Fabrice Sauvignon – The Hokus Platform : assurance vie, un portail unique pour les CGP

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fondé en 2020, The Hokus Platform est un portail unique qui relie les professionnels du patrimoine (CGP, banques privées, Family Offices, etc.) aux entreprises d'assurance vie. Quel accompagnement propose la plateforme ? Comment cet outil digital va-t-il poursuivre son développement ?
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Banque et assurance : l’ACPR publie son rapport statistique 2021 sur l’état du marché français

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce jeudi 13 octobre les résultats de son rapport statistique annuel « Les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2021 ». Ce document de référence complète son rapport d’activité publié le 31 mai 2022. Il présente les principaux chiffres du marché français de la banque et de l’assurance. Il couvre et synthétise les principales données prudentielles et comptables collectées auprès des établissements bancaires et des organismes d’assurance supervisés par l’Autorité.

Reprise économique en 2021

L’année 2021 a été marquée par une reprise économique vigoureuse, fortement soutenue par les mesures prises par les pouvoirs publics et les banques centrales. Dans ce contexte porteur, le secteur financier français, banques comme assurances, a obtenu d’excellents résultats et accru sa résilience, au service du financement de l’économie. Au S1 2022, la situation des banques et des assurances s’est inscrite dans le sillage de l’année 2021, ce qui devrait leur permettre de faire face à des perspectives d’activité économique aujourd’hui plus dégradées.

En 2021, le secteur bancaire français a vu son total de bilan progresser de 3 % pour atteindre 9 934 milliards d’euros au niveau consolidé en fin d’année. Le produit net bancaire (PNB) du secteur bancaire français a fortement progressé, pour s’établir à 164,2 milliards d’euros (+ 9,4 % par rapport à 2020), sous l’effet conjoint de l’amélioration des revenus des établissements et de la hausse maîtrisée de leurs coûts d’exploitation. La situation prudentielle du système bancaire, déjà solide, s’est renforcée : ainsi, le ratio de solvabilité agrégé des banques françaises s’est élevé à 16,3 % fin 2021, en légère hausse par rapport à 2020 (16,1 %).

30,6 milliards d'euros en UC

Pour leur part, en 2021, les assureurs français ont vu leurs primes nettes augmenter de +16 % et dépasser leur niveau d’avant crise sanitaire. L’assurance vie, en particulier, a connu un vif rebond, bénéficiant d’un environnement de marché porteur, de l’abondance de l’épargne privée et de la reprise de l’économie. Dans ce contexte, les supports en unités de compte ont enregistré un montant de collecte annuelle inédit (30,6 milliards). La solvabilité de l’ensemble du secteur a progressé de 11 points par rapport à 2020, pour s’établir à 253 %.

« Les résultats de l’année 2021 et du premier semestre 2022 confortent encore la résilience du système financier français, caractérisé par de solides ratios de solvabilité, dans le contexte actuel marqué par la guerre en Ukraine, l’inflation et la remontée des taux. Face à la recrudescence des risques, l’ACPR reste vigilante et poursuit en 2022 un suivi régulier des banques et assurances afin de veiller à la solidité du système financier », commente Dominique Laboureix, secrétaire général de l’ACPR. 

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Assurance cyber : un enjeu de souveraineté économique pour la France

Stéphane Fantuz
CNCEF Patrimoine
En France, l'assurance cyber manque encore du cadre juridique adéquat. Comment répondre à cet enjeu de souveraineté économique ? Quelles perspectives pour les courtiers en assurance et leurs mandataires ? Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance, partage son analyse.
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Assurance vie : l’ACPR appelle les distributeurs à mieux respecter le devoir de conseil auprès des clients fragiles ou en difficulté

La Rédaction
Le Courrier Financier

À la suite de plusieurs contrôles sur place, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) revient ce mardi 3 mai sur des défaillances en matière de commercialisation de contrats d’assurance vie auprès de clients financièrement fragiles ou en difficulté. Ces contrats sont susceptibles d’aggraver leur situation financière, dès lors qu’ils ne disposent pas d’une épargne de précaution pour faire face à leurs besoins de trésorerie de court terme.

