Marchés financiers : pentification accélérée de la courbe des taux

Karamo Kaba
En réaction à la crise sanitaire, les banques centrales ont adopté des plans de relance massifs. Les marchés financiers voient désormais se profiler une pentification accélérée de la courbe des taux. Quelles conséquences pour les investisseurs ? Le point avec Karamo Kaba, Directeur de la recherche économique chez Ecofi.
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Dette souveraine : Candriam dévoile un nouveau modèle d’analyse de la durabilité

La Rédaction
Le Courrier Financier

Candriam — société de gestion internationale, spécialisée dans le développement durable et les investissements multi-actifs — présente ce mercredi 17 février une mise à jour de son modèle d’analyse des émetteurs souverains, présenté pour la première fois en 2017.

L’évolution principale consiste à passer d’un modèle dans lequel les quatre types de capital — Capital Humain, Capital Social, Capital Economique et Capital Naturel — sont évalués au même niveau, à un modèle qui fait du Capital Naturel un multiplicateur déterminant pour les trois autres formes de capital désormais interdépendants.

Chaque pays reçoit ainsi un score permettant d’établir un classement mondial. L’impact environnemental que l’humanité subira ces 10 prochaines années est déjà, en grande partie, prédéterminé par les activités économiques passées et actuelles.

L'accent sur le capital naturel

La recherche des équipes de Candriam a démontré que si les pays peu performants en matière environnementale continuent d’épuiser de grandes quantités de ressources naturelles, qui composent notamment le Capital Naturel, ils subiront à terme des impacts négatifs sur les quatre types de capital — impliquant des conséquences sociales, économiques et environnementales dramatiques.

En plaçant le Capital Naturel au cœur du modèle d’analyse des émetteurs souverains, Candriam aborde l’analyse de la soutenabilité avec une perspective unique et tournée vers l’avenir. Par exemple, dans le cas de la déforestation, les modifications dans l’utilisation des sols et la destruction des habitats contribuent à la dégradation des écosystèmes et accentuent le changement climatique.

Elles aggravent les catastrophes naturelles, qui, à leur tour, ont un impact économique. Ainsi, la pandémie de Covid-19 pourrait-elle être causée par la dégradation des écosystèmes qui aurait entraîné la transmission de maladies zoonotiques des animaux sauvages vers les êtres humains.

Principales conclusions

Le modèle d’analyse des émetteurs souverains de Candriam montre que les mesures de « soutenabilité » ont globalement décliné sur les douze mois pris en compte par l’étude, à la fois dans les marchés développés et émergents. Le changement de méthodologie en 2020 n’a pas eu d’impact sur le premier du classement, la Suisse, qui obtient à nouveau des scores très élevés sur les quatre types de capital — notamment le Capital Naturel. Elle est suivie par la Suède (au 2e rang), le Danemark (3e) et la Finlande (4e).

Parmi les marchés développés, les changements les plus importants liés à la nouvelle méthodologie ont affecté l’Australie (28e). Le pays a souffert du faible score obtenu sur la dimension Capital Naturel, principalement en raison de son empreinte carbone très élevée. L’Australie affiche en effet l’une des pires tendances au monde en matière d’émissions de gaz à effet de serre, mais également dans l’utilisation des ressources naturelles. Elle dépend bien plus des activités minières et des exportations d’hydrocarbures que les autres pays de sa catégorie. 

La Norvège (15e) et les Pays-Bas (12e) ont également vu leurs classements chuter : chacun ayant perdu 8 places au classement global. Les scores obtenus par la Norvège ont surtout été impactés par les exportations de pétrole et de gaz. Pour les Pays-Bas, le pays a souffert de la part toujours élevée des énergies fossiles dans sa production d’énergie, comparée aux pays de sa catégorie, ainsi que de sa forte exposition au changement climatique et à l’élévation du niveau de la mer. Un rythme de transition énergétique plus lent a ainsi entraîné de nombreuses conséquences.

Le cas de la France

La France se classe 6e du classement avec une note globale de 84. Elle est suivie du Luxembourg et précédée par l’Autriche. Avec un score de 98 % pour le Capital Naturel, le pays se situe dans la moyenne des 10 premiers du classement, avec des critères comme la Réglementation environnementale et la Préservation. C’est le Capital Social (85 %) qui pénalise le plus la France au classement général. Il inclut notamment du niveau de mise en œuvre des processus démocratiques, de corruption et de sécurité.  

