Joseph Pinto, COO de Natixis devient le vice-président de l’EFAMA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Joseph Pinto, Global Chief Operating Officer (COO) de Natixis Investment Managers a été élu vice-président de la European Fund and Asset Management Association (EFAMA), l'association européenne de l'industrie de la gestion d'actifs, à l'occasion de sa réunion annuelle qui s'est tenue le vendredi 11 juin 2021. 

L'Assemblée générale a par ailleurs élu Naïm Abou-Jaoudé, directeur général de Candriam, en tant que président de la structure pour un mandat de deux ans, jusqu'en juin 2023. Peter Branner (APG Asset Management) est également élu vice-président.

Focus sur le parcours de Joseph Pinto

Joseph Pinto, COO de Natixis devient le vice-président de l’EFAMA
Joseph Pinto

Joseph Pinto a rejoint Natixis Investment Managers en tant que COO en janvier 2020. Il supervise à ce titre les opérations commerciales internationales, les solutions, l'informatique et le numérique pour les gestionnaires d'investissement de Natixis.

Joseph Pinto a commencé sa carrière en 1992 au Crédit Lyonnais, travaillant dans le domaine de la titrisation à New York avant de rejoindre Lehman Brothers à Londres dans la division Corporate Finance. Il a ensuite été chef de projet chez McKinsey & Cie à Paris entre 1998 et 2001, et directeur général adjoint et membre du conseil d'administration de la Banque Privée Fideuram Wargny de 2001 à 2006.

Il rejoint AXA IM en 2007 en tant que responsable du développement commercial pour la France, l'Europe du Sud et le Moyen-Orient, pour ensuite prendre la direction du département des marchés et de la stratégie d'investissement en 2011 et devenir directeur général en 2014, également membre du conseil d'administration d'AXA IM. Joseph Pinto est diplômé de la Columbia Business School et titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'École centrale. de Paris.

Un engagement européen

L'EFAMA est l’instance de représentation de l’industrie de la gestion d’actifs au niveau européen, pour toutes les questions relatives au secteur. Elle promeut l'ouverture et le bon fonctionnement des marchés de capitaux mondiaux et s’engage auprès des organismes internationaux de normalisation et des autorités compétentes des pays tiers sur un large éventail de questions.

En tant qu'association professionnelle, son rôle est de promouvoir les intérêts de ses membres et de faire prendre conscience de l'importance des services et des solutions qu'ils fournissent.

« Nous nous réjouissons de l’élection de Joseph Pinto à cette fonction, dans une période déterminante pour notre industrie. Joseph mettra toute son énergie à nous représenter au sein de cette structure, et apporter des solutions aux grands défis auxquels est confronté le secteur de la gestion d'actifs, en particulier en Europe : l’enjeu de la durabilité des portefeuilles, l’adaptation aux évolutions réglementaires, des pressions croissantes sur les coûts. Il a tout mon soutien et toute ma confiance dans cette tâche », déclare Tim Ryan, directeur général de Natixis IM.

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Gestion thématique : Thematics AM mise sur le bien-être à long terme

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Thematics AM — filiale de Natixis IM — présente le dernier né de sa gamme thématique, « Thematics Wellness ». Ce fonds actions internationales investit dans des sociétés dédiées au bien-être physique et mental des consommateurs. Comment ce segment de la cote peut-il être porteur de croissance à long terme ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Natixis Investment Managers lance à l’international le fonds WCM Select Global Growth Equity

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — société internationale de gestion d'actifs — annonce ce vendredi 4 juin le lancement du « WCM Select Global Growth Equity Fund » géré par WCM Investment Management (WCM), société de gestion affiliée basée aux Etats-Unis.

« Nous sommes heureux de pouvoir proposer un fonds supplémentaire de WCM, un gérant affilié doté d'un solide track record et d'un processus d'investissement éprouvé », déclare Matt Shafer, responsable international de la distribution wholesale chez Natixis Investment Managers.

Partenariat avec WCM

WCM a formé un partenariat de distribution mondiale avec Natixis IM en avril 2019 qui détient une participation de 24,9 % dans WCM. Le fonds est domicilié au Luxembourg et géré activement. Il suit un processus de sélection de valeurs bottom-up afin de détenir un nombre limité de titres (environ 40) avec une approche d'achat et de gestion à long terme.

