L’AMF et la CFTC américaine signent un accord pour la supervision des entités présentes sur leurs marchés respectifs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce jeudi 26 octobre 2023, l'Autorité des marchés financiers (AMF) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) ont signé un protocole d'accord concernant la coopération et l'échange d'informations dans le cadre de la supervision et du contrôle de certains établissements réglementés qui opèrent à la fois aux États-Unis et en France.

Par ce protocole, l'AMF et la CFTC expriment leur volonté de coopérer dans le cadre de leurs mandats réglementaires respectifs en vue de la supervision des entités relevant du champ d'application de l’accord. Ce protocole d'accord établit un cadre de coopération, prévoit les modalités d’échange d'informations ainsi que les procédures en matière de contrôles.

Renforcer la coopération

« Le protocole d'accord que nous concluons réaffirme l'engagement de longue date de l'AMF et de la CFTC en faveur de la coopérationIl nous permettra de renforcer notre coopération dans la supervision des entités entrant dans le champ d'application de l'accord, pour assurer en particulier la protection des investisseurs, la préservation de l'intégrité et de la confiance du marché et la réduction du risque systémique », déclare Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l'AMF.

« Ce protocole d'accord est une nouvelle pierre à l’édifice dans la coopération de longue date entre la CFTC et l'AMF, et témoigne de l'importance des relations transfrontalières pour assurer la sécurité, la résilience et l'efficacité des marchés. C’est par la voie diplomatique et par ces partenariats entre juridictions que nous veillons à ce que nos structures de supervision répondent efficacement aux enjeux susceptibles d’affecter nos marchés respectifs et soutiennent la croissance économique mondiale », ajoute Rostin Behnam, président de la CFTC.

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International : cherche coopération désespérément !

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
L'échiquier international est en pleine mutation. Afin de relever ces nouveaux défis, la coopération interétatique est primordiale. Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Épargne, livre son analyse.
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L’AMF et l’Agence française anticorruption signent un protocole de coopération

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Agence française anticorruption (AFA) annoncent ce mercredi 16 septembre la signature d'un protocole de coopération. En signant cet accord, Robert Ophèle, président de l’AMF et Charles Duchaine, directeur de l’AFA marquent la volonté des deux autorités d'échanger leurs informations et leurs expériences.

Le législateur a confié à l’AMF la mission de veiller au bon fonctionnement des marchés. Depuis sa création en 2003, l’AMF s’est donc attachée à détecter les éventuels abus de marché, en déployant les ressources humaines et techniques indispensables à la surveillance des marchés et pour mener à bien ses enquêtes.

L’AFA, créée en 2016, aide toute personne de droit public ou privé à prévenir et à détecter les faits de corruption, trafic d’influence, concussion, prise illégale d’intérêt, détournement de fonds publics et de favoritisme. Son expertise peut être sollicitée par les juridictions, les grandes entreprises, les administrations ou les collectivités. L’agence contrôle également les dispositifs anticorruption des acteurs publics et privés.

Mise en œuvre du protocole

La coopération entre l’AMF et l’AFA apparaît comme une condition nécessaire au renforcement de la lutte contre les atteintes à la probité, les abus de marché et pour la protection des investisseurs. Le présent protocole prévoit l’organisation de réunions périodiques d’échange pour analyser les modes opératoires d’infractions à la probité et aux abus de marché.

Les deux autorités pourront évoquer ensemble les dispositifs de détection et de prévention de ces atteintes et particulièrement des risques de non-conformité. Cette coopération permettra d’échanger sur les évolutions législatives susceptibles d’être préconisées en matière de lutte contre les atteintes à la probité et les infractions boursières.

Un suivi des travaux engagés par les instances internationales est également envisagé. Le protocole prévoit, par ailleurs, des actions de formation communes ainsi que la rédaction de publications portant sur des sujets complémentaires et permettant une information cohérente du public.

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