Juin 2020 : Livret A, le dégonflement attendra

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
Pendant le confinement, les Français ont épargné faute de consommer. Quel impact à moyen et long terme la crise sanitaire aura-t-elle sur la collecte du Livret A ? Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l'Epargne, partage son analyse.
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Immobilier de bureaux : télétravail, quel avenir après le déconfinement ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Perial Asset Management (Perial AM) — spécialiste de l’investissement immobilier, filiale à 100 % du groupe Perial — publie ce mardi 21 juillet les résultats de son dernier sondage sur le télétravail et l'usage de l'immobilier de bureaux. Cette enquête a été réalisée du 23 au 25 juin 2020 avec l'institut Ipsos, auprès de 700 salariés travaillant en bureau, issus d’un échantillon représentatif de Français âgés de 18 ans et plus.

La crise du coronavirus va-t-elle obliger les employeurs et les entreprises à repenser totalement l’organisation du travail de leurs salariés. Quels ont été les impacts du déconfinement sur la pratique du télétravail ? Le recours au télétravail a-t-il continué d’augmenter ? S’est-il maintenu ? Est-ce qu’il y a eu un « retour à la normale » ? Quelle place aura le télétravail dans les prochains mois ? Va-t-il à terme remplacer le travail sur site ?

Télétravail, un état des lieux

Si le télétravail s’est imposé pendant le confinement, il y a un mouvement de reflux depuis le déconfinement : plus d’un salarié sur deux déclare ne pas être en télétravail.

  • Avant le confinement, seulement 18 % des salariés travaillant en bureau faisaient du télétravail, en moyenne 0,4 jours par semaine (contre 82% qui n’en faisaient jamais) ;
  • Tout a changé pendant le confinement. 65 % des salariés en bureau sont passés en télétravail, durant presque trois jours par semaine en moyenne. A l’époque déjà, moins d’un salarié sur deux travaillait en télétravail toute la semaine (47 % étaient en télétravail pendant cinq jours) ;
  • A l’aube de la troisième phase de déconfinement, nous avons observé un mouvement de reflux puisque désormais la majorité des salariés évoluant en bureau ne travaillent plus du tout en télétravail (55 %).

Diversifier les modes de travail

A l’opposé, 45 % continuent à faire du télétravail mais le nombre de jours moyens travaillés à la maison a chuté de moitié (1,5 jours). Plus d’un tiers des salariés travaillant en bureau prévoient de recourir régulièrement au télétravail à partir de septembre. Seule une minorité des salariés ayant télétravaillé pendant le confinement estime qu’elle y aura régulièrement recours, à jours fixes à partir de septembre (38 %).

Toutefois, un tiers des salariés a décidé de le pratiquer occasionnellement (32 %), que ce soit par choix, pour se concentrer (24 %) ou par obligation, pour des problèmes de garde d’enfants ou de livraison par exemple (8 %). Un autre petit tiers (30 %) considère quant à lui qu’il n’en fera jamais ou presque jamais. Pour la majorité des salariés, le travail sur site en bureau ne pourra jamais être remplacé par le télétravail.

Seules 15 % des personnes interrogées considèrent que le télétravail va se généraliser. La majorité s’accorde plutôt à dire que le télétravail va se développer en complémentarité du travail sur site, sans jamais le remplacer (57 %). Il est aussi intéressant de noter le décalage existant entre hommes et femmes. La « charge mentale » a rendu compliqué la période de confinement pour 45% des femmes, soit presque une femme sur deux (contre 37 % pour les hommes). Les inégalités de genre ont donc été exacerbées durant le confinement.

Quel avenir pour les bureaux ?

Plus d’un quart des salariés de bureau estiment même que le télétravail est « un phénomène qui sera beaucoup moins pratiqué à la fin de l’épidémie de coronavirus » (28 %). Sur les différents modèles de travail envisageables, s’ils avaient le choix, 45 % travailleraient la moitié du temps au bureau et l’autre moitié du temps depuis leur domicile, tandis que 38 % travailleraient tout le temps sur site avec leurs collègues et rarement en télétravail. Seulement 17 % feraient le choix du « tout télétravail ».