« Nous sommes très fiers de lancer ce nouveau modèle d’analyse des émetteurs souverains qui reconnaît que la destruction de notre environnement naturel engendre des conséquences économiques et sociales de long terme. Le monde de la finance doit intégrer ces facteurs afin de maximiser la création de valeur dans la durée », déclare Vincent Hamelink, CIO de Candriam, à propose des résultats obtenus.

« Si nous sommes très satisfaits de voir les autorités réglementaires reconnaître l’importance accrue du changement climatique et de la préservation de l’environnement, nous sommes convaincus que le secteur doit aller de l’avant et faire évoluer la manière dont nous abordons la production, la consommation et l’investissement. En ce qui concerne les problématiques de soutenabilité, il n’est plus possible de colmater les brèches, car les fissures sont devenues trop importantes », ajoute Kroum Sourov, Analyste Emetteurs Souverains chez Candriam.

Focus sur la méthodologie

Dans son approche, Candriam reconnaît que le Capital Naturel est une ressource limitée. Afin d’intégrer cette contrainte au modèle le plus récent, le score Capital Naturel est utilisé comme multiplicateur pour les trois autres formes de capital. Les résultats du modèle prennent également en compte les progrès effectués dans le cadre des 17 Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.

Le modèle est composé de plus de 400 critères individuels permettant de capter une large palette de facteurs. Candriam s’appuie sur des données collectées auprès de différentes sources privées, publiques et publiées par des ONG. Les analystes évaluent ensuite la pertinence de chacun des facteurs, pour chaque pays, sur les 10 dernières années.

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ESG : Swiss Life Asset Managers lance un fonds de dette souveraine marchés émergents

La Rédaction
Le Courrier Financier

Swiss Life Asset Managers (Swiss Life AM) — filiale de gestion des actifs du groupe Swiss Life — annonce ce lundi 25 janvier élagir sa gamme obligataire. Swiss Life AM lance Swiss Life Funds (LUX) Bond ESG Emerging Markets Sovereigns. Il s'agit d'un fonds ESG de droit luxembourgeois, centré sur la dette souveraine en monnaies fortes des marchés émergents. Ce nouveau fonds s'adresse aux investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille avec une empreinte de durabilité.

Le nouveau fonds investit principalement dans des obligations en monnaie forte émises par des gouvernements et des entités gouvernementales des marchés émergents. Ce véhicule place les problématiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) au cœur de sa stratégie d’investissement. Objectif, promouvoir un engagement durable dans les régions du monde qui ont la plus forte croissance.

Modèle propriétaire

Le fonds vise à se conformer aux exigences de l’article 8 du règlement sur la publication d'informations en matière de durabilité (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR) qui entrera en vigueur le 10 mars 2021. Avec ce fonds, les investisseurs bénéficient de l’expertise approfondie de Swiss Life Asset Managers en gestion obligataire et en dette émergente.

Le fonds s’appuie sur un modèle propriétaire « Emerging Market Country ESG Scoring Model » développé par Swiss Life AM, qui permet de réaliser une analyse comparative mais qui capte aussi l’évolution dans le temps de la performance ESG de chaque pays. Ce modèle propriétaire propose également une analyse approfondie des composantes ESG sous-jacentes et révèle leur impact sur la performance ESG des différents pays.

Quels avantages à investir ?

Les pays émergents totalisent aujourd’hui plus des trois cinquièmes de la production mondiale et ont contribué à plus de la moitié de la croissance du PIB mondial (en termes de PPA) ces dix dernières années. La dette souveraine en monnaie forte est l’une des classes d’actifs dont la croissance a été la plus forte au cours de la dernière décennie, et offre une meilleure liquidité que d’autres sous-classes d’actifs des marchés émergents.

L’univers d’investissement est large avec plus de 160 émetteurs répartis dans 74 pays, ce qui permet une importante diversification des investissements permettant ainsi l'optimisation du couple rendement/risque. Comme les entités émettrices sont des gouvernements ou des sociétés publiques, la transparence offerte en termes de couverture par les agences de notation, les médias et les analystes est très grande.

Quelle performance ESG ?

