un ETF responsable exposé aux marchés émergents

La Rédaction
Le Courrier Financier

Invesco — gestionnaire de capitaux indépendants — annonce ce mardi 20 juillet élargir sa gamme de véhicules environnementaux, sociaux et gouvernance (ESG) passifs, avec le lancement de son ETF MSCI Emerging Markets ESG Universal Screened UCITS. Les investisseurs peuvent désormais choisir parmi huit expositions régionales et globales — avec un ensemble cohérent d'exclusions, et conçues pour accroître leur exposition aux sociétés présentant des trajectoires ESG solides et en progrès.

Appétit pour le risque

« L'appétit pour le risque s'étant accru dans le sillage de la reprise économique, certains investisseurs positionnent leurs portefeuilles sur des géographies à plus forte croissance. Les flux d'investissement vers les ETF marchés émergents au cours du premier semestre de l'année ont été globalement équivalents à ceux dirigés vers l'Europe, et n'ont été surpassés que par les ETF actions mondiales et américaines », explique Chris Mellor, responsable de la gestion des produits actions et matières premières pour la région EMEA chez Invesco.

« Dans le même temps, nous constatons que 44 % de tous les flux nets sont allés vers les produits ESG, dont plus de 1,2 milliard de dollars US vers notre gamme d'ETF MSCI ESG Universal Screened. Nous pensons que ces tendances vont se poursuivre, de nombreux marchés émergents étant bien positionnés économiquement alors que le monde sort de la pandémie et à mesure que les investisseurs s'orientent en fonction des avantages potentiels que les stratégies ESG peuvent offrir à leurs portefeuilles », ajoute-il.

Construction de l'indice

L'indice est construit à partir de l'indice parent MSCI Emerging Markets, qui est composé d'actions de grande et moyenne capitalisation dans 26 pays, et exclut toute société impliquée dans les armes controversées, conventionnelles ou nucléaires, les armes à feu civiles, les sables bitumineux, le charbon thermique, le tabac ou le cannabis récréatif.

Toute société ayant fait l'objet de graves controverses sur des questions ESG au cours des trois dernières années ou ayant un score MSCI ESG très faible est également écartée de l'indice. Les titres restants sont repondérés selon le produit de leurs scores ESG, mais également en fonction de leur trajectoire ESG et de leur capitalisation boursière. Les pondérations des émetteurs sont plafonnées à 5 % afin de réduire le risque de concentration.

Processus d'engagement

« Lorsque nous interrogeons les investisseurs sur ce qu’ils privilégient quand ils sélectionnent des fonds responsables, la performance et l'engagement figurent régulièrement en tête de liste. Les ETF passifs peuvent répondre à ces exigences en sélectionnant le bon indice de référence, en s’appuyant sur les personnes et les systèmes nécessaires pour assurer un suivi optimal et en adoptant un processus d'engagement solide », précise Gary Buxton, responsable des ETF et des stratégies indexées pour la région EMEA chez Invesco.

« Ainsi, nous exerçons notre droit de vote pour les actions détenues par nos ETF passifs en accord avec le plus grand détenteur actif de ces actions au sein du groupe Invesco. Ce vote combiné nous permet de peser significativement sur les décisions ESG clés », complète-il. Le Fonds est un Fonds indiciel coté (ETF) géré passivement qui vise à reproduire, à la baisse comme á la hausse, la performance de rendement net total de l’Indice MSCI EM (Emerging Markets) ESG Universal Select Business Screens (l’« Indice »), moins les frais, commissions et coûts de transaction.

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GAM Investments recrute un gérant Global Credit

La Rédaction
Le Courrier Financier

GAM Investments — société de gestion d’actifs indépendante — annonce ce lundi 14 juin l'arrivée d'un nouveau gérant au sein de son équipe Global Credit. Dans ce cadre, Walid Bellaha sera notamment en charge des fonds « Asian Income Bond » et « Diversified Income Bond ». Il mettra à profit son expérience de l’analyse et de la sélection de crédits des marchés émergents.

Walid Bellaha intégrera GAM Investments dès le 1er juillet 2021. Il sera basé à Zurich (Suisse). Il a précédemment travaillé chez Moody’s, Barclays et, en dernier lieu, à la Banque Safra Sarasin, où il occupait le poste de Directeur Crédit, Marchés émergents.