WCM cherche des sociétés aux fondamentaux attractifs — croissance historique à long terme du chiffre d'affaires (CA) et des bénéfices, bilans solides, endettement faible ou nul, retour sur investissement élevé ou en hausse, etc. Ces sociétés sont des spécialistes de leur secteur, dotées d'avantages concurrentiels renforcés par des cultures d'entreprise fortes. Ils bénéficient de conditions favorables à long terme à l'échelle mondiale.

Basé en Californie avec 85,7 milliards de dollars d'actifs sous gestion, WCM a formé un partenariat de distribution au niveau mondial avec Natixis IM en avril 2019 qui détient une participation de 24,9 % dans WCM. Le fonds est le deuxième produit WCM lancé à l'international sur la plateforme OPCVM de Natixis et permettra aux clients d'accéder facilement à l'expertise du gérant de la côte ouest.

Stratégie d'investissement

Le fonds sera cogéré par Sanjay Ayer et Mike Hayward, qui ont à eux deux plus de 30 ans d'expérience en matière d'investissement. Ils seront soutenus par un groupe d’experts au niveau mondial et un analyste spécialisé dans la culture d'entreprise. Les indicateurs macroéconomiques seront également pris en compte. Ils comprendront le risque politique, le risque de politique monétaire et le risque réglementaire.

Le fonds est ouvert aux investisseurs institutionnels et aux particuliers, est libellé en dollars américains et utilise l'indice MSCI All Country World comme principal indice de référence. Le fonds est actuellement enregistré pour la vente au Luxembourg, en France, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Irlande, en Italie et en Espagne.

« Alors que nous commençons à avancer dans un monde post-pandémie, les investisseurs se concentrent de plus en plus sur des entreprises dotées de caractéristiques culturelles de premier ordre, et nous pensons que ce thème — qui est au cœur du processus d'investissement de WCM — continuera à trouver un fort écho auprès des clients », conclut Matt Shafer.

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L’investissement ESG franchit un cap en 2020, selon une étude Natixis IM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les institutions financières sont toujours plus nombreuses à déployer une large gamme de stratégies environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) pour répondre à la demande croissante en investissements plus durables, selon une étude (en anglais) publiée ce jeudi 22 avril par Natixis Investment Managers (Natixis IM).

Le choix mondial de l'ESG

Environ trois quarts des investisseurs professionnels — 72 % des investisseurs institutionnels et 77 % des sélectionneurs de fonds professionnels — appliquent désormais des stratégies ESG, contre 61 % et 65 % respectivement depuis 2018. La croissance de l’ESG s'est accélérée en 2020, dans un contexte marqué par un nombre inédit de lancements de produits dédiés et d’une collecte record pour ces fonds. Cette année, 68 % des sélectionneurs de fonds prévoient d'élargir l'offre ESG de leur société.

Ils y sont poussés par la demande des investisseurs, qui découle d’une sensibilité sociale accrue (à 75 %) et du fait que l'investissement ESG a désormais atteint une masse critique parmi les investisseurs généralistes (50 %). Selon eux, les autres facteurs qui stimulent la demande d'investissements ESG sont le désir des investisseurs de participer à l'économie verte (42 %) et les préoccupations liées au changement climatique (36 %).

« L'adoption rapide de l'ESG à l'échelle mondiale soulève des questions vis-à-vis de cette dynamique, va-t-elle va se poursuivre ou on se dirige-t-on vers une bulle. La réponse réside dans une plus grande connaissance des motivations des investisseurs, afin de déployer des stratégies ESG en phase avec leurs valeurs et pouvoir établir des attentes réalistes tant pour les résultats financiers que pour l'impact sociétal », commente Harald Walkate, responsable ESG de Natixis IM.

Standardisation des données

Natixis IM a analysé les résultats d'une série d'enquêtes menées auprès d'investisseurs institutionnels, de sélectionneurs de fonds et de conseillers financiers sur la manière dont ils appliquent l'ESG. Lorsqu'on les examine sous l'angle de la dernière enquête menée par Natixis IM auprès des investisseurs individuels, la question de savoir si les investisseurs professionnels, les investisseurs individuels et leurs conseillers sont sur la même longueur d'onde concernant l’investissement ESG se pose.

