Proptech : Imodirect participe aux Europas 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Imodirect — agence immobilière 100 % digitale dédiée à l’activité de recherche de locataires et de gestion locative — annonce ce mercredi 5 mai qu'elle participera aux Europas 2021, la 12e édition de ce concours de startups européennes. Elle sera la seule entreprise française dans la catégorie Proptech. Les votes sont ouverts jusqu’au mercredi 12 mai 2021.

Proptech française

Les Europas ont été fondés en 2009 par Mike Butcher, rédacteur en chef de Techcrunch, afin de reconnaître et célébrer l'innovation des startups en Europe. Le concours vise à identifier les startups les plus ambitieuses et les plus prospères d'Europe. En témoigne les lauréats des éditions précédentes : Spotify, iZettle, Kahoot, Pipedrive, Clue, Depop, Transferwise, Deliveroo et Starling Bank. Les résultats 2021 seront dévoilés le 24 juin prochain. 

« Nous sommes particulièrement fiers d’avoir été sélectionnés afin de faire partie des startups candidates aux Europas 2021. D’autant plus que nous représenterons les Proptech tricoloresIl s’agit d’une belle reconnaissance pour notre société, qui met en valeur notre croissance et l’innovation que notre solution apporte à l’univers de la gestion locative », explique Arnaud Hacquart, président-fondateur d’Imodirect.

10 000 biens d'ici 2024

Fondée en 2018, Imodirect est déjà présent sur l’ensemble du territoire national et a déjà signé plus de 2 000 mandats. La startup vise 10 000 biens à l’horizon 2024. Actuellement le rythme des nouveaux mandats approche les 200 par mois et connaît une forte accélération avec une croissance annuelle de 100 % en moyenne. 

Imodirect propose une tarification fixe, en fonction du service. Pour trouver son locataire, l’offre est à 11 euros du mètre carré. Pour la gestion locative, c’est un forfait unique sans engagement à 29,90 euros par mois, quels que soient la surface et le loyer du bien. Cette approche permet au client de connaître chaque mois à l'avance le montant à payer.

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Capital-risque : Cathay Innovation s’associe avec Seaya Ventures

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cathay Innovation — société internationale de capital-risque — annonce ce mercredi 14 avril signer un partenariat stratégique avec Seaya Ventures, société d'investissement espagnole. L’écosystème de Cathay Innovation rassemble investisseurs, startups et grandes entreprises. L'expertise de Seaya Ventures couvre l'Europe du Sud et l'Amérique latine. Ensemble, ils créent une plateforme pour soutenir la croissance des startups.

Stratégie de partenariat

Ce partenariat intervient après plusieurs années de collaboration et six co-investissements dans des sociétés espagnoles telles que Glovo, Savana, Housfy, Coverfy et Wallbox, ainsi que dans la fintech française Alma. Les deux partenaires s'engagent à financer les entreprises technologiques qui ont un impact positif, afin de créer des synergies naturelles.

Seaya comble le manque d'investissement en early stage (avant les Séries A et B ) en Europe du Sud et Cathay Innovation se spécialise dans l'accélération des start-ups en phase d’early growth à l'échelle mondiale. Dans le cadre de ce partenariat, Cathay Innovation prendra une participation minoritaire dans le capital de la société de gestion de Seaya.

Essor de la tech européenne

L'intérêt international des investisseurs et des startups pour l’écosystème technologique européen croît rapidement. Selon Pitchbook, 2020 a été une année record pour l’écosystème européen qui a généré un montant d’opérations de capital-risque de 43 milliards d'euros, dont les deux-tiers provenant d’investissements transfrontaliers.

L'objectif de cette collaboration consiste à renforcer une approche collaborative de l’investissement et de donner aux entrepreneurs un meilleur accès au financement mondial, au savoir-faire et aux partenaires potentiels afin de stimuler la croissance des startups. De plus, ce partenariat permettra à Seaya Ventures d'élargir sa stratégie au-delà de l'Europe du Sud, afin de devenir un investisseur européen de référence en early-stage.

