Prium City nomme son directeur général

La Rédaction
Le Courrier Financier

Prium City — filiale du groupe Prium, spécialiste du portage salarial pour les professionnels de l’immobilier — annonce ce mardi 3 mai la nomination de son nouveau directeur général. Ce poste est confié à Sébastien Bareau, dans le cadre d'une fusion entre sa société Patrimo Portage et Prium City. La collaboration entre la Direction du groupe Prium, Hélène Diep et Vincent Ribaudo, et Sébastien Bareau a débuté le 2 mai 2022.

Positionnement de la filiale Prium City

Avec un chiffre d’affaires de 35 M€ en 2021 (+85 % en un an), le groupe Prium s’impose comme l’un des acteurs majeurs du portage salarial en France. Créée en 2015, Prium City est la filiale du groupe Prium dédiée au portage salarial immobilier (10 % de l’activité de portage salarial du groupe). Prium City accompagne au quotidien plus d’une centaine de négociateurs indépendants avec une offre entièrement digitalisée. Les outils technologiques développés par le groupe Prium permettent de gagner du temps, et de se concentrer sur son cœur de métier.

« Nous partageons la même vision d’un portage salarial éthique et transparent. Nous sommes convaincus que le portage salarial va, dans les années à venir, être très largement adopté au sein du secteur de l’immobilier et que Sébastien est la personne idéale pour permettre à Prium City d’accompagner cette dynamique », déclare Vincent Ribaudo, Dirigeant de Prium City.

« Je suis très heureuse d’accueillir Sébastien Bareau au sein de notre équipe et lui souhaite plein de succès en tant que Directeur général de Prium City. Par cette nomination, Sébastien apporte à notre groupe des compétences et une expérience de grande valeur, permettant ainsi d’accélérer notre développement et renforcer notre positionnement dans un secteur en pleine évolution », ajoute Hélène Diep, Présidente du groupe Prium.

Qu'est-ce que le portage salarial ?

Ce rapprochement permet d’allier les expertises en transaction de biens immobiliers ancien ou
neuf, en investissement immobilier locatif, immobilier direct ou indirect, immobilier tertiaire ou
industriel, etc. L’ensemble des collaborateurs, agents-commerciaux, mandataires et conseillers en immobilier d’investissement, conseillers en gestion de patrimoine (CGP), auront ainsi accès à une offre de tiers employeur — plus communément nommée portage salarial.

Le portage salarial est une forme d’emploi qui se fonde sur une relation tripartite. Elle permet à un travailleur autonome, sans créer d’entreprise, de proposer ses services à son client en utilisant les services d’une société de portage salarial. Celle-ci gère tous les aspects administratifs, financiers et juridiques. Elle joue le rôle de tiers employeur pour le travailleur autonome et d’intermédiaire dans sa relation commerciale avec son client. La société facture le client et transforme mensuellement le chiffre d’affaires généré en salaire pour le salarié porté.

Le « salarié porté » bénéficie de la couverture sociale (chômage, retraite, sécurité sociale, prévoyance, mutuelle, etc.). Adapté aux besoins du secteur de l’immobilier, le portage salarial donne à l’agence ou réseau d’agences, la possibilité de maîtriser son budget en recrutant des négociateurs pour des missions ponctuelles. Cela permet au négociateur de transformer ses commissions en salaire net, d’être autonome dans l’exercice de son activité et de bénéficier de la protection du statut de salarié.

Focus sur le parcours de Sébastien Bareau

Prium City nomme son directeur général
Sébastien Bareau

Sébastien Bareau est le Président de Patrimo Portage, société de portage salarial créée en 2016 qui couvre l’univers de la gestion de patrimoine — immobilier, conseil en investissement financier, courtage en assurance et courtage en intermédiation bancaire. Il développe son entreprise avec la volonté de créer une structure à taille humaine. Sébastien Bareau est par ailleurs directeur général de Calista Patrimoine — plateforme de distribution de produits immobiliers, assuranciels, bancaires et financiers.

