Jean-Michel Huet – BearingPoint : COP27, « l’Afrique contribue très peu au réchauffement climatique, mais c’est le continent qui en souffre le plus »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
A l'heure de la COP27, quels sont les atouts de l'Afrique face au changement climatique ? Comment contribuer au développement économique et financier du continent ? Jean-Michel Huet, associé expert de l’Afrique au sein du cabinet de conseil BearingPoint, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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Trophées de l’Innovation 2022 : LBP AM et Tocqueville Finance récompensent 4 fintechs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le 20 octobre dernier, La Banque Postale Asset Management (LBP AM) et sa filiale Tocqueville Finance organisaient les Trophées de l’innovation 2022 — en partenariat avec Investance Partners et Finance Innovation (Paris Europlace). Lors d’une cérémonie au siège de LBP AM et Tocqueville Finance, trois catégories de prix ont été décernées à quatre fintechs lauréates :

  • Handsome, élue « Meilleure Fintech de l’année » ;
  • Fruggr et Carbometrix, ex-aequo, élues « Fintech ISR de l’année » ;
  • et Weather Trade Net, prix « Coup de Cœur du Jury ».  

Croissance durable et responsable

Cette première édition a été orchestrée avec le soutien de Fleur Pellerin, marraine des trophées, ancienne Ministre de l’Innovation et du Numérique et aujourd’hui Présidente de Korelya Capital, et d’un jury composé de 14 professionnels experts présidé par Pierre Ernst, membre du Directoire de LBP AM. Plus de 700 fintechs ont été contactées, 60 retenues sur dossier et 11 finalistes auditionnées par le jury. 

Les lauréats bénéficieront notamment de la visibilité médiatique offerte par la chaîne B-SMART, partenaire de cette édition, d’un an d’adhésion au pôle de compétitivité Finance Innovation, de formations à la Fresque du Climat et de la Diversité par Investance Partners, ainsi que d’une notation ESG réalisée par LBP AM grâce à sa méthodologie propriétaire « GREaT ».

« Ces trophées s’inscrivent en effet en droite ligne avec l’engagement de long terme de LBP AM et Tocqueville Finance en faveur de l’innovation et de la technologie à impact (« ISR & Tech »), source de création de valeur pour l’ensemble de nos clients et moteur essentiel d’une croissance plus durable et responsable », affirme le Président du Jury, Pierre Ernst, membre du Directoire de LBP AM.

Prix Meilleure Fintech de l’année 

Handsome, créée en 2019 par Julien Delamorte9 déficients visuels sur 10 sont victimes de fraude, arnaque ou erreur lors d’un paiement chez leur commerçant. Handsome a créé la première carte de paiement accessible à tous en la connectant au smartphone. Concrètement, le porteur de la carte l’insère dans le terminal de paiement (TPE) et le smartphone vocalise tout le protocole écrit sur le TPE. Ainsi, un malvoyant peut entendre ce que nous pouvons lire et gagner en autonomie, en indépendance et en sécurité lors de son paiement.

« Ces trophées sont la démonstration d’un travail de sélection collectif associant investisseurs privés et publics, grandes et petites sociétés pour continuer à valoriser un secteur Innovant qui peut gagner encore plus en attractivité. Le choix de Handsome confirme qu’il est important d’avoir une vision encore plus précise de cet écosystème des start-up françaises de la finance pouvant apporter de vraies solutions bancaires à des personnes vulnérables et en situation de handicap », déclare Luc-Sorel Om, Directeur général d’Investance Partners.

Prix Fintech ISR de l’année (ex-aequo)

Fruggr, start-up créée en 2021 par Frederick Marchand, est née de la notion d’impact et ambitionne d'être la plateforme leader dans le monde du pilotage ESG du numérique. Fruggr souhaite changer l’empreinte du numérique et permet une évaluation automatisée de l’empreinte environnementale et sociale des applications digitales. Fruggr vise à rendre le numérique plus respectueux de la planète et le rendre accessible au plus grand nombre. 