Atouts du capital-risque

« Le paysage des startups en Espagne, comme dans de nombreux autres pays hispanophones, devient de plus en plus global. Comme nous l'avons vu au sein de notre portefeuille, à l’image de Glovo et Wallbox, la région attire davantage d'investissements transfrontaliers à mesure du développement rapide des entreprises sur les marchés mondiaux. Grâce à sa présence internationale et à son écosystème d'entreprises unique tous secteurs confondus, notre partenariat avec Cathay permettra aux startups d'accéder à des financements mondiaux et à des partenaires potentiels, de se développer à l'international et de devenir des leaders européens », déclare Beatriz Gonzalez, Fondatrice et Managing Partner de Seaya Ventures.

« Avec la mondialisation de la technologie, le capital-risque s'est développé partout dans le monde, mais il est encore largement cloisonné par région, ce qui limite le soutien et l'accès aux connaissances que les grandes entreprises peuvent apporter aux startups. C'est précisément la raison pour laquelle nous avons construit notre plateforme mondiale afin d’aider les entrepreneurs du monde entier à croître et à devenir des leaders, que ce soit sur leur marché domestique ou sur la scène mondiale », ajoute Jacky Abitbol, Managing Partner chez Cathay Innovation.

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Le fonds d’investissement 2050 accueille un nouveau Directeur Général

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le fonds d'investissement 2050 — spécialisé dans la tech et la finance à impact — annonce ce mercredi 24 mars l’arrivée d'un nouveau gérant financier, au poste de Directeur Général (DG). Dans ce cadre, Olivier Mathiot rejoint la société fondée par Marie Ekeland.

D'entrepreneur chez PriceMinister à investisseur chez 2050…

En 2001, Olivier Mathiot co-fonde avec quatre associés PriceMinister, la première place de marché française d’e-commerce, vendue au groupe japonais Rakuten en 2010. Nommé Président de Rakuten en 2014, il se retire de l’entreprise début 2019 après avoir intégré l’entreprise française dans ce groupe mondial.

Depuis mi-2018, Olivier Mathiot est Président non-exécutif de thecamp, un centre d’innovation unique à Aix en Provence, dédié à la transformation positive des entreprises privées et publiques.

En parallèle de ses activités, Olivier Mathiot est également un investisseur, business angel, actif et engagé auprès des entrepreneurs. Il a ainsi soutenu plus de 40 startups dans divers secteurs — tels que la foodtech, la fintech, les places de marché et la mobilité.

De la transformation numérique à la révolution durable

En 2012, chargé de promouvoir l’écosystème de la French Tech, Olivier Mathiot co-préside France Digitale. L’association — qui regroupe les startups et les investisseurs — est devenue l’une des principales en Europe avec 2 000 membres.

Depuis 2017, Olivier Mathiot est resté membre du conseil d’administration et vice-président de cette organisation, consacrant son énergie à soutenir les entrepreneurs et les VCs, en particulier ceux engagés dans le mouvement Tech4Good.

Son action quotidienne auprès du numérique français et sa réflexion sur le futur avec thecamp le poussent à rejoindre le fonds d'investissement 2050 , en tant qu’investisseur en 2020. Objectif pour le fonds, enrichir le secteur du capital-risque en posant la question du sens pour investir à long terme.

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Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Startups : Havas Blockchain lance Web3Network, une place de co-investissement

La Rédaction
Le Courrier Financier
Havas Blockchain — offre d’accompagnement global pour les projets blockchain ou liés aux crypto-actifs — annonce ce mardi 24 novembre le lancement de Web3Network. Il s’agit d’une place de co-investissement […]

Havas Blockchain — offre d'accompagnement global pour les projets blockchain ou liés aux crypto-actifs — annonce ce mardi 24 novembre le lancement de Web3Network. Il s'agit d'une place de co-investissement pour les startups Blockchain, qui sélectionne des projets ambitieux et leur permet une introduction privilégiée auprès de chaque entité du board.

