L’AMF et l’Agence française anticorruption signent un protocole de coopération

Actualités - Cette semaine, L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Agence française anticorruption (AFA) signent un protocole de coopération. Objectif, échanger des informations et de partager leurs expériences respectives afin de renforcer la lutte contre les atteintes à la probité, les abus de marché et pour la protection des investisseurs.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Agence française anticorruption (AFA) annoncent ce mercredi 16 septembre la signature d’un protocole de coopération. En signant cet accord, Robert Ophèle, président de l’AMF et Charles Duchaine, directeur de l’AFA marquent la volonté des deux autorités d’échanger leurs informations et leurs expériences.

Le législateur a confié à l’AMF la mission de veiller au bon fonctionnement des marchés. Depuis sa création en 2003, l’AMF s’est donc attachée à détecter les éventuels abus de marché, en déployant les ressources humaines et techniques indispensables à la surveillance des marchés et pour mener à bien ses enquêtes.

L’AFA, créée en 2016, aide toute personne de droit public ou privé à prévenir et à détecter les faits de corruption, trafic d’influence, concussion, prise illégale d’intérêt, détournement de fonds publics et de favoritisme. Son expertise peut être sollicitée par les juridictions, les grandes entreprises, les administrations ou les collectivités. L’agence contrôle également les dispositifs anticorruption des acteurs publics et privés.

Mise en œuvre du protocole

La coopération entre l’AMF et l’AFA apparaît comme une condition nécessaire au renforcement de la lutte contre les atteintes à la probité, les abus de marché et pour la protection des investisseurs. Le présent protocole prévoit l’organisation de réunions périodiques d’échange pour analyser les modes opératoires d’infractions à la probité et aux abus de marché.

Les deux autorités pourront évoquer ensemble les dispositifs de détection et de prévention de ces atteintes et particulièrement des risques de non-conformité. Cette coopération permettra d’échanger sur les évolutions législatives susceptibles d’être préconisées en matière de lutte contre les atteintes à la probité et les infractions boursières.

Un suivi des travaux engagés par les instances internationales est également envisagé. Le protocole prévoit, par ailleurs, des actions de formation communes ainsi que la rédaction de publications portant sur des sujets complémentaires et permettant une information cohérente du public.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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