Dans le contexte de récession mondiale provoquée par la pandémie de la Covid-19, il est devenu encore plus important pour les investisseurs de passer en revue tout l’éventail des marchés émergents afin d’y détecter les faiblesses économiques. En plus de l’analyse macroéconomique classique, les facteurs ESG fournissent des informations essentielles sur l’importance accordée par un pays au développement durable, et sont donc un indicateur de la stabilité à long terme d’un pays.

L’importance des facteurs ESG dans les investissements sur les marchés émergents a été mise en évidence lors des ventes massives liées à la pandémie au premier trimestre 2020. Selon les données de l’indice JP Morgan ESG EMBI, les investissements réalisés dans des obligations souveraines centrées sur des thèmes ESG ont surperformé l’ensemble du marché de plus de 1,7 %. D’un point de vue historique aussi, les marchés émergents affichant une meilleure position en matière d’ESG présentent de meilleurs rendements totaux et ajustés du risque.

« Outre l’argument du rendement, celui de la compatibilité parle également en faveur des investissements axés sur des thèmes ESG sur les marchés émergents. En faisant dépendre la capacité et le coût d’emprunt des pays de leur position ESG, les marchés émergents pourraient être encouragés à adopter des pratiques de croissance plus durables », explique Rishabh Tiwari, gérant de portefeuille responsable de la stratégie du fonds.

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Etats-Unis : de la politique économique de l’Administration Biden

Hervé Goulletquer
Janet Yellen a présenté les grandes lignes de la politique économique de l’Administration Biden. Elle mêle audace et sérieux budgétaires, refus de la manipulation du change et fermeté face à la Chine. Les thèmes de la fiscalité et de la réglementation n’ont été que peu évoqués. Le débat sur les bonnes pratiques en matière de politique budgétaire est lancé. Comment le marché va-t-il se positionner ? Le point avec Hervé Goulletquer, Stratégiste chez La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Billet du Docteur Leber – janvier 2021 : entre optimisme boursier et réalité économique

Hendrik Leber
ACATIS Investment
L'année 2021 sera celle de la relance économique. Faut-il s'inquiéter de l'accumulation de la dette publique ? Quels risques d'inflation guettent les marchés financiers ? Voici le billet mensuel du docteur Leber, fondateur d’Acatis, société de gestion indépendante allemande.
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Europe : plan de relance post Covid-19, la « magie du projet européen »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, le plan de relance européen valide sans surprise l'émission de 750 milliards d'euros de dette commune, destinés à relancer l'économie du bloc européen après le coronavirus. Derrière un front uni, comment les pays dits « frugaux » ont-ils tiré leur épingle du jeu ? Quel avenir pour la construction européenne ?
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Covid-19 : Europe, la relance de la discorde

Karamo Kaba
L'Union européenne (UE) cherche un compromis entre ses Etats membres, afin de mettre en place son plan de relance post Covid-19 d'ici la fin de l'été. Face à l’intransigeance des pays les plus « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède), ce plan de relance post-Covid peut-il se dénaturer ? L'éclairage de Karamo Kaba, Directeur des études économiques chez Ecofi Investissements.
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Marchés financiers : un retour vers une « nouvelle normalité »

Michael Grady
Après le confinement lié à la crise du Covid-19, les marchés financiers reviennent peu à peu à une forme de normalité. Dans ce contexte très particulier, quelle stratégie d'investissement suivre au troisième trimestre ? Les explications de Michael Grady, Directeur de la Stratégie d’investissement et Chef économiste chez Aviva Investors.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Passe-Muraille(s) : un mur de dettes pour les investisseurs et les contribuables

Olivier de Berranger
LFDE
Avec la crise du coronavirus, la dette publique et la dette privée se sont envolées. Dans ce contexte, comment renforcer les fonds propres et relancer l'investissement ? Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué en charge de la Gestion d’actifs chez LFDE, partage son édito du mois de juillet 2020.
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EXCLUSIF / Dettes souveraines : avons-nous tiré les leçons de la crise ?

Arnaud Frémont
Square
La crise de 2008 puis celle des dettes souveraines en Europe a permis une certaine résilience du système financier européen (Bâle III, mécanisme de supervision et de sauvetage) mais est-il suffisamment abouti pour affronter la crise sanitaire et ses conséquences ? Arnaud Frémont, consultant senior chez Square, partage son analyse.
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