La Banque Postale Asset Management et Tocqueville Finance ont collecté 2Mds€ en 2022

La Rédaction
Le Courrier Financier

Malgré un contexte de marché dégradé par l’actualité géopolitique, LBP AM et sa filiale Tocqueville Finance illustrent leur dynamisme en tant que gérants de conviction multi-spécialistes.

Sur le segment de la clientèle institutionnelle, LBP AM enregistre une collecte nette significative d’un peu plus d’1 milliard d’euros, tantsur le segment des actifs non cotés grâce à sesfonds à impact, classés article 9, que sur les actifs cotés, grâce au gain de plusieurs appels d’offres sur ses stratégies Actions et Convertibles ISR.

Enfin, le segment des clients particuliers et celui des distributeurs enregistrent une bonne dynamique puisqu’ils totalisent environ 1 milliard d’euros de collecte nette. Cette croissance est soutenue par différentes innovations produits, que ce soit dans la gamme de produits structurés défensifs ou à travers de nouvelles solutions d’investissement en infrastructures notamment. A noter aussi que l’année 2022 est marquée par une première étape dans le déploiement de la stratégie de développement pan-européenne de LBP AM et de Tocqueville Finance en Italie, Belgique, Suisse et Luxembourg.


Une gamme de fonds élargie

Cette dynamique commerciale illustre l’adéquation de l’offre de LBP AM et Tocqueville Finance avec les besoins des investisseurs. LBP AM et Tocqueville Finance ont notamment annoncé en novembre dernier le lancement du fonds Tocqueville Biodiversity ISR, avec CNP Assurances qui s’est engagé à y investir 120 millions d’euros. LBP AM a également complété la gamme citoyenne de sa maison-mère, La Banque Postale, en y intégrant un fonds solidaire et quatre fonds de partage (dont trois nouvellement créés) afin de permettre des financements de projets associatifs en France.

En parallèle, le pôle Actifs réels et privés, qui a fêté ses 10 ans avec déjà 6,7 milliards d’euros investis depuis 2012, a poursuivi les levées de fonds de deux de ses stratégies, classées article 9 sous SFDR : un premier fonds de Dette Infrastructure à impact sur la transition énergétique et un fonds de Dette Corporate avec un ancrage fort sur le territoire français. Enfin, le développement de l’expertise Private equity, dont lancement a été annoncé en septembre 2022, aura pour objectif de venir compléter les stratégies d’investissements au service du Groupe et d’investisseurs tiers.

Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de LBP AM, déclare : « Nous sommes très fiers d’avoir pu comptersur la confiance de nos clients et partenaires pour soutenir, cette année encore, notre dynamique de croissance. La nouvelle donne macroéconomique d’une part, etl’urgence climatique, plus concrète que jamais en 2022, d’autre part, nous ont conduit tout au long de l’année à multiplier les initiatives et les innovations pour accompagner nos clients dans la recherche de solutions d’investissement créatrices de valeur et adaptées aux problématiques de chacun. En 2023, notre priorité continuera de porter sur la concrétisation de nos engagements en faveur d’une transition juste, le développement de nouvelles expertises au service de nos clients et notre diversification géographique. »

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COP27: EIB Global et AllianzGI investissent 100 millions de dollars dans l’énergie renouvelable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le fonds « Emerging Markets Climate Action Fund » (EMCAF) annonce ce lundi 14 novembre un investissement de 25 M$ dans « Alcazar Energy Partners II ». Ce fonds fournit des capitaux propres de démarrage pour développer, construire et exploiter des projets d'énergie renouvelable au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Europe orientale et en Asie centrale. Cet engagement s'ajoute à celui d'EIB Global, la branche de la Banque européenne d'investissement (BEI) dédiée aux investissements en dehors de l'Union Européenne, qui apporte 75 M$ au fonds.

Face au changement climatique

« Alcazar Energy Partners » a une taille cible de 500 M$. Il investira dans l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque, avec des investissements potentiels supplémentaires dans l'hydroélectricité, la biomasse, le stockage d'électricité par batterie ou d'autres technologies à faible émission de carbone. Le fonds devrait créer 15 000 emplois dans le secteur de la construction et contribuer à l'installation de plus de 2 gigawatts de nouvelles capacités d'énergie propre. Cela permettra d'économiser 3,2 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre par an et de produire de l'énergie propre pour alimenter plus d'un million de foyers.

