Olivier Chamard – Sycomore AM : ISR, « Sycomore Eco Solutions investit dans les sociétés à impact »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pour le T4 2021, Sycomore Asset Management (Sycomore AM) revient sur le déploiement de sa gamme. Quels fonds d'investissement ISR le gérant met-il en avant auprès des CGP ? Quelles perspectives de développement en termes de gestion thématique pour 2022 ?
Voir (<4 min.)

Impact climatique : le fonds DNB Renewable Energy prend en compte les émissions évitées

La Rédaction
Le Courrier Financier

DNB Asset Management — détenue à 100 % par DNB ASA, première institution financière norvégienne — publie ce mardi 14 décembre son deuxième rapport sur l’impact généré par les investissements réalisés par le fonds DNB Renewable Energy en termes d’émission de CO2. L’approche retenue, en partenariat avec le spécialiste ISS-ESG, est celle des émissions évitées.

Elle établit les émissions qui auraient été libérées si une action ou une intervention particulière n'avait pas eu lieu, et qui peuvent apparaître tout au long de la chaîne de valeur. Par exemple, pour une entreprise qui construit une ferme solaire, les émissions évitées représentent la différence d’empreinte carbone, pour une production électrique équivalente, entre le mix électrique mondial et celui de la ferme solaire.

Composition du portefeuille

Les résultats du rapport montrent des émissions potentielles évitées de 1 480 tonnes de CO2 par million d’euros investi (PAE/Eurm) contre une empreinte carbone de 246 tonnes de CO2 par million d’euros. Cela signifie que le portefeuille DNB Renewable Energy évite environ 6 tonnes de CO2 pour chaque tonne qu’il émet. Comparé au premier rapport publié en 2020, il est important de souligner que le PAE/Eurm investi a diminué entre 2020 et 2021.

Deux raisons à cela. La première est la revalorisation des actions environnementales et du fonds au cours des douze derniers mois. La seconde est la modification de la composition du portefeuille de DNB Renewable Energy, à la suite des changements dans l’évaluation du couple risque/rendement. Il est alors encourageant de constater que les modifications apportées au portefeuille ont conduit à une réduction considérable des émissions directes générées par les entreprises (dites « Scope 1 »), des émissions indirectes liées notamment à la production des énergies (dites « Scope 2 ») et celles provenant de toute la chaîne de valeur (dites « Scope 3 ») du fonds, occasionnant une augmentation du PAE net de 4 fois l'an dernier à 5 fois cette année. 

Prendre en compte le Scope 3

En termes de secteurs, les dix plus importants contributeurs aux émissions évitées représentent 81 % du total des émissions évitées du portefeuille. Dans le détail, les secteurs du solaire et de l’éolien ressortent en tête. Le secteur des matériaux se classe troisième. Cela s’explique en partie parce que les matériaux produits par certaines entreprises sont nécessaires à la transition énergétique. À l’inverse, la production d’électricité affiche un PAE faible. Plusieurs entreprises de ce secteur sont en phase de transition vers une économie à faibles émissions de carbone. 

« L’empreinte carbone, qui consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise, ne suffit pas à donner une vision complète des efforts consentis par celle-ci pour réduire son impact sur le climat. En outre, les émissions Scope 3 sont complexes à mesurer correctement et pas toujours prises en compte dans leur intégralité, pouvant conduire à sous-estimer les risques de transition auxquels est confrontée l'entreprise sous-jacente et soulever des questions sur la validité de son profil d'entreprise verte. Notre objectif est de faire de l’engagement sur 80 % du portefeuille, en utilisant les science based targets », explique Christian Rom, Gérant du fonds DNB Renewable Energy. 

Vers le développement durable ?

L’approche de l’équipe de DNB Renewable Energy se veut la plus exhaustive possible. Pour éviter des dommages irréversibles à la planète, le GIEC estime urgent de réduire de moitié les émissions mondiales d'ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Avant de procéder à toute analyse et évaluation financière fondamentale des actions, l’équipe de gestion du fonds, en collaboration étroite avec celle dédiée à l’analyse ESG, étudie l'angle environnemental de l'entreprise et cherche à comprendre si son activité est significativement motivée par la mise en place d'un meilleur cadre environnemental ou non. Le résultat aboutit à un très large univers d'entreprises exposées à la thématique environnementale.

