Momentum – Chine : le dragon à plusieurs têtes

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine nous initions une série d'épisodes consacrés à la Chine après la Covid. Le masque du gentil panda est tombé pour laisser place à la gueule du dragon. La Chine communiste reste lourdement imbriquée avec ses partenaires industriels. Cela fait sa force mais également sa dépendance vis-à-vis du reste du monde. Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
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EXCLUSIF / Portzamparc France Opportunités : quels sont les secteurs porteurs à l’heure du déconfinement ?

Adil Kada
Malgré des marchés actions en baisse, les entreprises françaises s’adaptent à la crise. Parmi elles, le fonds Portzamparc France Opportunités sélectionne des relais de croissance. Son gérant Adil Kada présente sa stratégie au Courrier Financier.
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L’Europe en réanimation

Karamo Kaba
Si des progrès dans la lutte contre le Coronavirus ont été enregistrés récemment dans plusieurs pays, ses effets apparaissent de plus en plus fortement dans les indicateurs d’activité. Cela n’est pas une surprise vu la durée de la période de confinement.
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ESG : le CAC 40 exclut les femmes de la gouvernance, d’après une étude SKEMA

La Rédaction
Le Courrier Financier

La SKEMA Business School publie ce lundi 2 mars l'édition 2020 de son Observatoire de la Féminisation des entreprises. Cette étude est dirigée par le professeur Michel Ferrary. Ce chercheur affilié à SKEMA Business School analyse chaque année la place des femmes au plus haut niveau de l'entreprise.

D'après l'étude, les femmes demeurent largement exclues de l'Olympe de la gouvernance — à savoir présidence et direction générale — malgré les avancées rendues possibles par la loi Copé-Zimmermann. Pourtant, un portefeuille composé d'actions d'entreprises dont l'encadrement est féminisé à plus de 40 % surperforme le CAC 40 et le portefeuille des entreprises les plus masculines sur le long terme.

Où sont les femmes ?

L'étude souligne les effets positifs de la loi Copé-Zimmermann sur la féminisation des conseils d'administration : au 1er janvier 2019, la quasi-totalité des entreprises du CAC 40 domiciliées en France étaient au-delà du quota de 40 % de femmes dans leur conseil d'administration. La moyenne du CAC 40+20 se situe à 42,53 %.

L'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises livre un résultat sans appel. Les femmes occupent seulement 3,33 % des 120 postes de président et/ou directeur général des 60 plus grandes entreprises du CAC40+20. L'étude recense 2 femmes présidentes du conseil d'administration et 2 femmes directrices générales, mais aucune PDG.

Michel Ferrary constate une rupture de plus en plus marquée entre les entreprises très féminisées — pourcentage élevé de femmes dans les effectifs et l'encadrement — qui ont des difficultés à recruter des hommes et les entreprises peu féminisées — pourcentage faible de femmes dans les effectifs et dans l'encadrement — qui peinent à recruter des femmes.

Evadés sociaux et plafond de verre

Les évadés sociaux du CAC40+20, ce sont les groupes qui s'expatrient pour éviter le quota de 40 % de femmes dans le conseil d'administration imposé par la loi Copé-Zimmermann. Sur les 7 entreprises qui sont les plus éloignées du quota de 40 %, la plupart sont juridiquement domiciliées dans des pays étrangers non soumis à des quotas ou avec des quotas plus faibles.

C'est le cas d'Airbus (25 %) aux Pays-Bas, de TechnipFMC (21,43 %) au Royaume-Uni, de SES (25 %) et d'ArcelorMittal (33,33 %) au Luxembourg et de STMicroelectronics (33,33 %) en Suisse. Les femmes ne représentent que 17,49 % des comités exécutifs alors qu'elles représentent 32,97 % de la population des cadres, vivier traditionnel de recrutement des dirigeants. L'épaisseur du plafond de verre (15,48 %) est bien réelle.

La stabilité de cette faible représentation plaide pour l'instauration de quotas de femmes dans les comités exécutifs. L'index d'inégalité met en évidence les entreprises qui discriminent les femmes en matière de promotion professionnelle. L'étude remet le Prix citron à Hermès et le Prix orange à Sodexo.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Métaux précieux : cours de l’or, la guerre commerciale s’intensifie

Laurent Schwartz
Après un mois de mars et un mois d'avril décevants, le cours de l'or rebondit en mai 2019. Une bonne nouvelle pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille. Quels éléments faut-il retenir pour bien analyser cette hausse de performance ? Laurent Schwartz, Directeur du Comptoir National de l'Or, se penche sur le sujet.
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Marchés financiers : la résurrection après la descente aux enfers

Igor de Maack
Vitalépargne Paris
Après une année 2018 plus que chahuté, les marchés financiers semblent renaître au premier trimestre 2019. Perspectives macro-économiques, actions européennes, obligations grecques... Quelles sont les thématiques de croissance pertinentes pour les investisseurs ? Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion chez DNCA Finance, partage son analyse.
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Bruno Le Maire veut imposer la résidence fiscale en France aux grands patrons

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après l'affaire Carlos Ghosn, les politiques montent au créneau. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, veut imposer aux grands patrons d'être résidents fiscaux en France.
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Actions et taux : bilan mensuel des marchés

L'équipe de gestion d'Aviva Investors
Les actifs à risque ont vécu un mois de mai particulièrement agité, dominé en fin de période par les risques politiques en Italie et les nouvelles craintes de guerre commerciale.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Après la tempête, le calme

L'équipe de gestion d'Aviva Investors
Après un début d’année en trombe, les indices actions ont vécu un mois de février tourmenté. En tout début de mois, l’annonce d’une hausse marquée du salaire horaire moyen aux Etats-Unis en janvier et les commentaires des banquiers centraux sur l’accélération de la croissance ont entraîné une correction des Bourses mondiales.
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Pensée positive

Didier Le Menestrel
La tempête Carmen inaugure la salve des titres anxiogènes qui ne manqueront pas de rythmer notre quotidien tout au long de 2018. En fin d'année, déjà, au-delà des risques géopolitiques et de la météo terrifiante, l’inquiétude était de mise à propos des marchés financiers : la performance flatteuse de 2017 (près de 10% pour la plupart des grands indices européens) est le plus souvent qualifiée de « folle » et les termes « énigmes », « bulles » et autres « records incompréhensibles » illustrent dans les gazettes cette année boursière qui a surtout été dynamique.
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