EMCAF est un fonds de blended finance innovant lancé conjointement par la BEI et Allianz Global Investors (AllianzGI) pour financer l'adaptation au changement climatique ainsi que des projets environnementaux en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Lors de son sommet à Elmau (Allemagne) en juin 2022, le G7 a approuvé EMCAF en tant qu'exemple d'une « approche concrète, innovante et tournée vers le marché », qui vise à mobiliser des investissements privés pour des infrastructures liées au climat et à renforcer les financements et la collaboration multilatéraux.

Accélérer la transition verte

« Pour atteindre les objectifs climatiques de Paris et renforcer la sécurité énergétique mondiale, les systèmes énergétiques du monde doivent se décarboniser le plus rapidement possible. Pour ce faire, le système financier doit mobiliser des milliers de milliards de dollars pour financer des projets d'énergie verte du secteur privé. Je suis ravi que nous annoncions aujourd'hui les investissements d’EMCAF et de la EIB Global dans le fonds Alcazar Energy Partners II. Ce soutien permettra d'attirer d'autres contributions d'investisseurs et de faire en sorte que le fonds joue un rôle important dans l'accélération de la transition verte dans ses pays d'opération », commente Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.

« Les marchés émergents sont ceux où les capitaux pour l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets sont les plus nécessaires et où ils auront un impact beaucoup plus immédiat que dans les pays développés. Je suis fier que nos investissements dans le cadre de EMCAF aient désormais un impact sur le terrain, sur les marchés émergents, et qu'ils contribuent non seulement à la lutte contre le changement climatique, mais aussi à une croissance économique saine dans cette région. Nous sommes reconnaissants à la BEI d'avoir tiré parti de cet investissement, et nous souhaitons en déployer rapidement d'autres de ce type dans de nouveaux pays », ajoute Tobias Pross, CEO d'AllianzGI.

Focus sur les marchés émergents

Lancé lors de la COP26 en novembre 2021 par la BEI et AllianzGI, EMCAF est un véhicule de financement mixte innovant doté d'un objectif de 600 M€. Les gouvernements allemand et luxembourgeois, le Fonds nordique de développement, Allianz, Folksam Group et la BEI sont ses investisseurs principaux. EMCAF fournit un financement de départ pour les nouvelles infrastructures de transition climatique sur les marchés émergents et en développement et se concentre sur l'atténuation du changement climatique, l'adaptation au changement climatique et les projets environnementaux.

EMCAF a déjà réalisé son premier investissement dans le fonds « ARCH Cold Chain Solutions East Africa », axé sur l'adaptation, qui finance des infrastructures de stockage et de distribution à température contrôlée en Afrique de l'Est, dans le but de réduire les émissions dues aux pertes alimentaires après récolte. Le projet comprend le stockage, la distribution et les services et activités connexes qui maintiennent une plage de température donnée pour un produit ou une gamme de produits.

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Energies renouvelables : Eiffel IG lance le fonds d’equity bridge Eiffel Transition Infrastructure

La Rédaction
Le Courrier Financier

Eiffel Investment Group (Eiffel IG) — gestionnaire d’actifs avec 4,5 Mds€ d’encours — et le Fonds européen d’investissement (FEI) annoncent ce jeudi 10 novembre à la COP27 le lancement d'Eiffel Transition Infrastructure. Ce fonds de financement apportera des fonds propres relais pour les actifs d’infrastructures d’énergie renouvelable en Europe.

Avec un engagement de 75 M€, le FEI est un investisseur de référence dans Eiffel Transition Infrastructure. Plusieurs investisseurs institutionnels de premier plan, dont AG2R LA MONDIALE, Abeille Assurances, Allianz et l’Auxiliaire ont également confirmé leur engagement. La taille cible du fonds est de 500 M€ maximum.