Web3Network s’appuie sur un prestigieux réseau d’investisseurs en capital risque : Blockchain Valley Ventures, Blockwall Management, Fabric Ventures, First Bridge Ventures, LeadBlock Partners, Schema Capital, Signature Ventures et YGC. Web3Network permet également des mises en relation avec des entreprises, des acteurs publics et des startups.

Board et réseau d'investisseurs

Le board d’investisseurs en capital-risque pour les start-ups Web3 et Blockchain Web3Network est constitué d’investisseurs expérimentés, avec un riche portefeuille d'investissement et en commun la conviction que la technologie blockchain est le socle de l’économie numérique de demain.

Web3 et Blockchain cherchent à lever des fonds et à accélérer leur croissance. Après un audit en partenariat avec Estimeo, l’agence de notation et de valorisation des startups, les projets sélectionnés sont présentés à chaque membre du board et bénéficient de mises en relation avec un réseau s’acteurs privés et institutionnels.

Soutenir la croissance des startups

Web3Network cible les projets européens et mondiaux axés sur les technologies décentralisées. Web3Network s’adresse à des domaines aussi variés que la finance, l'énergie, l’industrie, la mobilité, etc. « De très nombreuses startups prometteuses cherchent actuellement des liquidités, et d’autres projets de qualité verront le jour très prochainement. Web3Network est l’outil parfait pour les identifier et les faire croître rapidement », commente Fabien Aufrechter, Directeur d’Havas Blockchain.

Le processus de Web3Network est rapide, collaboratif et transparent. Les entrepreneurs peuvent soumettre leur demande à l'adresse e-mail suivante : Web3@havas.com. « Web3Network est une plate-forme pour combler le fossé entre start-ups, investisseurs et entreprises. Ce réseau a vocation à grandir en intégrant d’autres investisseurs en capital-risque », ajoute Milan Orban, Analyste chez Havas Blockchain, en charge de Web3Network.

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Startups : FrenchFounders lance son premier fonds d’investissement

La Rédaction
Le Courrier Financier

FrenchFounders — premier club business des dirigeants francophones dans le monde — annonce ce jeudi 19 novembre la création de son premier fonds d’investissement dédié à accompagner sur les plans financier et opérationnel les startups avec des ambitions internationales. Pour piloter l’ensemble de ses structures investissements, FrenchFounders mise sur l’arrivée de Géraldine Le Meur à leurs côtés.

Géraldine Le Meur — Business angel et serial entrepreneure française et américaine — a notamment cofondé la conférence emblématique LeWeb, ainsi que The Refiners, un fonds d'amorçage et un programme qui a eu pour objectif d’accompagner des entrepreneurs non américains dans leurs ambitions globales en passant par la Silicon Valley.

L’ambition de FrenchFounders

Créé en 2014, FrenchFounders facilite la collaboration entre les dirigeants et décideurs francophones dans le monde. La communauté revendique plus de 4 000 membres, dont 40 % pour la région USA, Canada & Latam, 40 % en Europe et 20 % en Asie. Ils sont issus des secteurs corporate, ETI et startups, et animés par une vingtaine de bureaux ou ambassadeurs locaux.

Il y a deux ans, FrenchFounders a lancé son « Investors club ». Objectif, permettre aux entrepreneurs d’accélérer leur expansion commerciale & internationale et à certains membres d’investir du temps et de l’argent dans des projets à fort potentiel. « Le succès rencontré a confirmé qu’adosser un engagement concret à un engagement financier significatif est particulièrement vertueux », précise FrenchFounders.

