MIF 2 : la CNCEF Patrimoine défend les rétrocessions de commissions

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Patrimoine annonce ce mardi 26 mai avoir répondu à la consultation de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), qui effectue actuellement un bilan de la directive MIF 2 et s’apprête à en proposer une révision.

La CNCEF Patrimoine — présidée par Stéphane Fantuz — défend le principe des rétrocessions de commissions et demande aux pouvoirs publics européens et français d’harmoniser la réglementation. Parmi les questions en débat, l’association professionnelle s'intéresse aux rétrocessions de commissions que le régulateur européen envisage de remettre en cause.

Préserver les rétrocommissions

Dans la distribution des produits d’épargne aux particuliers, « l’ESMA semble vouloir, sans avoir précisé ses motivations, ouvrir la porte à l’interdiction totale des rétrocommissions dans son projet de révision », s'inquiète la société professionnelle dans un communiqué officiel. 

Or, pour la CNCEF Patrimoine, « la transparence des rémunérations ex ante et ex post ne pose pas d’obstacles actuellement ». L’association demande de maintenir le modèle de rétrocessions, afin de préserver le modèle d’architecture ouverte à destination de tous les épargnants, quelle que soit leur enveloppe d’investissement. 

Pour Stéphane Fantuz, « le modèle reposant uniquement sur des honoraires n’apporterait pas la qualité de service rendu au client ». Il limiterait l’accès au conseil patrimonial aux seuls épargnants qui disposent de moyens suffisants pour payer des honoraires. Enfin, il ne protégerait pas davantage le consommateur face aux manquements relatifs au devoir de conseil.

Garantir la simplification

Autres point fort de revendication de la CNCEF Patrimoine : la simplification. L’association constate une trop grande complexité particulièrement, dans le dispositif de la gouvernance produits. C’est pourquoi, elle a émis différentes propositions et demandes :

  • Gouvernance produits à n’appliquer qu’aux produits complexes ;
  • Demande de clarification sur la notion de marché négatif ;
  • Meilleure prise en compte de la pratique habituelle des conseils de proposer à leurs clients, une allocation d’actifs (multiplicité de produits – OPCVM) et la difficulté du respect de la gouvernance produit dans ce cadre ;
  • Élargissement de la notion d’investisseur professionnel sur demande (notamment par l’introduction du critère de l’investisseur accompagné par un professionnel) ;
  • Etudier la simplification sur les coûts et frais.

La CNCEF Patrimoine estime que certaines pistes de révision de MIF 2, proposées par l’ESMA présentent « des orientations positives comme la volonté de simplifier la gouvernance produits, les coûts et frais ». Cependant, d’autres sont plus inquiétantes comme la question des rétrocessions sur laquelle « l’association se montrera extrêmement vigilante et au besoin, combative ». 

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Coronavirus : la CNCEF reporte ses 8e Assises

La Rédaction
Le Courrier Financier

Face à l'épidémie de coronavirus, la France a débuté ce mardi 17 mars pour des mesures drastiques de confinement. Dans l'univers de la gestion de patrimoine, l'ANACOFI avait ouvert le bal des annulations le 9 mars dernier. L'association avait alors repoussé sa Convention annuelle à la date de son Université d'Eté, c'est-à-dire début septembre prochain.

Ce lundi 16 mars dans la matinée — soit quelques heures avant l'annonce du confinement par le Président Emmanuel Macron — la Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) a annoncé qu'elle reportait la 8e édition de ses Assises, initialement prévue le 25 mars prochain au Pavillon Dauphine à Paris. 

Assises reportées au 6 juillet 2020 ?

« Après s'être concertés, les Présidents de nos organisations respectives ont jugé raisonnable de reporter (...) Il est bien évident que nous regrettons cette situation. Pour autant, cela ne remet pas en question l’ensemble des accords que nous avons tout au long de l’année », expliquait ce lundi Paola Cargemel de la CNCIF (CNCEF Patrimoine) dans une lettre aux partenaires.

La suite des événements a depuis confirmé cette analyse. « Notre équipe travaille d’ores et déjà pour nous permettre de nous retrouver prochainement autour de cet événement, qui serait programmé début juillet », ajoute Paola Cargemel dans le même document. Reste à savoir si la date pressentie du 6 juillet 2020 sera maintenue.

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La Parole aux Assos’ – CNCEF (3/3) : quel avenir pour la profession de CGP ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Quel avenir se dessine en France pour la profession de CGP ? Quelles sont les nouveautés cette année aux Assises de la Gestion de Patrimoine ? Dans ce nouvel épisode de La Parole aux Assos', Le Courrier Financier s'intéresse à l'actualité de la CNCEF. Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine, répond en exclusivité à nos questions.
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Réforme des retraites : la position des CGP, d’après la CNCEF Patrimoine

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Patrimoine révèle ce lundi 21 octobre les résultats de son sondage au sujet de la réforme des retraites, mené auprès des Conseillers en gestion de patrimoine (CGP) lors de la Convention Patrimonia, à Lyon les 26 et 27 septembre derniers. « Notre objectif était de recueillir leur perception tout en nous inscrivant dans une proximité avec des acteurs de la gestion de patrimoine » explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine.