« Cette étude menée par Ipsos à la demande de Perial AM appuie notre conviction d’un temps de travail partagé entre bureau, télétravail et nomadisme. Loin de remplacer le bureau, le télétravail renforce au contraire la nécessité du bureau pour faire société et incarner la stratégie des entreprises », précise, Loïc Hervé, Directeur Général Délégué de Perial AM.

Eric Cosserat, Président de Perial AM, ajoute : « Chez Perial AM, nous sommes convaincus que le bureau restera plus que jamais central dans l’organisation du travail. Il va s’adapter aux nouveaux besoins des utilisateurs qui souhaitent plus de bien-être au travail, de flexibilité d’usage et de sécurité sanitaire. Le bureau de demain sera plus Responsable ».

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Crise sanitaire du Covid-19 : à vos masques…

Karamo Kaba
Face aux craintes d'une deuxième vague de contaminations, le masque s'impose comme l'outil essentiel de lutte contre le coronavirus. En attendant l'arrivée d'un vaccin, les investisseurs continuent de faire preuve de sérénité. Cette tendance va-t-elle durer ? Le point avec Karamo Kaba, Directeur des études économiques chez Ecofi Investissements.
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Reprise : les enquêtes économiques dopent les marchés

Karamo Kaba
La levée des mesures de confinement se répercute dans les enquêtes économiques. Cette euphorie boursière va-t-elle se vérifier à long terme ?L'éclairage de Karamo Kaba, Directeur des études économiques chez Ecofi Investissements.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Covid-19 et confinement : quels impacts pour la gestion de patrimoine ?

Guillaume Piard
Depuis le mois de mars, les Français se sont découvert une passion pour la gestion de leur épargne. Certains l'ont placée en Bourse, d'autres ont préféré la sécuriser dans un contexte d'incertitudes. Une chose est sûre : en plein confinement, le « 100 % digital » s'est soudainement imposé. Les explications de Guillaume Piard, co-fondateur et CEO de Nalo.
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Le Tchat du Cofi – David Charlet, ANACOFI : patrimoine et entreprises, « laissez-nous travailler »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la crise sanitaire, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». Afin de soutenir l'économie, le Gouvernement prépare un plan de relance pour mi-juillet 2020. Comment l'Anacofi contribue-t-elle à la réflexion ? Quels sont les points de vigilance pour l'activité des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ?
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Fin du confinement : relance économique, retour à la normale ?

Tomas Hildebrandt
Evli Fund Management Company
La fin du confinement ouvre la voie à une reprise progressive de l'activité économique. Quels seront les effets durables de la crise du Covid-19 sur l'économie mondiale ? Tomas Hildebrandt, Gérant Senior en charge de la gestion institutionnelle d’actifs français chez Evli, partage son analyse.
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Zone euro : rebond des PMI en mai

Julien-Pierre Nouen
Lazard Frères Gestion
La sortie du confinement commence à se refléter dans les indices PMI de la zone euro. Le secteur manufacturier a connu une volatilité plus forte que celui des services. Comment s'annonce le retour à la normale dans les prochains mois ? Les explications de Julien-Pierre Nouen, Directeur des études économiques et de la gestion diversifiée chez Lazare Frères Gestion.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Europe : un plan de 750 milliards d’euros pour redresser l’économie

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, la Commission européenne a présenté son nouveau plan de relance de 750 milliards d'euros. Cet outil budgétaire controversé sera à l'ordre du jour du prochain sommet européen, les 18 et 19 juin. Explications.
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Le Tchat du Cofi – François Manenti, Extendam : hôtellerie d’affaires, « il y a des opportunités de marché »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la crise sanitaire, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». En plein déconfinement, la reprise du secteur de l'hôtellerie se mesure aux taux d'occupation. Comment Extendam accompagne-t-elle ses distributeurs ? Quelles opportunités de marché pour ses fonds en 2020 ?
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