France Relance : l’AFG s’engage pour la reprise économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, a présenté ce lundi 19 octobre 2020 la feuille de route de la Place de Paris. Objectif, soutenir le financement des entreprises françaises dans le cadre de la relance. La présentation a eu lieu en présence des fédérations d’entreprises, des associations professionnelles du secteur financier, des associations d’épargnants, et des parlementaires.

Présente pour l'occasion, l’Association française de la gestion financière (AFG) se réjouit du lancement du Label Relance et de sa participation au Comité de suivi. Elle s’engage, aux côtés des autres associations du secteur financier et des associations d’épargnants, à promouvoir son déploiement auprès des épargnants pour renforcer le dynamisme et la solidité du tissu économique dans les années à venir.

Le label France Relance

L’AFG et les sociétés de gestion d’actifs se mobilisent pour soutenir le succès du label France Relance. Pour les entreprises, la compétitivité nécessite une reprise des investissements productifs et un renforcement de leurs fonds propres, socle de la croissance. L’épargne des Français peut accompagner cette démarche. Les fonds d’investissement gérés par les sociétés de gestion contribuent à renforcer les fonds propres des entreprises.

Les gestionnaires d’actifs ont un rôle majeur à jouer pour réorienter l’épargne des ménages, pour lesquels l’enjeu est d’accéder à des placements diversifiés et rentables, en leur permettant de construire un patrimoine sur le long terme. Le développement d’une éducation financière et le renforcement du conseil accompagnent cette initiative. Objectif, aider les épargnants à raisonner en termes d’objectifs d’épargne, et définir des allocations en adéquation avec leurs besoins et convictions.

Vers une économie durable

Dans ce contexte, le Label Relance identifie les fonds d’investissement qui apportent des capitaux propres aux entreprises françaises, cotées ou non cotées — et en particulier aux PME et ETI. Il inclura un cahier des charges environnemental, social et de bonne gouvernance (ESG) qui guidera la politique d’investissement et d’engagement actionnarial des fonds labellisés. 

Le Label répond ainsi aux préoccupations et engagements de citoyens des investisseurs qui souhaitent donner du sens à leur épargne : financer la relance d’une économie plus durable. Les épargnants retrouveront donc prochainement les fonds labellisés Relance dans les produits d’épargne habituels : PEA, assurance-vie, épargne salariale et retraite ou même investissement simplement sur un compte-titre classique.

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La Parole aux Assos’ – ANACOFI et AFG : l’accent sur l’éducation financière, le long terme et l’ESG

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, c'est la rentrée pour les CGP. Comment favoriser l'éducation financière des investisseurs ? Quelle place les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) vont-ils prendre dans un contexte de relance ?
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L’AFG nomme une nouvelle Vice-présidente

La Rédaction
Le Courrier Financier

Sur proposition de son Président Eric Pinon, le Conseil d’administration de l’Association Française de la Gestion financière (AFG) a nommé Mirela Agache-Durand (53 ans) Vice-présidente de l’AFG en remplacement d’Inès de Dinechin, lors de sa réunion ce mardi 8 septembre 2020.

Directrice générale de Groupama Asset Management, Mirela Agache-Durand représentera les sociétés de gestion filiales de groupes d’assurance et complétera ainsi la Vice-présidence aux côtés de Philippe Setbon, Ostrum Asset Management, et de Guillaume Dard, Montpensier Finance.

Evolution de la gouvernance

La configuration de la Vice-présidence de l’AFG se prolonge : les filiales de banques, de sociétés d’assurances et les sociétés entrepreneuriales, soit l’ensemble de l’origine des acteurs de l’industrie de la gestion d’actifs dans sa diversité, sont pleinement représentées dans une vice-présidence partagée. Eric Pinon, quant à lui, continue de porter la voix de l’ensemble de la profession pour défendre les intérêts de ses membres et de leurs clients, et les représenter dans toutes les actions publiques.

Au sein de l’équipe de Vice-présidence, Mirela Agache-Durand s’attachera plus particulièrement aux sujets internationaux avec comme objectif de positionner la France comme un acteur majeur de l’Asset Management international. L’AFG adresse tous ses remerciements à Inès de Dinechin pour son implication et ses contributions aux travaux de Place dans sa mission de Vice-présidente. Sponsor du Livre Blanc sur l’Education Financière elle continuera, pour l’AFG, son action en faveur de ce sujet.