Ils peuvent ainsi être exposés à des frais d’entrée et de gestion particulièrement pénalisants s’ils sont contraints de racheter rapidement leur contrat d’assurance vie par manque de liquidités, alors que ces contrats ont vocation à constituer une épargne stable de long terme. De plus, lorsque les contrats sont adossés à des unités de compte, une allocation à caractère risqué ne peut pas être adaptée aux besoins de clients dont la situation financière est fragile au moment de la souscription. Cette situation ne permettrait pas d’absorber d’éventuelles pertes en capital.

Obligations de conseil des distributeurs

L’ACPR est particulièrement attentive à la protection des clientèles fragiles et rappelle que les distributeurs de contrats d’assurance vie en unités de compte (UC) ont l’obligation de prendre en compte la situation financière des souscripteurs, dans le cadre de leur devoir de conseil et de vérifier que le contrat proposé est cohérent avec l’ensemble des exigences et besoins des clients. Les distributeurs d’assurances doivent ainsi se conformer aux exigences de l’article L. 522-5 du code des assurances et vérifier :

  • le caractère approprié du contrat à l’égard de la situation financière du client, tout en tenant compte notamment de son éventuelle fragilité, de ses difficultés financières et de son niveau d’épargne liquide ;
  • la cohérence des contrats et allocations proposés avec l’ensemble des exigences et besoins exprimés par le client, y compris le niveau de risque maximal souhaité par celui-ci, ainsi que ses connaissances et expériences en matière financière.

L’ACPR sera particulièrement vigilante pour assurer le respect de ces dispositions qui constituent, pour les assureurs, le socle d’une gouvernance adéquate de la surveillance des produits, notamment en matière de marché cible.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Assurance emprunteur : Cafpi et Magnolia.fr signent un partenariat stratégique

La Rédaction
Le Courrier Financier

CAFPI et Magnolia.fr — spécialistes du crédit immobilier et de l’assurance de prêt — annoncent ce lundi 21 mars leur partenariat. Objectif, proposer à tous les clients emprunteurs de CAFPI, dès le 1er août 2022, « les meilleures offres en assurance de prêt immobilier ». Cette alliance s’inscrit dans l'ouverture du marché de l’assurance emprunteur, avec la promulgation de la loi Lemoine. Ce dispositif permettra aux nouveaux emprunteurs, dès le 1er juin prochain, de changer à tout moment d’assurance emprunteur. 

Ce partenariat de deux spécialistes du courtage de crédit et de l’assurance de prêt permet aux clients d'accéder à un service en assurance de prêt sur l’outil digital « SimulAssur », développé par Magnolia.fr. Il sera mis à disposition des entrepreneurs-courtiers de CAFPI afin de conseiller leurs clients. « CAFPI a de très fortes ambitions en crédit immobilier et en assurance-emprunteur, ce partenariat avec Magnolia s’inscrit donc dans la droite ligne de nos ambitions pour 2022 et les années à venir » souligne Olivier Lendrevie, président de CAFPI.

Contexte de concurrence accrue

« Le Groupe Magnolia.fr est très heureux de nouer ce partenariat avec CAFPI. Notre MarketPlace full digital mis à disposition du plus important courtier en crédits immobiliers Français est le moyen d’offrir à tous les emprunteurs le meilleur contrat en assurance de prêt. Avec une expérience utilisateur ultra qualitative et optimisée, CAFPI apportera à ses emprunteurs un service client optimisé aussi bien sur le plan tarifaire qu’au niveau des garanties », explique Gérald Loobuyck, Président Fondateur du groupe Magnolia.fr.

La promulgation récente de la loi Lemoine permet une ouverture à la concurrence accrue sur le marché de l’assurance-emprunteur. « Compte tenu des taux bas et de l’accélération prochaine de la concurrence sur le marché de l’assurance prêt immobilier, l’association du savoir-faire de nos entrepreneurs-courtiers et de Magnolia.fr paraît pertinente pour transformer ce marché », conclut Olivier Lendrevie, président de CAFPI.

