France : quelles réserves de change à fin mai 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’économie et des finances publie ce lundi 15 juin avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des réserves nettes de change de l’Etat à fin mai 2020. Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Recul des réserves nettes de change

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de mai 2020 à 194 007 M€ (216 045 M$) contre 197 147 M€ (214 417 M$) à la fin du mois d’avril 2020, soit une diminution de 3 140 M€. Ces résultats intègrent, comme indiqué ci­-dessus, l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 121 510 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 55 907 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 5 138 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 10 349 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 103 M€.

La différence constatée avec les réserves officielles de change, publiées le 8 juin 2020, résulte de la prise en compte de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, d’un montant net de 23 397 M€.

Lire (2 min.)

France : quelles réserves de change à fin avril 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’économie et des finances publie ce lundi 11 mai avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des réserves nettes de change de l’Etat à fin avril 2020. Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Réserves d'or en hausse

Les avoirs de réserves officiels et autres avoirs en devises s'élèvent à la fin du mois d’avril 2020 à 219 697 M€ (238 942 M$) contre 211 671 M€ (231 904 M$) à la fin du mois de mars 2020, soit une augmentation de 8 026 M€, qui intègre, comme indiqué ci-dessus, l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves de l'Etat se répartissent comme suit :

  • réserves en or 123 378 M€ ;
  • réserves en devises 79 633 M€ ;
  • créances sur le FMI 15 541 M€ ;
  • autres avoirs de réserve 1 145 M€.

Il en ressort que les réserves en or ont augmenté de 8 478 M€. De leur côté, les réserves en devises ont diminué de 1 034 M€. Par ailleurs, les créances sur le Fonds Monétaire International ont augmenté de 595 M€ —la position de réserve au FMI a augmenté de 486 M€ ; les avoirs en DTS ont augmenté de 109 M€ — et les autres avoirs de réserve ont diminué de 13 M€.

Lire (2 min.)

Droit à l’erreur : que se passe-t-il pour le collecteur de l’impôt à la source ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Direction générale des Finances publiques publie ce mercredi 19 février une note à destination des collecteurs de revenus — entreprises, collectivités locales, caisses de retraites, etc. — à l'occasion du premier anniversaire de la réforme du prélèvement à la source. « C'est un succès : 2 millions d’entreprises et entités publiques ou caisses de retraite collectent et reversent du prélèvement à la source chaque mois », se réjouit Bercy.

Droit à l'erreur en première année

D'après le ministère de l'Action et des comptes publics, près de 23 millions de déclarations ont été déposées au 31 décembre 2019. Parmi elles, il faut compter 22 millions de DSN et 800 000 Pasrau. La réussite du dispositif « a été permise par un important dispositif d'accompagnement auprès des collecteurs de revenus », indique le ministère.

En 2019, la DGFiP a exercé une surveillance rapprochée des collecteurs et a adressé des lettres de relance chaque mois aux employeurs défaillants. Les collecteurs qui souscrivent en retard leurs déclarations DSN ou Pasrau ou qui commettent des erreurs de taux de PAS à appliquer ont également été identifiés et suivis, sans pour autant être sanctionnés. Bercy revendique « une logique de droit à l'erreur pour la première année de mise en œuvre ».

Logique de « bienveillance » en deuxième année

Désormais dans sa deuxième année, « le prélèvement à la source atteint son régime de croisière ». Les sanctions seront appliquées à compter des déclarations déposées en février 2020 au titre de janvier 2020. Elles seront cependant « appliquées avec bienveillance » selon la gravité de l’infraction :

  • l’amende pour erreur de taux sera signalée mais non appliquée en 2020. Le collecteur qui se trompe sera informé de son erreur à des fins pédagogiques : l’origine de son erreur lui sera expliquée et le montant de l'amende lui sera mentionné à titre purement indicatif ;
  • en cas de dépôt tardif, le collecteur se verra appliquer une sanction de 10 % des sommes reversées en retard mais avec une sanction minimale de 50 € au lieu des 250 € prévus par la loi ;
  • pour l’infraction la plus grave — l’absence de dépôt —, l'amende de 10 % des sommes dues avec un minimum de 250 € sera appliquée, comme le prévoit la loi.

En cas de difficultés, les collecteurs pourront se rapprocher de leurs services des impôts des entreprises : leur situation sera examinée « avec bienveillance, dans une logique de droit à l'erreur ».

Lire (3 min.)