Spécialiste du portage salarial depuis plus de 23 ans, Sébastien Bareau accompagne les professionnels du monde du patrimoine et de l’immobilier d’investissement depuis plus d’une quinzaine d’année. Il est négociateur pour la branche du Portage Salarial, pour le compte de la CFDT-F3C. Sébastien Bareau est également élu et Secrétaire Général de l’Anacofi Immobilier (quatrième syndicat représentatif immobilier en France) et de l’Anacofi Syndicat (syndicat de 3 400 membres représentant les métiers de la finance, assurance et banque).

Sébastien Bareau est également organisateur des Conférences CGP. Il collabore régulièrement comme chroniqueur sur plusieurs médias de la profession : www.pierrepapier.fr, Le Courrier Financier, Gestion de Fortune, PDA TV. Il est par ailleurs Président du think tank économique, le Club Frédéric Bastiat qui fêtera prochainement ses 30 ans d’existence.

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Finance durable : Evli et EAB envisagent de se rapprocher

La Rédaction
Le Courrier Financier

Evli — société de gestion scandinave — et EAB Group (EAB) ont annoncé ce 22 avril avoir signé une lettre d'intention, où les deux parties étudient un rapprochement potentiel de leurs activités. Ce rapprochement donnerait naissance à l'une des principales sociétés cotées sur la Bourse d'Helsinki (Finlande) à offrir des services d'investissement et de gestion de portefeuilles aux institutions, aux entreprises et aux particuliers.

Investissement responsable

Les deux sociétés partagent un engagement fort pour l'investissement responsable et la production de solutions d'investissement durables. « Cette opération est une étape vers l'objectif à long terme d'Evli de devenir l'un des principaux gérants d'actifs nordiques. La similarité des cultures et les valeurs partagées par les deux entreprises créent une bonne base pour une fusion réussie », déclare Maunu Lehtimäki, CEO d’Evli.

« Avec Evli, nous sommes tous deux engagés dans l'investissement responsable et, en unissant nos forces, nous pouvons viser une croissance rapide, tant au niveau national qu'international, en tant qu’expert de l'investissement responsable. En outre, cette combinaison nous donnera une position forte dans la gestion d'actifs institutionnelles et dans les activités Incentive & Reward », ajoute Daniel Pasternack, CEO de EAB.

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Franklin Templeton rachète Lexington Partners

La Rédaction
Le Courrier Financier

Franklin Templeton Investments (Franklin Templeton) — société internationale de gestion de portefeuille — annonce ce mardi 5 avril la finalisation de l'acquisition du gérant d’actifs Lexington Partners, spécialiste mondial du marché secondaire du capital-investissement et du co-investissement. Aucun changement n'est apporté à la marque Lexington ou sa stratégie d'investissement qui bénéficiera de l'infrastructure mondiale de Franklin Templeton et de son investissement continu dans la technologie et l'innovation.

Développement du capital-investissement

Avec cette opération, Franklin Templeton élargit son offre de stratégies alternatives avec plus de 200 Mds$ sous gestion dans ces actifs. Franklin Templeton compte désormais des boutiques spécialisées dans l’immobilier privé (Clarion Partners), le crédit alternatif (Benefit Street Partners), les fonds alternatifs (K2 Advisors) et le marché secondaire du capital-investissement et du co-investissement (Lexington Partners).

Depuis sa création en 1994, Lexington s'est imposé dans le secteur mondial du capital-investissement et du co-investissement. La société a levé des engagements auprès de plus de 1 000 investisseurs institutionnels aux États-Unis, en Europe, en Amérique latine et dans la région Asie-Pacifique. Avec un total d’actifs sous gestion de 57 Mds$ au 31 mars 2022, Lexington possède huit bureaux situés notamment à New York, Boston et Menlo Park (Etats-Unis), Londres (Royaume-Uni), Hong Kong, Santiago (Chili), São Paulo (Brésil) et Luxembourg.

