Marchés actions : la note d’après

Igor de Maack
Vitalépargne Paris
Coronavirus, risques politiques... Rien ne semble entamer l'optimisme des marchés actions début 2020. Le cycle économique reste imperturbable. Les publications des résultats d'entreprises s'avèrent solides, et le contexte est généreux en termes de valorisation boursière. Combien de temps cela peut-il durer ? Igor de Maack, Gérant et porte-parole de la gestion chez DNCA Finance, partage son analyse.
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Cycle économique : les Etats-Unis, une nation contrastée

Christian Scherrmann
DWS
Les Etats-Unis affichent un cycle économique hors du commun : résultats records, entreprises zombie et autres conséquences de l'argent volatil. Comment expliquer ces résultats contrastés ? Christian Scherrmann, économiste pour les États-Unis chez DWS, partage son analyse.
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Nordea AM propose deux options d’investissement adaptées à la fin du cycle économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Nordea Asset Management (NAM) — gestionnaire d’actifs — annonce ce lundi 9 septembre le lancement du fonds Nordea 1 – Global Listed Infrastructure Fund. Dans ce cadre, NAM noue également un partenariat avec un nouveau gérant de portefeuille. Au terme de plusieurs années d'expansion, nous touchons sans doute à la fin d'un cycle économique. NAM pense néanmoins qu'il est toujours possible d'atteindre des niveaux de rendement robustes, à condition d'opter pour une allocation adaptée. La société de gestion propose ainsi deux solutions face à ce scénario inévitable.

Profiter de la demande en infrastructures

Le fonds Nordea 1 – Global Listed Infrastructure Fund — dont la gestion est confiée à CBRE Clarion Securities LLC — vise à bénéficier de la demande croissante en infrastructures. Celles-ci nécessitent d’importants investissements à travers le monde, qu’il s’agisse de leur renouvellement, leur modernisation ou leur entretien. Les infrastructures cotées représentent une classe d’actifs robuste en fin de cycle économique, avec un profil défensif de croissance stable, qui génère des dividendes, des revenus indexés sur l’inflation et une croissance issue du capital réinvesti.

Les rendements sont renforcés par le développement durable, lié à l’investissement en infrastructures. « Concernant les infrastructures, la visibilité des flux de trésorerie et des dividendes est soutenue par des concessions contractualisées et des revenus indexés sur l’inflation, ce qui peut constituer une protection à long-terme contre l’inflation et la remonte des taux d’intérêt », note Jeremy Anagnos, CBRE Clarion Securities LLC, Gérant du fonds Nordea 1 – Global Listed Infrastructure Fund.

L'intérêt de l'immobilier en fin de cycle économique

Le lancement du nouveau fonds intervient au moment où NAM a désigné Duff & Phelps Investment Management Co. comme nouveau gérant du fonds Nordea 1 – Global Real Estate Fund. Ce dernier est investi en sociétés immobilières cotées, capables de générer des rendements attractifs sur le long terme et historiquement réputées pour réduire le profil de risque d’un portefeuille. L’immobilier s’inscrit ainsi comme une deuxième solution adaptée à la fin du cycle économique. La classe d’actifs est soutenue par des fondamentaux solides, une dynamique significative de fusions & acquisitions et privatisations, ainsi que des valeurs liquidatives dont le niveau reste attractif. 

« L’immobilier coté a des propriétés hybrides, au croisement des actions et des obligations, qui lui assurent un profil défensif en comparaison au reste du marché boursier. L’immobilier s’est constitué en véritable classe d’actifs. Nous avons constaté que la gestion et la gouvernance d’entreprise étaient plus solides que lors des cycles précédents. Entre une structure de capital plus sophistiquée, des niveaux de dette moins élevés et une meilleure visibilité sur l’offre future, le secteur immobilier devrait faire preuve de résilience face au prochain ralentissement économique », explique John Creswell, Directeur Général de Duff & Phelps Investment Management Co.,Gérant du fonds Nordea 1 – Global Real Estate Fund.

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Marchés : analogie entre le cycle actuel et le début des années 2000

Benoît Peloille
VEGA IM
Hausse des actions, valorisations de certains actifs risqués, ralentissement de l'activité... Le cycle économique actuel rappelle celui du début des années 2000. Quelles similitudes et quelles différences pour les investisseurs sur les marchés financiers ? Benoît Peloille, Gérant chez VEGA IM, partage son analyse.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Private Equity : vers les meilleures opportunités de placement du marché ?

Jelena Kucenko
Crédit Suisse
Depuis 2008, le Private Equity se développe sur les marchés financiers. Ce type d'investissement offre désormais de meilleures perspectives que le secteur public, et s'oriente de plus en plus vers les marchés émergents. A quoi les investisseurs doivent-ils s'attendre sur le long terme ? Jelena Kucenko, Private Equity Strategy chez Crédit Suisse, partage son analyse.
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Marchés financiers : une croissance anémique pour une performance atomique

Igor de Maack
Vitalépargne Paris
Les investisseurs guettent les signes avant-coureurs d'une fin de cycle économique. Ils se tournent désormais massivement vers les obligations, aux dépends des actions sur les marchés internationaux. Cette tendance va-t-elle durer ? Igor de Maack, Gérant et porte-parole de la Gestion chez DNCA Finance, passe au crible l'actualité des marchés.
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Etats-Unis : que faut-il penser du rebond des bons du Trésor américain ?

