Les dividendes et rachats d’actions programmés en 2021 font fi de la pandémie

François Lett
Ecofi
Malgré la crise sanitaire, les versements de dividendes et les rachats d'actions devraient repartir à la hausse en 2021. Comment ajuster ces politiques d'entreprises pour les rendre plus durables ? L'éclairage de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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Distribution de dividendes  : quo vadis ?

Thomas Meier et Christos Sitounis
En 2020, une baisse globale des dividendes d'environ 12 % a été enregistrée en Allemagne par rapport à l'année précédente. D'innombrables entreprises des secteurs cycliques ont même suspendu ou complètement supprimé ces dernières. Le point avec Thomas Meier & Christos Sitounis, Portfolio Managers des fonds MainFirst Global Dividend Stars & MainFirst Euro Value Stars chez Mainfirst AM.
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Energie : les sociétés pétrolières protègent leurs dividendes

Cesare Vitali
Ecofi
La pression de plus en plus forte des actionnaires influence le secteur pétrolier en faveur de la transition écologique. En 2020, les majors pétrolières ont toutefois versé de généreux dividendes, malgré la crise du secteur. Quel bilan pour les majors cette année ? Quel avenir pour le secteur ? L'éclairage de Casera Vitali, Responsable ISR chez Ecofi.
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Distributions : l’ACPR incite les institutions financières à la prudence jusqu’au 30 septembre 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le Comité européen du risque systémique (European systemic risk board ou ESRB), l’Autorité bancaire européenne (European Banking Authority ou EBA), l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (European Insurance and Occupational Pensions Authority ou EIOPA) et la Banque centrale européenne (BCE) se sont prononcées les 15 et 18 décembre 2020 sur le devenir des recommandations qu’elles avaient formulées précédemment en matière de distributions — sous forme de dividendes, de rachat d’actions propres ou de nouvelles rémunérations variables.

Soutenir pleinement l'économie

D'après ces organismes, le contexte sanitaire et macroéconomique reste porteur d’incertitudes fortes. Par conséquent, elles invitent les institutions financières à rester particulièrement prudentes et à adopter jusqu’au 30 septembre 2021 des politiques de distributions modérées et compatibles avec leur trajectoire de fonds propres à moyen terme. Objectif, préserver leur capacité à soutenir pleinement l’économie réelle durant la crise.

Dans ce cadre, lors de ses séances des 9 et 18 février 2021, le Collège de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a décidé de suivre la recommandation correspondante de l’ESRB (ESRB/2020/15), selon des modalités s’inscrivant dans la continuité de ses précédentes communications des 30 mars, 3 avril et 28 juillet 2020 sur les distributions de dividendes.

L'ACPR plaide pour la prudence

L’ACPR demande aux institutions soumises à son contrôle — établissements de crédit hors chambres de compensation, sociétés de financement, entreprises d’investissement, organismes d’assurance et de réassurance — de faire preuve d’une prudence particulière en matière de distributions jusqu’au 30 septembre 2021, date à laquelle les recommandations européennes précitées devraient normalement prendre fin.

S’agissant des dividendes, les institutions sont invitées à communiquer à leur équipe de contrôle habituelle leurs projets éventuels de distribution, accompagnés de tout élément permettant de justifier de leur prudence dans une vision à moyen terme, avnat de prendre toute décision au niveau de leur organe social (conseil d’administration, de surveillance ou équivalent) ou de leur assemblée générale. Ces demandes seront examinées au cas par cas par le Secrétariat général de l’ACPR.

Quelques éléments à retenir

À cette fin et plus particulièrement :

  • avant de constituer leur dossier, les établissements de crédit de taille moins importante et les sociétés de financement pourront prendre connaissance des modalités pratiques exposées en Section 4 du document d’information publié par la BCE sur son site Internet : FAQs on ECB supervisory measures in reaction to the coronavirus ;
  • les organismes d’assurance et de réassurance devront fournir des projections à 3 ans du montant des fonds propres et du ratio de solvabilité, a minima dans le cadre de deux scénarios : l’un considéré comme « central » et l’autre tenant compte d’une forte dégradation de l’activité comme de l’environnement économique (actions, immobilier, qualité de crédit, etc.) et du risque de taux très bas.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Immobilier : les rendements sont résilients

