Joseph Choueifaty – Goodvest : finance durable, l’assurance vie « compatible avec l’Accord de Paris »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fondée fin 2020, la fintech Goodvest promeut « une épargne durable et éthique ». La plateforme propose des portefeuilles sur-mesure bas carbone, compatibles avec l'Accord de Paris. A quels enjeux de finance responsable leur contrat d'assurance vie répond-t-il ? Comment fonctionne-t-il ?
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Accord de Paris : Invesco lance une gamme d’ETF avec critères ESG stricts et objectifs climatiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

Invesco — société mondiale de gestion d'investissements indépendante — annonce ce lundi 13 décembre le lancement d'une gamme d'ETF. Objectif, apporter des améliorations ESG significatives, tout en répondant à des objectifs spécifiques liés à l'Accord de Paris sur le changement climatique, soutenu par l'ONU. Les ETF de la gamme sont classés Article 9 selon la classification SFDR.

Les nouveaux ETF offrent un choix d'exposition aux marchés actions américains, européens, japonais et internationaux, mais il est également prévu que les marchés émergents intègrent la gamme dans les semaines à venir.

Réduire l'empreinte carbone

« Alors que les dirigeants mondiaux mettent en place des initiatives dans le but de ralentir le réchauffement climatique, les entreprises sont la clé du succès. Elles devront réduire leur empreinte carbone et nombre d'entre elles élaboreront également des produits et services afin de nous aider à réduire la nôtre », déclare Gary Buxton, responsable des ETF et stratégies indexées pour la région EMEA chez Invesco.

« Cette nouvelle gamme d'ETF offre aux investisseurs un moyen efficace de se concentrer sur les entreprises présentant des risques liés au climat plus faibles et une exposition positive à la transition climatique, tout en répondant à des objectifs ESG plus larges », ajoute-il.

Exigences de l'Accord de Paris                             

Les ETF d'Invesco répliqueront les indices MSCI qui visent à réduire l'exposition aux risques climatiques physiques et liés à la transition, tout en poursuivant les opportunités découlant de la transition vers une économie moins carbonée, et en s'alignant sur les exigences de l'Accord de Paris. Chaque indice applique un large ensemble d'exclusions.

Les autres composants sont optimisés pour réduire l'intensité carbone à un niveau compatible avec un réchauffement de 1,5°C, ainsi que pour réduire la pondération des sociétés exposées aux risques liés à la transition climatique ; maximiser la pondération des plus exposées aux opportunités de transition climatique ; et minimiser la tracking error par rapport à l'indice MSCI standard.

Finance durable et performance

« Nous sommes convaincus que ces nouveaux ETF offrent aux investisseurs une réelle valeur ajoutée par rapport aux expositions actions traditionnelles. Les investisseurs responsables ont tous des profils bien distincts », précise Thibaud de Cherisey, responsable de la distribution ETF (EMEA) chez Invesco.

« La gamme de solutions que nous mettons en place permet de répondre à leurs différents objectifs et priorités. Ces ETF visent à trouver un équilibre entre des objectifs climatiques spécifiques et des objectifs ESG plus larges, avec un profil risque-rendement correspondant aux attentes de la plupart des investisseurs pour un portefeuille de base », ajoute-il.  

Les ETF seront investis physiquement dans les titres des indices respectifs. Invesco exercera ses droits de vote par procuration et, guidée par son équipe ESG mondiale, elle s'engagera auprès des entreprises bénéficiaires sur les principales questions liées à l'ESG. Ces nouveaux lancements portent la gamme d'ETF ESG d'Invesco à un total de 21 fonds, dont des fonds actions et obligataires de base et des expositions thématiques aux énergies propres.

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Accord de Paris : Bruno Le Maire confie à Yves Perrier la mission de coordonner les acteurs financiers en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) annonce ce jeudi 25 novembre que Bruno Le Maire a décidé de confier à Yves Perrier, président d’AMUNDI et vice-président de PARIS EUROPLACE, une mission de coordination des acteurs de la place de Paris dans leur alignement avec l’Accord de Paris. Un premier rapport définissant cette trajectoire est attendu pour fin février 2022.

