France : quelle situation mensuelle budgétaire au 31 janvier 2022 ?

Actualités - Cette semaine, le Ministère chargé des comptes publics publie une note sur la situation mensuelle budgétaire de la France, en date du 31 janvier 2022.

Le Ministère chargé des comptes publics — en collaboration avec le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance — publie ce mercredi 2 mars une note sur la situation mensuelle budgétaire de la France, en date du 31 janvier 2022. Le solde général d’exécution au 31 janvier 2022 s’établit à -15,9 Mds€ contre -21,9 Mds€ à fin janvier 2020.

Dépenses

Au 31 janvier 2022, les dépenses du budget général (hors prélèvements sur recettes)
s’établissent à 30,6 Md€ contre 32,8 Md€ à fin janvier 2021. Cette diminution tient
principalement à la baisse des dépenses engagées par le Gouvernement pour répondre à la
crise sanitaire et soutenir l’économie (-2,3 Md€ pour financer le fonds de solidarité pour les
entreprises et -0,3 Md€ au titre du dispositif exceptionnel de l’activité partielle).

Recettes

Au 31 janvier 2022, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 23,3 Md€ contre 22,3 Md€ à fin janvier 2021. Les recettes fiscales nettes s’établissent à 22,9 Md€ contre 21,7 Md€ à fin janvier 2021, ce qui correspond à une hausse de 1,3 Md€.

Elle s’explique principalement par l’amélioration des encaissements de 0,7 Md€ sur l’impôt sur le revenu net et de 0,7 Md€ sur l’impôt sur les sociétés net par rapport à janvier 2021. Les recettes non fiscales sont en baisse de -0,2 Md€ par rapport au 31 janvier 2021. Cette diminution s’explique notamment par la baisse des recettes issues du produit du domaine de l’État (-0,1 Md€) et des amendes et sanctions (-0,1 Md€).

Comptes spéciaux

Le solde des comptes spéciaux s’établit à -4,0 Md€ à fin janvier 2022 contre – 6,4 Md€ à fin
janvier 2021. Cette amélioration s’explique principalement par le dynamisme des recettes du
compte d’avances aux collectivités territoriales. En outre, l’amélioration du contexte
économique permet de réduire les avances portées par le compte d’avance à divers services
de l’État ou organismes gérant des services publics (+0,6 Md€ sur le solde).

La Rédaction - Le Courrier Financier

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