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Groupe Pierre & Vacances – Center Parcs : Alcentra, Fidera et Atream signent un accord ferme

La Rédaction
Le Courrier Financier

Atream — société de gestion indépendante, spécialisée en gestion de fonds immobiliers et Private Equity touristiques — annonce ce jeudi 10 mars la signature d'un accord ferme aux côtés de Fidera Limited (Fidera) et Alcentra Limited (Alcentra), dans le cadre du processus d'adossement du Groupe Pierre & Vacances – Center Parcs. Objectif, permettre la recapitalisation et le désendettement du groupe Pierre & Vacances - Center Parcs. La finalisation de cet accord est prévue avant la fin du T3 2022.

« Aux côtés des investisseurs financiers Alcentra et Fidera, Atream apportera sa vision stratégique et industrielle pour la mise en œuvre du plan « Réinvention 2025 » par le groupe Pierre & Vacances - Center Parcs permettant de poursuivre ainsi l’aventure du groupe fondé par Gérard Bremond. Cette opération constitue pour Atream une étape majeure en Private Equity dans l’industrie touristique en France et en Europe. Après deux ans de crise sanitaire, le tourisme a su prouver son poids stratégique dans l’économie ainsi que sa capacité de résilience et de rebond rapide et durable », déclare Pascal Savary, Président d'Atream.

Société foncière dédiée à l'acquisition

Dans ce cadre, l'accord reste soumis à l’obtention de l’accord des autorités réglementaires et à la réalisation des opérations d’augmentation de capital. Atream sera un actionnaire de référence du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, aux côtés d'Alcentra et Fidera. Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'Atream de développer ses investissements en Private Equity dans l'industrie touristique afin d'apporter, aux côtés d'investisseurs financiers de premier plan, sa vision industrielle à la relance et la transformation de ce secteur. 

Cet accord prévoit la constitution par Atream, avec d’autres partenaires institutionnels, d’une société foncière dédiée à l’acquisition et la gestion des futures implantations du groupe Pierre & Vacances – Center Parcs. Afin de protéger les intérêts des investisseurs engagés à ses côtés, la participation d’Atream dans le processus d’adossement du groupe Pierre & Vacances – Center Parcs s’inscrit dans le strict respect des règles de conflit d’intérêt vis-à-vis de la gestion des quatre actifs Center Parcs et de la résidence Pierre & Vacances qu'Atream détient. 

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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M&A : Altarea renonce à l’acquisition de Primonial

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mercredi 2 mars, le groupe Altarea renonce à l'acquisition de Primonial — l'opération devait avoir lieu le jour même. Pourquoi cette opération est-elle suspendue ? Plus de détails avec Le Courrier Financier.
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L’AFiTE change de nom et devient CNCEF France M&A

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association pour le Financement et la Transmission des Entreprises (AFiTE) annonce ce jeudi 17 février changer de nom pour devenir CNCEF France M&A. Cette nouvelle identité marque le rôle déterminant des conseils M&A dans ce marché des opérations de cession, acquisition transmission et financement. Créée en 2013, l'AFiTE regroupe près de 200 professionnels du conseil en cession, acquisition transmission et financement d'entreprises, dans toutes leurs spécialités : boutiques M&A, banques d'affaires, filiales de cabinets d'audit ou d'expertise-comptable, consultants et conseils indépendants, etc.

Avec plus de 500 opérations par an, ces conseils experts accompagnent les chefs d'entreprises et leurs actionnaires dans leurs projets stratégiques de croissance externe, transmission et cession d'entreprise, levées de fonds, recherche de financements complexes et opérations LBO. Cette nouvelle identité accompagne le changement de gouvernance opérée fin 2021 et concrétise le rapprochement avec le groupe CNCEF, qui réunit plus de 2 000 structures d'experts et de conseils financiers.  