Transition énergétique

« Les capacités financières de la Place de Paris constituent un levier considérable pour accélérer la transition énergétique. Si de premiers engagements ont déjà été pris, la Place financière de Paris doit aller plus loin. J’ai donc demandé à Yves Perrier de travailler avec l’ensemble des acteurs de la Place financière de Paris pour établir une première trajectoire d’alignement des financements avec l’Accord de Paris, d’ici fin février prochain », indique Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

« Réussir la transformation des économies pour maîtriser l’évolution climatique nécessite une mobilisation collective accrue de l’ensemble des acteurs : Etats, entreprises et secteur financier. La Place financière de Paris a été, depuis les accords de Paris en 2015, pionnière dans ce domaine. Elle entend amplifier son action pour réaliser la transition énergétique tout en contribuant à renforcer l’industrie du pays », ajoute Yves Perrier, président d’AMUNDI et vice-président de PARIS EUROPLACE.

Décarboner l'économie

La COP 26 a réaffirmé l’objectif de l’Accord de Paris de contenir le réchauffement climatique à +1,5°C et l’importance d’agir d’ici 2030 pour effectivement réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’adapter aux conséquences du changement climatique. L’un des leviers d’action de la décarbonation de nos économies, présent dans l’Accord de Paris, est l’orientation les flux financiers, publics comme privés.

Depuis trois ans explique Bercy, sous l’impulsion de Bruno Le Maire, un travail conséquent a été réalisé par la Place de Paris. Ainsi, en 2019, un premier engagement de l’ensemble des acteurs financiers de la Place de Paris (assureurs, banques et gérants de fonds) a-t-il été pris en faveur de la sortie du financement du charbon thermique.

Depuis, les acteurs de la Place ont élaboré et publié des stratégies de désinvestissement dans le domaine du charbon thermique. Lors du Climate Finance Day de 2020, le Ministre a appelé les acteurs financiers de la place à préciser leurs engagements relatifs au charbon et à l’étendre aux hydrocarbures non conventionnels. La Fédération française de l’assurance (FFA), l’association française de la gestion financière (AFG) et les six plus grandes banques françaises ont dévoilé, en octobre dernier, des premiers éléments de doctrine s’agissant du gaz et du pétrole non-conventionnels.

Sortir du charbon thermique

En parallèle, des dispositifs ont été mis en place, avec le soutien du Gouvernement, pour assurer la transparence et le suivi des engagements pris par les acteurs financiers et formuler des recommandations pour renforcer leur ambition. Un Observatoire de la finance durable a été lancé en 2020 et a installé, en son sein, un comité scientifique et d’expertise pour privilégier une approche scientifique et mobilisant les leviers les plus efficaces de décarbonation des financements de la Place.

Ce comité a émis, en février 2021, des recommandations pour un désengagement du charbon et, en septembre 2021, des recommandations additionnelles pour les hydrocarbures non-conventionnels. En parallèle, l’AMF et l’ACPR publient dorénavant un rapport annuel commun évaluant l’impact des politiques climatiques des acteurs financiers. Les derniers éléments publiés, en octobre dernier, soulignent le chemin qu’il reste à parcourir pour être à la hauteur des enjeux.

Bruno Le Maire a donc invité, lors du Climate Finance Day du 26 octobre 2021, tous les acteurs financiers de la Place à s’engager résolument dans une trajectoire de sortie du financement du charbon et des hydrocarbures non conventionnels, en lien avec l’Accord de Paris, et au-delà, dans une trajectoire de réduction de l’intensité carbone des projets et des entreprises financés. Cette trajectoire doit être objectivable et mesurable, efficace et transparente avec un échéancier graduel contraignant.

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COP26, ce qu’il faut retenir

Laurent Jacquier Laforge
Groupe La Française
Boris Johnson nous avait prévenu, la COP 26 qui se terminera ce vendredi soir à Glasgow devait obtenir des résultats portant sur « coal, cars, cash and trees », très pragmatique !
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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COP26 : le rendez-vous de la dernière chance ?

Jean-Philippe Desmartin
Edmond de Rothschild Asset Management
Six ans après l’Accord de Paris, la 26e Conférence des Parties (COP26) des Nations Unies se tiendra du 1er au 12 novembre à Glasgow en Ecosse. Les dirigeants du monde entier se retrouvent après des mois de pandémie, et le report d’un an de la COP26, pour intensifier la lutte contre le réchauffement climatique.
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Climat : LBPAM lance le premier fonds de dette infrastructure à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale — annonce ce mardi 5 octobre le lancement de son fonds « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund ». Ce premier fonds de dette infrastructure à impact climatique permettra de piloter la contribution des projets financés aux objectifs des Accords de Paris. Il s’inscrit dans le développement de sa plateforme actifs Réels et Privés, tournée vers la finance durable.