« Ce deuxième rapport d’impact souligne l’engagement fort de DNB de poursuivre sa stratégie en investissements durables et met en lumière le focus de DNB Renewable Energy sur l’identification des opportunités climatiques. Nous espérons qu’il permettra également à nos investisseurs d’avoir une bonne lisibilité de la contribution du fonds aux Objectifs de Développement Durables de l’ONU pour répondre au mieux à leurs attentes. Notre compréhension du thème environnemental n'est pas statique et continuera d'évoluer au fil du temps à mesure que les attentes, et la réglementation se développent », ajoute Marta Oudot, Directrice de la distribution en France chez DNB AM.

Lire (4 min.)

LFDE lance Echiquier Impact et Solidaire, son premier fonds à impact solidaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE)spécialiste de l’investissement à impact coté en France — annonce ce jeudi 9 décembre le lancement de son premier fonds à impact solidaire destiné à financer des projets d’utilité sociale et environnementale.

« Echiquier Impact et Solidaire », associant finance et solidarité, est le troisième fonds à impact de LFDE. Le fonds « Echiquier Impact et Solidaire » a obtenu le label Finansol dédié à la finance solidaire en octobre 2021 et est candidat au label ISR de l’Etat français.

Une stratégie adossée aux ODD

Le nouveau fonds à impact « Echiquier Impact et Solidaire » est géré par Adrien Bommelaer et Luc Olivier. Sur ses deux poches, il adosse sa stratégie d’investissement aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU :

  • La poche cotée (minimum 90 % du fonds) est une réplique de la stratégie d’Echiquier Positive Impact Europe. Ce fonds précurseur est l’une des premières stratégies d’Europe à avoir été adossée aux ODD de l’ONU en 2017. Il valorise les impacts en identifiant des sociétés contribuant pour plus de 20 % de leur chiffre d’affaires à 9 des 17 ODD, associés à des enjeux sur lesquels les entreprises peuvent agir. Il privilégie également les entreprises les plus engagées sur les plans environnemental, social et de gouvernance (ESG). Cette approche dynamique se reflète au-delà du processus d’investissement par un accompagnement à long terme des entreprises et une volonté accrue de transparence.
  • La poche non cotée du fonds (maximum 10 %) sera investie dans le fonds Finance et Solidarité d’Amundi Asset Management qui sélectionne des entreprises sociales et solidaires contribuant à la transition sociale et environnementale. Le fonds Finance et Solidarité est impliqué dans la gouvernance des entreprises investies, à l’image de l’engagement réalisé auprès des entreprises du portefeuille d’Echiquier Positive Impact Europe.

L’investissement à impact coté

« L’engagement et l’impact sont deux des priorités de La Financière de l’Echiquier. Echiquier Impact et Solidaire, qui allie finance et solidarité, est destiné à tous les profils d’investisseurs », commente Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

« Emblématique du savoir-faire de La Financière de l’Echiquier en la matière, ce troisième fonds à impact étoffe notre gamme et renforce notre engagement en faveur de l’investissement à impact coté appelé à s’intensifier », ajoute Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et CIO de LFDE.

Lire (2 min.)

Impact social : Generali lance un programme d’investissement pour les entreprises en Europe

La Rédaction
Le Courrier Financier

Generali Investments — filiale du Groupe Generali, spécialiste de la gestion d’actifs — annonce ce mercredi 1er janvier le lancement d'un programme international d'investissement à impact social axé sur les entreprises sociales à travers l'Europe. Ces entreprises couvrent un large éventail de thèmes dont la santé, l'éducation, les moyens de subsistance et les énergies renouvelables. 

Investissement à impact

Née de la collaboration entre Generali Investments et The Human Safety Net — l’initiative du Groupe Generali en faveur des communautés au niveau mondial — ce programme pilote  investit dans des entreprises qui placent l'impact au premier plan de leur modèle économique  et sont capables de mesurer celui-ci.

La première phase prévoit un investissement spécifique de 22 M€ dans deux fonds d'impact de premier plan — Impact Growth IV et Raise Impact gérés respectivement par Impact Partners AM et Raise Impact AM. Les deux fonds mettent l'accent sur l'inclusion sociale et de permettre aux populations vulnérables de réaliser tout leur potentiel humain. Generali est l'une des premières entreprises italiennes à s'engager dans l'investissement à impact, donnant ainsi un signal important aux  entrepreneurs sociaux, aux investisseurs et à l'économie sociale dans son ensemble.

