Remboursement de la dette : l’avenir d’une illusion

Alexis Bienvenu
LFDE
Les crises servent souvent d'accélérateurs aux tendances économiques et sociales. La Covid-19 aura-t-elle mis un terme à « l'illusion » du remboursement de la dette ? Faut-il l'annuler ou au contraire, perpétuellement la refinancer ?
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Marchés financiers : un vaccin et tout repart ?

Karamo Kaba
Les marchés financiers anticipent l'arrivée du vaccin en 2021. Quelles tendances se dessinent pour ce début d'année post crise sanitaire ? Le point avec Karambo Kaba, analyste chez Ecofi.
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Marchés financiers : entre enthousiasme et raison

Hervé Goulletquer
Entre vaccin potentiel contre la Covid-19 et reprise économique, les marchés regardent avec optimisme vers 2021. Quelles précautions les investisseurs doivent-ils néanmoins prendre ? Quelle conjoncture se dessine aux Etats-Unis ? Les explications d'Hervé Goulletquer, stratégiste chez La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
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Label Relance : Moneta l’obtient pour ses fonds Moneta Micro Entreprises et Moneta Multi Caps

La Rédaction
Le Courrier Financier

Moneta Asset Management (Moneta AM) — société de gestion de fonds actions — annonce ce lundi 30 novembre avoir obtenu le label « Relance ». Cette labellisation vient distinguer ses fonds d'investissement « Moneta Micro Entreprises » et « Moneta Multi Caps ».

450 millions d'euros en fonds propres

Le label « Relance » vise à faciliter l’identification des OPC investissant dans les fonds propres des entreprises françaises, en particulier des PME et ETI. Ce label a été créé le 19 octobre 2020 par un Accord de Place gouvernemental, dans le cadre plus large du plan de relance de l’économie et vise à renforcer la situation financière des entreprises françaises en soutenant leur financement. 

« Cette labellisation témoigne de notre engagement d’investisseurs fondamentaux, animés par une vision de long terme et actifs sur des sociétés de toutes tailles, y-compris les plus petites d’entre elles. Nous sommes fiers d’avoir pu apporter plus de 450 M€ de fonds propres à des entreprises européennes au cours des 17 ans d’existence de notre société », déclare Romain Burnand, Président de Moneta AM.

Financer les entreprises françaises 

Depuis son lancement le 20 juin 2003, « Moneta Micro Entreprises » investit dans des sociétés majoritairement françaises — avec une spécialisation sur les moyennes, petites, voire très petites valeurs qui constituent son univers de prédilection. Le fonds a pris part à 188 augmentations de capital pour 122 millions d’euros d’apport en fonds propres aux entreprises, ce qui représente plus du tiers de son actif actuel. « Moneta Micro Entreprises », éligible au PEA, est actuellement fermé aux souscriptions.

Depuis son lancement le 24 mars 2006, « Moneta Multi Caps » investit également depuis sa création en 2006 dans des sociétés majoritairement françaises sur la base d’une approche originale « toutes capitalisations ». Son positionnement à la fois « France » et « Multi Caps » (grandes, moyennes et petites capitalisations) l’a rendu légitime dans l’obtention du label France Relance. Le fonds a pris part à 157 augmentations de capital pour un montant de 337 millions d’euros. Moneta Multi Caps est éligible au PEA et référencé dans de nombreux contrats d’assurance-vie.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Reprise : la Chine en avance

Hervé Goulletquer
Après une année 2020 secouée par la crise sanitaire, la conjoncture économique semble en voie de normalisation en Chine. Quelle politique monétaire l'empire du Milieu a-t-il adopté ? Quelles réformes structurelles sont à prévoir ? Le point avec Hervé Goulletquer, stratégiste chez La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
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Gouvernement d’entreprise : l’AMF publie son rapport annuel 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le contexte exceptionnel de pandémie liée à la Covid-19, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mardi 24 novembre son rapport annuel 2020 sur la tenue des assemblées générales (AG) à huis clos. L'AMF analyse l’information publiée par les sociétés cotées sur les rémunérations des dirigeants avec un focus sur les rétributions variables et exceptionnelles. Pour la première fois cette année, le régulateur consacre également des développements aux conseillers en vote. 

Depuis la loi de sécurité financière du 1er août 2003, l’AMF procède chaque année à une revue de la transparence des sociétés cotées sur les thématiques de gouvernement d’entreprise et de rémunération des dirigeants. L’occasion d’émettre de nouvelles recommandations à destination des entreprises, et des pistes de réflexion pour renforcer les bonnes pratiques. L’édition 2020 est marquée par le contexte de crise sanitaire, qui a conduit les autorités à prendre des mesures de confinement.

