Crowdfunding immobilier : Homunity franchit le cap des 200 millions d’euros collectés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Homunity — société d’investissement spécialisée dans le crowdfunding immobilier — annonce ce lundi 1er mars avoir dépassé la barre symbolique des 200 millions d’euros collectés depuis sa création. Une belle performance pour la plateforme, confortée, malgré la crise sanitaire, par un bilan d’activités en croissance de 16 % en 2020.

+ 16 % de croissance en 2020

Depuis son lancement, les fonds collectés par la plateforme Homunity, suivent une courbe exponentielle : 8 millions en 2017, 24 millions en 2018, 65 en 2019, et enfin 81 millions en 2020. Elle fait ainsi partie des cinq plateformes référentes qui absorbent à elles seules près de 70 % du secteur du crowdfunding immobilier. Homunity entame 2021 en conservant cette dynamique avec plus de 13,5 millions levés sur le mois de janvier

Malgré la crise économique et sanitaire, la plateforme enregistre une croissance organique à deux chiffres en 2020 : + 16 %, qui s’explique par un attrait de plus en plus important du côté des investisseurs. Dès les premiers signes de la crise financière, les épargnants ont délaissé les placements long terme pour se tourner vers des placements à court terme avec rendement attractif. Le crowdfunding permet d’allier une rentabilité rapide à des actifs plus stables que les actifs cotés, car non soumis à la volatilité des marchés.

Perspectives 2021 pour Homunity

En parallèle, les opérateurs immobiliers, affectés par l’arrêt des chantiers, ont eu un besoin en fonds propres importants, et Homunity a accompagné plus d’une centaine d’acteurs. En décembre, la plateforme clôturait une collecte de crowdfunding à 8 millions d’euros en un temps record prouvant ainsi qu’elle peut répondre aux besoins en financement des plus gros acteurs de l’immobilier.

En 2021, Homunity ambitionne de poursuivre sa croissance tout en répondant aux attentes des investisseurs soucieux de réaliser un investissement responsable. Des projets immobiliers qui intégreront les thématiques environnementales, sociales et de gouvernance seront donc prochainement proposés. En plus de soutenir l’économie réelle, Homunity entend générer un impact positif sur l’environnement et la société.

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Île-de-France : la région lance Assist Entreprise pour accompagner les TPE-PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Région Île-de-France annonce ce jeudi 25 février le lancement du service Assist Entreprise, destiné à l'accompagnement des entreprises franciliennes de moins de 250 salariés (TPE-PME) confrontées à des difficultés économiques menaçant leur survie. 

Ecouter et orienter

Assist Entreprise est un service régional anonyme et gratuit. Il offre aux entreprises un accès à des experts pour prévenir les risques de défaillance, et leur permet d'identifier rapidement les aides et dispositifs disponibles. Assist Entreprise propose deux types de supports :

  • Aiguiller : après avoir répondu à quelques questions, Assist Entreprise oriente vers le ou les interlocuteurs à contacter ;
  • Identifier clairement un besoin : dans ce cas, Assist Entreprise met à disposition un annuaire d'experts mis à jour régulièrement, ainsi que les solutions mobilisables rapidement.

Ce service est complémentaire des aides financières exceptionnelles déployées par la Région comme le Prêt Rebond, le Fonds Résilience (jusqu'au 27 mars) ou l'Aide aux loyers (valable pour le mois de novembre 2020).

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Expert-comptable : la réinvention du métier face au virage numérique

Yoann Brugière
Orbiss
La crise Covid-19 que nous traversons met en lumière l’importance de la digitalisation du métier d’expert-comptable. L’évolution constante du métier dérivant des avancées technologiques a amené de nouvelles attentes et de nouveaux besoins de la part des clients. Il s’agit-là d’un véritable challenge pour ces professionnels, qui voient leur métier transformé. Le point avec Yoann Brugière, cofondateur d’Orbiss.
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Signature électronique : MeilleureSCPI.com digitalise son parcours client avec Universign

La Rédaction
Le Courrier Financier

MeilleureSCPI.com — plateforme web, spécialiste de la Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) — annonce ce lundi 22 février avoir choisi le prestataire Universign (services de confiance de signature électronique, cachet électronique et horodatage) afin d'intégrer sa solution de signature électronique à l’offre de souscription en ligne du site.