77 % des sélectionneurs de fonds et 75 % des investisseurs institutionnels tiennent désormais compte des facteurs ESG. Les conseillers financiers sont du même avis : près de six conseillers financiers sur dix (59 %) s'attendent à ce que l'investissement ESG se soit généralisé d’ici cinq ans. Grâce à la disponibilité de meilleures données ESG et à la standardisation des reportings, Natixis IM voit émerger un discours plus fort sur les mérites financiers de l'investissement ESG.

Plus de la moitié des investisseurs professionnels interrogés par Natixis IM (53 % des investisseurs institutionnels et 55 % des sélectionneurs de fonds) s'accordent désormais à dire que les entreprises ayant de meilleurs bilans ESG génèrent de meilleurs rendements. Plus de six conseillers sur dix (63 %) conviennent également que les stratégies ESG peuvent offrir un potentiel de surperformance par rapport aux marchés.

Approches multiples de l'ESG

La principale motivation des investisseurs institutionnels pour intégrer l'ESG depuis 2017 est de s'assurer que leurs actifs représentent mieux leurs valeurs. L'alignement des actifs et des valeurs est également l'une des principales motivations des sélectionneurs de fonds, juste derrière la demande des clients. Trois quarts des investisseurs individuels (77 %) précédemment interrogés par Natixis affirment qu'il est important que leurs investissements et leurs valeurs soient alignés.

En outre, ce que les investisseurs disent souhaiter le plus d'une relation avec un conseiller professionnel, c'est qu'il identifie les investissements qui correspondent à leurs valeurs personnelles. Il apparaît primordial pour les sociétés financières de comprendre cette attente, afin de pouvoir développer leurs offres ESG et adapter leurs stratégies afin de répondre au mieux aux objectifs – financiers et non financiers – de leurs clients.

« Bien que les approches puissent différer, l’objectif reste le même pour les investisseurs. Le succès d’une stratégie ESG réussie tient selon nous à cette diversitéLes problématiques ESG peuvent être complexes, et nécessitent souvent une approche à long terme, qui peut varier d’une région ou d’une culture à l’autre. Les gestionnaires d’actifs multi-boutiques sont particulièrement bien placés pour promouvoir une approche diversifiée de l’ESG, et ainsi adapter les meilleures stratégies aux objectifs et aux attentes de leurs clients », déclare Estelle Castres, co-directeur de la distribution, France, Belux, Genève, Monaco et Israël chez Natixis IM.

5 pistes pour les professionnels

L'enquête met en évidence les approches suivantes adoptées par les investisseurs professionnels :

  • Intégration : L’approche la plus répandue, adoptée par 54 % des sélectionneurs de fonds et 48 % des investisseurs institutionnels, consiste à intégrer l'analyse des facteurs ESG dans le processus d'investissement global, en tenant compte des problèmes qui pourraient affecter de manière significative la performance de l'entreprise ;
  • Filtrage négatif : Quatre sélectionneurs de fonds (42 %) et investisseurs institutionnels (40 %) sur dix ont recours au filtrage négatif. L'exclusion d'entreprises ou de secteurs jugés non éthiques ou nuisibles, une approche adoptée par les premiers adeptes de l'investissement socialement responsable dans les années 1970, est tombée en désuétude auprès de nombreux investisseurs, faute de preuves convaincantes qu'elle produisait un avantage financier ou sociétal. Le nombre de sélectionneurs de fonds ayant recours au filtrage négatif a diminué de 15 % entre 2019 et 2020 ;
  • Actionnariat actif : Plus d'un tiers des investisseurs professionnels, dont 35 % des sélectionneurs de fonds et 34 % des investisseurs institutionnels, abordent les questions ESG en exerçant leurs droits de regard et leur voix pour provoquer des changements, soit une augmentation de 45 % et 51 % respectivement en 2020 par rapport à 2019. Parallèlement, 35 % des investisseurs institutionnels affirment que l'une des principales raisons pour lesquelles ils mettent en œuvre des stratégies ESG est d'influencer le comportement des entreprises ;
  • Investissement à impact : 42 % des sélectionneurs de fonds et 34 % des investisseurs institutionnels sont engagés dans l'investissement à impact, avec l'intention de générer et de mesurer des avantages sociaux et environnementaux parallèlement aux rendements financiers ;
  • Investissement thématique : 43 % des sélectionneurs de fonds et 28 % des investisseurs institutionnels se concentrent sur l'investissement thématique, qui recherche des opportunités dans les tendances émergentes telles que celles induites par les changements démographiques, l'innovation et les priorités sociales ou politiques.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Sélectionneurs de fonds professionnels : risque accru et opportunités en 2021, selon une étude Natixis IM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — acteur mondial de la gestion d’actifs — publie ce jeudi 18 février les résultats de son enquête mondiale annuelle (en anglais) sur les sélectionneurs de fonds. D'après ce document, ces derniers positionnent leurs portefeuilles de manière à profiter du potentiel de hausse en 2021. Cette stratégie dans un contexte de volatilité continue des marchés et de taux d'intérêt négatifs.