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Fidelity International recrute un responsable des solutions assurantielles pour l’Europe

La Rédaction
Le Courrier Financier

Fidelity International — société de gestion mondiale — annonce ce mardi 22 février la nomination d'une Responsable des Solutions Assurantielles pour l’Europe. Au sein de cette fonction nouvellement créée, Ghislain Perisse appuiera le développement des activités auprès des clients assureurs en Europe — avec les équipes commerciales institutionnelles et distribution. À moyen terme, Fidelity recrutera également un Responsable mondial de l'Assurance.

« Au cours des dernières années, nous avons développé l’activité assurantielle avec succès. Pour soutenir nos projets de croissance, une structure internationale nous permettra de gagner en efficacité. Nous sommes convaincus que Ghislain Perisse est la bonne personne pour mener à bien cette tâche. Il comprend parfaitement les exigences spécifiques des clients assureurs en Europe et sait comment y répondre au sein d'une équipe internationale », commente Christian Staub, Directeur Général Europe chez Fidelity International.

Focus sur le profil de Ghislain Perisse

Fidelity International recrute un responsable des solutions assurantielles pour l'Europe
Ghislain Perisse

Ghislain Perisse rejoint les bureaux parisiens de Fidelity après avoir occupé la fonction de Responsable de la Stratégie d’Assurance pour la région EMEA chez Schroders. Il a également occupé des postes chez AXA Investment Manager et Morgan Stanley. Ghislain Perisse apporte avec lui une vaste expérience dans tous les domaines de solutions d’assurance : à savoir l'assurance vie, non-vie et la réassurance.

« Les assureurs intègrent de plus en plus les enjeux de développement durable au sein de leur processus d'investissement, tout en transférant leurs allocations vers des actifs privés dans le but d’obtenir des rendements diversifiés plus élevés. Les besoins de ces clients évoluent, c'est pourquoi nous avons pris la décision d’accorder une attention accrue sur ce domaine afin de les servir efficacement (...) Ce qui profitera non seulement à nos clients assureurs, mais aussi à l'ensemble de nos clients institutionnels », ajoute Annika Milz, Co-responsable de l’Institutionnel Europe chez Fidelity International.

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Assurance vie : la MIF dévoile son taux 2021 pour le fonds en euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

La MIF — assureur vie mutualiste — présente ce mardi 18 janvier ses performances 2021. Le Conseil d’Administration de la MIF s’est prononcé sur la rémunération servie par la MIF au titre de 2021 sur le fonds en euros de l’ensemble de ses contrats d’assurance vie de type épargne, et de son nouveau plan d’épargne retraite individuel, « MIF PER Retraite » : + 1,70 %.

« Parmi les plus élevés du marché, le rendement MIF 2021 atteste tout à la fois de la qualité de notre gestion financière et de notre volonté de servir le plus justement nos sociétaires tout en préservant l’avenir. Il marque aussi cette année la prise en compte du contexte inflationniste actuel et le souci de chercher à en limiter les effets sur le pouvoir d’achat de l’épargne », déclare Olivier Sentis, Directeur général de la MIF.

Gestion sous mandat

Dans le même temps, la MIF a veillé à la stabilité de ses réserves afin de sécuriser les rendements futurs : la Provision pour Participation aux Excédents (PPE) est à nouveau renforcée pour représenter désormais 3,47 % des encours épargne. La gestion sous mandat, proposée au sein de son contrat phare, le Compte Épargne Libre Avenir Multisupport, et du nouveau contrat MIF PER Retraite, affiche également pour 2021 des performances qui se distinguent sur ses différents profils de gestion :    

  • Prudent (30 % d'UC) : + 4,10 % ;  
  • Équilibré (50 % d'UC) : + 6,07 % ;
  • Dynamique (70 % d'UC) : + 8,22 % ;
  • Offensif (90 % d'UC) : + 12,06 %.