A l’heure où le GIEC tire la sonnette d’alarme, le secteur infrastructures s’impose pour réduire les émissions carbones, à travers la décarbonisation du mix énergétique, l’électrification des usages et une meilleure sobriété énergétique. Le maintien de la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES) se traduirait par un scénario d’augmentation des températures de 4,5°C. La production d’énergie est aujourd’hui responsable de 78 % des émissions mondiales de GES, tandis que le secteur des transports reste l'un des principaux consommateurs d’énergie.

Méthode d'analyse d'impact

Le fonds à impact climatique « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund » répond à cet enjeu. Classé article 9 selon la réglementation SFDR, il vise à répondre à l’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 13 de l'ONU — qui consiste à prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique en contribuant à la réduction des émissions carbone. Il se distingue par une méthode d’analyse en deux temps :

  • une sélection rigoureuse de l’univers d’investissement, basée sur la taxonomie européenne et ciblant trois secteurs : les énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes et économie circulaire) ; les transports électriques (transports en communs, mobilités douces et transports ferroviaires) ; l’efficience énergétique (Smart Grids, stockage et compteurs intelligents, pompes à chaleur, bâtiments économes en énergie) ;
  • une mesure d’impact objective réalisée par Carbone 4, au niveau des actifs et du portefeuille, sur la base de 3 indicateurs :  
    • la « part verte », c’est-à-dire le pourcentage d'alignement de chaque actif et du portefeuille avec la nouvelle Taxonomie Européenne. Le fonds s’est fixé l’objectif d’un minimum de 70 % de part verte dans son portefeuille ;
    • l’empreinte carbone, calculée en équivalent de tonnes de Co2 évitées ;
    • l’alignement des températures, contrôlé avec l’outil CIARA, développé par Carbone 4 et sponsorisé par LBPAM.

Plateforme actifs réels et privés

Réservé aux investisseurs institutionnels et d’une taille cible de 400M€, le fonds a pour vocation de proposer des financements de dette senior en Europe continentale. Pour initier cette nouvelle stratégie, LBPAM s’appuie sur l’expertise reconnue de sa plateforme Actifs Réels et Privés (3,5 Mds€, 16 experts expérimentés), dédiée aux investissements dans les infrastructures, l’immobilier et les entreprises en Europe.

Dès 2016, elle s’est mobilisée pour intégrer les critères extra-financiers dans ses stratégies et inscrire son action dans la finance durable. Dans cette continuité, la stratégie à impact sera conduite par l’équipe dette privée infrastructures, qui a déjà investi près de 1 Md euros dans la transition énergétique et mené plusieurs initiatives innovantes avec Carbone 4 et EY sur la mise en place d’outils de mesure de performance extra-financière.

Financer les infrastructures vertes

« La stratégie de LBPAM est résolument innovante et tournée vers l’ISR. Après avoir obtenu la labellisation ISR de l’ensemble de nos fonds fin 2020, la création de ce premier fonds à impact nous permet de franchir un nouveau cap, en ligne avec notre ambition d’être un acteur incontournable de la transition juste », explique Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de La Banque Postale Asset Management.

« Ce fonds constitue une étape importante dans le développement de notre plateforme Actifs Réels et Privés, marqué par l’ambition de positionner nos expertises comme un vecteur privilégié pour générer de l’impact climatique et sociétal. Il s’inscrit aussi dans le cadre de l’enrichissement de notre offre pour répondre plus largement aux besoins de nos clients. A ce titre, nous préparons également le lancement de nouvelles stratégies offrant des couples rendement risque complémentaires à ceux de nos offres existantes », complète René Kassis, Directeur des Actifs Réels et Privés de LBPAM.

« Contribuer au financement d’infrastructures vertes apporte une réponse concrète à l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. En combinant l’expertise de l’équipe dans le financement de la transition énergétique à la mise en place d’outils innovants qui nous permettent de reporter sur des indicateurs d’impact cohérents et homogènes, nous pouvons présenter un fonds article 9 qui répond aux besoins de nos investisseurs », ajoute Bérénice Arbona, Responsable dette infrastructures de LBPAM.

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Climat : Presque tous les Etats sont en dehors des clous de l’Accord de Paris

François Lett
Ecofi
Les objectifs climatiques des Etats ne sont pas à la hauteur des Accords de Paris, d'après une récente étude de Climate Action Tracker (CAT). Comment rectifier le tir pour 2030 ?
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ESG : les fonds M&G Select Equity s’alignent sur l’accord de Paris

La Rédaction
Le Courrier Financier

M&G Investments — société d'épargne et d'investissement internationale — annonce ce jeudi 24 juin l’ajout d’un nouvel objectif en matière de durabilité pour ses fonds M&G (Lux) Global Select et M&G (Lux) Pan European Select. Ces fonds se conforment désormais aux dispositions de l’article 9 du règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR).