Guillaume Arnaud
Sofidy
Face à la crise du coronavirus, les Français se sont massivement tournés vers l'épargne de précaution. Dans quelles conditions cette épargne pourra-t-elle se redéployer vers les SCPI de rendement ? Les perspectives de Guillaume Arnaud, Président du Directoire chez Sofidy.
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Dividendes : l’ACPR incite à ne pas en verser jusqu’au 1er janvier 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Face au Covid-19, le Comité européen du risque systémique (en anglais European systemic risk board, ou ESRB) a adopté ce lundi 27 juillet une recommandation pour les institutions financières : établissements de crédit et sociétés de financement, entreprises d’investissement, contreparties centrales, organismes d’assurance et de réassurance.

Objectif, que ces dernières s’abstiennent jusqu’au 1er janvier 2021 de verser des dividendes à leurs actionnaires, de racheter des actions ou d’octroyer de nouvelles rémunérations variables aux principaux preneurs de risque en leur sein. Ceci afin de préserver leurs fonds propres et leur capacité à pleinement soutenir l’économie réelle durant la crise.

Continuité des recommandations

Lors de sa séance du 8 juillet 2020, le Collège de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a décidé de se conformer à cette recommandation, qui s’inscrit dans la continuité de ses précédentes communications du 30 mars et du 3 avril derniers sur les distributions de dividendes.

L’ensemble des institutions précitées soumises au contrôle de l’ACPR sont donc appelées à suivre la recommandation de l’ESRB. En ce qui concerne les banques directement sous le contrôle de la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière a publié dans le même sens un communiqué de presse le 28 juillet 2020.

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Fiscalité : taxer les riches ? Mais ils payent déjà !

Jean-François Lucq
Suite à la crise sanitaire, l'économie française devrait connaître une récession en 2020. L'urgence a rebattu les cartes de la politique fiscale. Comment redéfinir un régime de contribution équitable ? Le point avec Jean-Francois Lucq, directeur de l’ingénierie patrimoniale de Banque Richelieu.
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Entreprises : crise sanitaire, tacle sur les rémunérations

François Lett
Ecofi
En raison du confinement, les assemblées générales du printemps 2020 se déroulent en France à huis clos. Quelles conséquences pour le dialogue traditionnel entre actionnaires et entreprises ? L'analyse de François Lett, Directeur du développement éthique et solidaire chez Ecofi Investissements.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Assemblées Générales : l’AMF rappelle le droit de vote fondamental des actionnaires

La Rédaction
Le Courrier Financier

En amont de la tenue d’assemblées générales (AG), dont certaines peuvent donner lieu à de vives contestations, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié une note ce dimanche 3 mai pour rappeler le droit fondamental des actionnaires d’exprimer leur vote en AG. Le caractère d'ordre public des AG a été rappelé par la jurisprudence, et doit s’exercer dans le respect du principe d’égalité des actionnaires.

Vote libre et sans entrave

Si un dialogue actionnarial — et notamment des échanges entre les dirigeants sociaux (ou leurs mandataires) d’un émetteur et des actionnaires — peut naturellement intervenir en amont d’une AG, de telles démarches ne sauraient se traduire par des pressions de nature à compromettre la sincérité du vote ou à entraver la libre expression du vote des actionnaires, ou intervenir en violation du règlement (UE) n° 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marché.

Il est rappelé qu’aux termes de l’article L. 242-9 du code de commerce, constituent un délit le fait d'empêcher un actionnaire de participer à une assemblée d'actionnaires ainsi que le fait de se faire accorder, garantir ou promettre des avantages pour voter dans un certain sens ou pour ne pas participer au vote, ainsi que le fait d'accorder, garantir ou promettre ces avantages.

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Actions américaines : et si elles avaient mangé leur pain blanc ?

Louis d'Arvieu
Amiral Gestion
La crise du Covid-19 semble passer sans affecter les valorisations des actions américaines. Quels sont les facteurs qui favorisent cette surperformance ? Cette tendance va-t-elle se confirmer à long terme ? Louis D’Arvieu, gérant chez Amiral Gestion, partage son analyse.
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