Prendre en compte la Covid-19

Malgré le nouvel optimisme suscité par l'approbation des vaccins Pfizer et Moderna fin 2020, six sélectionneurs de fonds sur dix estiment que la « nouvelle normalité » due au Covid va s’installer dans la durée, et deux tiers prédisent que l'économie mondiale ne se rétablira pas en 2021.

Les préoccupations principales concernant la pandémie et la situation politique ne se sont pas nécessairement traduites par une opinion négative sur les marchés et la majorité (80 % des répondants) pense que les banques centrales soutiendront le marché en cas de nouveau ralentissement. Les sélectionneurs de fonds considèrent la volatilité (49 %) et les taux négatifs (39 %) comme les principaux risques de portefeuille en 2021 — suivis de l'inflation (37 %), du resserrement du crédit (34 %) et des problèmes de liquidité (25 %).

Avec l'augmentation probable des incitations fiscales et monétaires de la part des décideurs politiques, les sélectionneurs s'attachent à déceler des opportunités d’investissement dans des conditions de marché complexes. Les projections à la fin du quatrième trimestre 2020 privilégient ainsi une stratégie de prise de risque : 66 % des répondants déclarent que les portefeuilles offensifs surperformeront les portefeuilles défensifs en 2021. Trois sélectionneurs sur cinq pronostiquent également une surperformance des petites capitalisations par rapport aux grandes (61 %) et des marchés émergents par rapport aux marchés développés (60 %).

Avantage aux stratégies actives

Plus de quatre sélectionneurs de fonds sur cinq (83 %) estiment que les marchés favoriseront les investissements actifs en 2021. 70 % prévoient également que les investissements actifs surpasseront les investissements passifs cette année, anticipant dès lors le potentiel d'une plus grande volatilité et une surperformance des actions value par rapport à la croissance. L'engagement en faveur de stratégies actives a été nettement renforcé en 2020, alors que deux tiers des sélectionneurs de fonds déclarent que les investissements actifs sur la plateforme de leur société avaient surperformé pendant le ralentissement du marché.

Les acheteurs professionnels craignent cependant que les investisseurs individuels ne soient pas en mesure de gérer positivement les risques auxquels ils seront confrontés en 2021. Les bonnes performances du marché tout au long de la pandémie ont ainsi poussé les investisseurs particuliers à prendre plus de risques, et 78 % des sélectionneurs de fonds craignent qu'une volatilité accrue n'amène les particuliers à liquider leurs investissements prématurément.

En conséquence, les sélectionneurs de fonds estiment que leurs sociétés vont faire évoluer l'offre d'investissement afin d’obtenir une plus grande cohérence dans les portefeuilles de leurs clients et ainsi mieux répondre à leurs besoins, 80 % d'entre eux déclarant que l'accent est mis sur la qualité plutôt que sur la quantité. Compte tenu de l'accent mis sur les actifs plus risqués et plus volatils et des préoccupations relatives aux liquidations potentielles, plus de la moitié (54 %) des 295 acheteurs professionnels dont les sociétés proposent aux clients des portefeuilles modèles prévoient de transférer davantage de clients vers ces portefeuilles.

« Les sélectionneurs de fonds ont modifié à la fois leur stratégie et leur offre de produits pour mieux s'adapter à un marché impacté par la pandémie et pour mieux répondre aux nouveaux besoins de leurs clients. Les résultats de cette étude renforcent notre conviction selon laquelle la gestion active et les stratégies ESG sont des réponses pertinentes pour les sélectionneurs de fonds qui tentent de tirer parti de cet environnement de marché, créer de la performance sur le long terme et de manière responsable, tout en optimisant la gestion du risque », commente Babak Abrar, directeur général adjoint, co-responsable de la distribution pour l’Europe francophone chez Natixis IM.