Carbometrix, créée en 2021 par Corinne Bach, Christian Couturier et Marie David, est une plateforme qui permet aux investisseurs d'évaluer l'empreinte carbone des entreprises qui la financent et d’actionner les leviers de décarbonation les plus efficaces. Leur produit vise à orienter le secteur du capital risque sur la voie de la finance durable, via un outil simple et accessible.

Prix Fintech « Coup de cœur du Jury » 

Weather Trade Net, créée en 2019 par Elena Maksimovich, est une start-up unique à la frontière entre l’espace DeepTech, ClimateTech, FinTech et InsurTech. Weather Trade Net est un fournisseur de données dont les produits sont des scores de risque climatique physique. Ces données peuvent être utilisées pour le secteur de l’assurance, l’audit, la notation ESG, le reporting annuel de l’entreprise conformément à la politique TCFD ainsi que la gestion des risques. 

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Kermony Office lance « K-Lab », pour investir dans les start-up de la French Tech

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kermony Office - multi-family office spécialisé dans l’accompagnement patrimonial des familles — crée « K-Lab », en partenariat avec Caption, une plateforme d’investissement unique d’actions de start-up, pour ouvrir l’accès à ses clients aux meilleures start-up de la French Tech.

"Faciliter l'accès"

Michael Sfez, associé de Kermony Office, explique : « Nous avons souhaité offrir à nos clients une solution pour faciliter l’accès au capital des plus belles start-up de la French Tech. Nos clients sont demandeurs d’investissements tangibles et la French Tech représente un vivier puissant de croissance sur le long terme. »

L’objectif est d’offrir aux clients du family office l’opportunité d’investir dans le capital de start-up disruptives suffisamment tôt pour profiter des périodes de forte croissance de ces entreprises innovantes.

En effet, attendre l’entrée en bourse d’une licorne fait globalement rater aux investisseurs une grande partie de la croissance d’une société non-cotée. Ce vivier recèle d’opportunités en constante évolution tout en permettant de diversifier son patrimoine. La French Tech n'est donc plus un épiphénomène dans l’univers des placements.

Des fenêtres d'exclusivité

L’offre K-Lab s’adresse aux clients du multi-family office pour leur permettre de se constituer graduellement un portefeuille de start-ups triés sur le volet. Pour cela, Kermony Office s’appuie entre autres sur une information riche apportée par Caption sur les entreprises dont l’information est moins accessible que sur les entreprises cotées. 

Grâce au partenariat, Kermony Office dispose de fenêtres d’exclusivité lui permettant de donner le temps à ses clients pour investir et bâtir sur le long terme un portefeuille diversifié. Ces investissements étaient jusque-là réservés aux fonds professionnels, investisseurs institutionnels ou grandes entreprises.

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Agritech : Maor II atteint plus de 150 millions de dollars pour son premier closing

La Rédaction
Le Courrier Financier

Maor Investments — l’un des 10 fonds de venture capital les plus actifs en Israël — annonce ce lundi 4 mars le premier closing de son fonds Maor II, dont l’objectif de collecte a été dépassé, auprès d’investisseurs européens qualifiés. Dédié à l’investissement dans les pépites technologiques israéliennes, Maor II atteint plus de 75 % de la taille cible du fonds. Sa capacité d'investissement de plus de 150 M$ qui dépasse ainsi celle de son premier fonds Maor I.

Ce premier closing coïncide avec un premier déploiement vers SupPlant, une Agritech israélienne proposant des solutions d’irrigation innovantes dans la Smart Agriculture. Cinq mois après l’annonce de son lancement, pour ce premier closing, Maor Investments a pu compter sur ses souscripteurs historiques — dont plus de 90 % ont souscrit à Maor II — mais également sur de nouveaux investisseurs français et européens. Le tour de table qui rassemble de nombreux family offices et quelques institutions, reflète une forte hausse du ticket moyen de souscription.