En juillet  2021, Generali France avait lancé Generali Investissement à Impact (avec le label « Finansol »), un fonds dédié à l’impact en partenariat avec INCO Ventures, l'un des  principaux gestionnaires de fonds dans ce domaine. Ce fonds de 12 M€ investit  dans des entreprises soutenant l'intégration des réfugiés et, plus largement, améliorant la vie  des familles et des enfants les plus vulnérables, notamment à travers l'accès à l'éducation, à  la santé, à l'alimentation et au logement.

Vers la neutralité carbone

Jusqu'à présent, 34 M€ ont été engagés dans des initiatives d'investissement  à impact. Le programme pilote reflète l'engagement plus large de Generali en matière de  durabilité qui prévoit 8,5 Mds€ à 9,5 Mds€ de nouveaux investissements  verts et durables entre 2021 et 2025. Fin 2020, les investissements globaux du Groupe Generali à travers des mandats et des fonds ESG dédiés étaient de 41,5 Mds€, contre 33,2 Mds€ en 2018. 

En 2021, Generali a également lancé Fenice 190, un plan d'investissement de 3,5 Mds€ sur une durée de cinq ans pour soutenir la relance des économies  européennes impactées par le Covid-19, à commencer par l'Italie, la France et l’Allemagne,  avant de s’étendre ensuite à l'ensemble des pays européens où Generali opère. 

Generali fait aussi partie de coalitions mondiales telles que la Net Zero Asset Owner Alliance, un groupe de 18 fonds de pension et assureurs qui se sont engagés à décarboniser leurs portefeuilles afin qu’ils atteignent, en net, zéro émission de gaz à effet de serre d'ici 2050. Objectif, éviter une augmentation de la température mondiale au-dessus de l'objectif de Paris de  1,5°C. Generali est aussi un membre fondateur de l’alliance « Net Zero Insurance » — elle regroupe des assureurs et réassureurs qui s’engagent à aligner leurs portefeuilles de souscription d’assurance et de réassurance avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. 

Intégration des critères ESG

Dans le programme d'investissement à impact social de Generali, peuvent être cités, Talis Education Group en France et MiCuento en Espagne par exemple. Talis Education Group est un réseau d'établissements d'enseignement supérieur spécialisés dans la  formation professionnelle de qualité. La société s'associe à des entreprises sociales pour lancer des programmes d'apprentissage qui placent les jeunes défavorisés au travail. 

MiCuento, pour sa part, promeut la lecture pour tous les enfants, y compris ceux qui éprouvent des difficultés à apprendre. L’entreprise produit des livres personnalisés et adaptés pour les enfants ayant des troubles de la lecture et d'autres troubles d'apprentissage. MiCuento prévoit de lancer 140 de ces titres et de vendre 120 000 livres adaptés aux difficultés de lecture d'ici 2024.

« Nous renforçons notre focus sur les investissements qui peuvent combiner la performance financière avec la prise en compte des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Nous pensons que notre industrie a la capacité à initier des investissements qui peuvent véritablement transformer nos sociétés en soutenant les populations et la société dans son ensemble à travers des initiatives sur la transition énergétique, la santé, les infrastructures et la digitalisation », déclare Filippo Casagrande, responsable des solutions d'investissement en assurance, Generali Group, Assets & Wealth Management Business Unit.

Répondre aux défis sociaux

« The Human Safety Net a développé un réseau de plus de soixante organisations spécialisées dans l'impact social, exécutant des programmes dans plus de vingt pays où Generali est présent. Sur la base de cette plateforme, nous sommes heureux de nous engager avec Generali Investments en mobilisant des capitaux à la fois philanthropiques et d'investissement pour les mêmes groupes vulnérables et les mêmes défis sociétaux », explique Emma Ursich, directrice exécutive de The Human Safety Net et responsable de l'identité d'entreprise chez Generali.

L'approche de l'investissement à impact s'applique à toutes les classes d'actifs et qui implique l'intention de générer un résultat positif et un changement systémique — en apportant une contribution positive, également appelée additionnalité ou valeur ajoutée d'impact, en rendant compte de l'impact généré.

