Experts-comptables : l’opération « Appelle un expert » pour les chefs d’entreprises est prolongée

La Rédaction
Le Courrier Financier
Depuis le 25 mars dernier, les experts-comptables ont déployé un dispositif exceptionnel pour renseigner les chefs d’entreprises et des indépendants dans toute la France, sur les mesures d’aide face à […]

Depuis le 25 mars dernier, les experts-comptables ont déployé un dispositif exceptionnel pour renseigner les chefs d'entreprises et des indépendants dans toute la France, sur les mesures d'aide face à la crise sanitaire du coronavirus. Ces professionnels peuvent appeler le numéro vert 0 800 065 432 tous les jours (sauf le weekend), de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00.

Le site web www.appelleunexpert.fr complète ce dispositif 100 % gratuit. Actualisé avec les dernières mesures, il fait l'inventaire de tous les dispositifs existants. Cette plateforme a vocation d’apporter des réponses et des outils aux chefs d’entreprises, mais aussi aux experts-comptables pour leurs clients.

Répondre aux questions des dirigeants

Dans le détail, le numéro vert permet de répondre directement et de façon personnalisée aux nombreuses interrogations pratiques des dirigeants. Les questions les plus récurrentes portent sur :

  • les conditions d’octroi du Prêt Garanti par l’Etat (PGE) ;
  • les recours en cas de refus ;
  • les conditions de perception de l’aide de 1 500 euros du fonds de Solidarité ;
  • les autres aides susceptibles d’être obtenues ;
  • les cas de recours et les modalités de mise en œuvre de l’activité partielle.

Expert-comptable, une profession solidaire

« La plupart des chefs d’entreprise sont accompagnés par les 21 000 experts-comptables et leurs 130 000 collaborateurs. Mais certains dirigeants sont encore isolés et ne savent pas à qui s’adresser. Nous voulons les informer et les aider à s'orienter dans toutes les mesures annoncées », déclare Laurent Benoudiz, président de l’Ordre des experts-comptables Paris Ile-de-France.

« Il est de notre devoir professionnel, mais aussi civique, d’être en solidarité totale avec les entrepreneurs et leurs salariés, de les aider à faire face à ces conditions de travail dégradées, de les accompagner à mettre en place le dispositif d’activité partielle le plus adapté, d’obtenir les prêts auxquels ils ont droit en fonction de leur profil, etc. », affirme Charles-René Tandé, président du Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables.

Lire (3 min.)

Alexandre Bardin – Rubypayeur : coronavirus et recouvrement de factures, « 50 % des créanciers acceptent un échéancier »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En pleine crise du coronavirus, les entreprises sont davantage confrontées aux retards de paiement de leurs partenaires et clients. De quelle marge de manœuvre disposent les experts-comptables ? Comment gérer le recouvrement de créances dans ce contexte exceptionnel ? Alexandre Bardin, fondateur de Rubypayeur, répond au Courrier Financier.
Lire (8 min.)

Coronavirus : quelles mesures de soutien pour les entreprises et les entrepreneurs individuels ?

Benoît Berchebru
Nortia
Afin de tenir compte de l’impact de l’épidémie de coronavirus COVID-19 sur l’activité économique, l’Administration fiscale a proposé des mesures pour accompagner les entreprises et les entrepreneurs individuels qui rencontrent des difficultés pour déclarer ou payer leurs prochaines échéances.
Lire (9 min.)

Expert-comptable en entreprise : la loi PACTE crée un nouveau statut

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Ordre des experts-comptables — l'ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France — annonce ce jeudi 27 février avoir obtenu avec la loi PACTE du 22 mai 2019 la création d'un nouveau statut d'expert-comptable en entreprise. Sous certaines conditions, les diplômés d’expertise comptable et salariés en entreprise peuvent désormais s’inscrire à l’Ordre.

Au même titre que les experts-comptables, ils peuvent dorénavant valoriser leur diplôme et marquer leur appartenance à un grand corps professionnel en partageant leurs expériences. S'inscrire à l'Ordre leur permet d'accéder à son réseau et à ses resources : documentation, événements professionnels et formations du Centre de Formation de la Profession Comptable (CFPC).

Conséquences de la loi PACTE

La reconnaissance de ce nouveau statut attractif permet à la profession de gagner en visibilité. Pour rappel, la loi PACTE avait pour objectif de simplifier la vie des PME et de favoriser leur croissance. Elle renforce notamment le rôle d’assistance et de conseil des experts-comptables auprès des entreprises. Elle facilite leur positionnement sur de nouvelles missions. Les évolutions obtenues par la profession comptable sont les suivantes :

  • un mandat de paiement : il permet de procéder au paiement des dettes et au recouvrement amiable des créances pour le compte des clients ;
  • la reconnaissance des compétences spécialisées ;
  • la possibilité de créer avec d’autres professions une société pluriprofessionnelle d’exercice (SPE) ;
  • un nouveau mode de rémunération, c'est-à-dire les honoraires de succès ;
  • la création du statut d’expert-comptable en entreprise.
Lire (2 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

Affacturage inversé : Factofrance lance son offre pour les PME/ETI

La Rédaction
Le Courrier Financier

Factofrance — spécialiste de l’affacturage — annonce ce mardi 18 février le lancement d’Access Reverse, son offre d’affacturage inversé à destination des PME et ETI pour financer leur cycle d’exploitation. L’affacturage inversé (en anglais, « reverse factoring ») consiste pour une entreprise — le donneur d’ordre — à régler ses factures fournisseurs de manière anticipée grâce à l’intervention d’un affactureur (en anglais « factor »).