L'évolution d'Asian Income Bond

Cette nomination s’inscrit dans le cadre des changements opérés par GAM Investments au sein de la gestion du fonds « Asian Income Bond » — qui sera désormais assurée par l’équipe Global Credit suite au départ d’Amy Kam pour de nouveaux horizons professionnels.

« Je suis ravi que Walid Bellaha rejoigne GAM et nous avons hâte de perpétuer le succès du fonds Asian Income dans le cadre de la nouvelle structure de gestion », déclare Greg Clerkson, Global Head of Discretionary Investment Management de GAM.

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CANDRIAM nomme Paulo Salazar au poste de Co-Head of Emerging Markets Equities

La Rédaction
Le Courrier Financier

Jan Boudewijns, un vétéran du secteur et responsable de l’équipe depuis 18 ans, prévoit de prendre sa retraite après une carrière de près de 40 années dans la Finance, dont plus de 35 ans chez CANDRIAM.

Paulo Salazar et Jan Boudewijns co-dirigeront l’équipe jusqu’au premier semestre 2022 afin d’assurer une transition fluide des responsabilités jusqu’au départ de Jan Boudewijns. Ils rapporteront tous les deux à Vincent
Hamelink, Chief Investment Officer de CANDRIAM. Philip Screve, Deputy Head of Emerging Markets Equities, qui a rejoint l’équipe en 1997, continuera de superviser la stratégie actions sur les marchés émergents. Lamine Saidi, Senior Fund Manager, qui a rejoint l’équipe en 2005, continuera pour sa part de gérer le fonds Sustainable Emerging Markets Equity.

Les actions des marchés émergents revêtent une importance stratégique pour CANDRIAM avec des actifs sous gestion s’élevant à environ 4,4 milliards d’euros à la fin mars 2021. L’équipe a encore été renforcée en 2020 avec les arrivées de Galina Besedina, Senior Analyst et Fund Manager, et de Vanessa Zhao, Senior Equity Analyst, puis celle de Vivek Dhawan, Client Portfolio Manager et Equity Analyst, en 2021.

Paulo Salazar, Co-Head of Emerging Markets Equities, déclare : « Je suis extrêmement reconnaissant d’avoir eu l’occasion de travailler et d’apprendre aux côtés de Jan au cours des six dernières années et suis impatient de collaborer avec lui au cours des 12 prochains mois afin d’assurer une transition en douceur pour nos clients. Dans le cadre de cette transmission des responsabilités, ma principale priorité sera de maintenir et de garantir un processus d’investissement éprouvé en m’appuyant sur le capital intellectuel développé par Jan et notre équipe au cours des dernières décennies. Lors de son départ l’année prochaine, Jan laissera derrière lui un héritage solide de création de valeur pour nos clients, un bilan que je chercherai à reproduire. »

Jan Boudewijns, Co-Head of Emerging Markets Equities, déclare : « Je suis ravi de passer le flambeau à Paulo. Il est un membre très expérimenté et apprécié de l'équipe, qui se concentre sur la réalisation de performances constantes et solides à long terme. La combinaison de Paulo et de Philip Screve à la tête d’une équipe talentueuse, expérimentée et multiculturelle rassemble tous les ingrédients du succès. Je suis impatient de collaborer plus étroitement avec Paulo au cours des 12 prochains mois afin d’assurer une transition en douceur des responsabilités. Je tiens à profiter de l’occasion pour remercier nos clients et l’équipe pour leur soutien au
cours de ces nombreuses années. »

Vincent Hamelink, Chief Investment Officer, ajoute : « Jan a développé une activité de premier plan dans les actions des marchés émergents et, avec Paulo à sa tête, l’équipe continuera à générer des performances solides
pour nos clients. Au nom de tous chez CANDRIAM, je tiens à remercier Jan pour sa contribution aux succès de l’entreprise et tout particulièrement son dévouement aux actions des marchés émergents. Nous nous réjouissons
de collaborer avec lui pour préparer la transition et lui souhaitons une bonne retraite. »