« La qualité du rendement 2021 du fonds en euros MIF ne peut cependant s’exempter de l’environnement durable de taux bas où seule la diversification permet d’espérer des rendements meilleurs. Les performances de notre gestion sous mandat, plébiscitée par nos sociétaires, viennent ainsi témoigner des bénéfices de cette diversification sur les rendements, tout en tenant compte du profil de chaque épargnant et notamment de son appétence au
risque
», commente Olivier Sentis.

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Transformation numérique : l’ACPR publie son étude sur la banque et l’assurance en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce vendredi 14 janvier les résultats de son étude sur la transformation numérique dans les secteurs français de la banque et de l’assurance. L’ACPR a interrogé 12 groupes ou organismes d’assurance et 8 groupes bancaires pour mesurer les transformations engagées. Objectif, adapter en conséquence ses propres missions et sa participation aux instances européennes et internationales.

Les deux enquêtes se sont appuyées sur les réponses fournies par les organismes sollicités à un questionnaire, d’une cinquantaine de questions ouvertes, complétées par des entretiens. Ces documents permettent de caractériser les stratégies des acteurs, leur perception du contexte concurrentiel et le rythme effectif de leur transformation. De quoi élargir la seule perspective de l’écosystème innovant (« fintech ») ou des acteurs numériques dominants (« bigtechs »).

[caption id="attachment_82617" align="aligncenter" width="365"]Transformation numérique : l’ACPR publie son étude sur la banque et l’assurance en France Source : ACPR[/caption]

L’IA, moteur de la transformation numérique

Dans le secteur de l’assurance, plus de 83 % des acteurs interrogés considèrent que l’Intelligence artificielle (IA) va profondément transformer leurs processus internes. Les assureurs ont concentré leurs efforts sur la numérisation de la relation client.

Ils intègrent progressivement les nouvelles technologies à l’ensemble la chaîne de valeur de l’assurance. Ils tirent par exemple profit des outils d’IA pour améliorer la modélisation des risques ou les processus d’indemnisation des sinistres.

Dans le secteur bancaire, tous les acteurs ayant répondu à l’enquête ont développé puis déployé des outils d’IA opérationnels qui contribuent à améliorer la relation client, la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ou à mieux identifier les risques.

D'autres technologies moins plébiscitées

Dans le secteur de l’assurance, les assureurs interrogés estiment l’impact des objets connectés sur leur activité à 1 ou 2 à court terme (sur une échelle de 1 à 5) mais à 4 à moyen-long terme : ils y voient un moyen d’améliorer la prévention et de réduire les risques. Dans le secteur de la banque, la technologie de registre distribué (blockchain) fait l’objet d’appréciations contrastées.

Tandis que 25 % des banques interrogées estiment cette technologie trop peu mature et les cas d’usage pertinents peu nombreux, près de 40 %, jugent, à l’inverse, que l’impact de la blockchain sur l’activité bancaire sera important, voire « disruptif ».

Ces banques anticipent un fort développement des usages et sont actives dans le domaine de l’exploration. Certaines ont ainsi participé aux expérimentations de la Banque de France sur la monnaie numérique de Banque centrale.

Développement avec l’écosystème innovant

Face à une recomposition du paysage concurrentiel, les acteurs historiques du secteur bancaire sont incités à renforcer l’usage des nouvelles technologies et à adopter de nouveaux modèles d’affaire intégrant les acteurs innovants, à travers des partenariats ou des acquisitions, dans l’optique de conserver la relation avec le client. Dans le secteur de l’assurance, les « assurtechs » sont davantage perçus comme des partenaires ou des concurrents de niche.

Double défi de la sécurité et de la modularité

La transformation numérique augmente l’exposition des deux secteurs à de nouveaux risques opérationnels, dont les risques cyber et de fraudes. Dans ce contexte, une des priorités des acteurs interrogés est de renforcer la résilience de leurs systèmes d’information, tout en améliorant leur modularité ainsi que leur interopérabilité, nécessaires au développement de nouvelles technologies.