Cibler les pépites israéliennes

Le montant de ce premier closing, au-delà des attentes, conforte Maor Investments dans l’atteinte de son objectif de collecte auprès d’investisseurs européens qualifiés de 200 M$, dédié à l’investissement dans les pépites technologiques israéliennes. L’allocation des souscriptions résiduelles entre le premier closing et le closing définitif sera principalement réservée aux investisseurs institutionnels ayant déjà exprimé leur intérêt pour Maor II.

L'engouement des investisseurs pour Maor II s'explique d'abord par la très bonne performance de Maor I. Clôturé en 2019, ce fonds est déjà investi à plus de 85 % dans 18 startups évoluant dans des secteurs très divers (intelligence artificielle, fintech, sportstech, immobilier, construction, marketing, santé numérique, agriculture, infrastructure cloud et cyber-sécurité). Maor II poursuivra un objectif d’investissement similaire dans les entreprises technologiques israéliennes en forte croissance, afin de leur offrir des débouchés commerciaux en Europe.

Le premier closing de Maor II coïncide avec un premier investissement dans SupPlant. Grâce à sa technologie d’IA unique brevetée d’irrigation autonome, SupPlant analyse les données collectées en direct sur les plantes et les sols, les croise avec des indicateurs extérieurs — exemple, les prévisions météorologiques — et les traduit en recommandations d’irrigation pour les agriculteurs. Il s'agit d’améliorer leur productivité, tout en optimisant la consommation en eau. Objectif, s'adapter au changement climatique en accompagnant une exploitation agricole et en développant des modes de consommation plus durables.

Méthodologie ESG exhaustive

Enfin, les souscripteurs ont été particulièrement convaincus par les engagements et l'approche de Maor Investments en matière d’ESG. Signataire de la charte pour les investissements responsables (PRI), MAOR Investments a entrepris de mettre systématiquement en œuvre les pratiques ESG dans son processus d'investissement et de gestion de portefeuille. La société s’est également fixé pour objectif de mettre au point une méthodologie ESG exhaustive à fin 2023.

Très connecté à l’écosystème des startups israéliennes, Maor Investments est aussi un membre actif de plusieurs organisations locales dont « Power in Diversity » et « Tmura » visant à améliorer la diversité, l’égalité et l’inclusion au sein de la Silicon Wadi ainsi que l’accès à l’éducation des jeunes en Israël. Depuis sa création, Maor Investments s’attache à œuvrer au rapprochement des startups Israéliennes avec les grands groupes, français d’abord, puis Européens, en quête d’innovation.

Israël représente une opportunité aux portes de l’Europe pour les investisseurs institutionnels et Family Offices européens à ce jour sous-investis dans les sociétés technologiques non cotées. À seulement 4 heures de vol et une heure de décalage horaire, la Silicon Wadi Israélienne est une alternative à la Silicon Valley. Les collaborations technologiques et industrielles contribueraient ainsi à renforcer les industries françaises et européennes face aux géants américains.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Kriptown : Santexpat.fr lance une levée de fonds participative

La Rédaction
Le Courrier Financier

Santexpat.fr — plateforme santé full digital pour les  2,8 millions de français à l'étranger — annonce ce mardi 22 mars lancer une levée de fonds participative sur Kriptown, plateforme de financement des startups & PME. Cette levée d’un montant minimum de 250 000 euros s'ouvrira officiellement le mardi 29 mars prochain, pour une période de trois semaines. Santexpat.fr choisit un moyen de financement alternatif.

Objectif, démocratiser son augmentation de capital avec une participation à partir de 1 euro. Chaque investisseur détiendra des tokens en échange de sa  contribution, ce qui lui permettra de rejoindre l’aventure et d’accéder au marché secondaire de Santexpat.fr, mais aussi de participer à des référendums sur la vie de l’entreprise et sur certaines décisions opérationnelles (déploiement pays, etc.) et de bénéficier de réductions et d’avantages financiers. 

