Crise sanitaire : comment l’Etat accompagne-t-il les secteurs les plus affectés ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Gouvernement publie ce lundi 30 août dans un point sur l’accompagnement de l’Etat des secteurs économiques affectés par la crise sanitaire. Les représentants de ces secteurs — hôtellerie, café, restauration, discothèques, tourisme, transports, parcs à thèmes, événementiel, salles de sport, grande distribution et commerces des centres commerciaux — ont été reçus pour « convenir de de la poursuite de l’accompagnement de l’Etat ».

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance), Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion), Jean-Baptiste Djebbari (ministre délégué chargé des Transports), Alain Griset, (ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises), et Jean-Baptiste Lemoyne, (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie) étaient présents à cette réunion.

Fonds de solidarité, clap de fin

Les ministres ont annoncé la fin du fonds de solidarité au 30 septembre 2021. Ouvert depuis mars 2020 pour faire face à l’urgence, ce dispositif a permis d’indemniser 2 millions d’entreprises — pour un montant de 35 milliards d’euros. D'ici là, le fonds de solidarité est maintenu pour le mois de septembre selon les mêmes modalités que pour le mois d’août.

C’est-à-dire une compensation de 20 % des pertes de chiffre d’affaires, dès que l’entreprise justifie d’une perte d’au moins 10 % de son chiffre d’affaires (CA). Afin d’inciter à l’activité, les entreprises devront justifier d’un niveau minimum de chiffre d’affaires de 15 % pour bénéficier du fonds de solidarité au mois de septembre.

Cotisations sociales des entreprises

A partir d’octobre, le dispositif de prise en charge des coûts fixes — qui assure une couverture de 90 % des pertes d’exploitation pour les entreprises de moins de 50 salariés et 70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés — sera ouvert à toutes les entreprises des secteurs S1 et S1bis en cas de pertes importantes de CA, sans condition de taille.

En cohérence avec la normalisation du marché du travail, les aides au paiement pour les mois de juin à août — qui représentaient une aide de 15 % de la masse salariale — seront supprimées au 31 août 2021. Cette aide devait encourager les employeurs à réembaucher. Elle n’apparaît plus nécessaire aujourd’hui, où de nombreux employeurs souhaiteraient recruter davantage.

A compter du 1er août 2021, les nouvelles demandes d’exonérations et d’aides au paiement de cotisations sociales portant sur les mois postérieurs à août 2020 ne sont plus soumises au plafond de 1 800 000 euros. Les modalités de cet assouplissement seront précisées dans les prochains jours.

Dispositif d'activité partielle

Le régime de droit commun de l’activité partielle (reste à charge de 40 % pour l’entreprise) sera appliqué à l’ensemble des secteurs à compter du 1er septembre 2021. Les entreprises des secteurs S1 et S1bis — qui connaissent toujours des restrictions sanitaires telles que des jauges ou qui connaissent une perte de CA supérieure à 80 % — continuent de bénéficier d’un reste à charge nul.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée, avec un reste à charge de 15 % pour l’entreprise, demeure en outre disponible pour accompagner les entreprises connaissant une réduction durable de leur activité.

Dispositifs d'aide particuliers

Les dispositifs d’accompagnement (fonds de solidarité, activité partielle et exonération de charges sociales) des territoires dont certaines entreprises sont soumises à une interdiction d’accueil du public, comme c’est le cas actuellement en Outre-Mer, sont maintenus sans modification.

Enfin, pour les secteurs affectés de manière structurelle par la crise sanitaire, des plans d’action spécifiques seront élaborés. Sont concernés l’événementiel professionnel, les agences de voyages et la montagne.

Une clause de revoyure a été fixée pour la première semaine du mois de novembre avec les représentants de secteurs.