Pourquoi l'affacturage inversé ?

Pour le donneur d’ordre, c’est à la fois une relation fournisseurs renforcée avec la possibilité éventuelle de négocier un escompte, et une trésorerie optimisée grâce à une souplesse de remboursement. Les fournisseurs sont quant à eux assurés d’un paiement anticipé de leurs factures sous 24h. Ils éliminent ainsi le processus de relance habituel et sécurisent leur BFR.

Jusqu'ici, ce système restait réservé aux grands donneurs d’ordres : grande distribution, secteur de l'énergie ou de l'industrie. Factofrance souhaite en démocratiser l’accès pour les PME et ETI qui réalisent un chiffre d’affaires d'au moins 20 M€. Access Reverse permet un règlement anticipé à hauteur de 100 % du montant de leurs factures stipulées « bonnes à payer », émises par leurs fournisseurs stratégiques en France ou à l'international.

Un marché à développer en France

« Il nous semblait indispensable d’ajouter cette solution à l’arsenal mobilisable par le plus grand nombre des entreprises françaises au côté des autres produits de financement court terme. Tout ce qui contribue à ne pas laisser à la charge des entreprises le financement du crédit inter-entreprises — qui pèse près de 700 Mds€ — est un facteur de sécurisation de notre économie », indique Philippe Mutin, Directeur Général Délégué de Factofrance.

Contrairement à d’autres pays, l’affacturage inversé reste peu pratiqué en France. Il représente aujourd’hui 5 % du marché global de l’affacturage, soit environ 18 Mds€ de factures achetées. C’est un marché appelé à se développer, notamment avec les mesures incitatives inscrites dans l’article 106 de la loi PACTE.

Lire (2 min.)

Groupama AM nomme un directeur du développement de l’offre assurantielle

La Rédaction
Le Courrier Financier
Olivier Le Braz, 51 ans, est diplômé de l’ESC de Brest (devenu Brest Business School), spécialisation finance et comptabilité. Il compte près de 30 ans d’expérience dans l’univers de la gestion d’actifs. Olivier Le Braz débute sa carrière en 1990 au sein du Groupe Caisse des Dépôts en Espagne (Barcelone et Madrid, avant de rejoindre la Banque d’Orsay pour y développer la clientèle de grandes entreprises (1993 à 2001). Il intègre ensuite Robeco Gestions, au poste de Directeur du développement de la clientèle institutionnelle en France. Olivier Le Braz poursuit sa carrière en 2002 chez Orsay AM, où il développe la commercialisation de la gamme de solutions de gestion d’actifs du Groupe (Alternatif, Convertibles, Crédit, High Yield et Emergent) auprès d’une clientèle d’assureurs, de banques, d’Institutions de Retraite et de Prévoyance, et de sélectionneurs de fonds (multi-gérants). À la suite du rachat d’Orsay par Oddo & Cie en 2010, Olivier Le Braz est nommé Responsable du Pôle Distribution Externe chez Oddo AM. En 2012, il rejoint Rothschild Asset Management en tant que Directeur au sein du département Institutionnels, tout en exerçant les responsabilités de Country Manager pour l’Espagne. En tant que directeur du développement de l’offre de gestion assurantielle et des Partenariats, Olivier Le Braz conduira en France et en Europe la promotion et la commercialisation des solutions ALM (asset liability management) de Groupama Asset Management.
Olivier Le Braz
Lire (1 min.)

La nouvelle norme internationale IFRS 17 révolutionne la comptabilité des assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier
« La norme IFRS 17 est bien plus qu’un simple changement comptable, elle aura un impact majeur et à grande échelle sur le fonctionnement des assureurs. La norme actuelle, IFRS 4, autorisait l’utilisation des référentiels comptables locaux, une approche source de disparités entre pays. IFRS 17 constitue un changement majeur, ayant pour objectif d’offrir davantage de transparence en donnant aux investisseurs une image plus précise des performances attendues et des risques associés. Cependant, il faudra du temps pour que les investisseurs parviennent à maîtriser ces nouvelles informations », précise Guillaume Bénéteau, Directeur du département Risk Consulting, Willis Towers Watson France. Alors que 20 ans se sont écoulés depuis le lancement par le prédécesseur de l’IASB du projet relatif aux contrats d’assurance, la nouvelle norme remplacera IFRS 4 pour les exercices débutant à compter du 1er janvier 2021. C’est une étape cruciale pour le secteur de l’assurance qui appliquera alors la première norme comptable mondiale dédiée aux contrats d’assurance.

« Une période de quatre ans peut sembler longue, mais bien se préparer au degré de complexité supplémentaire qu’ajoute IFRS 17 constitue un défi de taille » souligne Guillaume Bénéteau. « La nouvelle norme aura un impact sur le résultat, les fonds propres et la volatilité, ainsi que sur les processus de provisionnement et d’information financière, les modèles actuariels, les systèmes informatiques et potentiellement la rémunération des cadres dirigeants. Les sociétés d’assurance ne doivent donc pas sous-estimer le volume de travail nécessaire. Cette complexification aura également une incidence sur la communication avec les investisseurs ».

Lire (1 min.)