Focus sur le parcours de Mirela Agache-Durand

Mirela Agache Durand est titulaire d’un CFA et d’un doctorat en physique des plasmas. Elle débute sa carrière en 1998 dans le secteur de la finance au sein du groupe Oddo & Cie. En 2014, elle rejoint La Banque Postale Asset Management comme directeur adjoint de la gestion.

Depuis 2017, elle devient directeur général de Tocqueville Finance, poste qu’elle cumule également avec ses responsabilités de directeur général de LBPAM. Depuis 2020, elle assure les fonctions de Directrice Générale de Groupama Asset Management.

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France Relance : l’AFG propose des mesures complémentaires

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) déclare ce mardi 8 septembre dans un communiqué qu'elle « soutient pleinement les orientations du plan France Relance annoncé par le gouvernement. Elle approuve ce choix de privilégier l’investissement et la baisse des impôts de production ». L’importance donnée à la transition écologique de l’économie « correspond aux engagements de l’Association et à son leadership en termes Environnemental, Sociétal et de Gouvernance (ESG) », précise l'AFG.

L'AFG estime « essentielle » la décision de favoriser l’investissement dans les fonds propres des entreprises, afin de renforcer le dynamisme et la solidité du tissu économique et favoriser la création d’emplois. « Le Label Relance viendra distinguer les fonds d’investissement qui apportent des capitaux propres aux entreprises françaises et en particulier à nos PME et à nos ETI. L’AFG salue cette initiative », ajoute-elle.

Mobiliser l'épargne des Français

Par ailleurs, l'association propose des mesures complémentaires « pour permettre à ces mesures de donner leurs pleins effets ». L'AFG souhaite qu'une « partie significative de l’épargne de précaution » amassée par les Français pendant le confinement soit mobilisée à plus long terme. L'association suggère donc, pour une durée limitée à deux ans :

  • le renforcement de l’attractivité du PEA, du PEA-PME et de l’épargne salariale ;
  • la possibilité pour les Français d’ouvrir un compte épargne relance, largement investi dans les fonds propres des entreprises, avec un régime fiscal aussi incitatif que celui de l’épargne réglementée.

« Ces deux initiatives montreraient l’implication de l’Etat. Elles aideraient les conseillers à motiver leurs clients à basculer d’une épargne de précaution à une participation au financement de la relance », conclut l'AFG.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Digitalisation de la gestion d’actifs : l’AFG crée la Commission Innovations Technologiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

La nouvelle « Commission Innovations Technologiques » va renforcer l’implication de l’Association Française de la Gestion financière (AFG) dans la transformation digitale de la gestion d’actifs, annonce l'association ce mardi 1er septembre dans un communiqué officiel.

Gestion et innovation digitale

Cloud, Intelligence artificielle (IA) au sens big data et machine learning, blockchain, RPA... Les nouvelles technologies permettent entre autres de gagner en efficacité, de créer de nouveaux produits et services, d’accéder à une meilleure connaissance des investisseurs et de leurs besoins, et d’innover en matière de canaux de distribution.

Leur utilisation croissante bouleverse de plus en plus fortement les métiers de la gestion d’actifs en impactant l’ensemble des chaînes de valeur de nos activités : gestion des portefeuilles, contrôle des risques, data management, distribution, expérience client, etc. C’est pourquoi la maîtrise et le déploiement de ces innovations représentent un enjeu absolument stratégique pour les sociétés de gestion.

Depuis plusieurs années, l'AFG accompagne ses membres dans la diffusion des innovations digitales sous diverses formes. L'AFG renforce donc son implication sur ces sujets en créant la Commission Innovations Technologiques. Celle-ci réunit les dirigeants et les responsables de la transformation digitale de SGP, illustrant la diversité des membres SGP, tant par la taille que par la variété de leurs approches de gestion.

Identifier les enjeux tech

Cette nouvelle Commission permet à l’AFG d’affermir son rôle et sa visibilité sur les enjeux des innovations technologiques, non seulement vis-à-vis des autorités publiques françaises et européennes, mais aussi auprès de l’ensemble de l’écosystème de la gestion : dépositaires, valorisateurs, distributeurs, fintech, etc.

La Commission Innovations Technologiques a vocation à être le lieu de partage des réalisations des SGP en la matière sur leurs différents métiers (gestion, développement, fonctions support, etc.) et de suivi des initiatives de places française ou européennes.