Il se distingue de l'investissement responsable qui se concentre sur l'investissement dans des entreprises plus vertueuses d'un point de vue ESG. Il intègre des éléments de responsabilité et de « non-malfaisance ». L'investissement à impact vise le remboursement du capital. Il ne s'agit pas d'une forme de philanthropie.

250 milliards d’euros d'actifs

L'univers de l'investissement à impact se développe à l'échelle mondiale avec près de 1 500 fonds institutionnels de qualité et plus de 250 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Il s'agit d'un ensemble diversifié d'investissements dans l’ensemble des classes d'actifs avec une part significative d'investissements privés, en particulier de capital investissement et de capital-risque.

Les investissements à impact social, c'est-à-dire dont l'objectif est de profiter à certaines communautés et personnes, sont un sous-ensemble de l'univers de l'investissement à impact. Ils comprennent une variété de thèmes et d'instruments, allant des obligations sociales ou à impact social à la microfinance et au logement à prix abordable. The Human Safety Net cherche à aborder spécifiquement trois thèmes :

  • les enfants et les familles, par le biais du Cadre de soins attentifs pour le développement de la petite enfance des Nations-Unies ;
  • les personnes déplacées, les migrants et les réfugiés ;
  • ainsi que la détresse financière de ces catégories de bénéficiaires.
Lire (6 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

LCL Impact Social 2021 : LCL et Amundi lancent le 1er fonds à formule responsable social avec part de partage

La Rédaction
Le Courrier Financier

LCL — banque et assurance française — annonce ce jeudi 18 novembre 2021 enrichir sa gamme de placements « LCL Impact Sociétal et Solidaire » à destination de la clientèle Banque Privée, avec le lancement de « LCL Impact Social 2021 ». Il s'agit du premier fonds à formule géré selon une approche responsable, engageante et significative selon les critères définis par la doctrine AMF.

Jusqu'au 17 décembre 2021

Ce fonds à formule responsable à thématique sociale offre également une part de partage qui permet au porteur de reverser équitablement 25 % du gain potentiel à deux associations sélectionnées par LCL et qui agissent pour l’inclusion dans des domaines complémentaires : par le sport pour l'Association Pour l’Education par Le Sport (APELS) et par le logement pour la Fédération Habitat et Humanisme.

En complément, LCL qui est le distributeur, Predica, l’assureur, et Amundi en tant que société de gestion s’engagent aussi : tous trois reversent équitablement 25 % des frais de gestion et de distribution (hors frais administratif et de garantie) à ces deux associations. LCL souhaite ainsi être le trait d’union entre ceux qui veulent agir pour la Société et les entreprises qui ont besoin de financements.

Cette nouvelle offre, limitée dans le temps, est commercialisée du 18 novembre au 17 décembre 2021. D’une durée maximale de 8 ans, ce fonds à formule est éligible au compte-titres, au PEA et à l’assurance-vie pour LCL Impact Social 2021 et au compte-titres et à l’assurance-vie pour la part de partage LCL Impact Social 2021 - Partage.

Critères d’engagement sociaux

Avec LCL Impact Social 2021, les investisseurs donnent une dimension sociale à leur placement. Ce fonds permet de participer au développement de l’économie française en investissant dans les entreprises qui bénéficient des meilleures notations sociales dans quatre domaines : le respect des droits humains, la gestion des ressources humaines, la conduite des affaires de l’entreprise et l’engagement sociétal, selon l’agence de notation V.E. (filiale de Moody’s ESG Solutions).

Les entreprises sont sélectionnées à partir d’un univers d’investissement constitué des valeurs du SBF120. Après application d’un premier filtre d’exclusion négative (charbon, tabac, controverse), la sélection des entreprises composants l’indice Euronext® France Social Decrement 3,75 % est notamment basée sur les notations S de la société V.E. Ces notations S mesurent le degré de prise en compte et le comportement des entreprises face à la gestion des risques et opportunités liés aux facteurs sociaux.

V.E analyse, note et prend en compte jusqu’à 19 critères distincts spécifiques à l’industrie dans le but de définir un score social pour chaque entreprise. Ces critères s'appuient sur des normes universellement reconnues, qui émanent d'organisations telles que les Nations Unies (ONU), l'Organisation internationale du travail (OIT) et l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Ce filtre permet de sélectionner les 80 meilleures entreprises en termes de notation S.