Le fonds est soutenu par InvestEU, qui rassemble tous les outils financiers de l'Union européenne (UE) destinés à rendre l'investissement et le financement des projets plus simples, plus efficaces et plus flexibles. Deux premiers investissements seront réalisés via ce nouveau véhicule avant la fin d’année.

Eiffel Transition Infrastructure permet aux développeurs d'énergies renouvelables d'accélérer le développement de nouveaux actifs. Le fonds répond à l'ambition européenne d'accélérer le déploiement des énergies propres en Europe telle que renforcée par le plan RepowerEU, et s’inscrit dans l’objectif d’implémentation des solutions et de passage à l’échelle de la COP27

Développer l’énergie renouvelable

Dix ans après avoir initié les premiers financements par dette relais pour les actifs d’énergie renouvelable, Eiffel introduit le financement relais en fonds propres pour les infrastructures vertes, une première en Europe. Le fonds Eiffel Transition Infrastructure fournit des fonds propres ou des quasi-fonds propres pour financer la phase de développement d’actifs d’infrastructures d’énergie renouvelable.

Sécurisation du terrain, obtention des permis et des autorisations environnementales,
raccordement au réseau, conception de l’ingénierie du projet, signature des contrats
d’enlèvement d’électricité, etc. Cette phase nécessite beaucoup de capital. Une solution de financement relais par fonds propres est pertinente pour les développeurs et les producteurs d’électricité indépendants d’énergie renouvelable, qui disposent d’importants pipelines de nouveaux projets mais n’ayant pas le capital nécessaire pour les financer tous en parallèle.

Le financement relais par capitaux propres est aussi particulièrement pertinent pour les actifs marchands — c’est-à-dire les actifs d’énergie renouvelable qui prévoient de vendre leur électricité sur le marché plutôt que sous des tarifs réglementés ou via des « PPA1 » — et pour les actifs dotés de nouveaux modèles commerciaux, comme la combinaison production et stockage. Le FEI parraine l'initiative en engageant 75 M€ dans le nouveau fonds. Cet accord est soutenu par le programme InvestEU, qui contribue à générer des financements supplémentaires pour les grandes priorités européennes telles que la transition écologique.

Financements relais de dette

Eiffel Transition Infrastructure est un prolongement naturel d’Eiffel Energy Transition, le programme de dette bridge d’Eiffel, initialement lancé avec le soutien d’investisseurs de premier plan parmi lesquels la Banque Européenne d’investissement et le Gouvernement français dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, désormais intégré à France 2030, et opéré par l’ADEME.

A travers ce programme, Eiffel IG investit plusieurs centaines de millions d’euros chaque année. La société a financé plus de 160 opérations aux cotés de plus de 60 développeurs, et participé au déploiement de 2 600 actifs d’énergie renouvelable. D’une taille cible de 500 M€, le fonds prévoit d’accélérer le déploiement de 7 GW de nouvelles capacités d’électricité renouvelable, contribuant ainsi à éviter l’émission de l’équivalent de 4 millions de tonnes de CO2 par an.

Deux premières transactions

Illustrant la pertinence de la stratégie du fonds et le besoin de capitaux propres relais, deux transactions inaugurales devraient être conclues dans les prochaines semaines, avec Green Genius et Pacifico Energy Partners, deux développeurs avec lesquels Eiffel a travaillé dans le passé. Dans chaque cas, Eiffel Transition Infrastructure créera une joint-venture avec son partenaire pour développer un portefeuille initial de quelques centaines de MW de projets PV.

« En apportant des fonds propres indispensables aux développeurs et producteurs d’électricité indépendants de taille moyenne, le fonds Eiffel Transition Infrastructure accélère le développement de nouvelles capacités d’énergie renouvelable, aidant ainsi l’Europe à atteindre la souveraineté énergétique et à décarboner son économie », déclare Pierre-Antoine Machelon, responsable des stratégies infrastructures chez Eiffel.

« Ce fonds est une nouvelle contribution tangible d’Eiffel et de ses investisseurs, dont le Fonds européen d’investissement, à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris, réaffirmés cette semaine lors de la COP27 », ajoute Michal Kurtyka, ancien ministre de l’énergie et du climat en Pologne, ancien président de COP24 et conseiller senior chez Eiffel.