Optimisme de rigueur en termes d’opportunités, en particulier ESG

D’après les résultats de l'enquête, les acheteurs professionnels sont particulièrement optimistes en termes d’allocation sectorielle, en particulier sur la santé – 56 % des répondants considérant que le secteur va surperformer – suivi par les biens de consommation (46 %), les entreprises de technologies de l'information (45 %), l'énergie (44 %) et les services financiers (44 %).

Les stratégies ESG se sont démarquées et avérées gagnantes malgré les turbulences de marché en 2020, et 57 % des sélectionneurs interrogés estiment que cette surperformance se poursuivra en 2021. Afin d'accéder à l'ensemble des opportunités de marché, plus de la moitié des acheteurs de fonds ont l'intention de compléter leur offre de portefeuilles modèles et d'améliorer leur gamme avec des stratégies spécialisées en investissements ESG et thématiques.

Dans un contexte de taux d'intérêt faibles voire négatifs et de croissance faible, l'enquête révèle que l'investissement value fait son retour cette année. À l'approche de 2020, les acheteurs de fonds avaient concentré leur attention sur les secteurs à fort potentiel de croissance séculaire, alors qu'à l'inverse, en 2021, 63 % des acheteurs de fonds prévoient que les actions value surpasseront la croissance.

Plus d'un tiers (36 %) des sélectionneurs de fonds interrogés ont l'intention de réduire leurs participations en actions américaines afin de tirer parti des opportunités offertes par les performances du marché dans d'autres territoires, 55 % d'entre eux prévoyant ainsi d'acquérir des actions de la région Asie-Pacifique.

Les sélectionneurs de fonds cherchent également à réorienter les portefeuilles pour saisir les opportunités offertes par les marchés émergents hors Asie, 65 % d’entre eux déclarant ainsi que les marchés émergents sont plus attractifs aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant la pandémie, et plus de la moitié (52 %) confirment qu'ils vont accroître leurs positions sur ces marchés.

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DNCA Finance nomme son nouveau directeur commercial France

La Rédaction
Le Courrier Financier

DNCA Finance — société de gestion affiliate de Natixis IM — annonce ce vendredi 22 janvier la nomination d'un Directeur Commercial France sur
l’ensemble des réseaux. Dans ce cadre, Vincent Rémy (37 ans) a pris ses fonctions le 1er janvier 2021.

Focus sur le parcours de Vincent Rémy

DNCA Finance nomme son nouveau directeur commercial France
Vincent Rémy

Vincent Rémy est diplômé de L’EM Lyon. Il débute sa carrière au CM CIC en 2010 en tant que commercial auprès des Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) puis en 2011 auprès de la clientèle institutionnelle. En 2013, il rejoint DNCA Finance pour développer la clientèle institutionnelle.

Il a développé avec une équipe de sept personnes (trois commerciaux et quatre personnes dédiées aux appels d’offre) le réseau des institutionnels qui représente actuellement presque 40 % des encours de DNCA. Début 2021, Vincent Rémy est promu Directeur Commercial France sur l’ensemble des trois réseaux de distribution de DNCA.

Vincent Rémy sera amené avec l’aide de ses responsables réseaux (Benjamin Leneutre pour les CGP, Alexandre de la Raitrie pour les réseaux spécialisés, Adrien Montigny pour le réseau Institutionnel et Alban de Marignan pour l’épargne salariale) à poursuivre la transformation de DNCA Finance en un acteur majeur de la gestion d’actifs.

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Label ISR : Thematics Asset Management l’obtient pour toute sa gamme thématique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Thematics Asset Management (Thematics AM) — affilié de Natixis Investment Managers spécialisé dans la gestion de fonds actions thématiques — annonce ce mercredi 1er juillet avoir obtenu le label investissement socialement responsable (ISR) pour l'ensemble de sa gamme de stratégies thématiques. Pour rappel, le label ISR créé et soutenu par le Ministère de l'Economie et des Finances.