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Europe : montée en puissance des bénéfices des entreprises au 1er trimestre

Martin Skanberg
Schroders
Quels sont les facteurs à l’origine des solides bénéfices des entreprises de la zone euro ? Quelles perspectives à venir ? L'éclairage de Martin Skanberg, Gérant actions européennes chez Schroders.
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Médiation bancaire et de l’assurance : Bercy publie son rapport

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire — ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance — a annoncé ce vendredi 2 juillet avoir reçu le rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) sur la médiation bancaire et de l’assurance. Le ministre avait demandé ce rapport par l’intermédiaire de la lettre de mission remise à Corinne Dromer, présidente du CCSF, à l’occasion du renouvellement du comité.

Renforcer la médiation

Objectif, identifier les éventuelles difficultés qui pouvaient réduire l’efficacité des dispositifs de médiation bancaire et assurantielle et d’identifier des pistes d’amélioration. Les travaux du CCSF ont réuni les professionnels de la finance, les associations de consommateurs, les autorités de contrôle (CECMC et ACPR) et des médiateurs.

Ils ont ainsi mis en lumière plusieurs points d’amélioration, notamment s’agissant de l’information aux consommateurs, de l’organisation des procédures et des règles de bonne gouvernance, qui pourraient permettre de renforcer l’efficacité des mécanismes de médiation existants.

Vers une charte éthique

Ainsi, en matière de règles de bonne gouvernance, le CCSF propose-t-il, afin de renforcer les garanties d’indépendance des médiateurs, l’instauration d’un délai de carence avant la nomination d’un médiateur, afin qu’un salarié d’une banque ou d’une assurance ne puisse pas immédiatement après sa cessation de fonctions devenir médiateur pour cette institution.

Les modalités, notamment la durée précise de ce délai, seront déterminées prochainement. Par ailleurs, les acteurs se sont engagés à établir une « Charte d’éthique » de la médiation, validée par la CECMC, qui serait obligatoire et devrait être portée à la connaissance du public dans son intégralité via les sites internet des médiateurs.

Information et procédures

En ce qui concerne l’information aux consommateurs, le CCSF recommande de revoir les formulations utilisées par les médiateurs sur leurs sites internet pour définir leur champ de compétence, qui peuvent générer des incompréhensions. La CECMC veillera à ce que les formulations trop générales, qui peuvent décourager la saisine des médiateurs, soient évitées. 

Enfin, en matière de procédures, les membres du CCSF sont parvenus à un accord sur un texte commun permettant de clarifier le délai à partir duquel un médiateur peut être saisi en cas d’absence de réponse de la banque ou de l’assureur à la réclamation, en le fixant à 2 mois après la première réclamation écrite du client.

Délai maximal 5 semaines

Ce texte est complété par une série de recommandations visant à fluidifier et accélérer le traitement des demandes de médiation. Il s’agit par exemple de la notification par le médiateur de sa saisine au client sans attendre les documents remis par les professionnels ou bien de l’invitation des professionnels à fixer un délai maximal de 5 semaines pour la transmission des pièces au médiateur pour l’instruction du dossier.

Ces propositions sont de nature à renforcer l’efficacité des médiations et la relation de confiance qui doit exister entre le consommateur et son médiateur. Ces travaux doivent être envisagés conjointement avec ceux de l’Observatoire du financement des entreprises sur la généralisation de la médiation bancaire pour les clients professionnels, qui font suite à son rapport sur les services bancaires aux TPE et PME.

Pistes d'amélioration

Il appartiendra aux autorités de tutelle des professionnels et des médiateurs l’ACPR et la CECMC de veiller à la mise en œuvre de ces propositions. « Le médiateur permet de résoudre les contentieux ou les différends qui peuvent apparaître entre la banque ou l’assureur et son client, de manière extrajudiciaire. C’est un acteur privilégié et un interlocuteur de référence pour les clients », déclare Bruno Le Maire.