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Huseyin Seving – Eiffel IG : Eiffel Infrastructures Vertes, « une UC décorrélée des marchés »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pour le T4 2022, Eiffel Investment Group (Eiffel IG) fait le point sur sa croissance. Quelles sont les caractéristiques de sa nouvelle unité de compte (UC) lancée à Patrimonia 2022 ? Quelle gamme de fonds le gérant d'actifs propose-t-il pour financer l'innovation ?
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Infrastructure directe : First Sentier Investor renomme son activité Igneo Infrastructure Partners

La Rédaction
Le Courrier Financier

First Sentier Investors Group (FSI) — gestionnaire d'actifs mondial —  annonce ce mardi 22 mars que son équipe d'investissement dans les infrastructures directes s'appellera désormais Igneo Infrastructure Partners. La création d'Igneo Infrastructure Partners s'inscrit dans la stratégie de croissance à long terme de FSI. Objectif, mettre en place une activité mondiale composée d'équipes d'investissement internes et d'équipes d'investissement indépendantes, offrant une diversité d'expertises d'investissement dans des classes d'actifs différenciées.  

Philosophie de gestion

L'équipe de la société nouvellement renommée, qui est l'un des plus grands investisseurs en infrastructures directes au monde, a réalisé 60 acquisitions d'infrastructures depuis 1994. L'équipe de 65 personnes gère actuellement un portefeuille de 24 sociétés d'infrastructure de base de haute qualité, matures et de taille moyenne au Royaume-Uni, en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle compte 14,8 Mds$ d'actifs. 

Le nouveau nom de marque est dérivé du mot igneous, un type de roche volcanique, et souligne l'approche transformatrice de l'équipe, qui travaille avec les entreprises pour créer des investissements durables et permanents. « Si notre nom a changé, notre philosophie et notre processus d'investissement sont restés les mêmes. Nous restons déterminés à travailler en partenariat avec nos clients et nos équipes de direction pour créer un avenir plus durable », déclare Niall Mills, Associé Directeur à la tête d'Igneo Infrastructure Partners. 

Stratégie commerciale

« Grâce à un processus d'investissement bien établi et à des résultats avérés en matière de valeur ajoutée pour les sociétés du portefeuille et nos clients, le moment est venu d'introduire une identité globale qui reflète mieux qui nous sommes et comment nous travaillons », ajoute Niall Mills. La stratégie commerciale de FSI vise la croissance à la fois par l'acquisition et l'évolution des équipes internes. Le modèle commercial de la société soutient la croissance et l'autonomie d'investissement menée par des principes d'investissement responsable. 

« L'évolution de l'activité d'infrastructure directe vers une marque autonome reflète la maturité de l'activité et la conviction que la croissance sera renforcée par un profil de marque dédié. L'avantage d'une entreprise comme FSI est sa capacité à soutenir la croissance de la manière la plus adaptée aux équipes d'investissement individuelles et à leurs clients », ajoute Mark Steinberg, Directeur Général de First Sentier Investors.

Développement durable

« Les entreprises d'infrastructure fournissent des services essentiels à la société, c'est  pourquoi nous nous concentrons sur un partenariat proactif avec les équipes de gestion pour soutenir des  pratiques responsables. En détenant une participation importante ou complète dans les entreprises d'infrastructure, l'équipe d'Igneo peut s'associer aux équipes de direction des entreprises pour définir la stratégie, favoriser l'innovation et réaliser des modèles d'exploitation durables », commente Niall Mills.

La prise en compte des facteurs ESG est au cœur de l'approche de l'équipe en matière de création et de maintien de la valeur. Elle est incarnée par les cinq normes minimales d'Igneo, un cadre de  mesure de la performance ESG aligné sur les objectifs de développement durable de l'ONU. Les entreprises  du portefeuille doivent mettre en œuvre les principes — gouvernance d'entreprise, santé et sécurité, diversité, émissions de carbone et de normes environnementales et progressions de carrière. Elles doivent ensuite suivre et communiquer les résultats. 