Isabelle Mateos y Lago
BlackRock Investment Institute
Le récent rebond des bons du Trésor américain incite à la prudence sur le court terme. Faut-il maintenir l'exposition afin de renforcer la résilience des portefeuilles ? Isabelle Mateos y Lago, Directrice Générale & Stratège en chef Gestion diversifiée chez BlackRock Investment Institute, partage son analyse.
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Gestion obligataire : les investisseurs adoptent une approche plus active

La Rédaction
Le Courrier Financier

Invesco — gestionnaire d'actifs basé à Atlanta — publie ce lundi 18 mars sa 2e étude annuelle mondiale sur la gestion obligataire « Global Fixed Income Study » (en anglais), qui analyse en détail le comportement des investisseurs obligataires. L'étude a été réalisée auprès de 145 spécialistes obligataires et responsables de l’investissement en zone EMEA, en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique, pour un total de 14 100 milliards de dollars d'encours sous gestion.

Les investisseurs s'attendent à une fin relativement proche du cycle économique, mais n’anticipent pas de correction significative des actifs obligataires. Ils prévoient plutôt un aplatissement prolongé de la courbe des taux. Dans leur quête de rendement, ils adoptent une approche plus active : stratégies alternatives, allocations aux marchés émergents et exposition à la Chine.

Prise en compte des risques géopolitiques

Les investisseurs s'intéressent davantage aux problématiques géopolitiques qui peuvent perturber les marchés. Près de la moitié d'entre eux (46 %) a ajusté ses allocations en portefeuille à cause des tensions commerciales.

Dans le détail, deux tiers (65 %) des investisseurs Wholesale ont été influencés par le Brexit et ont modifié leurs allocations aux actifs européens et britanniques. En revanche, seul un tiers (34 %) des investisseurs institutionnels a opté pour la même stratégie.

Les perspectives des investisseurs sur l'économie mondiale deviennent plus incertaines. Les investisseurs obligataires considèrent les niveaux élevés d’endettement à travers le monde comme l’élément déclencheur le plus probable de la prochaine récession.

Bientôt la fin d'un cycle économique

L’expansion économique actuelle — près de dix années — est l’une des plus longues jamais enregistrées, ce qui inquiète certains investisseurs. Ils commencent à douter de sa longévité et restent à l’affût de tout élément déclencheur susceptible d’y mettre un terme.

La moitié des investisseurs obligataires (49 %) estime que le cycle touchera à sa fin entre fin 2019 et fin 2020. En revanche, plus d'un quart (27 %) anticipe une fin de cycle plus proche, au cours des 6 à 12 prochains mois. Sur les perspectives à court terme, les investisseurs Whosale se montrent plus pessimistes que les investisseurs institutionnels, avec 65 % qui tablent sur une fin de cycle d’ici 2 ans.

Éléments déclencheurs potentiels de la prochaine récession

Les sondés s'inquiètent surtout des niveaux élevés de dette, en particulier celui de la dette publique. L’attention que suscite l’endettement n’est pas surprenante après les faibles niveaux historiques des taux d’intérêt sur une si longue période. Les sondés estiment que la hausse des taux d'intérêt impactera lourdement les charges d'intérêt et les taux de défaut.

Parmi les autres sources de perturbation possibles, 15 % des investisseurs pensent que le risque principal proviendrait d'une crise au sein des marchés émergents. Pour 13 % d’entre eux, il s'agirait d'une bulle de la dette en Chine.

Impact sur le marché obligataire

La fin du cycle économique suscite une nervosité grandissante. Certaines inquiétudes portent sur la probabilité d’un revirement significatif des marchés, même si ce mouvement devrait concerner davantage les actions que les obligations.

Néanmoins, 60 % des investisseurs estiment avec une certitude élevée que les spreads de crédit s'élargiront au cours des 3 prochaines années. Près d'un sur deux (45 %) pensent que la courbe des rendements restera plate pour encore un long moment.

En comparaison, les investisseurs obligataires se montrent peu inquiets quant au risque de hausse de l’inflation (34 %). Seul un quart (27 %) anticipen une inversion de la courbe dans les prochaines années.

Les investisseurs remodèlent activement leurs portefeuilles

« Les investisseurs obligataires du monde entier s'intéressent à un grand nombre de stratégies : certaines sont axées sur le rendement, d'autres cherchent la sécurité d'une duration courte ou du cash en cas de pics de volatilité, quand d'autres encore veulent profiter de la flexibilité des instruments à taux variable », conclut Nick Tolchard, responsable de la gestion obligataire dans la région EMEA.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Pourquoi il faut diversifier son portefeuille en 2018 ?

Ken Leech
Ces deux dernières années, le sentiment de marché est passé d’une situation de « stagnation séculaire » pessimiste à l’enthousiasme actuel marqué par la « reflation ». En ligne avec un scenario optimiste, nous avons privilégié les secteurs à spread les plus rémunérateurs. Cependant, en dépit de l’optimisme du marché à l’égard de l’accélération de la croissance, il est essentiel de continuer de se protéger contre de potentielles mauvaises surprises.
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