« Le rapport du Comité consultatif du secteur financier formule plusieurs pistes pour améliorer le fonctionnement de la médiation bancaire et de l’assurance. Ces recommandations permettront de renforcer la position du médiateur comme tiers neutre et indépendant, et d’accélérer leur intervention. Je souhaite que les professionnels s’emparent au plus vite de ces recommandations afin de rendre encore plus performant ce dispositif qui est au service des consommateurs », ajoute le ministre.

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Closing : Moneta lève 240 millions d’euros sur son fonds MME 2026

La Rédaction
Le Courrier Financier

Moneta Asset Management (Moneta AM) — société de gestion indépendante, spécialiste des fonds actions — annonce ce jeudi 10 juin le closing de son fonds « MME 2026 » après une levée de 240 millions d'euros. Fermé pour 5 ans, ce nouveau véhicule au format est conçu notamment pour répondre aux zones d’illiquidité du marché actions cotées.

240 millions d'euros

« Nous avons recueilli 240 M€ auprès d’un large panel d’investisseurs institutionnels, de distributeurs et de particuliers éligibles en un temps record. Le lancement de ce fonds est un véritable succès au regard de son format novateur et inédit : il restera fermé aux souscriptions et aux retraits pendant une période de 5 ans pour nous permettre d’être investisseur de long terme auprès de petites et moyennes entreprises », déclare Andrzej Kawalec, Directeur Général de Moneta.

Le lancement du fonds MME 2026 allie à la fois le savoir-faire déjà éprouvé de Moneta Asset Management et sa capacité d’innovation. Son format est inspiré du FCP Moneta Micro Entreprises lancé en 2003 (mais fermé aux nouvelles souscriptions depuis 2009) ; qui se proposait d’investir sur les petites et moyennes valeurs avec une approche d’investissement rigoureuse jusque-là surtout pratiquée pour des grandes capitalisations.

Lancé début 2021, les souscriptions ont été ouvertes du 12 mars au 28 mai dernier. Le nouveau fonds MME 2026 est un produit d’épargne en actions cotées doté d’un mécanisme de fermeture pendant 5 ans, qui lui garantit une stabilité de son passif propice à la mise en œuvre d’une stratégie de gestion fondamentale.

Stabilisateur de la cote

MME 2026 permettra de diriger l’épargne longue de ses porteurs vers les actions cotées. Objectif, investir dans des petites et moyennes valeurs. Ce véhicule aura la capacité de prendre des positions tranchées et éventuellement très contrariantes — notamment sur des valeurs peu liquides qui peuvent se retrouver sous pression lors de stress de marché.

Par la stabilité de ses encours, MME 2026 pourra se placer comme investisseur de long terme. Le fonds devrait ainsi contribuer au bon équilibre du segment des petites (voire très petites) valeurs, qui souffre par moments de faiblesses de liquidité et de contreparties solides. Depuis 18 ans, Moneta AM apporte des fonds propres et soutient les entreprises de l’économie réelle. Ce rôle de stabilisateur de la cote vient conforter l'édifice.

« Moneta est une entreprise agile, riche de personnes talentueuses et passionnées : moins de 6 mois nous ont été nécessaires pour définir le cadre juridique de ce produit innovant, obtenir les autorisations nécessaires et rassembler nouveaux et anciens clients autour de MME 2026. C’est maintenant à l’ensemble de l’équipe de gestion, notamment à Raphael Lucet, qui cogère MME 2026 avec moi, d’en faire un fonds performant », déclare Romain Burnand, Président de Moneta AM.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Experts-comptables : Factofrance lance AIR’PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

Factofrance — acteur du marché de l'affacturage en France — annonce ce jeudi 10 juin le lancement d’AIR’PME, un programme de gestion de trésorerie 100 % dédié aux experts-comptables et à leurs clients. Factofrance accompagne les entreprises depuis plus de 50 ans, dans leurs enjeux de développement — avec une gamme complète de solutions de financement du cycle d’exploitation et de gestion du poste clients.