Pour composer l’indice Euronext® France Social Decrement 3,75 %, Euronext conserve les 50 capitalisations boursières les plus élevées qui sont alors pondérées proportionnellement à leur capitalisation boursière avec un maximum de 5 % par valeur. « LCL Impact Social 2021 » permet ainsi d’investir dans une sélection de 50 entreprises françaises de l’indice SBF120, choisies parmi les entreprises ayant les meilleures pratiques sociales selon l’organisme indépendant V.E.

Part de partage et engagement

LCL Impact Social 2021 propose une part de partage en complément de la part classique : « LCL Impact Social 2021 - Partage ». Cette part reverse 25 % du gain fixe potentiel, à parts égales, à l'APELS et à la Fédération Habitat & Humanisme. En complément, le distributeur (LCL) l’assureur (Predica), et la société de gestion (Amundi) s’engagent à reverser 25% des frais de gestion et de distribution (hors frais administratif et de garantie) équitablement au profit de ces 2 associations. La performance est déterminée :

  • au lancement : quand la Valeur Initiale de l’indice est déterminée ;
  • aux dates de constation de l'indice à 2, 4 ou 6 ans : la performance de l’indice par rapport à sa Valeur Initiale est calculée. Un remboursement automatique anticipé peut se réaliser en fonction de l’évolution de l’indice : si l'indice est stable ou en hausse par rapport à sa Valeur Initiale, le client reçoit l'intégralité du Capital augmenté d'un gain fixe potentiel de 5,50% multiplié par le nombre d'années écoulées (soit un TRAB compris entre 4,87 % et 5,36 %), pour la part classique LCL Impact Social 2021 ; ou de 4,125 % multiplié par le nombre d'années écoulées (soit un TRAB compris entre 3,75% et 4,04 %), pour la part de partage LCL Impact Social 2021 – Partage ; assorti d’un gain de 1,375 % par année écoulée reversé équitablement aux deux associations choisies par LCL (gain correspondant à 25% du coupon total).Dès que la condition de réalisation est remplie, le placement s'arrête automatiquement ; si l’indice est en baissepar rapport à sa Valeur Initiale, le placement se poursuit pour 2 années supplémentaires.
  • sinon à 8 ans : dans le cas où le placement n'a pas été remboursé par anticipation, la valeur de l'Indice est constatée et 3 situations sont possibles : si l'indice est en baisse de plus de 35% par rapport à sa Valeur Initiale, le client subit une perte en capital équivalente à l’intégralité de la baisse de l'indice. Dans le cas le plus défavorable, la perte peut être totale ; si l’indice connaît une baisse comprise entre 0 % exclu et 35 % inclus par rapport à sa Valeur Initiale, le client reçoit l’intégralité du Capital ; si l’indice est en hausse ou stable par rapport à sa Valeur Initiale, le client reçoit l’intégralité du Capital augmenté d'un gain fixe plafonné de : 5,50 % multiplié par le nombre d'années écoulées, soit 44 % (soit un TRAB de 4,66 %), pour la part classique LCL Impact Social 2021 ; 4,125 % multiplié par le nombre d'années écoulées soit 33 % (soit un TRAB de 3,63 %), pour la part de partage LCL Impact Social 2021 – Partage ; assorti d’un gain de 1,375 % par année écoulée reversé équitablement aux deux associations choisies par LCL (25 % du coupon total).

Quelle Performance ?

LCL Impact Social 2021 est un fonds à formule. Sa performance dépend de l’évolution de l'Indice Euronext® France Social Decrement 3,75 %, un indice de marché actions créé, calculé et publié par Euronext. L’indice est calculé en réinvestissant les dividendes bruts détachés par les actions qui le composent et en retranchant un prélèvement forfaitaire de 3,75 % par an.

LCL Impact Social 2021 permet au client d’appréhender ses gains potentiels dès la souscription. Sa performance peut être positive ou négative selon l’évolution de l’indice Euronext® France Social Decrement 3,75 %. Le placement d’une durée maximale de 8 ans présente :

  • la possibilité d'un remboursement automatique anticipé, tous les deux ans à la date anniversaire, en fonction de l'évolution de l’indice ;
  • un risque de perte en capital égale à l'intégralité de la baisse de l'Indice si celui-ci est en baisse de plus de 35 % à l'échéance des 8 ans.
Lire (7 min.)