« La certification ISR de nos fonds témoigne de notre engagement à proposer des stratégies thématiques à forte conviction, de long terme et alignées avec les intérêts et les valeurs de nos clients, qui de plus en plus veulent donner du sens à leurs investissements. Ils cherchent à concilier performance économique et impact social et environnemental », commente Mohammed Amor, Directeur général de Thematics AM.

Label ISR pour toute la gamme

La société de gestion de portefeuilles est déjà signataire des Principes de l'Investissement Responsable (PRI) des Nations-Unies. Il s'agit donc d'une nouvelle étape dans son engagement responsable. Thematics AM propose aux investisseurs une large gamme de stratégies d'actions mondiales thématiques : Thematics AI & Robotics, Thematics Safety, Thematics Subscription Economy, Thematics Water et Thematics Meta.

Tous ces fonds ont obtenu le label ISR, qui a pour objectif d'identifier et de rendre plus visibles les produits d'investissement socialement responsables pour les épargnants en France et en Europe. Le label ISR est attribué au terme d'un processus strict de labellisation, mené par des organismes indépendants. Il constitue un repère pour les épargnants qui souhaitent participer à une économie plus durable.

Développer l'intégration ESG

« Une approche actionnariale active et le financement d’entreprises responsables sont essentiels pour délivrer des rendements de long terme et mieux gérer le risque », commente Mohammed Amor le Directeur général de Thematics AM. « A cette fin, la prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) est présente à toutes les étapes de notre processus d'investissement », ajoute Karen Kharmandarian, Directeur des investissements de Thematics AM.

« Depuis la sélection et le filtrage négatif des titres, leur notation au sein de l’univers, le calibrage des positions en portefeuille, la surveillance active des risques ESG, mais aussi à travers le vote et l’engagement », ajoute-il. Afin de développer l'intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), Thematics AM recrutera d’ici la fin de l’année un spécialiste ESG qui travaillera avec l’ensemble des gérants-analystes.  

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ESG : Natixis Investment Managers lance sa première gamme de fonds de fonds

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — spécialiste mondial de la gestion d'actifs — annonce ce jeudi 25 juin le lancement d'une nouvelle gamme de fonds de fonds ESG. Elle combine l'expertise de plusieurs de ses sociétés de gestion affiliées, les compétences de Natixis IM Solutions en matière de construction de portefeuille et d'allocation d'actifs, et celles des experts ESG de Natixis IM.

La gamme d'OPCVM Lux se compose des fonds ESG Conservative, Moderate et Dynamic de Natixis IM. Chacun offre une exposition diversifiée et multi-actifs pour répondre aux différentes exigences de risque des investisseurs. Lors de son lancement, la gamme sera constituée de 14 fonds, gérés par 5 sociétés de gestion affiliées à Natixis IM. Le fonds de fonds ESG est actuellement disponible en Belgique, France, Pays-Bas et Espagne. D'autres enregistrements sont attendus en juillet.

Stratégies d'investissement

Les fonds sont gérés par l'équipe Multi Asset Portfolio Management au sein de Natixis Investment Solutions. Cette équipe gère actuellement 57 milliards d'euros, dont 5,4 milliards sont déjà consacrés à des mandats spécifiques à l'ESG. Le gérant principal est Nicolas Bozetto, qui a plus de 12 ans d'expérience dans la gestion de mandats liés aux facteurs ESG. Chaque affilié applique une une approche ESG qui lui est propre.

« L’expertise de nos affiliés sur l'ensemble du spectre ESG nous permet d’accéder à de nombreuses opportunités d'investissement, et notre processus d’allocation tactique, challengée par les experts ESG de Natixis IM, nous permet de rester fidèles à nos convictions les plus fortes », précise James Beaumont, responsable de la gestion de portefeuille multi-actifs chez Natixis Investment Solutions.

Méthodologie propriétaire

Le processus d'investissement commence par le filtrage des fonds appropriés à l'aide d'un écran quantitatif provenant d'un fournisseur tiers indépendant, avant que des évaluations qualitatives soient effectuées à la fois du point de vue ESG et sous l'angle de la sélection classique des fonds. Enfin, l'équipe Solutions utilise son propre processus interne de gestion des risques et d'allocation tactique des actifs pour gérer le portefeuille afin de répondre aux objectifs de risque et de rendement définis.