Objectifs de la levée de fonds

Cette levée s'inscrit dans la continuité de la mission de Santexpat.fr, à savoir rendre accessible la protection sociale « à la française » partout dans le monde  (#FrenchcareEverywhere). La plateforme veut se positionner comme l’acteur de référence pour la santé des Français à l’étranger, mais aussi sur l’innovation des assurances et services santé digitaux à l’international. Actuellement, Santexpat propose déjà : 

  • une plateforme dédiée à la mobilité internationale, avec une offre assurantielle et de services santé intégrale ;
  • une approche full digital, de la tarification à l’utilisation, avec une UX simple ;
  • un algorithme qui sélectionne les solutions adaptées au profil et aux coûts de santé du pays d’expatriation, couplé à des téléconseillers experts en santé  internationale. C'est la dimension conseil de Santexpat.fr. 

Dans cette perspective, les fonds levés serviront principalement au financement des trois volets suivants : 

  • RH : recrutement de responsables de la relation client et de nouveaux  ambassadeurs dans différents pays ; 
  • informatique : développement de l'App d'une nouvelle offre ("Mission"), blockchain  (gestion des remboursements de santé, développement dans le Métaverse), ainsi  que de nouvelles fonctionnalités ;  
  • marketing : SEA avec les campagnes Google. 

Rythme de croissance depuis 2020

Santexpat.fr a levé plus d’ 1,5 M€ depuis octobre 2020 auprès du fond d’investissement et partenaire stratégique Accurafy 4. Cette opération lui a permis de  consolider la digitalisation de son offre et d'accélérer sa croissance. Ainsi, Santexpat.fr aujourd’hui, c’est : 

  • 300 solutions digitalisées avec 25 partenaires assureurs & services santé ;
  • 1 M€ de primes atteints en 2021 ; 
  • près de 4 000 visites et 1500 devis mensuels ; 
  • une position de top distributeur auprès des assureurs phares comme Malakoff Humanis (Santexpat.fr y est déjà #1) et April International (#2). 

Accurafy4 continue à soutenir financièrement la forte croissance de Santexpat.fr, en tant que sponsor de cette levée de fonds sur Kriptown. « Nous avons connu en 18 mois une croissance plus qu’encourageante. Nos  projets se multiplient, les équipes s’étoffent de jour en jour et l’atteinte de nos objectifs  s’accélère. Partager notre enthousiasme et notre réussite nous tenait à cœur, avec cette  levée de fonds sur Kriptown c’est encore un pas supplémentaire que nous effectuons », conclut Jean-Christophe Pandolfi, fondateur et directeur général de Santexpat.fr.

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Startups : l’ACPR publie sa « charte Fintech » pour faciliter l’agrément

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce lundi 10 janvier sa Charte pour l’instruction des dossiers d’autorisation « Fintech » (charte Fintech). Ce document a été adopté fin 2021, afin de répondre aux demandes des Fintech. Il a été élaboré par un groupe de travail composé de représentants des Fintech et des agents de l’ACPR, sous l’égide du Forum Fintech. Cette charte facilite le parcours des candidats à une autorisation délivrée par l’ACPR.

Pour aider les entrepreneurs à s’y retrouver dans la réglementation, un ensemble de guides et de questions-réponses, mis au point en lien avec des représentants de l’écosystème, vient compléter la charte et est disponible en ligne sur le site de l’ACPR.

https://www.youtube.com/watch?v=QC3t6rfNwEk

Que contient cette charte Fintech ?

La charte Fintech aborde de façon pédagogique le parcours d’une startup, depuis son premier contact avec l’ACPR jusqu’à l’obtention de l’agrément ou de l’enregistrement demandé. Elle contient des engagements précis de la part de l’ACPR :

  • en termes de lisibilité du processus : désignation d’un analyste dédié, indication des compléments à fournir, attestation d’agrément pour faciliter les démarches auprès des investisseurs ;
  • en termes de délais avec, à différentes étapes du processus, une réponse sur le fond, en moins de deux semaines.

Faciliter le parcours des startups

« Nous suivrons l’application de cette charte afin de garantir l’atteinte des objectifs et des délais. Il s’agit d’une démarche essentielle : innovation et réglementation doivent converger à long terme pour créer la confiance, indispensable au développement et au dynamisme du secteur financier », commente François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. 