La plateforme accompagne les épargnants dans leurs choix de placements immobiliers (SCPI, GFI, OPCI, etc.) pour leurs projets d’investissement. MeilleureSCPI.com aide ainsi ses clients dans la construction de portefeuilles sur mesure, afin de leur permettre d’accomplir leurs projets de vie comme préparer leur retraite, les études de leurs enfants ou encore l’achat d’une résidence principale.

Digital et parcours client

Depuis mai 2018, MeilleureSCPI.com collabore avec Universign dans le cadre de la création de son outil de souscription en ligne. Celui-ci permet de souscrire à différents produits auprès de plusieurs sociétés de gestion. La plateforme souhaitait se concentrer sur sa valeur ajoutée : le conseil auprès des épargnants et l’analyse des fonds.

MeilleureSCPI.com digitalise son parcours client afin d’automatiser les tâches administratives, de la collecte d’information jusqu’à la souscription. La signature électronique fait partie intégrante de ce processus. Les clients de MeilleureSCPI.com peuvent désormais signer leurs documents en ligne grâce à un compte client personnalisé. Universign permet ainsi de :

  • réduire les délais en évitant les envois postaux grâce à la dématérialisation des flux documentaires.
  • sécuriser le processus de souscription des clients ;
  • offrir une meilleure expérience client au travers d’un parcours digital simple et intuitif ;
  • accroître la productivité des équipes grâce à l’automatisation des procédures de signatures et les gains de temps réalisés.

Simplifier par l’innovation

En proposant un parcours client digitalisé facile à utiliser, MeilleureSCPI.com peut se concentrer sur son cœur de métier, c’est à dire simplifier la vie des épargnants et les aider à faire les meilleurs choix possibles pour leur patrimoine. L’intégration de la signature électronique Universign est un réel atout pour l’automatisation des tâches administratives, tout en apportant une sécurité juridique grâce au statut de Prestataire de Services de Confiance qualifié selon le règlement européen eIDAS dont bénéficie Universign.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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EXCLUSIF / Modernisation du système monétaire européen ECMS : quels sont les enjeux ?

Laurent Lanzini et Martin Pirez
Square
Avec le projet Eurosystem Collateral Management System (ECMS), l'Union européenne (UE) renforce son unification monétaire et bancaire. Quels sont les enjeux du déploiement de la nouvelle plateforme ? Les explications de Laurent Lanzini et Martin Pirez, respectivement Senior Manager et consultant Senior chez Square.
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Crise sanitaire : la CNCGP mesure son impact sur les CGP dans un sondage

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale de Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) — association professionnelle, créée en 1978 — publie ce mardi 9 février son deuxième sondage concernant les impacts de la crise sanitaire sur la profession de conseiller en gestion de patrimoine (CGP). L'enquête a été réalisée en janvier 2021 auprès des adhérents de la CNCGP.

Des résultats prometteurs !

En avril 2020, la CNCGP avait lancé un premier sondage auprès des dirigeants de près de 1 700 cabinets adhérents. Objectif, connaître l’incidence sociale et financière de la crise sanitaire de la Covid-19 sur la profession — après le premier confinement du printemps. 

D'après l'association, « il est apparu indispensable d’organiser une deuxième enquête en janvier 2021, pour évaluer à nouveau les impacts de la pandémie sur la profession ». Julien Séraqui, Président de la CNCGP, a salué le taux de retour du nombre des participants, « prouvant ainsi la forte implication de chaque adhérent, ainsi que le dynamisme de la profession de CGP ».

Face à la crise sanitaire

« Comme lors du précédent sondage » note l'association, plus de 80 % des CGP n’ont pas eu recours au chômage partiel. La plupart des cabinets n’ont pas non plus eu recours aux Prêts Garantis par l’Etat (PGE) et n’ont pas demandé de report des loyers commerciaux (80 % d’entre eux). Cette tendance « souligne que la profession résiste face à la crise sanitaire et économique », indique la CNCGP dans un communiqué.

Les deux tiers des cabinets anticipent une progression de leur chiffre d’affaires (36 %) ou une stabilité (baisse de 0 à 10 % pour 32 % des cabinets). Après le krach boursier de mars 2020, la forte remontée des marchés actions a fait reculer l’inquiétude des clients des CGP concernant les marchés financiers (76% de clients inquiets en avril 2020 contre 53 % en janvier 2021). « Cette tendance laisse espérer un avenir prometteur », sachant que 61 % des clients se disent peu ou pas inquiets pour l’avenir. 