À propos de Paulo Salazar
Paulo Salazar, 37 ans, a rejoint CANDRIAM en 2015 en tant qu’analyste actions pour les marchés émergents.
Paulo compte 15 ans d’expérience professionnelle dans le private equity et les marchés financiers. Avant de rejoindre l’entreprise, Paulo a été associé chez The Riverside Company, société de private equity européenne. Auparavant, il a travaillé dans la recherche actions chez GWI Asset Management, Equitas Investimentos et Banco Itau au Brésil, couvrant différents secteurs en Amérique latine et aux États-Unis. Paulo a obtenu son BBA en Finances d'entreprise et marchés financiers de la FGV-EAESP à São Paulo et un diplôme international en Finances de l’Université de Californie, extension de Berkeley. Paulo est brésilien, il est né à São Paulo et est un
citoyen portugais.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Finance durable : Aberdeen Standard Investments lance un fonds actions émergentes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Aberdeen Standard Investments (ASI) — gérant d'actifs mondial  — annonce ce lundi 10 mai le lancement du fonds « Aberdeen Standard SICAV I - Emerging Markets Sustainable Development Equity ». Ce fonds s'appuie sur la plateforme de recherche et les ressources ESG d'ASI, afin d'offrir un rendement pérenne et un impact sociétal positif. Le fonds investira dans les économies des marchés émergents, avec un fort potentiel de croissance.

Investir en actions émergentes

L'équipe dédiée aux marchés émergents mondiaux sélectionnera des entreprises — basées ou opérant sur les marchés émergents — fortement alignées sur les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU. Le fonds de conviction sera géré activement, et de manière très concentrée, avec un portefeuille de 30 à 60 actions. Objectif, s’assurer que les investissements ciblent les secteurs où les besoins sont les plus importants. 

« Aberdeen Standard SICAV I - Emerging Markets Sustainable Development Equity » est le deuxième fonds de la gamme actions de développement durable d'ASI, après le lancement du fonds « Aberdeen Standard SICAV I - Asian Sustainable Development ». Ces deux fonds ont reçu le label de durabilité belge Febelfin « Towards Sustainability ». 

« Nous disposons d'une forte présence sur les marchés émergents,  qui permet de déceler des opportunités d'investissement à forte valeur ajoutée et alignées sur les ODD. En  investissant dans ces entreprises, le fonds cherche à offrir à la fois un rendement attractif et un impact sociétal  positif », précise William Scholes, Investment Director chez ASI.

S'aligner sur les ODD de l'ONU

Les 17 ODD sont conçus pour relever les principaux et grand défis à long terme, tels que le changement climatique,  les inégalités sociales croissantes et la production et la consommation non durables. ASI est convaincu que le  soutien aux ODD crée des opportunités tangibles pour les entreprises, en contribuant positivement à la société et  à l'environnement, tout en améliorant simultanément leurs bilans financiers.

L'identification précoce de ces opportunités permet au fonds de bénéficier de leur potentiel de surperformance sur le long terme. Grâce à un dialogue actif, l'équipe d'investissement s'efforcera d'induire des changements positifs dans le comportement des entreprises, d’accroître l'alignement sur les ODD et d'encourager une plus grande transparence des entreprises —s’agissant de leur engagement à l'égard de ces objectifs. 

« Les ODD des Nations unies fournissent un excellent cadre pour  garantir que les efforts sont dirigés vers les domaines où les besoins sont les plus importants. Bien que des progrès aient été réalisés en vue d'atteindre ces objectifs d'ici à 2030, les habitants de nombreux pays émergents ne  bénéficient toujours pas de la croissance et du progrès et sont de plus en plus vulnérables aux risques économiques, sociaux et environnementaux », conclut Fiona Manning, Investment Director chez ASI.

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Marchés financiers : inquiétudes sur le front de la pandémie

Sebastian Paris-Horvitz
La Banque Postale Asset Management
Coté pandémie, l’augmentation des contagions dans le monde inquiète. Après une très légère correction, les bourses ont retrouvé des couleurs cette semaine. Dans un nouveau cycle d’expérimentation monétaire, une partie de la liquidité injectée par les autorités monétaires va-t-elle être transmise avec plus de force dans l’économie réelle, poussant l’inflation vers des niveaux bien plus élevés que ceux attendus aujourd’hui, et surtout de manière durable ? Le point avec Sebastian Paris-Horvitz, stratégiste chez LBPAM.
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