« Convaincus que la trésorerie était un sujet de préoccupation majeur pour les dirigeants de TPE/PME et que les experts-comptables avaient clairement un rôle de premier plan à jouer pour les accompagner en la matière, nous avons travaillé en collaboration avec un panel d’experts-comptables pour revoir en profondeur les fondamentaux du financement de factures », explique Laetitia Aparicio, Responsable du développement des partenariats chez Factofrance.

Deux expertises stratégiques

Co-construit avec des experts-comptables et s’appuyant sur l’expérience de Factofrance dans le financement court terme, AIR’PME vise à permettre aux PME et TPE d’optimiser leur trésorerie avec l’accompagnement de leur expert-comptable. Le programme s’articule autour de trois modules complémentaires et à la carte permettant à l’expert-comptable de :

  • cibler les missions et les clients : grâce à un outil de diagnostic ;
  • réaliser les missions grâce à des fiches techniques à destination des collaborateurs pour les accompagner dans la réalisation de ces missions ;
  • promouvoir ces missions grâce à un support de présentation commercial et des plaquettes solutions

Il inclut également des modules de formations dédiés à l’utilisation du pack AIR’PME et d’une hotline spécifique pour les accompagner au quotidien.

Au service des experts-comptables

Le programme AIR’PME intègre une solution de financement de factures simplifiée, accessible dès 100 000 euros de chiffre d’affaires annuel cédé et sans engagement, avec des bénéfices mutuels pour les experts-comptables et leurs clients. AIR’PME présente de nombreux avantages pour les entreprises :

  • un coût optimisé : une unique commission de services incluant l’ensemble des prestations ;
  • un financement jusqu’à près de 100 % du montant des factures cédées ;
  • une utilisation simplifiée grâce au digital : aucune saisie manuelle, envoi de papier ou d’e-mail et un financement en quelques minutes — tout cela sans développement informatique ;
  • un service complet : avec la gestion des relances clients et la garantie contre l’insolvabilité clients

Et pour l’expert-comptable :

  • un produit de financement des factures clients qui minimise le nombre d’écritures comptables ;
  • un outil d’intégration semi-automatique des écritures comptables ;
  • une consultation en temps réel de la ligne de garantie contre le risque d’insolvabilité,
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TPE-PME : crise sanitaire, Bercy annonce l’extension des plans de règlement pour les dettes fiscales

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, annoncent ce jeudi 1er avril prolonger et étendre les plans de règlement pour dettes fiscales. Ce dispositif permet aux entreprises d’étaler, sur une durée pouvant atteindre 3 ans, le paiement de leurs impôts dus jusqu’au 31 décembre 2020. Il s'agit d'une mesure de soutien aux TPE-PME face à la crise sanitaire.

Quelles entreprises peuvent en bénéficier ?

Ces plans de règlement visent à soutenir les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), « particulièrement touchées par les conséquences économiques de la crise sanitaire » précise Bercy. Ils s’adressent aux commerçants, artisans et professions libérales qui ont débuté leur activité au plus tard en 2019.

Ces plans de règlement s'appliquent quel que soit le statut (société, entrepreneur individuel, etc.) et le régime fiscal et social (y compris micro-entrepreneurs) de ces professionnels, sans condition de secteur d’activité ou de perte de chiffre d’affaires (CA).

Quels sont les impôts concernés ?

Ce sont les impôts directs et indirects recouvrés par la Direction générale des finances publiques — sauf ceux résultant d’un contrôle fiscal — dont le paiement devait intervenir au plus tard le 31 décembre 2020, le cas échéant avant décision de report au titre de la crise sanitaire. Il s’agit notamment :

  • de la taxe sur la valeur ajoutée ;
  • de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ;
  • de la cotisation foncière des entreprises ;
  • du prélèvement à la source ;
  • de l’impôt sur les sociétés ;
  • de la taxe foncière des entreprises propriétaires ;
  • de l’impôt sur les revenus des entrepreneurs individuels.