Sur le modèle « rolling Fund » 

Ces derniers mois — en partie sous l'impulsion d'AngelList —, la structure américaine de rolling funds a ouvert de nouvelles opportunités dans  le monde de l’investissement. Cela permet aux VC de lever au fil du temps plutôt que traditionnellement un fonds avec un montant initialement pré-déterminé associé à une date de closing. Ce modèle apporte plus de flexibilité et permet aussi d’investir dès la création du fonds.

« LeFonds by FrenchFounders » est le premier fonds à apporter un « Network effect » dans la chaîne de valeur d'investissement. Il intervient au moment charnière où la startup doit être accompagnée dans sa croissance et son expansion géographique, non seulement avec un apport financier mais aussi avec une stratégie réseau opérationnelle.

« L'aspect collaboratif et communautaire est fondamental. Si on regarde les États-Unis qui sont avec la Chine les seuls ayant historiquement démontré leur capacité à construire des leaders globaux, on constate que la force et l’entraide communautaire est assumée et fonctionne pour créer de la valeur. Nous créons le premier fonds à apporter un “Network Effect” dans la chaîne de valeur d’investissement pour les entrepreneurs francophones avec une ambition globale pour leur startup » commente Géraldine Le Meur.

Développement et souscription

Pour grandir de Startup à Scale-up la ligne de crête vers la création de valeur à l’international est périlleuse et pouvoir s’appuyer sur l’expérience, les conseils, le suivi et la force d’un réseau et d’investisseurs humainement impliqués devient primordial. LeFonds ambitionne d’atteindre 10 M$ la 1ère année puis de l’étoffer vers un fonds de 20 M$ dès 2022.

LeFonds investira dans des startups créées par des entrepreneurs francophones. Il sera déployé sous la structure Américaine de Rolling Fund (Via Angellist) à travers la création automatique d’une série de véhicules d’investissement successifs tous les trois mois, soit quatre fonds par an. 

Un LP est  souscripteur de chaque fonds pour un montant trimestriel défini avec une durée minimale de souscription. Cela permet d’investir très rapidement dès les premiers investissements collectés par LeFonds et de permettre à de nouveaux LP de souscrire au fonds chaque trimestre.

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Innovacom accueille un nouveau Partner

La Rédaction
Le Courrier Financier

Innovacom — spécialiste du capital-innovation en France, associé du Groupe Turenne — annonce ce jeudi 24 septembre l’arrivée d'un nouvel Associé (Partner). Fort d’une expérience de plus de 10 ans dans le milieu du capital-risque (venture capital), Benjamin Wainstain (44 ans) rejoint Innovacom aux côtés de Vincent Deltrieu, Jérôme Faul et Frédéric Humbert.

Croissance et transition numérique

Ce recrutement témoigne de la croissance d’Innovacom. La société revendique près de 150 M€ sous gestion et deux fonds en cours de levée (Avenir Numérique 2 et technocom3). Innovacom entend « accompagner la transition numérique des secteurs d’avenir en finançant les innovations indispensables à cette transformation », précise Jérôme Faul, Managing Partner d’Innovacom.

L’expérience de Benjamin Wainstain dans le financement des startups de la transition environnementale va renforcer la capacité d’Innovacom à investir dans les secteurs d’avenir de la transition numérique. « Je me réjouis de pouvoir apporter mon expérience, notamment dans les sujets liés à la Smart City, aux transports et à l’énergie » commente Benjamin Wainstain.

Focus sur le parcours de Benjamin Wainstain

Benjamin Wainstain est diplômé de l’Ecole Polytechnique (1996-1999), d’un Master en Bioinformatique de l’université de Marseille Luminy (2000-2001) et de l’école des Eaux et Forêts (ENGREF, 1999-2001). Au cours de sa carrière, Benjamin Wainstain travaille notamment chez Innoven (2007-2008) ; CEA investissement —devenu Supernova Invest (2008-2011) ; Demeter (2012-2019) ; et Entrans Capital (2019-2020).

