Sur deux mois, c’est la plus faible variation depuis début 2010. En conséquence, l’inflation sous-jacente sur douze mois ralentit à +1,9%, son plus bas niveau depuis fin 2015.
Cette faiblesse est surprenante d’autant qu’elle ne peut pas être attribuée à une partie spécifique du panier des biens et services. On notera tout de même une forte baisse sur les deux derniers mois des services de communication et un ralentissement des prix des services médicaux. Le logement, composante importante de l’indice des prix à la consommation, ralentit après avoir régulièrement accéléré depuis 2013. Les prochains mois en diront plus, mais il est probable qu’il ne s’agisse pas d’une nouvelle tendance.
Ces chiffres ne devraient pas dissuader la Fed de remonter ses taux le 14 juin car le marché de l’emploi n’envoie aucun signal négatif, mais ils pourraient avoir un impact sur la communication qui entourera la décision.