Deux changements de nom

Faire évoluer les stratégies d'investissement pour obtenir des résultats plus durables est « une composante clé » du plan de développement durable en dix points de M&G. Cette transition constitue une étape supplémentaire dans la réalisation de l’objectif zéro émission nette carbone dans l’ensemble des portefeuilles d'ici 2050.

Afin de refléter ces changements, qui entreront en vigueur le 30 juillet 2021, les fonds seront  respectivement rebaptisés « M&G (Lux) Global Sustain Paris Aligned » et « M&G (Lux) Pan European Sustain Paris Aligned ». John William Olsen continuera de gérer les deux fonds.

Critères ESG en plus...

Les fonds prennent en compte des critères supplémentaires leur permettant de s’aligner sur les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat. Les entreprises éligibles aux deux portefeuilles seront soit :

  • des sociétés à faibles émissions de carbone présentant une intensité carbone moyenne pondérée réduite de 50 % par rapport à celle de l'indice de référence respectif de chaque fonds ;
  • des sociétés qui s’engagent à mettre en place des stratégies scientifiques pour ramener les émissions à un niveau net de zéro d’ici 2050 (SBTi).

...mais stratégie inchangée

En vertu de cette approche, l'intensité carbone moyenne pondérée globale des portefeuilles sera globalement inférieure de plus de 50 % à celle de leur moyenne de référence. Le gérant du fonds s'attend à ce que plus de 90 % des entreprises en portefeuilles aient mis en place des SBTi d'ici 2025. Les facteurs climatiques — réduction des émissions de CO2 et obtention d'un résultat net nul — joueront un rôle dans sélection des titres.

L'objectif financier et la philosophie d'investissement actuels des fonds resteront inchangés. Les fonds continueront d'investir dans des actions de sociétés cotées issues de tous les secteurs, combinant des modèles économiques durables et des avantages concurrentiels éprouvés visant à préserver leur rentabilité.

Répondre à l'enjeu climatique

« Le changement climatique est sans doute le plus grand défi de notre époque et la réalisation des objectifs de l'accord de Paris sur le climat est primordiale. Les changements que nous annonçons aujourd'hui visent à contribuer à cet objectif et pour y parvenir, nous allons multiplier nos initiatives d'engagement avec les sociétés dans lesquelles nous investissons. L'engagement actif est un élément clé de notre philosophie d'investissement », déclare John William Olsen, gérant.

« Chez M&G, le développement durable est au cœur de nos priorités. En tant que propriétaires et gérants d'actifs, nous nous sommes fixé un agenda ambitieux pour répondre aux attentes grandissantes de nos clients, qui souhaitent faire la différence grâce à des investissements durables tout en recherchant des performances attrayantes répondant à leurs besoins financiers », précise Brice Anger, Directeur général de M&G Investments en France.

« Les changements opérés aujourd'hui sont un nouveau pas dans cette direction, en renforçant notre gamme de solutions d’investissement durables Planet + et en soutenant notre engagement pour que l'ensemble de notre portefeuille réponde à l’objectif zéro émission nette de carbone d'ici 2050 », conclut-il.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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PODCAST ECOFI / Agir pour le futur #2 L’urgence de la transition écologique :

La Rédaction
Le Courrier Financier
Ecofi — société de gestion du Groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE — lance son magazine radio de l'impact « Agir pour le futur », une série de podcasts sur les enjeux, les impacts et les opportunités des transitions. Venez écouter le deuxième épisode !
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Climat : les nouvelles ambitions

l'équipe Etudes et Stratégie de CPR AM
CPR AM
L’arrivée au pouvoir de Joe Biden a impliqué un virage à 180° dans la politique environnementale des Etats-Unis. Cela s’est notamment matérialisé par l’organisation d’un sommet sur le climat, auquel ont participé les dirigeants des principales puissances, dont la Chine, et lors duquel plusieurs annonces ont été faites ou répétées. Pour s’y retrouver, nous faisons ici le point sur les objectifs climatiques des grandes puissances et sur les stratégies qui y sont associées. Nous nous attardons en particulier sur la possible mise en place d’une taxe carbone aux frontières.
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