« La charte précise aussi les attentes de l’ACPR vis-à-vis des candidats à l’agrément afin que les dossiers soient préparés dans les meilleures conditions. Cette démarche de transparence devrait permettre aux porteurs de projets de mieux s’approprier la réglementation et facilitera ainsi concrètement leur parcours », indique Olivier Fliche, Directeur du Pôle Fintech Innovation de l’ACPR.

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Keys REIM crée une résidence de startups à impact positif

La Rédaction
Le Courrier Financier

Keys REIM — société de gestion, filiale française du Groupe Keys Asset Management — annonce ce mardi 2 novembre le lancement d'une résidence de startups à impact en partenariat avec le Liberté Living Lab. Issues de la fintech, de la proptech, de la green tech ou de l’économie circulaire, les startups accueillies dans des locaux mis à disposition par Keys REIM ont vocation à générer un impact positif.

Six startups lauréates

Pour une durée d’un an à compter de ce mardi, six startups à impact de la finance et de la ville durables sont accueillies en résidence dans des locaux mis à disposition par Keys REIM, société de gestion spécialisée dans l’investissement immobilier. Ces six startups à impact sont issues de la fintech, de la proptech, de la green tech de l’économie circulaire :

  • Smart Garant facilite l’accès à l’immobilier pour les personnes qui ne peuvent pas trouver de garant ;
  • Qlay libère l’accès au logement grâce à sa plateforme de micro-immobilier ;
  • IUDO lutte contre l’étalement urbain grâce à des solutions de micro-promotion ;
  • Sitowie anticipe le vieillissement des bâtiments et optimise leurs consommations grâce à des solutions logicielles ;
  • Anga crée du mobilier d’art à partir de déchets plastiques locaux ;
  • Houbly valorise les matières organiques pour créer des matériaux et du mobilier.

L'écosystème Keys REIM

Les startups seront accueillies au 5e étage du 24 rue des Capucines (Paris IIe), immeuble qui abrite également le siège de Keys REIM. Elles auront un accès facilité à l’écosystème de Keys REIM : partenaires régionaux et internationaux de passage à Paris, équipes de Mama Shelter, équipes de Keys Properties, etc. Pendant leur année de résidence, ces startups bénéficieront d’un accompagnement spécifique, conçu par le laboratoire d’innovation Liberté Living Lab et Keys REIM.

Au menu : de l’accompagnement sur leurs projets, des sessions de formation dédiées aux startuppers, et des événements de networking, avec un appui privilégié des équipes de Keys REIM. « Cette résidence fait perdurer notre esprit entrepreneurial alors que notre groupe fête ses 10 ans cette annéeEn tant qu’investisseur engagé, c’est aussi pour nous l’opportunité de faire évoluer nos modes de pensée et de continuer à apprendre aux côtés d’entreprises qui créent un impact positif pour la société et la planète », déclare Pierre Mattei, Président-fondateur de Keys REIM.

Plus de trente candidatures ont été reçues par Keys REIM et le Liberté Living Lab. Le jury de sélection qui a désigné les six startups lauréates était composé de personnalités du monde de l’immobilier, de la finance et de l’investissement à impact :

  • Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) ;
  • Agathe Fourquet, Métropole du Grand ParisPierre Schmidtgall, Fondateur de Lita.co ;
  • Thomas Perraud, Directeur de l’accélérateur de startups TEKHNÈ ;
  • Charlotte Lafont, Ring Capital ;
  • Rudy Cambier, Liberté Living Lab ;
  • Hugues-François Courtois, ISR project officer, Keys REIM ;
  • Claire Flurin, Directrice R&D et Innovation, Keys REIM ;
  • Pierre Mattei, Président-fondateur, Keys REIM.
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Capital-risque : Maor Investments lance Maor II, fonds européen dédié aux startups israéliennes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Maor Investments — l’un des 10 fonds de venture capital les plus actifs en Israël — annonce ce mardi 12 octobre le lancement de son nouveau fonds Maor II, avec un objectif de collecte de 200 M$ auprès d’investisseurs Européens qualifiés, dédié à l’investissement dans les pépites technologiques israéliennes.