« Nous croyons en des fonds ESG qui font la différence et permettent de mieux identifier et gérer les risques, tout en étant source de performance financière », déclare Harald Walkate, Directeur RSE et ESG chez Natixis IM. Natixis IM a mis en place une méthodologie de sélection propriétaire, appelée « Conviction & Narrative ». Son application permet de clarifier les convictions d'investissement liées aux facteurs ESG qui sont au cœur de la stratégie d'investissement du gestionnaire.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Ossiam recute un Responsable de la stratégie quantitative et du marketing

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ossiam — société de gestion spécialiste du smart beta et filiale de Natixis
Investment Managers
— annonce ce lundi 11 mai le recrutement d'un Responsable de la stratégie quantitative et du marketing. Etienne Vincent (46 ans) sera chargé de définir l’évolution des stratégies d’investissements quantitatives au sein de l’offre d’Ossiam, en y incluant une dimension marketing.

Stratégiques quantitatives

Etienne Vincent « aura pour mission de lier la statégie de développement de nos produits et notre politique marketing et communication. Nous sommes conscients des demandes croissantes de nos clients en matière de digitalisation, que l’épidémie de Covid-19 a contribué à renforcer. L’échange avec le client doit être fluide, clair et afficher une faible empreinte carbone », déclare Bruno Poulin, CEO d’Ossiam.

« Notre objectif est de renforcer le message selon lequel les stratégies quantitatives sont adaptées à la mise en place de solutions d’investissement de long terme dans un environnement incertain, qui inclut la crise du Covid-19 et ses conséquences. En partenariat avec Natixis Investment Managers, le développement de nos produits est guidé à la fois par la recherche académique et les besoins de nos clients », ajoute Etienne Vincent.

Focus sur le parcours d'Etienne Vincent

Ossiam recute un Responsable de la stratégie quantitative et du marketing
Etienne Vincent

Etienne Vincent est ingénieur diplômé des Mines ParisTech et titulaire d’une certification en investissement responsable de la PRI (Principles for Responsible Investment) Academy. Il totalise 20 ans d’expérience sur les marchés financiers et a réalisé l’essentiel de sa carrière dans le groupe BNP Paribas. Entre 1999 et 2000, il exerce en tant que trader.

De 2000 à 2003, Etienne Vincent devient auditeur à l’Inspection Générale au sein du même groupe. Entre 2004 et 2013, il est Responsable de la Gestion Systématique de THEAM, filiale de BNP Paribas IP. A partir de 2013, il exerce les fonctions de Responsable de la gestion quantitative chez BNP Paribas Asset Management. Il supervise une équipe en charge d’un portefeuille représentant un encours sous gestion de 14 Mds€.

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Crise sanitaire : les sélectionneurs de fonds face au ralentissement de l’économie mondiale

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (IM) — spécialiste mondial de la gestion d'actifs — publie ce lundi 6 avril une enquête sur la stratégie des sélectionneurs de fonds, face à la crise sanitaire. Le document s'intitule « Alpha, diversification, protection : les trois mots d'ordre des sélectionneurs professionnels de fonds dans une époque d'anxiété » (en anglais). La plupart avaient anticipé un grand retour de la volatilité ces dernières semaines, en intégrant un biais plus défensif dans leurs allocations.

L’enquête a été menée au quatrième trimestre 2019 auprès de plus de 400 sélectionneurs de fonds pour divers établissements tels que les banques privées, les compagnies d’assurances, les fonds de fonds et autres plateformes de distribution auprès des particuliers. La grande majorité d’entre eux prévoyaient déjà une plus grande volatilité sur le marché des actions (79 %) et des obligations (72 %).

Protéger les portefeuilles

Personne n'aurait pu prévoir les niveaux historiques de volatilité enregistrés sur les marchés à travers le monde depuis février 2020. Cependant, les acheteurs de fonds avaient déjà signalé qu'ils adopteraient une approche d'aversion au risque dans la sélection des fonds au cours de l'année 2020. Près de la moitié (44 %) projetaient déjà de réduire la voilure sur les actions américaines, tandis que 73 % ont déclaré être prêts à sous-performer leurs pairs en échange d’une meilleure protection à la baisse.