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Infrastructure : abrdn annonce la première clôture de son troisième fonds Core/Core+

La Rédaction
Le Courrier Financier

abrdn — ex Aberdeen Standard Investment — annonce ce jeudi 3 mars la première clôture de son troisième fonds infrastructure Core/Core+, nommé « Aberdeen Standard Core Infrastructure Fund III ». Axé sur les investissements directs dans des projets d'infrastructure Core et Core+ de taille moyenne en Europe, le fonds s'appuie sur le succès des fonds I et II. Son objectif initial était fixé à 1 Md€. Il a bénéficié d'un soutien important des investisseurs actuels des fonds I et II, ainsi que de plusieurs nouveaux investisseurs, avec des engagements totalisant les 326 M€.

Clôture finale au T4 2022

Les engagements émanent d'institutions financières diverses et variées, dont des fonds de pension d'entreprises ou de collectivités locales, des fonds de fonds et des fondations caritatives provenant du Royaume-Uni, d'Europe continentale, du Japon et d'Amérique du Nord. L'équipe, dirigée par Dominic Helmsley et soutenue par Roger Pim et Graeme Dunbar, prévoit d'autres clôtures dans le courant de l'année, la clôture finale étant prévue pour le T4 2022.

La stratégie du fonds consiste à constituer un portefeuille diversifié de 8 à 12 investissements directs dans des projets d'infrastructures Core/Core+ dans les secteurs des services publics, de l'énergie, des transports et du numérique. Le fonds s'appuie sur l'expérience et les réseaux développés lors de transactions antérieures afin de générer des opportunités d'investissement pérennes. Le fonds relève de l’article 8 du règlement SFDR de l’Union européenne (UE), ce qui reflète l'approche ESG intégrée du fonds.

Attractivité de la stratégie

Le fonds III vise à capitaliser sur les principaux thèmes macro-infrastructurels que sont la transition énergétique, la décarbonation des transports et la numérisation. « Nous sommes ravis d'annoncer la première clôture de ce fonds, qui nous permet de continuer à saisir d'autres opportunités d'investissement attrayantes sur ce segment. Un tel succès illustre le soutien continu des investisseurs à notre équipe et témoigne de la bonne stratégie de gestion des fonds I et II », déclare Dominic Helmsley, Head of Core Infrastructure chez abrdn.

« Il est très positif de constater que notre stratégie et notre approche continuent à séduire les clients qui recherchent un angle d'investissement différenciant dans les infrastructures Core. Nous sommes très reconnaissants du soutien solide que nous avons reçu de la part des investisseurs existants et nouveaux et nous nous réjouissons de collaborer avec eux dans les années à venir afin de poursuivre cette stratégie pérenne », commente Roger Pim, Senior Investment Director.

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Dette d’infrastructure : la plateforme d’AllianzGI atteint 20 milliards d’euros d’investissements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Investors (AllianzGI) — gérant d'actifs mondial — annonce ce mercredi 9 février que sa plateforme de dette d'infrastructure a atteint 20 Mds€ d'investissements cumulés en 10 ans.  Lancée en 2012, la plateforme a conclu 101 investissements, déployés au travers de trois stratégies dans 20 pays. 95 transactions sont liées à des investissements initiaux dans des projets d'infrastructures ou des entreprises d’infrastructures, et les six restantes sont des abondements d’émissions existantes.

Traverser la crise sanitaire

La plateforme de dette d'infrastructure d'AllianzGI a participé aux financements de projets de construction et d'aménagement, des financements d'acquisition et des refinancements d'entreprises, couvrant l'ensemble des sous-secteurs de l'infrastructure, dans le monde entier. Au cours des dix dernières années, les équipes ont ainsi déployé des projets d’envergure, tels que le plus grand pont d'Irlande, des ferries hybrides en Norvège ou encore l'une des plus grandes centrales solaires du Chili.