Numérique, accélérateur d’activité

Le sondage met également en lumière « l’importance de la montée en puissance des outils numériques » ainsi qu’un grand sens de l’adaptation de la profession. 73 % des adhérents de la CNCGP sont convaincus que le mode de communication digitale post-COVID va perdurer. Dans plus d’un tiers des cabinets, les clients adhèrent — pour 75 % d’entre eux — à la signature électronique, pour des actes de gestion ou des actes réglementaires. 

La CNCGP note aussi une évolution significative du nombre de cabinets qui se servent des réseaux sociaux pour communiquer. Ils se tournent en priorité vers LinkedIn (39 %), Facebook (25 %) et Twitter (10 %). Par ailleurs, 74 % des cabinets ont un site internet et 66 % ont recours à la vidéo pour présenter leurs produits.

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Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

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Banques centrales : la monnaie aussi se digitalise

Bastien Drut
CPR AM
Le développement numérique s'accompagne de l'essor des cryptomonnaies. Comment les banques centrales accompagnent-elles le basculement de la monnaie fiduciaire vers la monnaie digitale ? Le point avec Bastien Drut, Responsable de la Macro Stratégie Thématique chez CPR AM.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Japon : Ivanhoé Cambridge et PAG lancent une plateforme logistique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ivanhoé Cambridge — filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec — et PAG — société d’investissements privés centrée sur l’Asie — annoncent ce mercredi 13 janvier le lancement d’une nouvelle plateforme dédiée à la logistique au Japon, avec une capacité d’investissement de 400 milliards de dollars américains.

Cette nouvelle plateforme va développer et acquérir des installations logistiques de grande qualité — particulièrement à proximité des grandes métropoles et dans des emplacements permettant la livraison « last mile », pour une stratégie à long-terme. 

Se diversifier au Japon

« Le secteur de la logistique a été extrêmement résilient durant cette pandémie et va demeurer une priorité pour nous dans les années à venir, notamment en Asie-Pacifique, où nous avons déjà investi à Singapour, en Australie, en Chine, en Inde et en Indonésie », a indiqué George Agethen, vice-président principal, Asie-Pacifique chez Ivanhoé Cambridge.

« Cette plateforme va considérablement accélérer notre capacité à développer et diversifier notre portefeuille dans ce marché clé en Asie (...) Elle s’inscrit dans le cadre de notre stratégie globale pour le secteur logistique. Les villes que nous ciblons au Japon présentent un intérêt particulier car elles sont très urbanisées, ont des taux d’occupation élevés et un fort potentiel de croissance quant à la pénétration du commerce électronique », ajoute-il.

Immobilier logistique

« PAG investit dans l’immobilier au Japon depuis 1997 et possède une excellente connaissance des marchés locaux ainsi qu’une solide expérience. Nous estimons que le secteur logistique au Japon présente une opportunité durable, et nous sommes impatients de faire équipe avec Ivanhoé Cambridge pour développer leur portefeuille dans la région », déclare Jon Paul Toppino, président du groupe PAG et directeur général de PAG Real Estate.

Le commerce électronique connaît une croissance rapide au Japon et continue de stimuler la demande pour de nouvelles installations logistiques. Les entrepôts modernes et haut de gamme sont rares et très convoités. La nouvelle plateforme va tirer parti de ces fondamentaux robustes et répondre au besoin des locataires pour des espaces de grande qualité autour des métropoles de Tokyo et d’Osaka. Des investissements tactiques pourront également être envisagés dans le Grand Nagoya.

Renforcer le partenariat

Le nouveau véhicule développera et gérera un portefeuille diversifié d’actifs logistiques en faisant l’acquisition de propriétés à la fois en développement et génératrices de rendements. Il sera dirigé par un comité d’investissement composé d’Ivanhoé Cambridge, actionnaire majoritaire du véhicule, et PAG qui en assurera la gestion opérationnelle.

La plateforme a déjà identifié une série d’opportunités pour son programme d’investissement. Ce véhicule renforce le partenariat stratégique qu’Ivanhoé Cambridge et PAG avaient amorcé avec un premier investissement en 2017.

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Bitcoin : le cours corrige, rebond ou poursuite de la chute ?

Vincent Boy
IG France
Depuis mars dernier, le Bitcoin a progressé de près de +1000 %. Cette accélération bénéficie aux autres cryptomonnaies. Faut-il y voir l'avenir du secteur financier ? Quelles précautions les investisseurs doivent-ils prendre ?
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