Durant son parcours, Benjamin Wainstain accompagne et participe à l’entrée au capital de start-ups remarquées — Symbio (spécialiste de la mobilité hydrogène racheté par Michelin), I-TEN (fabricant de micro-batteries, dont Innovacom est également investisseur) ou encore Zenpark (premier opérateur européen de parkings partagés) — et a siège au board d’une quinzaine de sociétés hautement innovantes.

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Innovation : Olivier Brourhant lance le fonds Aonia Ventures

La Rédaction
Le Courrier Financier

Olivier Brourhant — entrepreneur et fondateur du groupe Mantu — annonce ce lundi 27 juillet la création du fonds d'investissement Aonia Ventures, afin de soutenir des projets innovants. Ce véhicule investira 5 millions d’euros par an, avec des tickets compris entre 100 000 et
500 000 euros, dans des startups françaises et internationales.

Transmettre l'expérience

Aonia Ventures s’inscrit dans une vision long terme afin d’accompagner de nouveaux entrepreneurs à bâtir un projet pérenne. En tant qu’entrepreneur, Olivier Brourhant est convaincu de la puissance de la transmission d’expérience et de compétences pour faire réussir les projets. En créant Aonia Ventures, son objectif est de conseiller les jeunes entrepreneurs, dans le but de les aider à progresser.

« La crise sanitaire et économique que nous sommes en train de traverser m’a donné envie d’accélérer et de continuer à soutenir l’innovation. Je crois en une vision long terme avec une croissance responsable et j’ai la conviction que le développement durable de l’économie mondiale passera par des projets innovants portés par les entrepreneurs eux-mêmes », déclare Olivier Brourhant.

Promouvoir l'entrepreneuriat

L’entrepreneuriat repose sur les personnes qui portent le projet. Cette caractéristique constituera le principal critère de sélection du fonds. Toutes les startups de l’économie de service digitale pourront présenter leur dossier à Aonia Ventures. Le fonds accompagnera des entrepreneurs dans l'étape de la « scalabilité » — ou développement à l’échelle — et du déploiement à l’international.

De quoi les aider à atteindre des objectifs de croissance tout en créant un modèle de développement long terme. La création d’Aonia Ventures est le prolongement de l’activité d’investisseur d’Olivier Brourhant. En tant que Business Angel, il a déjà investi depuis 2019 dans une quinzaine de startups françaises innovantes, comme Ekwateur, fournisseur d’électricité 100% renouvelable, ou encore Euveka qui crée des robots mannequins connectés.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Finance Innovation nomme le Directeur Général de son pôle de compétitivité mondial

La Rédaction
Le Courrier Financier

Finance Innovation — spécialiste français de l'accompagnement des startups financières — annonce ce jeudi 2 juillet l'arrivée de son nouveau Directeur Général (DG). Ce pôle de compétitivité mondial a été créé par l'Etat en 2007. Il est dédié à l’accompagnement et à la croissance des projets innovants de l’industrie financière française et européenne.

Dans ce cadre, Maximilien Nayaradou s'appuiera sur sa connaissance de l’écosystème français et européen. Il aura pour mission de mener à bien la réorientation en cours de la stratégie du pôle présidé par Bernard Gainnier, Président de PwC France et Maghreb. Il s'appuiera notamment sur la dynamique historique du Pôle et son appartenance à Paris Europlace.

Focus sur le profil de Maximilien Nayaradou

Maximilien Nayaradou

Maximilien Nayaradou est économiste et titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine, spécialisé en économie des investissements immatériels (publicité, R&D, brevets, logiciels, innovation). En 2010, il rejoint Finance Innovation. Avant de devenir Directeur Général, il était Directeur des Projets R&D du pôle Finance Innovation.

