Vincent Aurez – Novaxia : immobilier, « le marché va devoir s’adapter aux aléas climatiques »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Quel rôle le secteur immobilier peut-il jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique en France ? A quels enjeux ses acteurs sont-ils désormais confrontés ? Vincent Aurez, directeur de l’Innovation et du Développement Durable chez Novaxia, répond au Courrier Financier.
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Présidentielle : l’immobilier doit être une grande cause nationale

Didier Kling
Quelle place pour l’immobilier dans l'élection présidentielle française de 2022 ? Comment repenser la politique du logement — et le secteur de la promotion immobilière ? Les explications de Didier Kling, Président de la CNCEF et de la CNCEF Immobilier.
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Logement : les locations immobilières face au casse-tête de la « seconde vague »

Olivier Duverdier
Kaliz
La deuxième vague du virus et le « reconfinement » qui l’accompagne met à mal le marché de la location immobilière. D’un côté, la gestion s’avère difficile pour les agences immobilières traditionnelles ayant omis d’investir dans les outils digitaux, de l’autre les propriétaires font face à une augmentation du taux de vacance et de loyers impayés.
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Droit de la copropriété : la réforme exclut le plan pluriannuel de travaux, la FNAIM réagit

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le projet d’ordonnance portant réforme du droit de la copropriété — prévue par la loi ELAN — a été adoptée le mercredi 30 octobre en Conseil des ministres. Dans un communiqué publié le lendemain, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a salué une réforme « relativement équilibrée ». Elle déplore cependant la disparition du plan pluriannuel de travaux (PPT) obligatoire, une mesure « pourtant approuvée à l'unanimité par l'ensemble des acteurs de la profession et des associations de consommateurs ». Pour la FNAIM, c'est « une occasion manquée ».

Prévenir la dégradation des immeubles 

La mise en place obligatoire d’un plan pluriannuel de travaux (PPT) pour les copropriétés de plus de 15 ans a disparu du texte final de la réforme. La FNAIM regrette le retrait de cette mesure, qui aurait permis d’assurer une rénovation du bâti dans la durée. Le PPT aurait ouvert la voie à « une plus grande anticipation pour les copropriétaires, notamment grâce à l’obligation d’abonder les fonds travaux à hauteur de 2,5 % minimum du PPT », assure Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM.

« Concrètement, cette mesure aurait permis de mieux prévenir la dégradation des immeubles et d’éviter des drames comme ceux de la rue d’Aubagne à Marseille (...) C’est pour les professionnels de la copropriété une réelle déception. Nous attendons les explications du gouvernement sur les moyens qu’il compte mettre en place pour lutter contre le délabrement de nombreux bâtiments », ajoute Jean-Marc Torrollion.

Régime unique et contrat socle

D'après la FNAIM, le maintien d’un régime unique de gestion de la copropriété est une mesure positive. Elle garantit une égalité des copropriétaires face au droit, quelle que soit la taille de la copropriété. Les petites copropriétés bénéficient cependant d’aménagements. « Le risque était de créer un régime de copropriété à deux vitesses, qui aurait pu engendrer une rupture en matière de services proposés aux copropriétés de 5 lots au plus ou bien 15 000 € de budget pendant 3 années consécutives en les faisant sortir de la gestion professionnelle », ajoute Jean-Marc Torrollion.

La réforme donne également la possibilité aux syndics de proposer un contrat socle. Cette mesure marque une avancée concrète pour les services proposés par le syndic, au-delà du contrat type qui limitait jusqu’alors cette possibilité. « Cela permettra au syndic de proposer aux copropriétaires toute une gamme de prestations répondant aux attentes et besoins des copropriétaires conciergerie, gardiennage, babysitting, dogsitting, etc. qui pourront-être autant d’éléments apportés au bien vivre au sein de la copropriété », précise Jean-Marc Torrollion.

Renforcement du rôle du conseil syndical

Le projet maintient la mise en concurrence obligatoire du syndic à chaque échéance, malgré les interrogations de la profession. Cependant, la FNAIM a obtenu que la mise en concurrence se place sous la responsabilité unique du conseil syndical. Le non-respect du processus par le conseil syndical n’aura aucune incidence sur la validité du contrat. « Cela permet au syndic de travailler avec sérénité et que sa mission ne puisse être remise en cause dans le cas où la mise en concurrence ne serait pas appliquée dans les délais », indique Jean-Marc Torrollion.

Le renforcement du rôle et des pouvoirs du conseil syndical sera un levier d’amélioration de la gestion des immeubles en copropriété. La FNAIM cite notamment le renforcement des pouvoirs du président du conseil syndical, et l’encadrement de la délégation des pouvoirs accordée au conseil syndical pour l’exécution de certaines décisions. Pour Jean-Marc Torrollion « Le conseil syndical reste dans son rôle et il n’a pas été donné suite à l’idée, évoquée pendant un certain temps, d’un conseil d’administration dans les grandes copropriétés qui ne correspondait pas à notre vision de la gestion des immeubles collectifs en France, et aurait remis en cause l’esprit de la loi de 1965, basé sur un fonctionnement « démocratique » de la copropriété ».

Plus de fluidité dans la gestion

De nombreuses dispositions présentes dans ce texte vont permettre de faire primer la gestion collective sur les intérêts particuliers. Objectif, assurer un fonctionnement plus fluide et plus efficace de la copropriété. Par exemple :

  • l’interdiction à la copropriété de faire obstacle à des travaux de mise aux normes handicapées sur les parties communes ;
  • la facilitation du vote par correspondance ;
  • la portabilité des documents dématérialisés lors de changement de syndic ;
  • l’obligation pour toutes les copropriétés gérées par un syndic professionnel d’ouverture d’un compte bancaire séparé ;
  • la mise en place de mesures facilitées pour le recouvrement des charges ;
  •  ou encore, l’abaissement des majorités afin de faciliter les prises de décisions.

« Bien que le pragmatisme l’ait emporté dans beaucoup des mesures et que cette réforme préserve les équilibres indispensables au bon fonctionnement de la copropriété, la FNAIM regrette le manque d’ambition dans certaines mesures pourtant essentielles, à l’image du plan pluriannuel de travaux », conclut Jean-Marc Torrollion.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Immobilier : 2018 s’annonce comme une année de consolidation

La Rédaction
Le Courrier Financier
Fin janvier, Benoit Catel, directeur général du Crédit Foncier, a présenté une analyse sur les marchés immobiliers résidentiels et tertiaires, et les perspectives pour 2018.
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