Parmi cette dette fiscale, l’entreprise doit être redevable, au jour de la demande de plan, d’impôts dont la date d’échéance de paiement est intervenue, ou aurait dû intervenir avant décision de report au titre de la crise sanitaire, entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020.

Quelles sont leurs caractéristiques et comment en bénéficier ?

Ces plans sont d’une durée de 12, 24 ou 36 mois, calculée par l’administration fiscale en fonction de l’endettement fiscal et social de l’entreprise. Pour les plans d’une durée inférieure ou égale à 24 mois, l’entreprise n’a pas à fournir de garanties.

Afin d'en bénéficier, l’entreprise fait sa demande, au plus tard le 30 juin 2021, à l’aide d’un formulaire de demande de plan de règlement « spécifique covid‑19 » disponible sur le site impots.gouv.fr, depuis la messagerie sécurisée de son espace professionnel, ou à défaut par courriel ou courrier adressé à son service des impôts des entreprises.

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TPE-PME : l’Ordre des experts-comptables appelle à renforcer le dispositif d’accompagnement

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Ordre des experts-comptables — ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France — réagit ce jeudi 1er avril dans un communiqué officiel aux annonces du Président de la République. Ce mercredi 31 mars, Emmanuel Macron a décidé d'étendre les restrictions de déplacement à l'ensemble du territoire de la France métropolitaine.

Vers un dernier confinement ?

Cette décision s'appliquera à compter de ce samedi 3 avril au soir, pour une durée de quatre semaines. Par ailleurs, le Chef de l'Etat a également annoncé la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées. Cette décision « renverra à la maison près de 7 millions d’élèves et contraindra au télétravail les salariés », pointe l'association.

Face à ce « nouveau confinement généralisé du territoire » qu'il espère être le dernier, l'Ordre des experts-Comptables estime qu'il faut « poursuivre et renforcer le soutien aux TPE-PME et ne pas perdre le bénéfice des sacrifices déjà consentis. Le Conseil national de l’Ordre des experts-comptables représente une profession essentielle au cœur de l'économie et qui accompagne 3,5 millions de TPE-PME au quotidien ».

Accompagner les TPE-PME

Dans ce cadre, le rôle de l'expert-comptable devient essentiel. « Nous sommes une vigie privilégiée de la situation économique de notre pays », martèle Lionel Canesi, Président de l'Ordre des experts-comptables. Il appelle désormais le Gouvernement à :

  • mettre en place une indemnité partielle pour les dirigeants de TPE-PME. « Ils sont les oubliés de cette crise : le chômeur a son chômage, le salarié a son activité partielle et le dirigeant n’a plus rien pour vivre. Nous devons sauver nos restaurateurs, nos artisans, nos acteurs de l’évènementiel et de la culture, et toutes les TPE/PME qui n’arrivent plus à survivre », prévient Lionel Canesi.
  • identifier et isoler les « dettes Covid » des TPE-PME et les étaler sur 10 ans afin d’éviter des défaillances massives et préparer la relance. Lionel Canesi appelle à « préparer un véritable choc de consommation afin de libérer l’épargne accumulée ces deniers mois par les Français et ainsi créer l’étincelle qui allumera le feu de la relance ».

« La relance de l’économie française est une cause nationale dans laquelle les experts-comptables veulent prendre toute leur part. La relance est aussi dépendante de nos comportements individuels, chacun d’entre nous doit faire preuve de patriotisme économique : consommer local, c’est sauver l’emploi des Français », conclut le Président de l'Ordre des experts-comptables.