Elle sera aussi le point de contact privilégié des autorités et des acteurs de l’écosystème pour discuter et évaluer les propositions de texte, les solutions disponibles dans le marché et les questions de toute nature (réglementaires, opérationnelles, etc.) pouvant résulter de l’utilisation massive des nouvelles technologies par les SGP.

Plus de 30 contributeurs

A cet effet, la Commission Innovations Technologiques, qui réunit 20 membres et plus de 30 contributeurs au total, a déjà été très active depuis le début d’année, notamment avec :

  • la création d’un comité dédié aux solutions digitales, présidé par Laurence Arnold, responsable de la gestion de l’innovation et des initiatives stratégiques chez AXA IM. A ce stade, trois focus thématiques ont été travaillés : « le gérant augmenté » ; les solutions de KYC/KYD ; les tokens/actifs numériques titres et cash ;
  • la création d’un comité « évolutions règlementaires » présidé par Jérémie Vuillquez, directeur juridique Distribution et Affaires Générales de La Française, en charge notamment des réponses aux nombreuses consultations tant françaises qu’européennes sur ces questions.

Publication d'un livre blanc

Par ailleurs, la Commission a pour objectif de publier un livre blanc sur l’état et les tendances de l’utilisation des nouvelles technologies dans la gestion d’actifs, dans le courant du 1er semestre 2021.

Muriel Faure, senior advisor de J.de Demandolx Gestion et Olivier Taille, responsable des projets Blockchain chez Ostrum AM, sont respectivement Présidente et Vice-Président de la Commission. Eric Sidot, Chef de pôle Métiers transverses de l’AFG est en charge du volet réglementaire des travaux menés ; Thomas Valli, Directeur des Etudes économiques de l’AFG coordonne les solutions opérationnelles et la diffusion externe.

La Commission Innovations Technologiques reste ouverte à d’autres sociétés de gestion qui souhaiteraient apporter leur contribution et à l’écoute de toutes solutions digitales utiles aux membres de l’AFG.

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Eric Pinon – AFG : Université d’été de l’ANACOFI, « le long terme est l’avenir de l’épargne »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le 3 septembre prochain, l'Association française de la gestion financière (AFG) s'associe à l’université d’été de l’Association Nationale des Conseils Financiers (ANACOFI), pour la journée ouverte au public. Face à la crise sanitaire, quelles solutions d'épargne longue l'AFG préconise-t-elle ? Quelle place donner à l'éducation financière ?
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L’AFG, Emergence, Paris Europlace annoncent le décès d’Alain Leclair

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion Financière (AFG), le fonds d'incubation Emergence, et Paris Europlace (organisation en charge de promouvoir et développer la Place financière de Paris), indiquent ce mercredi 17 juin avoir appris avec une grande tristesse la disparition d’Alain Leclair. Le décès est survenu ce lundi 15 juin 2020.

Quatre fois président de l'AFG

L’AFG, Emergence, Paris Europlace annoncent le décès d’Alain Leclair
Alain Leclair

Homme de conviction, de réflexion et d’action, Alain Leclair a été en pionnier, un inlassable promoteur de l’industrie de la gestion d’actifs pour compte de tiers en France et en Europe. Homme de marché, d’entreprise et fédérateur de projets au service de la collectivité, sa carrière est le reflet d’un engagement pour mettre la finance au service du financement de l’économie.

Alain Leclair a réalisé l’union au sein de l’AFG, de l’ensemble des sociétés de gestion, quelles que soient leur taille ou leur origine. Au cours de ses quatre mandats à la présidence (de 1997 à 2009) puis comme président d’honneur de l’AFG, il a insufflé en permanence, avec bienveillance et ténacité, un esprit novateur, résolument tourné vers l’avenir et vers l’Europe, appelant à la mobilisation de l’épargne pour financer durablement l’économie.

« Alain avait saisi, en précurseur, que la gestion d’actifs est un métier à part entière, au service des investisseurs, particuliers et institutionnels. Il a consacré, avec succès, sa vie à agir infatigablement pour que cette vision devienne la réalité que nous connaissons tous aujourd’hui. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants », déclare Eric Pinon, président de l’AFG et qui fut son vice-président entre 1997 et 2003.