Assemblées générales, un bilan contrasté

Si les sociétés cotées ont déployé des efforts importants pour assurer leur déroulement, l’AMF dresse un bilan contrasté de la saison 2020 des assemblées générales (AG). Celles-ci se sont très largement tenues à huis clos (110 sur les 118 sociétés de l’échantillon retenu), portant de fait atteinte à certains droits des actionnaires : par exemple, celui de poser des questions orales pendant l’assemblée ou celui de déposer des résolutions nouvelles ou de révoquer des administrateurs en séance.

Toutefois, la stabilité de la participation aux assemblées par rapport à 2019, toute comme la progression sensible du taux de contestation des résolutions témoignent d’une implication soutenue des actionnaires. Plus de 80 % des 118 sociétés de l’échantillon ont offert à leurs actionnaires une retransmission en direct et/ou en différé de l’AG.

A l’inverse, certaines sociétés n’ont assuré aucune retransmission, en dépit de l’impossibilité pour les actionnaires d’assister à l’AG. Un peu plus d’un quart de l’échantillon a accordé un délai supplémentaire pour permettre aux actionnaires de poser des questions écrites en amont de l’AG. Certaines sociétés ont mis en place des plateformes internet pour recevoir des questions et commentaires des actionnaires en direct pendant l’assemblée.

Développement des outils digitaux

De nombreuses sociétés ont permis à leurs actionnaires de voter sur internet avant l’assemblée générale, via une plateforme sécurisée. Cependant, contrairement à certains émetteurs européens, aucun émetteur français n’a donné la possibilité d’exercer ce vote électronique en direct pendant l’AG. Pour un peu moins d’une vingtaine de sociétés, seuls les votes par correspondance ou par procuration ont été possibles cette année. 
L’AMF rappelle son attachement à l’effectivité de l’exercice de l’ensemble des droits des actionnaires en assemblée générale.

À l’ère du numérique, il importe que les actionnaires des sociétés cotées puissent, au-delà du droit d’assister « en présentiel » à l’assemblée, se voir offrir des modalités de vote et de participation à l’assemblée générale leur permettant d’exercer leurs prérogatives — à distance et en direct — dans des conditions analogues à celles dont ils disposent, en séance, dans le cadre des assemblées générales.

De tels progrès requièrent un travail en commun, sur la durée, des différentes parties prenantes, dont les établissements centralisateurs, sur les modalités techniques mais aussi les coûts. Le rapport 2020 est par ailleurs l’occasion pour le régulateur de faire d’autres constats sur des thématiques telles que la prise en compte de l’abstention, l’activisme actionnarial, la mixité des instances dirigeantes, les résolutions climatiques ou encore la raison d’être des sociétés, introduite par la loi Pacte.

Vote sur les rémunérations...

En matière de rémunérations, l’AMF a analysé l’information publique d’un second échantillon de 58 émetteurs. Ces derniers indiquent, dans leur politique de rémunération, l’importance respective des éléments fixes, variables et exceptionnels et leurs critères de détermination. L’information sur le niveau de réalisation des critères de performance n’est, toutefois, pas toujours détaillée. Le rapport pointe également la non-conformité d’une trentaine de sociétés à la recommandation du code AFEP-MEDEF concernant la règle de présence d’un administrateur salarié au comité des rémunérations. L’AMF invite le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) à suivre le sujet.

Quelques rares sociétés prévoient, dans leur politique pour 2020, de revoir la rémunération fixe d’un de leurs dirigeants, notamment dans le contexte d’un rapprochement avec d’autres entreprises. A ce sujet, le régulateur recommande que des explications circonstanciées soient apportées. L’AMF souligne, par ailleurs, qu’il est parfois difficile de distinguer ce qui est rétribué à travers la rémunération variable annuelle et ce qui l’est via la rémunération exceptionnelle. 

S’agissant des éléments de rémunération variable long terme en actions attribués à un dirigeant mandataire social, l’AMF indique que la pratique consistant à exclure de la sanction de non versement ces rémunérations – en cas de désapprobation par l’AG des éléments de rémunération pour l’exercice écoulé (say on pay ex post) – pose question au regard du code de commerce et de l’intention du législateur.

...et l'importance de la transparence

Le contexte exceptionnel de crise sanitaire de l’année 2020 pourrait conduire des sociétés cotées à modifier certains éléments de rémunération ou certains critères de performance préétablis. Or, la politique de rémunération approuvée par l’AG est contraignante. Selon le code de commerce, une société ne peut attribuer ou verser d’éléments de rémunération non conformes à cette politique, sauf circonstances exceptionnelles et dans les conditions prévues par la loi.

Toute modification importante de la politique de rémunération doit conduire la société à la soumettre à l’approbation de l’AG. Le code AFEP-MEDEF incite par ailleurs les émetteurs à mettre en place des critères de performance préétablis pour les rémunérations variables annuelles et pluriannuelles, ces derniers ne pouvant être modifiés qu’en cas de circonstances exceptionnelles, qui maintiennent l’alignement des intérêts des actionnaires et des bénéficiaires.