Il est l’auteur de nombreux articles dans des revues académiques de premier plan. Le nouveau DG pourra compter sur l’équipe d'experts du pôle de compétitivité qui comptent bien accompagner de leur savoir-faire la consolidation et le développement de projets structurants, favorisant la création d'emplois et l'attrait des investisseurs étrangers sur le sol français.

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Capital-investissement : plus performant que les autres classes d’actifs, d’après France Invest

La Rédaction
Le Courrier Financier

France Invest — Association des Investisseurs pour la Croissance — et le cabinet Ernst & Young (EY) présentent ce mercredi 24 juin leur étude « Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2019 ». Il s'agit de la 26e édition de cette enquête annuelle, qui traite de la performance nette des acteurs français du capital-investissement.

« S’il est encore trop tôt pour juger de l’impact de la crise du Covid-19 sur les valorisations des sociétés en portefeuille des fonds à fin 2020, il convient de souligner la très bonne performance des fonds levés par le capital-investissement depuis 2010. Avec, en particulier, des TRI de 17,7 % en capital-transmission et de 9,5 % en capital-innovation en très forte progression, preuve du succès croissant des startups françaises », commente Hervé Jauffret, Associé EY.

Surperformance à fin 2019

« Le capital-investissement français affiche à fin 2019 et sur longue période une surperformance très nette face aux autres classes d’actifs. Les sociétés de gestion membres de France Invest sont expérimentées et mobilisées pour accompagner les entreprises dans les périodes de crises et les aider à se préparer au mieux aux phases de reprise », déclare Dominique Gaillard, Président de France Invest.

« Maintenir l’activité, préserver la trésorerie, adapter le business model, saisir les opportunités de croissance externe font partie des sujets stratégiques pour lesquels les fonds apportent toute leur expertise dans les circonstances présentes liées au Covid. Dans une perspective de moyen terme, les fonds ont également la capacité d’accélérer les transformations pour tendre toujours plus vers une économie écologique et solidaire », ajoute-il.

Stabilité sur le long terme

Mesurée depuis 1987 — donc depuis 32 ans à fin 2019, soit une très longue période —, la performance globale du capital-investissement français est stable depuis 2014 à un niveau de l’ordre de 10 % en moyenne par an, nette de frais et de carried interest, et s’établit à 10,4 % à fin 2019. Elle atteint 11,3 % par an sur un horizon de 10 ans.

L’investissement dans les entreprises non cotées accompagnées par les acteurs français du capital-investissement confirme à nouveau à fin 2019 et sur le long terme sa très bonne rentabilité et sa surperformance par rapport aux autres grandes classes d’actifs.

Performances par segments

La performance du capital-investissement français est variable selon les segments et croît en moyenne avec le niveau de maturité des entreprises accompagnées. Les performances récentes (à 5 ans et à 3 ans) très élevées sont le reflet du dynamisme économique de ces dernières années.

La performance du capital-innovation qui accompagne des startups et de jeunes entreprises à forte dominante innovation continue de progresser significativement sur tous les horizons de temps par rapport à l’étude 2018. A fin 2019, cette performance représente 3,1 % par an depuis l’origine et atteint 8,1 % par an sur 3 ans.

Emergence des serial entrepreneurs

Cette amélioration continue de la performance du capital-innovation s’explique par la maturité et le professionnalisme croissants des acteurs de ce secteur. Un grand nombre de créateurs de startups sont des entrepreneurs en série, qui positionnent désormais très vite leur entreprise au niveau international.

Les gérants de fonds ont acquis depuis 40 ans une expérience considérable pour aider leurs participations, non seulement en les finançant, mais aussi en leur apportant des compétences très pointues en matière de RH, marketing, positionnement produits, comme en témoignent les nombreux recrutements réalisés par les fonds ces dernières années.

Les performances du capital-développement et du capital-transmission qui accompagnent des entreprises plus matures restent très soutenues. Quand ces sociétés atteignent 10 ans d'existence, les performances évoquées ci-dessus sont respectivement de 7,9 % et de 14,7 %.

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