Nouvelle feuille de route pour l'association

Son Président Marc Sabaté, Associé et Directeur Général In Extenso Finance, s'est entouré des Vice-Présidents Corinne Previtali et Pierre-Jean Gaudel, respectivement Présidente et Fondatrice de Kanupa Corporate Finance et Associé Fondateur de Colibri Advisory. La nouvelle équipe, qui inclut Luc Farriaux, Associé de FL Partners, au poste de Trésorier et Elisabeth Decaudin en qualité de Déléguée Générale s'est dotée d'une feuille de route :

  • promouvoir les standards de qualité et la fiabilité d'exécution des opérations conseillées par ses membres, notamment par une offre de formation dédiée ;
  • mettre à disposition des professionnels du conseil en M&A un ensemble d'outils et de services utiles à la diffusion de bonnes pratiques ;
  • porter au niveau national la voix de la profession auprès des pouvoirs publics, instances réglementaires, régionales et organisations professionnelles.

Ouverture aux professionnels du M&A

« Notre volonté est de promouvoir vers les entreprises et leurs dirigeants, les conseils en M&A et leurs équipes, véritables experts de la transmission et du financement. Et pour y parvenir, la structuration de la profession est plus que jamais nécessaire avec le déploiement des « bonnes pratiques » et les formations adaptées. L'objectif est bien de sécuriser les opérations pour l'ensemble des parties prenantes (acheteur, vendeur, investisseur) et d'optimiser les transactions dans leur valeur, leur durée, la gouvernance post-opération et les stratégies de développement », déclare Marc Sabaté.

« C'est avec une grande fierté que nous accueillons dans le réseau CNCEF les professionnels du M&A avec lesquels nous entretenons une étroite et fructueuse collaboration depuis de nombreuses années. Désormais rassemblés autour de la marque CNCEF France M&A, c'est la profession tout entière des conseils en cession, acquisition et financement qui va évoluer et grandir, au service de l'attractivité des entreprises », se félicite Didier Kling, Président de la CNCEF.

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Marchés financiers : une semaine riche en actualité

César Pérez Ruiz
Pictet Wealth Management
Cette semaine, les autorités chinoises adoptent de nouvelles mesures de relance. Pendant ce temps, les taux obligataires augmentent. Que retenir de cette semaine capitale ?
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Fusions-acquisitions : vers une année record en 2021

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
L'année 2021 pourrait être celle de tous les records sur le marché des fusions-acquisitions. Fin septembre, Willis Towers Watson a publié son observatoire de l'activité M&A dans le monde aux trois premiers trimestres 2021. Que faut-il en retenir ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Fusion-acquisition : l’Europe tire le marché mondial des M&A vers le haut

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Europe est la seule région au monde à enregistrer des performances positives en matière de fusions-acquisitions au premier trimestre 2019. Afin de décrypter ce marché, Willis Towers Watson a publié le 10 avril dernier les résultats de sa dernière enquête (en anglais) Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM). Ce document — réalisé en partenariat avec Cass Business School — montre que les acquéreurs européens ont surperformé leur index régional de 2,8 pp (points de pourcentage).

Avec une performance moyenne — glissante sur 3 ans — supérieure à l’indice régional de 5,1 pp et des surperformances constantes sur les six derniers trimestres, les acquéreurs européens affichent les meilleurs résultats. Viennent ensuite leurs homologues d’Amérique du Nord et de la région Asie-Pacifique qui, sur la même période, ont sous-performé par rapport à leurs indices de 1,1 pp et 5,5 pp respectivement.