Nouveauté du rapport gouvernement d’entreprise des sociétés, le ratio d’équité permet de mesurer le rapport entre la rémunération du dirigeant et la rémunération moyenne des salariés d’une part, et la rémunération médiane des salariés d’autre part. Compte tenu de ses premières observations, l’AMF recommande aux émetteurs d’être les plus transparents possible sur les éléments de rémunération pris en compte dans le calcul du numérateur, mais également de préciser et de justifier le périmètre retenu pour le calcul du dénominateur.

Conseillers en vote

La loi Pacte a introduit en France des dispositions pour encadrer les pratiques des conseillers en vote. Ces derniers sont tenus de publier des informations concernant leurs éventuels conflits d’intérêt, la préparation de leur recherche, conseils et recommandations de vote. Outre les informations fournies sur leur site, l’AMF invite les conseillers en vote à présenter l’ensemble de ces informations au sein d’un document annuel. Elle recommande un dialogue avec les émetteurs et estime important que ceux-ci puissent avoir accès aux données les concernant pour pouvoir signaler d’éventuelles erreurs factuelles ou omissions. 

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Marchés financiers : fausse rupture et vraie continuité

Enguerrand Artaz
La Financière de l'Echiquier
Fin 2020, l'heure est au bilan de la crise sanitaire en termes macroéconomiques. La Covid-19 a-t-elle durablement bouleversé les tendances sur les marchés financiers ? Quelle place pour l'Asie dans le monde de demain ? Le point avec Enguerrand Artaz, Fund Manager chez La Financière de l'Echiquier (LFDE).
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Projet de loi de finances pour 2021 : développer l’actionnariat salarié

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, se félicitent ce mardi 17 novembre de l’adoption par l’Assemblée nationale en première lecture du Projet de loi de finances pour 2021 de deux amendements favorisant le partage de la valeur en faveur des salariés dans l’entreprise.

Favoriser l'actionnariat salarié

L’Assemblée nationale a adopté en première lecture du Projet de loi de finances pour 2021, sur avis favorable du Gouvernement, deux amendements qui faciliteront le développement de l’actionnariat salarié. Objectif favoriser la participation des salariés aux bénéfices dégagés par l’entreprise tout leur conférant des droits dans sa gouvernance. Bruno Le Maire souhaite que 10% du capital des entreprises françaises puissent, à terme, être détenus par les salariés.

« Les Français ont accumulé plus de 80 milliards d’euros d’épargne depuis le confinement. Les entreprises auront un besoin massif de fonds propres pour porter pleinement la relance de l’économie. En encourageant le développement de l’actionnariat salarié, nous donnons une place plus importante aux salariés dans le partage des bénéfices et la gouvernance de leur entreprise, tout en soutenant financièrement les entreprises dans cette période », déclare Bruno Le Maire.

Exonération des abondements

Le premier amendement adopté exonère de forfait social les abondements de l’employeur complétant les versements volontaires des salariés pour acquérir des actions de leur entreprise au sein de leur plan d’épargne salariale. Cette mesure, qui durera le temps de la relance, jusqu’à fin 2022, incite les salariés à flécher leur épargne vers le renforcement des fonds propres des entreprises. 

Cet amendement clarifie par ailleurs le taux s’appliquant aux versements unilatéraux de l’employeur à l’ensemble de leurs salariés pour l’acquisition d’actions de leur entreprise, qui a été fixé à 10 % par la loi Pacte, dans la limite du 8 % du plafond annuel de la sécurité sociale.

Etendre le dispositif aux ETI

Le deuxième amendement étend aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui n’ont jamais versé de dividendes depuis leur création, les exonérations dont bénéficient aujourd’hui les petites et moyennes entreprises (PME), qui attribuent gratuitement à leurs salariés des actions de l’entreprise. Il concrétise ainsi un engagement pris par le Président de la République en faveur des entreprises de taille intermédiaire.

« Avec ces nouvelles mesures, nous poursuivons notre politique de développement de l’actionnariat salarié, qui permet de conforter la place des salariés dans le partage de la valeur ajoutée, de fidéliser les salariés, et de renforcer les fonds propres de nos entreprises et donc leur capacité à investir et à se développer », conclut Olivier Dussopt.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Marchés actions : les diamants sont-ils éternels ?

Thomas Planell
DNCA
L'annonce de Pfizer d'un potentiel vaccin contre la Covid-19 a provoqué une violente rotation de marché. Ce nouvel attrait des investisseurs pour le risque va-t-il durer ? Allons-nous vers la fin de la crise sanitaire ? Le point avec Thomas Planell, Gérant-analyste chez DNCA.
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Marchés financiers : Covid-19, du jamais vu

Alexis Bienvenu
LFDE
Après une année 2020 de crise sanitaire, l'annonce d'un potentiel vaccin par la société Pfizer redonne de l'élan aux marchés financiers. Faut-il anticiper la fin de la pandémie à brève échéance ? L'éclairage d'Alexis Bienvenu, Fund Manager chez La Financière de l'Echiquier (LFDE).
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