Keys REIM crée une résidence de startups à impact positif

La Rédaction
Le Courrier Financier

Keys REIM — société de gestion, filiale française du Groupe Keys Asset Management — annonce ce mardi 2 novembre le lancement d'une résidence de startups à impact en partenariat avec le Liberté Living Lab. Issues de la fintech, de la proptech, de la green tech ou de l’économie circulaire, les startups accueillies dans des locaux mis à disposition par Keys REIM ont vocation à générer un impact positif.

Six startups lauréates

Pour une durée d’un an à compter de ce mardi, six startups à impact de la finance et de la ville durables sont accueillies en résidence dans des locaux mis à disposition par Keys REIM, société de gestion spécialisée dans l’investissement immobilier. Ces six startups à impact sont issues de la fintech, de la proptech, de la green tech de l’économie circulaire :

  • Smart Garant facilite l’accès à l’immobilier pour les personnes qui ne peuvent pas trouver de garant ;
  • Qlay libère l’accès au logement grâce à sa plateforme de micro-immobilier ;
  • IUDO lutte contre l’étalement urbain grâce à des solutions de micro-promotion ;
  • Sitowie anticipe le vieillissement des bâtiments et optimise leurs consommations grâce à des solutions logicielles ;
  • Anga crée du mobilier d’art à partir de déchets plastiques locaux ;
  • Houbly valorise les matières organiques pour créer des matériaux et du mobilier.

L'écosystème Keys REIM

Les startups seront accueillies au 5e étage du 24 rue des Capucines (Paris IIe), immeuble qui abrite également le siège de Keys REIM. Elles auront un accès facilité à l’écosystème de Keys REIM : partenaires régionaux et internationaux de passage à Paris, équipes de Mama Shelter, équipes de Keys Properties, etc. Pendant leur année de résidence, ces startups bénéficieront d’un accompagnement spécifique, conçu par le laboratoire d’innovation Liberté Living Lab et Keys REIM.

Au menu : de l’accompagnement sur leurs projets, des sessions de formation dédiées aux startuppers, et des événements de networking, avec un appui privilégié des équipes de Keys REIM. « Cette résidence fait perdurer notre esprit entrepreneurial alors que notre groupe fête ses 10 ans cette annéeEn tant qu’investisseur engagé, c’est aussi pour nous l’opportunité de faire évoluer nos modes de pensée et de continuer à apprendre aux côtés d’entreprises qui créent un impact positif pour la société et la planète », déclare Pierre Mattei, Président-fondateur de Keys REIM.

Plus de trente candidatures ont été reçues par Keys REIM et le Liberté Living Lab. Le jury de sélection qui a désigné les six startups lauréates était composé de personnalités du monde de l’immobilier, de la finance et de l’investissement à impact :

  • Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) ;
  • Agathe Fourquet, Métropole du Grand ParisPierre Schmidtgall, Fondateur de Lita.co ;
  • Thomas Perraud, Directeur de l’accélérateur de startups TEKHNÈ ;
  • Charlotte Lafont, Ring Capital ;
  • Rudy Cambier, Liberté Living Lab ;
  • Hugues-François Courtois, ISR project officer, Keys REIM ;
  • Claire Flurin, Directrice R&D et Innovation, Keys REIM ;
  • Pierre Mattei, Président-fondateur, Keys REIM.
Lire (4 min.)

Vincent Roynel – CPR AM : finance verte, « expliquer l’impact du fonds pour les valeurs sociétales »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pour la rentrée financière 2021, Le Comptoir Amundi - CPR AM fait le point sur son offre à destination des CGP. Où en est le gérant en termes de finance responsable ? Quels sont les enjeux du développement de la finance à impact pour les années à venir ?
Voir (<5 min.)

Tikehau Capital entre en négociations exclusives en vue de l’acquisition du Groupe Sterne

La Rédaction
Le Courrier Financier

Tikehau Capital — groupe de gestion d’actifs alternatifs — annonce ce jeudi 28 octobre être entré en négociations exclusives avec les actionnaires historiques du Groupe Sterne, menés par Meanings Capital Partners, plateforme d’investissement pour la transformation d’entreprises. Ces discussions visent à l’acquisition de la majorité du Groupe Sterne, spécialiste européen du transport et de la logistique durable.