Préoccupations sur les niveaux de valorisation des actions, questions sur la viabilité d'un contexte durable de taux d'intérêt bas ou sur les effets persistants de l'incertitude géopolitique... Les sélectionneurs de fonds s'attendaient à ce que la reprise ne se poursuive pas en 2020. En conséquence, ils se tournent vers les gérants actifs pour les aider à se placer dans le contexte d'une plus grande dispersion sectorielle sur les marchés.

Les trois quarts des sélectionneurs de fonds (75 %) étant prêts à payer des frais plus élevés en cas de surperformance potentielle. Les sélectionneurs de fonds ont également évalué la popularité des investissements passifs comme étant source de risque systémique et de volatilité, les titres les plus performants recevant une pondération plus importante. Les sélectionneurs ont fait part de leurs inquiétudes quant au risque de pertes importantes en cas de ralentissement.

Le risque et le rendement

Malgré la volatilité accrue et les perturbations à court terme, les hypothèses de rendement à long terme des sélectionneurs de fonds restent assez stables, ayant déjà pris en compte les fluctuations des cycles du marché. La grande majorité des sélectionneurs (85 %) ont déclaré que les hypothèses de rendement de leur société étaient réalistes. Toutefois, de nombreux sélectionneurs avaient prévu un certain retour à la moyenne après une riche année 2019, avec 38 % de répondants en plus qui s'attendaient à des hypothèses de rendement plus basses que celles qui ont été relevées.

L'enquête révèle également que les préférences sectorielles des sélectionneurs reflètent déjà les attentes d'une faible croissance économique. Peu d'entre eux s'attendaient à ce que les secteurs procycliques des matériaux et de l'industrie surpassent les performances. Les sélectionneurs étaient plus optimistes quant aux secteurs à forte croissance séculaire, s'attendant à une surperformance dans les technologies de l'information (44 %), les soins de santé (42 %) et les services financiers (32 %).

Vent de succès pour l’ESG

Sur des marchés turbulents, les facteurs ESG sont également de plus en plus reconnus comme un facteur de risque important. Interrogés sur la raison principale de l'intégration des facteurs ESG dans leurs décisions d'investissement, 22 % des sélectionneurs de fonds ont déclaré qu'ils minimisaient le risque global, 21 % ont déclaré qu'ils généraient des rendements ajustés au risque élevé et 19 % ont déclaré qu'ils amélioraient la diversification.

L'enquête a révélé que 62% des sélectionneurs de fonds perçoivent une demande croissante de la part des clients pour mieux concilier leurs stratégies avec les valeurs des investisseurs. L'Europe a été la première à mettre en œuvre les principes ESG et continue de montrer la voie, avec des taux d’implémentation plus élevés et un actionnariat actif, dans le cadre duquel les sociétés d'investissement entament un dialogue avec les entreprises sur les questions ESG.

Diversifier avec le patrimoine privé

Bien que certains expriment certaines inquiétudes quant à l'utilisation d'investissements alternatifs, les sélectionneurs pensent généralement que les avantages dépassent les inconvénients, en particulier dans le cas des investissements privés. Près de la moitié (49 %) des répondants affirment que les actifs privés joueront un rôle plus important dans leur stratégie de portefeuille à l'avenir.  

Huit sélectionneurs sur dix (82 %) estiment que le contexte actuel des obligations à faible rendement va déclencher un mouvement vers des actifs alternatifs. Cette chasse au rendement explique probablement l'intérêt pour les actifs alternatifs liés aux revenus — tels que les infrastructures, l'immobilier et la dette privée. La moitié (49 %) déclarant que les actifs privés joueront un rôle plus important dans leur portefeuille. Après la volatilité des dernières semaines, les acheteurs auront trouvé une nouvelle appréciation pour les stratégies capables de produire des rendements non corrélés et offriront un plus grand potentiel de gestion des risques. 

Estelle Castres, co-directeur de la distribution, France, Belux, Genève, Monaco et Israël, Natixis Investment Managers, déclare : « Les sélectionneurs de fonds professionnels doivent désormais répondre au défi de la recherche de rendements tout en tenant compte du contexte de forte volatilité des marchés, des valorisations actuelles, et de critères à considérer tels que l’ESG. Alors que de nouveaux événements se profilent à l’horizon, notamment les élections présidentielles américaines, les sélectionneurs de fonds surveilleront les conditions de marché avec une vigilance accrue. »

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