Maor Investments a été lancé en 2018 pour faciliter l'accès des investisseurs européens — en particulier des Family Offices — à l'écosystème et aux opportunités technologiques israéliennes. Depuis sa création, Maor déploie une double culture Israélo-Européenne ainsi qu’une forte présence locale pilotée par une équipe Israélienne basée à Tel-Aviv — dont le réseau constitue un avantage majeur dans le sourcing des pépites. Maor ouvre les portes des grandes entreprises européennes aux startups israéliennes.

Sa création est partie du constat que l’Europe et Israël sont confrontés à un même défi qui représente à moyen-long terme un enjeu de souveraineté et de compétitivité industrielle critique pour les deux territoires : proposer à leurs entreprises technologiques, qui s’expatrient aujourd’hui en majorité aux États-Unis, une alternative locale pour les retenir et les faire prospérer.

Se renforcer face aux Etats-Unis

Si la forte culture du risque et l’esprit entrepreneurial d’Israël ont conféré au pays une avance notable par rapport à l’Europe, le même phénomène s’observe de plus en plus dans les deux régions :  les startups à succès sont largement financées par des fonds américains et choisissent en masse de s’expatrier aux États Unis, soit se cotant sur le Nasdaq ou le NYSE, soit en étant rachetées par un groupe technologique ou financier américain. Cela s’explique pour principalement deux raisons en ce qui concerne Israël : 

  • d’une part, les principaux fonds de venture capital actifs en Israël sont les fonds américains qui poussent bien souvent les sociétés israéliennes à transférer leur siège social aux États-Unis, notamment pour simplifier les rapports entre membres du conseil d’administration et les équipes de direction ;
  • d’autre part, les débouchés sur le marché local Israélien étant limités, les startups israéliennes se tournent volontiers vers les États-Unis comme le premier pays d’exportation car ils présentent deux commodités : une seule langue sur l’ensemble du territoire et la possibilité de toucher tout le pays depuis une ou deux villes majeures.

Même constat pour les jeunes entreprises technologiques européennes, alors même que l’Europe constitue une zone de développement commercial plus importante que les États-Unis. En témoignent des levées de fonds record réalisées récemment par des fonds américains sur des startups françaises. Maor Investments se positionne sur ce thème en œuvrant au rapprochement des startups Israéliennes avec les grands groupes — Français d’abord, puis Européens — en quête d’innovation.

Stratégie du fonds Maor II

Après le succès de Maor I, le lancement de Maor II constitue une étape de développement supplémentaire pour Maor Investments. Il fait suite à la levée de 100 millions de dollars clôturée en 2019 du fonds Maor I, déjà investi à plus de 75 % dans 18 startups de secteurs divers (intelligence artificielle, fintech, sportstech, immobilier, construction, marketing, santé numérique, agriculture, infrastructure cloud et cyber-sécurité).

En moins de trois ans, Maor I a réalisé une sortie et une introduction en bourse de ses startups en portefeuille. Près de 25 % du capital investi a été reversé à ses investisseurs privés. Maor II vise à poursuivre une stratégie très similaire — avec toutefois plus de flexibilité et une taille de fonds doublée. Maor II pourra ainsi être présent sur des tours de tables plus importants et investir davantage en tant qu’Investisseur Lead

Israël représente une opportunité aux portes de l’Europe pour les investisseurs institutionnels et Family Offices européens — à ce jour sous-investis dans les sociétés technologiques non cotées. Avec seulement une heure de décalage horaire, la Silicon Wadi Israélienne est une alternative sérieuse et bien plus accessible que la Silicon Valley. Les collaborations technologiques et industrielles contribueraient ainsi à renforcer les industries françaises et européennes face aux géants américains.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Drakarys : l’Ordre des experts-comptables crée le 1er fonds d’investissement de la profession

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Ordre national des experts-comptables — ordre professionnel qui représente les experts-comptables en France — annonce ce lundi 5 juillet la création de la société Drakarys. Ce fonds d’investissement a pour vocation d’entrer au capital des éditeurs de logiciels et des startups qui innovent dans les domaines de l’expertise comptable et de l’entreprise. La société d'investissement Drakarys vise à rassembler tous les experts-comptables.