L’équipe de management du groupe devrait réinvestir significativement aux côtés de Tikehau Capital et de Meanings Capital Partners, dans une logique d’accompagnement et de partenariat étroit des trois entités dans la prochaine phase de croissance du groupe Sterne. Tikehau Capital investirait par le biais de son fonds dédié à la transition énergétique « T2 Energy Transition ».

Objectifs de développement

Ce projet d’acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement du Groupe Sterne, qui, avec Meanings Capital Partners, a transformé son business model dans le transport et la logistique « premium » à valeur ajoutée. Sur les quatre dernières années, le Groupe Sterne a ainsi vu croître son chiffre d’affaires de 90 M€ à près de 270 M€, grâce à huit opérations de croissance externe et à une croissance organique soutenue. 

L’arrivée de Tikehau Capital comme actionnaire majoritaire représenterait une étape majeure pour le développement du Groupe Sterne — notamment vers l’international — pour poursuivre la stratégie initiée en Europe et en Chine. Aux côtés d’une équipe de management bien représentée au capital de Sterne, Tikehau Capital et Meanings Capital Partners souhaite : 

  • accompagner la stratégie de développement organique et externe du Groupe Sterne dans ses  activités de transport et de logistique à l’international ;
  • renforcer sa position d’acteur de référence du transport et de la logistique durable ;
  • et maintenir un actionnariat salarié significatif. 

Acteur du transport européen

Créé en 1972, le Groupe Sterne est un acteur européen incontournable du transport et de la logistique multi-services avec de fortes positions historiques dans les opérations sur-mesure et à forte  valeur ajoutée. Autour de son offre historique de transport régulier et de livraison de nuit, il a développé trois offres de services complémentaires (time critical, urban delivery, aftermarket), ainsi qu’une plateforme digitale best in class.

L’acceptation de l’offre de Tikehau Capital interviendrait, le cas échéant, à l’issue de la procédure d’information et de consultation des instances représentatives du personnel du groupe Sterne, et  l’opération envisagée pourrait être réalisée d’ici à la fin 2021, sous réserve de l’approbation des autorités  administratives et réglementaires compétentes. 

Limiter les émissions de CO2

« Nous sommes ravis de l’arrivée de Tikehau Capital, pour poursuivre la transformation et la croissance  du Groupe Sterne, afin d’accélérer son développement à l’International et l’accompagner dans sa  transition énergétique. Nous remercions Meanings Capital Partners du parcours extraordinaire réalisé ensemble, pour développer le Groupe sur l’ensemble de ses métiers, sur sa digitalisation, son  internationalisation, et de poursuivre l’aventure avec nous », déclarent Daniel Desage, Président du  Groupe Sterne, et Laurent de Rosnay, Directeur Général. 

« La logistique routière en Europe représente aujourd’hui 33 % des émissions de CO2 liées au transport.  L’optimisation des trajets, le remplissage des camions, la livraison de nuit et l’efficience énergétique des  véhicules sont les principaux leviers identifiés par l’Agence Internationale de l’Energie pour atteindre  l’objectif de 2030. La proposition de valeur du Groupe Sterne, que nous souhaitons encore renforcer en  France et dans les pays limitrophes, répond en tout point à ces recommandations », ajoute Pierre Devillard, Executive Director au sein de l’équipe Private Equity de Tikehau Capital. 

Lire (4 min.)

Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

Lire (4 min.)

Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

Lire (5 min.)

COP26 : le mot d’ordre est clair, accélérer

Ophélie Mortier
La Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP26) s'ouvrira le 31 octobre prochain. Quels sont les enjeux de la conférence ? Le point avec Ophélie Mortier, stratégiste investissement responsable chez DPAM.
Lire (5 min.)

Léa Dunand-Chatellet – DNCA Finance : finance durable, « l’enjeu aujourd’hui c’est la crédibilité »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fin 2021, les impératifs du développement durable s'imposent de plus en plus aux sociétés de gestion. Quels seront les prochains enjeux pour l'investissement socialement responsable (ISR) ? Dans ce contexte, comment DNCA Finance adapte-t-elle ses stratégies durables ?
Voir (<3 min.)