Superperformance constante dans la région Europe

Au Royaume-Uni, les performances des acquéreurs s’inscrivent dans la lignée des résultats positifs enregistrés en Europe. Les cinq opérations finalisées d’une valeur de plus de 100 millions de dollars dépassent en moyenne l’indice régional de 5,7 pp. Cette surperformance dans la région est une constante depuis le lancement de l’indice en 2008 (+3,9 pp), sur les trois dernières années (+3,7 pp), ainsi que sur les 12 derniers mois (+3,9 pp), malgré le climat d’incertitude régnant autour du Brexit.

Dans un contexte instable à l’image du paysage politique mondial — que ce soit sous l’effet des guerres commerciales ou d’un protectionnisme grandissant — le marché mondial des fusions-acquisitions a globalement sous-performé pour le sixième trimestre consécutif. Avec un résultat moyen de -5,4 pp par rapport à l’indice au cours des trois derniers mois, c'est un record. Ces chiffres indiquent aussi un déclin considérable par rapport à ceux enregistrés à la même période en 2018 (-0,6 pp).

Vers un ralentissement du marché mondial

« Malgré les incertitudes planant sur la région, l’Europe résiste à la tendance mondiale négative en matière d’opérations de fusions-acquisitions. Il semblerait que la stabilité relative ou du moins l’instabilité plus faible du contexte politique et économique porte ses fruits, et permette aux entreprises locales de faire mieux que leurs homologues dans le reste du monde », analyse Maud Mercier, Directrice Global Services and Solutions chez Willis Towers Watson France.

« Les acteurs européens et britanniques continuent de montrer la voie en matière de performances dans le cadre de M&A. Malgré cela, en raison de conditions rendues encore plus difficiles par le conflit commercial entre les U.S.A et la Chine, la perspective d'une hausse des taux d’intérêt et des conditions d’emprunt plus strictes, le marché mondial devrait encore ralentir, tandis que les acquéreurs du monde entier risquent de se montrer plus sélectifs que jamais », ajoute-t-elle.

Résultats médiocres sur le marché nord-américain

En Amérique du Nord, le secteur enregistre un net recul de 10,1 pp (la pire performance de la région depuis la création de l’indice), tandis que les acquéreurs d’Asie-Pacifique sous-performent pour leur part leur indice régional de 5,0 pp.

« Les résultats médiocres du marché nord-américain historiquement très vigoureux sont le reflet de stratégies d’acquisitions de plus en plus axées sur des opérations domestiques, notamment suite à la récente réforme fiscale menée aux États-Unis. Jusqu’ici, ces stratégies n’ont pas porté leurs fruits pour les entreprises, et ces dernières auraient intérêt à se focaliser sur les opérations les plus prometteuses », poursuit Maud Mercier.

Des opérations de plus en plus difficile à réussir

L’augmentation des réserves de trésorerie, les bouleversements technologiques et la croissance ralentie des marchés émergents devraient « encore et toujours pousser les entreprises vers le marché des fusions-acquisitions. Parallèlement, la tension caractéristique ressentie sur le marché l’année dernière est encore présente, et de nombreuses cibles paraissent aujourd’hui plus chères que lors des précédents pics de fusions-acquisitions, comme en 1999 et en 2008 », souligne Maud Mercier.

Résultat, réussir ce type d'opération devient de plus en plus difficile. « Pour les acquéreurs espérant sortir leur épingle du jeu dans le courant de l’année, il sera primordial de veiller à ce que les décideurs sélectionnent bien les cibles, prennent soin des processus de due diligence et d’intégration, et choisissent habilement les personnes qui sauront mener l’exécution de leurs transactions avant de se lancer », conclut Maud Mercier.

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La remontée des taux fait peser un risque sur les entreprises les plus endettées

Cyril Kammoun
NN IP
Le contexte a changé. La hausse des taux est un phénomène inéluctable et qu’il convient d’anticiper. Pour les émetteurs les plus lourdement endettés, il devrait entraîner des restructurations douloureuses. Avant de recourir à la croissance externe, les entreprises sont invitées à sécuriser, le plus tôt possible, leur endettement de long terme.
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