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Baromètre des Experts-comptables : quel bilan en 2020 pour les TPE-PME ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, l'Ordre des Experts-Comptables présente son Baromètre économique 2020 / TPE-PME. Objectif, dresser une première évaluation par secteurs et par régions de l’impact économique de la crise sanitaire sur ces entreprises. Quel rôle l'expert-comptable va-t-il prendre dans cette configuration ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Label Relance : près de 150 fonds déjà labellisés

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion Financière (AFG) — association qui représente et promeut les intérêts des professionnels de la gestion pour compte de tiers — a participé ce mardi 2 mars à la première réunion du comité de suivi du label Relance. L'événement a réuni les représentants du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance et les associations représentant le secteur financier et les épargnants.

Près de 150 fonds labellisés

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Alain Griset, ministre délégué, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, se sont félicités du succès rencontré par le label Relance. Dans un récent communiqué, ils ont souligné la mobilisation de l’épargne pour le financement des entreprises. Cette dernière franchit une nouvelle étape avec près de 150 fonds labellisés « Relance », massivement investis dans les fonds propres des entreprises françaises, notamment des PME et ETI.

Depuis son lancement en octobre 2020, le label « contribue à apporter aux entreprises les fonds propres indispensables à la relance et à réorienter l’épargne des Français vers des placements diversifiés et rentables », résume l'AFG. Objectif, leur permettre de construire un patrimoine sur le long terme, « tout en répondant à leurs préoccupations et engagements de citoyens souhaitant donner du sens à leur épargne ».

Promouvoir le label Relance

L’AFG se réjouit des premiers résultats obtenus :  147 fonds labellisés au 1er mars 2021, totalisant un encours de 13 milliards d’euros, et de 24,5 milliards d’euros en incluant les cibles de collecte des fonds en cours de lancement. Ces résultats témoignent de l’engagement des gestionnaires d’actifs dans cette démarche, au bénéfice des épargnants et de notre économie.

L’AFG continuera dans les prochains mois « à promouvoir le déploiement du Label Relance auprès des épargnants, pour conforter le dynamisme et la solidité du tissu économique ». Pour ce faire, elle accompagnera les épargnants et les professionnels dans le renforcement du conseil et le développement d’une éducation financière, « facteur clé d’une allocation d’épargne en adéquation avec leurs besoins et convictions ».

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ARMOR lance son baromètre de l’économie circulaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

ARMOR Print Solutions — spécialiste européen des cartouches reconditionnées — lance ce mercredi 3 mars un baromètre avec l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC). Cet outil présente un état des lieux de l’économie circulaire au sein des entreprises de taille intermédiaire (ETI) en France. Objectif, valoriser les initiatives mises en place et encourager les ETI à pérenniser leur politique d’économie circulaire.

Pratiques inspirantes

ARMOR Print Solutions invite les ETI françaises à partager leurs pratiques en matière de circularité via un baromètre national qui sera publié au premier semestre 2021. Fort de son engagement pionnier en matière de circularité, le spécialiste des consommables durables lance une grande consultation sur la perception de l’économie circulaire au sein des ETI.

ARMOR Print Solutions invite les entreprises à partager leurs pratiques en matière de circularité. Objectif de ce baromètre, proposer un état des lieux des pratiques mises en place et créer ainsi un vivier de démarches inspirantes afin d’encourager les entreprises à développer leur politique d’économie circulaire.

Identifier des opportunités

A l’heure où les ressources s’épuisent, l’économie circulaire vise à minimiser le gaspillage en optimisant les ressources. Remettant en question les modes de production et de consommation, ce concept économique s’oppose à l’économie classique dite « linéaire » consistant à extraire, produire, consommer et jeter. A l’inverse, l’économie circulaire se pense sous forme de boucle où chaque étape nourrit la suivante.

« En nous invitant à repenser notre relation au monde, l’économie circulaire s’avère être un véritable levier de compétitivité et de résilience pour les entreprises. Face aux nombreux défis auxquels nous devons faire face comme la maîtrise des coûts ou la gestion des risques, l’économie circulaire nous permet de transformer les contraintes en véritables opportunités de développement », commente Hubert de Boisredon, PDG d’ARMOR.

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