Investissement dans MyUnisoft

Dès septembre 2021, une souscription nationale sera organisée pour permettre à tous les professionnels de rejoindre ce fonds d’investissement. « Le lancement de ce fonds d’investissement est la concrétisation d’un engagement pris devant la profession lors des dernières élections. Ce n’est qu’une première étape pour une plus grande indépendance numérique », explique Lionel Canesi. 

Dès sa constitution, Drakarys signe sa première opération emblématique en rentrant au capital de MyUnisoft — nouvel éditeur de solutions innovantes imaginées par des experts-comptables pour les experts-comptables. « Nous avons un ADN commun : donner les moyens à la profession de faire face aux enjeux majeurs à venir, notamment en maitrisant les solutions technologiques et les datas », déclare Régis Samuel.

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Sweetwood Ventures et le Groupe Azimut signent un partenariat stratégique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Sweetwood Ventures — société israélienne d'investissement en capital-risque — annonce le lancement de son second fonds de fonds, qui vise à investir dans des entreprises technologiques israéliennes en phase de démarrage et de croissance. La société signe un partenariat stratégique avec le Groupe Azimut, gestionnaire d'actifs indépendants en Europe.

« Ce partenariat accroît notre gamme d'investissements alternatifs et offre à nos clients un accès privilégié au deuxième plus grand marché de capital-risque au monde », déclare Giorgio Medda, co-PDG et responsable mondial de la gestion d'actifs du Groupe Azimut. « A travers ce partenariat, nous allons renforcer notre présence sur le marché israélien du capital-risque en tirant parti de la présence et de l'expertise mondiale du Groupe Azimut », déclare Samuel Cohen Solal, Associé Gérant de Sweetwood Ventures.

Vers une alliance stratégique

Suite au succès de « Sweetwood Ventures I SCSp-RAIF » lancé en 2018, le nouveau fonds — qui vise 120 M$ d'engagements — permettra aux investisseurs d'accéder aux startups technologiques israéliennes les plus prometteuses. Il combinera des investissements primaires et secondaires dans des fonds israéliens de capital-risque de premier plan et des co-investissements directs. Incorporé au Luxembourg, le fonds est soutenu par des investisseurs institutionnels, family office et investisseurs privés.

Sweetwood Ventures conclut un partenariat stratégique avec le Groupe Azimut — gestionnaire d'actifs indépendant européen coté en bourse, présent dans 17 pays, dont les actifs sous gestion dépassent les 88 Mds$. Le Groupe Azimut, par l'intermédiaire de sa filiale luxembourgeoise Azimut Investments, fournira une supervision institutionnelle et une gouvernance opérationnelle accrues au processus d'investissement de Sweetwood Ventures. Le partenariat prévoit le lancement de nouvelles initiatives d'ici mi-2022, à destination des investisseurs non européens.

Startups tech israéliennes

Selon IVC, principal institut de recherche israélien en technologie, les startups israéliennes ont levé la somme impressionnante de 10,2 Mds$ en 2020 et généré 15,4 Mds$ de sorties. Au cours du premier trimestre 2021, les startups israéliennes ont levé un montant record de 5,3 Mds$, témoignant ainsi de leur capacité d'adaptation et de leur faculté à relever les défis posés par la pandémie mondiale.

26 nouvelles licornes israéliennes ont vu le jour depuis 2020. Israël se place ainsi en deuxième position après les États-Unis, avec un écosystème technologique mâture. « Bien que l'année 2020 ait été dominée par les impacts de la Covid-19, les startups israéliennes ont démontré leur capacité à s'adapter rapidement et transformer cette crise en de nouvelles opportunités », affirme Manuel Sussholz, Associé Gérant de Sweetwood Ventures.

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