France : quelles réserves nettes de change à fin janvier 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’économie et des finances publie ce jeudi 14 février avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des réserves nettes de change de l’Etat à fin janvier 2020. Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Les réserves nettes augmentent

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de janvier 2020 à 181 974 M€ (201 119 M$) contre 173 855 M€ (195 308 M$) à la fin du mois de décembre 2019, soit une augmentation de 8 119 M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 112 062 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 53 665 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 4 653 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 10 416 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 178 M€.

La différence constatée avec les réserves officielles de change, publiées le 7 février 2020, résulte de la prise en compte de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, d’un montant net de 497 M€.

Lire (2 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

France : quelles réserves nettes de change à fin décembre 2019 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’économie et des finances publie ce mercredi 8 janvier avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des réserves nettes de change de l’Etat à fin décembre 2019. Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Les réserves en or augmentent

Les réserves officielles de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de décembre 2019 à 175 209 M€ (196 829 M$) contre 174 711 M€ (191 866 M$) à la fin du mois de novembre 2019, soit une augmentation de 498 M€, qui intègre, comme indiqué ci-dessus, l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 106 053 M€ ;

Les réserves en or ont augmenté de 2 089 M€. La valorisation des réserves en or a été effectuée sur la base d’un cours de 43 535,45 € le kilogramme d’or fin.

  • Réserves en devises : 53 083 M€ ;

Les réserves en devises ont diminué de 1 429 M€. Les réserves en devises ont été valorisées sur la base des cours constatés par la Banque Centrale Européenne sur le marché des changes le 31 décembre 2019 soit 1,1234 dollar et 121,94 yens pour un euro.

  • Créances sur le FMI : 14 882 M€ ;

Les créances sur le Fonds Monétaire International ont diminué de 106 M€ : la position de réserve au FMI a diminué de 47 M€ et les avoirs en DTS ont diminué de 59 M€. Le cours de référence de l’euro vis-à-vis du DTS est fin décembre 2019 de 0,810438.

  • Autres avoirs de réserve : 1 191 M€.

Les autres avoirs de réserve ont diminué de 56 M€.

Lire (2 min.)

France : quelles réserves nettes de change à fin novembre 2019 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’économie et des finances publie ce vendredi 13 décembre avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des réserves nettes de change de l'Etat à fin novembre 2019. Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Sorties temporaires d’actifs financiers en devises

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvaient à la fin du mois de novembre 2019 à 172 564 M€ (189 508 M$) contre 174 231 M€ (194 337 M$) à la fin du mois d’octobre 2019. Cela représente une diminution de 1 667 M€ qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 103 964 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 52 365 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 4 650 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 10 338 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 247 M€.

La différence constatée avec les réserves officielles de change — publiées le 6 décembre 2019 — résulte de la prise en compte de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, d’un montant net de 2 147 M€.

Lire (2 min.)

Blockchain : la France adopte une réglementation pour les services financiers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Economie et des Finances annonce ce vendredi 22 novembre l'adoption par la France d'un cadre règlementaire qui régit les applications de la Blockchain aux services financiers. Le décret n° 2019-1213 publié ce jour étend notamment cette législation aux prestataires de services sur actifs numériques (PSAN). La France souhaite conforter sa position de pionnier européen en la matière.

« Le cadre issu de la loi PACTE va favoriser le développement d’un écosystème Blockchain en France dynamique et robuste, qui allie capacité d’innovation, transparence et haut niveau de sécurité pour les épargnants et investisseurs. En étant l’un des premiers pays à se doter d’un tel cadre, Paris se donne les moyens de devenir la première place européenne de la Blockchain et conforte son engagement en faveur de l’innovation financière », déclare Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances.

Cadre créé par la loi PACTE

L'Hexagone a été l’un des premiers pays au monde à donner force de loi à l’utilisation de la technologie Blockchain en matière d’inscription et de transfert de titres financiers. La France complète ainsi « l’un des cadres les plus exhaustifs au monde en matière d’actifs numériques, qui couvre aussi bien les aspects réglementaires que fiscaux ou encore comptables », indique le ministère dans un communiqué. Le nouveau décret vient le cadre juridique spécifique à ces actifs numériques créé par la loi PACTE.

Sur le marché primaire, il était déjà possible pour les émetteurs de solliciter auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) un visa préalablement à leur émission d’actifs numériques (Initial Coin Offering – ICO), en application directe de la loi PACTE. Sur le marché secondaire, le décret vient préciser les contours des statuts applicables aux prestataires sur actifs numériques. Il leur ouvre la possibilité de s’enregistrer et de solliciter un agrément auprès de l’AMF.