Créateur du fonds Emergence

Avec la création en 2012 d’Emergence, fonds d’incubation qu’il a présidé jusqu’à fin 2019, Alain Leclair a conçu et porté une initiative de Place innovante et ambitieuse pour permettre aux sociétés de gestion françaises indépendantes de franchir un palier de croissance et d’être accompagnées dans l’accélération de leur développement.

Il a su y rassembler les grands investisseurs institutionnels de la place financière de Paris qui, avec l’appui de NewAlpha Asset Management, sélectionnent et apportent des capitaux à gérer à des gérants talentueux. Devenu Président d’honneur d’Emergence le 1er janvier 2020, Alain Leclair nous quitte au moment où, sous son inspiration, Emergence étend son modèle à l’Europe.

« Esprit clairvoyant et audacieux, Alain Leclair a marqué plusieurs décennies de la gestion d’actifs pour compte de tiers en France. Nous saluons un homme attachant, perpétuellement tourné vers l’avenir, qui, avec Emergence, a œuvré sans relâche pour contribuer au rayonnement et au dynamisme d’un des pôles phare de la place financière de Paris » déclare Laurent Deborde, Président d’Emergence.

Soutien au rôle de la Place financière de Paris

Membre du Conseil de Paris EUROPLACE, administrateur de l’Institut Europlace de Finance et du Pôle de compétitivité mondial Finance Innovation, il n’a cessé d’œuvrer pour faire connaître les enjeux de la place financière pour l’économie française, notamment en termes d’emploi et d’impact pour une croissance juste et durable mais aussi pour promouvoir ses atouts au plan international.

« Porteur d’une vision de long terme, Alain Leclair a contribué à faire reconnaître le rôle de la place financière pour le développement de notre économie et une meilleure satisfaction des besoins sociaux, comme pour la promotion de nos atouts aux plans européen et international. Son esprit vif et innovant continuera à inspirer nos prochaines initiatives. » déclare Augustin de Romanet, Président de Paris EUROPLACE.

Entré chez Paribas en 1966, Alain Leclair crée Paribas Asset management en 1984 à Paris et va diriger cette filiale de la banque jusqu’en 1999, après l’avoir installée au cœur des places de New York et de Tokyo. Il préside l’EFAMA (European Federation of Asset Management) en 1999 et 2000. En 2001, il est l'un des associés fondateurs de la Française des Placements. Alain Leclair était également membre du Conseil de surveillance du Fonds de Réserve des Retraites (FRR).

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Epargne salariale : les Français veulent plus d’accompagnement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les salariés français ont une perception positive des dispositifs d’épargne salariale. C'est ce que révèle une récente étude OpinionWay publiée ce mardi 2 juin. L'enquête a été réalisée pour l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Association de la gestion financière (AFG), le Trésor, la Direction générale du Travail et La Finance pour tous.

Les bénéficiaires souhaitent toutefois davantage d’accompagnement, par exemple dans le choix des supports d’investissement. Cette enquête a été réalisée auprès de 1 002 salariés en février 2020 pour les partenaires de la Semaine de l’épargne salariale. Sa quatrième édition — qui devait se tenir du 23 au 27 mars derniers — a dû être annulée dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 et des mesures de confinement.

Succès de l'épargne salariale

Un peu plus de quatre salariés sur dix (43 %) déclarent détenir au moins un dispositif d’épargne salariale. Le plan d’épargne entreprise (PEE) est le plus connu et le plus répandu, devant le plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) et les actions ou stock-options de son entreprise.

L’épargne salariale demeure plus développée dans les grandes entreprises : 58 % des salariés de structures de plus de 500 personnes affirment détenir au moins un de ces dispositifs, à comparer à 25 % dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Plus de la moitié des salariés (51 %) ont reçu une prime de participation ou d’intéressement ou ont bénéficié d’un abondement, au cours des douze derniers mois. Cette proportion grimpe à 70 % dans les groupes de plus de 500 employés, contre 32 % pour les sociétés de 10 à 49 salariés.

Davantage de simplicité et de clarté

L’intéressement et la participation sont perçus par 86 % des salariés sondés comme « très » ou « plutôt intéressants ». Les bénéficiaires de dispositifs d’épargne salariale sont 78 % à s’en déclarer « plutôt » ou « très satisfaits ». Ils sont 72 % à les considérer « faciles à gérer » et 64 % à les juger « rentables ». Parmi leurs attentes : des démarches simplifiées, davantage de clarté, d’information et d’accompagnement.