La consultation abordait en premier la perception des professionnels concernant les annonces gouvernementales. Puis, les préconisations et conseils qu’ils seraient amenés à faire à leurs clients particuliers et professionnels. Enfin, les outils pédagogiques et de communication dont ils souhaiteraient bénéficier, à la fois pour mieux appréhender la réforme elle-même mais aussi pour l’expliciter au client final. 

Les CGP favorables à la réforme

Les résultats révèlent que 86 % des participants avaient connaissance de la volonté des pouvoirs publics de réformer le système par répartition, au bénéfice d’un nouveau système par points. 75 % des CGP déclarent être favorables avec cette orientation. Pour maintenir la spécificité française de solidarité entre les générations, les professionnels interrogés préconisent en priorité d’augmenter le nombre d’années de cotisation (38 %). Puis de supprimer les régimes spéciaux (32 %). Ou encore de développer l’épargne par capitalisation, plus spécifiquement l’assurance-vie (30 %). 

60 % d’entre eux estiment d’ailleurs avoir été préalablement sensibilités à la problématique de la retraite, grâce aux dispositions contenues par la Loi Pacte. Pour permettre à leurs clients de compléter leur retraites, les sondés s'estiment en mesure de leur conseiller de souscrire une assurance-vie (45,9 %). Vient ensuite l’achat d’un bien immobilier locatif (21,6 %) puis le recours à l’épargne salariale, récemment assouplie par le gouvernement (16,2 %). La souscription à un  viager ferme la marche (13,5 %).

Quels outils pour faire face ?

Pour inciter les Français à souscrire à des dispositifs complémentaires, les CGP pensent qu’il conviendrait de réduire les prélèvement sociaux (41 %), de créer de nouvelles incitations fiscales (35 %). Enfin, ils y voient l'occasion de stimuler l’épargne et de simplifier la maquette fiscale de l’Etat. Par ailleurs, 80 % des sondés expriment le besoin d’une aide spécifique pour parfaire leurs connaissances sur le nouveau système de retraite, que pourrait fournir leur association professionnelle.

Pour cela, la moitié des sondés voudraient un webinaire, lorsque 28 % penchent plutôt pour des journées de formation en présentiel. Le kit documentaire est désiré par 18 % d’entre eux. En direction de leurs clients, 80 % des CGP estiment qu’un kit d’éducation financière serait nécessaire pour leur présenter plus facilement les enjeux de la réforme. 46 % des interrogés plébiscitent le support vidéo. 34 % voudraient plutôt un document écrit. 19 % préconisent des conférences. 

L'importance du rôle du CGP

« Plus largement, une quasi totalité des professionnels (85 %) souhaiteraient qu’une communication spécifique soit faite en direction des chefs d’entreprises et des particuliers, sur l’importance de consulter un CGP pour préparer leur retraite », commente le Président de la CNCEF Patrimoine. Enfin, les professionnels interrogés déclarent être 80 % à avoir préparé leur retraite. 85 % des répondants sont des hommes, entre 45 et 60 ans (45 %). Ils exercent dans une grande majorité à titre libéral.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Réforme des retraites : la CNCEF Patrimoine consulte les CGP à Patrimonia

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Patrimoine — Chambre Nationale des Conseillers et Experts Financiers — annonce ce jeudi 19 septembre sa participation à la consultation citoyenne sur la réforme des retraites, initiée par le Gouvernement. L'association professionnelle a décidé de recueillir l'avis des CGP sous la forme d'un sondage, qu'elle organisera sur son stand (A28) pendant la Convention Patrimonia 2019. Pour rappel, l'événement se déroulera les 26 et 27 septembre prochains à Lyon.

La réforme des retraites représente un sujet majeur pour les professionnels du patrimoine. « Les CGP doivent s'emparer de cette réforme avec ce qu'a déjà apporté la Loi PACTE. C'est-à-dire, faire de la pédagogie financière en direction des particuliers notamment sur l'assouplissement des produits d'épargne salariale », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine. 

Une douzaine de questions aux CGP

Le sondage comportera une douzaine de questions. Il pourra être renseigné en ligne, via des tablettes que la Chambre mettra à disposition de ses membres, et plus généralement de tous les professionnels qui souhaitent s'exprimer sur le sujet. « Une fois de plus, nous nous inscrivons dans la proximité avec les acteurs de la gestion de patrimoine », insiste le Président. 

La consultation aborde en premier la perception des professionnels concernant les annonces gouvernementales. Puis, les préconisations et conseils qu'ils adresseraient à leurs clients, particuliers et professionnels. Enfin, les outils pédagogiques et de communication dont ils souhaiteraient bénéficier, pour comprendre la réforme et pour l'expliquer au client. Les résultats seront communiqués aux participants et aux pouvoirs publics. 

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