Obtention de l'agrément AMF

L’obtention de cet agrément est conditionnée au respect de dispositions prévues par la loi. Il s’agit notamment d’obligations sur la sécurité des systèmes informatiques —  en termes de fonds propres ou d’assurance —  et d’obligations spécifiques à chaque service. Un service de conservation devra par exemple restituer la maîtrise des actifs numériques conservés. Cet agrément optionnel impose à certains prestataires de s'enregistrer, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Par ailleurs, le décret renforce l’accès aux services bancaires pour les émetteurs qui ont reçu un visa de l’AMF sur leur émission. C'est aussi le cas pour les prestataires de services sur actifs numériques enregistrés ou agréés. En cas de refus injustifié — même implicite —  d’accès aux services de comptes et de dépôts, les émetteurs ou prestataires pourront exercer un recours auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en vue de déclencher une procédure de droit au compte.

Lire (3 min.)

France : les réserves nettes de change baissent de 821 M€

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’économie et des finances a publié ce mardi 15 octobre avec la Banque de France une note sur le montant des réserves nettes de change de l’Etat à fin septembre 2019. Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont depuis mai 2000 valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de septembre 2019 à 175 995 M€ (191 640 M$) contre 176 816 M€ (195 134 M$) à la fin du mois d’août 2019, soit une diminution de 821 M€, qui intègre, comme indiqué ci-dessus, l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves nettes en devises : 52 714 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 4 857 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 10 327 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 294 M€.

La différence constatée avec les réserves officielles de change — publiées le 7 octobre 2019 — résulte de la prise en compte de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, d’un montant net de 1 974 M€.

Lire (2 min.)

Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

Lire (4 min.)

Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

Lire (5 min.)

France : les réserves nettes de change augmentent de 5 720 M€

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'économie et des finances a publié ce lundi 15 juillet avec la Banque de France une note sur le montant des réserves nettes de change de l'Etat. Bercy rappelle que depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros, sur la base des cours de change de fin de mois.

Les réserves nettes de change de la France s'élèvent à la fin du mois de juin 2019 à 163 769 M€ (186 368 M$), contre 158 049 M€ (176 241 M$) à la fin du mois de mai 2019. Cela représente une augmentation de 5 720 M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves nettes en devises : 50 514 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 4 611 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 10 049 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 298 M€ ;

La différence constatée avec les réserves officielles de change — publiées le 5 juillet 2019 — résulte de la prise en compte de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, d’un montant net de 133 M€.

Lire (2 min.)

ESG : les acteurs financiers plébiscitent l’économie bas-carbone

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de l’Économie et des Finances, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) publient ce mardi 2 juillet 2019 un bilan sur le « reporting extra-financier » des investisseurs. Ce rapport montre que de plus en plus d’acteurs financiers prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux dans leurs politiques d’investissement. Ces professionnels orientent notamment leurs stratégies d’investissement vers une économie bas-carbone.

En 2015, la France s'est dotée d’un dispositif de reporting extra-financier novateur pour le secteur financier dans le cadre de la préparation de la COP21 — qui allait conduire à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat. La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) impose plus de transparence aux acteurs financiers dans la prise en compte des critères environnementaux, sociaux, et de qualité de gouvernance (ESG). Elle impose également une prise en compte spécifique des risques climatiques dans ces obligations dans leurs stratégies d’investissement.

Trois grands enseignements à retenir

Le rapport dresse le bilan des 2 premières années d’exercice depuis l’entrée en vigueur du décret sur le reporting extra-financier des investisseurs. Il dresse trois grands enseignements suite à cet état des lieux :

  • De plus en plus d’acteurs financiers se saisissent des enjeux climatiques : si certains acteurs étaient déjà engagés sur la prise en compte des critères ESG, l’obligation de reporting climatique a conduit de nouveaux acteurs à s’engager dans cette démarche.
  • Ces enjeux peuvent devenir source d’opportunités stratégiques : les entreprises financières et les investisseurs sont toujours plus nombreux à considérer que les critères ESG peuvent être utilisés pour compléter les méthodes traditionnelles de gestion des risques financiers.
  • Des progrès sont encore possibles : le bilan constate les progrès possibles pour améliorer la cohérence et l’harmonisation des indicateurs et des méthodologies utilisées, en particulier sur la prise en compte des risques climatiques et la contribution aux objectifs de la transition énergétique et écologique.

Le bilan recense également une liste des bonnes pratiques observées parmi ces différents acteurs, ainsi qu’une nomenclature qui devrait permettre une harmonisation des pratiques de reporting.

Lire (4 min.)