Ces études, qui permettent de disposer d’une vision à jour des problématiques de la place française, dans un contexte européen marqué par la mise en œuvre de la feuille de route pour la finance numérique, sont publiées sur le site de l'ACPR sous le format « Analyses et Synthèses ».

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Indemnisation des catastrophes naturelles : la CNCEF Assurance satisfaite de la Loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance — association de représentation des courtiers en assurance et de leurs mandataires, présidée par Stéphane Fantuz — salue ce vendredi 7 janvier l'adoption de la loi portant réforme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles adoptée par l’Assemblée Nationale. En alerte depuis le début de la crise sanitaire en 2020, la CNCEF Assurance a suivit toutes les étapes du nouveau texte de loi.

L’association professionnelle, qui rassemble courtiers en assurance et mandataires, se satisfait notamment des améliorations portées en direction des assurés et des consommateurs. A savoir, des délais de procédure et d'indemnisation plus rapides et un renforcement dans la prise en charge des sinistrés. Mais aussi un cadre facilité pour les professionnels pour agir. 

Transition écologie et risques émergents

« Il était nécessaire de réformer ce régime créé il y a 40 ans de manière à faire face à une situation nouvelle sur le plan climatique. Pour assurer sa soutenabilité, il faudra toutefois que des efforts notables interviennent en matière de transition écologique pour qu’il demeure viable », estime Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.  

D’autant plus que le phénomène spécifique de sécheresse-réhydratation des sols n'intègre pas la loi CatNat. Il devrait faire l’objet d’un régime à part une fois que le gouvernement aura remis au Parlement un rapport proposant des pistes d’amélioration et de prévention. « Nous suivrons attentivement ce rapport et les intentions du législateur. Toutefois, celui-ci devra continuer à prendre des engagements plus durables pour consolider le système assurantiel face à la multiplicité des risques émergents » annonce la CNCEF Assurance.

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Obligations Relance : Smalt Capital sélectionné par les assureurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Smalt Capital — société de gestion française spécialisée dans le capital investissement, avec une approche territoriale et de proximité — annonce ce jeudi 9 décembre avoir été sélectionnée aux côtés d’Eurazeo Investment Manager, Trocadero Capital Partners et Zencap Asset Management dans le cadre du dispositif « Obligations Relance ».

40 millions d'euros à investir

Doté de 1,7 Md€, ce dispositif est l’un des volets du Plan Relance du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, afin de soutenir les PME-ETI dans leur croissance et leur transformation à la suite de la crise économique résultant de la pandémie. Sur les 280 M€ confiés au groupement piloté par Eurazeo, Smalt Capital a l’ambition d’investir au moins 40 M€.

Cette somme sera déployée en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Corse, et à La Réunion. Fidèle à sa philosophie d’investissement, Smalt Capital financera des entreprises de tout secteur, ayant des projets de développement, visant une croissance durable, et intégrant les enjeux en matière d’ESG et de la transition écologique.

Aligner les intérêts des Gérants et des Assureurs

Aux côtés du fonds « Obligations Relance » est créé un fonds spécifique, d’un montant d’au moins 10 % du dispositif global, abondé par les sociétés de gestion et leurs investisseurs propres, pour aligner les intérêts entre les Gérants et les Assureurs. Smalt Capital apportera son concours à ce fonds avec le soutien de son actionnaire la Caisse d’Epargne CEPAC, ainsi que la Caisse d’Epargne Côte d’Azur. 

« Ce dispositif vise à renforcer la croissance des entreprises suite à la crise sanitaire. En tant qu’investisseur de proximité accompagnant des dirigeants ambitieux qui savent allier croissance et enjeux ESG, nous sommes entièrement en accord avec la philosophie du dispositif « Obligations Relance ». Smalt Capital jouera pleinement son rôle aux côtés de ses partenaires nationaux du groupement en déployant la somme qui lui est confiée dans les meilleures conditions », déclare Antoine Kraus, Gérant chez Smalt Capital.

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