Les primes sont le plus souvent placées : si 20 % des salariés bénéficiaires préfèrent les percevoir immédiatement, 60 % les placent intégralement sur leur plan d’épargne entreprise ou retraite, 11 % en placent une partie et les autres varient selon les années. Ils sont 30 % à effectuer en plus des versements volontaires sur leur plan d’épargne salariale.

Concernant les nouveautés instaurées par la loi Pacte, 41 % des salariés interrogés sont au courant de la création du Plan d’épargne retraite (PER), commercialisé depuis le 1er octobre 2019, et 36 % de la possibilité de déblocage anticipé du PER pour l’achat de la résidence principale.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Le Tchat du Cofi – Eric Pinon, AFG : Covid-19, conseiller les épargnants pour profiter du rebond

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la période du confinement, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». La crise du Covid-19 ouvre des perspectives pour repenser l'économie française. Comment les entreprises vont-elles profiter du rebond ? Quelle place les conseils peuvent-ils prendre auprès des épargnants ?
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AFG : que retenir des commissions de surperformance de l’ESMA ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité européenne des marchés financiers (AEMF ou ESMA en anglais) a publié le 20 mars dernier ses orientations pour les commissions de surperformance (CSP) pour les OPCVM et certains FIA (rapport en anglais). L’Association Française de la Gestion Financière (AFG) et ses membres apportent leur appui aux travaux visant à une convergence de supervision en Europe. A ce titre, ils ont contribué au débat sur les meilleures pratiques en matière de calcul des commissions de surperformance.

La France est exemplaire en matière de codification et d’application des principes de l’OICV d'août 2016. Ces normes professionnelles figurent dans le Guide de Place AFG-AFTI de novembre 2018, concernant les commissions de surperformance dans les OPCVM et les FIVG non réservés. Les recommandations de l'ESMA permettent d’assurer que les modèles utilisés dans les pays européens répondent à l’objectif d’alignement d’intérêt entre fonds et porteurs, en ligne avec les recommandations de l’OICV.

Réserves de l'AFG

L'AFG estime cependant que « les orientations de l’ESMA vont trop loin en imposant un modèle unique basé sur une période de référence d’au minimum 5 ans, sans véritable étude d’impact préalable au niveau européen ». Ce modèle est imposé actuellement dans un seul pays de l’UE et ne fait pas partie des recommandations de l’OICV. « Imposer un tel horizon de temps sans distinction de classe d’actifs, de stratégie ou de durée recommandée de détention est de nature à mettre en péril les modèles vertueux existant dans les autres pays européens, comme la France », s'inquiète l'AFG.

Cette décision risque d'inciter les gestionnaires à les abandonner au profit de frais fixes plus élevés. « Or le maintien d’un modèle de frais viable pouvant avoir recours aux commissions de surperformance nous semble être un des objectifs principaux que doit se donner le régulateur dans ces travaux », estime l'AFG. Ce modèle permet de renforcer l’alignement d’intérêt entre porteurs et sociétés de gestion, par le partage des bénéfices lorsque les résultats sont au rendez-vous ou le prélèvement de frais fixes moindres dans le cas contraire.

L'intérêt des investisseurs

L’AFG considère qu’il n’est pas dans l’intérêt des investisseurs, lorsqu’ils souscrivent à un fonds, de se voir privés du choix entre, par exemple, une classe de parts dotée de commissions de surperformance et une autre dotée uniquement de frais fixes, plus élevés et systématiquement appliqués quelles que soient les conditions de marché. Pour les porteurs de parts, les frais variables sont très avantageux en période de marchés baissiers.

En France, les commissions de surperformance représentaient 8 % du total des frais de gestion prélevés par les gestionnaires offrant au moins une part incluant des commissions de surperformance à fin 2017, et 3 % à fin 2018, ce qui représente une baisse des frais variables prélevés de 65 %. Les autorités nationales disposent de deux mois à compter de la parution de leur traduction dans toutes les langues de l’UE pour notifier à l’ESMA si elles souhaitent ou non les appliquer.

Des dispositions sous surveillance

Compte tenu de l’analyse ci-dessus, l’AFG se prononce de manière exceptionnelle en faveur d’une application partielle de ces orientations — soit le maintien de la plupart de ses dispositions. Néanmoins, l'association professionnelle demande que l’application d’une période d’observation de 5 ans au minimum ne soit pas obligatoire mais optionnelle.

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