Les capacités de deal sourcing de la plateforme ont permis à l'équipe de traverser avec succès les turbulences du marché causées par la pandémie de Covid-19 et d'ajouter 2,2 milliards d'euros d'investissements en 2020. En 2021, l'équipe a réalisé 14 transactions, pour un montant de 2 milliards d'euros. La stratégie vise à générer des rendements de crédit attractifs en investissant dans des entreprises d'infrastructure corecore+ et core++. AllianzGI est l'un des principaux investisseurs sur les marchés privés et un pionnier de la dette d'infrastructure, qui contribuent à la création de cette classe d'actifs.

Le succès global d’AllianzGI

« Nous sommes très fiers de franchir cette étape de 20 milliards d'euros. Au cours des dix dernières années, notre équipe a conclu de nombreuses transactions dans diverses catégories d'actifs, du PPP et des réseaux de fibres optiques aux utilities et aux énergies renouvelables. La dette d'infrastructure joue plus que jamais un rôle important dans la modernisation et le développement des infrastructures et nous attendons avec impatience de nombreuses nouvelles transactions dans les années à venir », déclare Claus Fintzen, CIO Infrastructure debt chez AllianzGI.

« L’équipe de Paris est heureuse d’avoir contribué au succès global d’AllianzGI, en investissant près de 3,5 milliards d’euros, notamment en France. Nous avons ainsi apporté l’intégralité de la dette long terme de projets phares tels que la Seine Musicale, l’extension du port de Calais et la rocade de Marseille (L2). Nous sommes également fiers d’avoir financé, seuls, des infrastructures sociales comme le nouveau pôle biologie-pharmacie-chimie de l’Université Paris-Sud (le plus gros projet dans le cadre du Plan Campus) et l’hôpital de Brescia en Italie. Nos investissements couvrent également les secteurs des réseaux fibrés, du ferroviaire, et des utilities », ajoute François-Yves Gaudeul, Responsable de la dette d’infrastructure à Paris.

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FPCI Private Stars Selection II : Cedrus & Partners annonce le premier investissement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cedrus & Partners — spécialiste de la gestion patrimoniale de long terme en Europe — annonce ce mardi 25 janvier un premier investissement pour le fonds « Private Stars Selection II », qui démocratise l'accès aux marchés privés. Le fonds est géré par Sanso Investment Solutions (Sanso IS). A l'issue de son premier tour de table, il réalise un investissement dans le fonds « Asterion Infrastructures II », avec les conseils de Cedrus & Partners.

Cette participation de « Private Stars Selection II » dans « Asterion Infrastructures II » matérialise  une forte conviction de Cedrus & Partners. Le fonds « Asterion Infrastructures II » bénéficie à la  fois d’expertises techniques et opérationnelles sur de nombreux actifs d’infrastructures, mais également d’un potentiel de développement sur des thématiques telles que la digitalisation, la transition énergétique et la mobilité. 

Investir dans les actifs réels

Cet investissement a été réalisé en quelques semaines. Il témoigne de l’appétit actuel des investisseurs pour les actifs réels. En ce début 2022, les valorisations élevées sur les marchés actions ainsi que l’incertitude sur les taux d’intérêt incitent les investisseurs à trouver des relais de performance pour stabiliser leurs  portefeuilles. 

« Nous suivons la société Asterion Industrial Partners depuis plusieurs années. Ainsi, « Asterion Infrastructures II » a-t-il déjà réalisé trois investissements dans les domaines des énergies renouvelables en Espagne, de la fibre en Italie et plus récemment une infrastructure de télécoms au Royaume-Uni, dotée également d’un réseau de fibre. Nous sommes convaincus de la pertinence de l’investissement de « Private Stars Selection II » dans ce fonds », déclare William Guilloux, directeur de l’équipe d’Investissement de Cedrus & Partners. 

Ce qu'il faut retenir sur le FPCI

« Private Stars Selection II » est un Fonds Professionnel de Capital Investissement (FPCI), centré  sur les actifs réels (infrastructures et immobilier), deux stratégies offrant un couple  rendement/risque attractif dans le contexte sanitaire actuel. Ces stratégies délivrent des cash flows prévisibles et permettent aux investisseurs de donner un sens à leur placement. Ce fonds de fonds a vocation à investir sur trois gérants infrastructures value added et deux gérants  immobiliers value added. Il pourra également sélectionner des co-investissements afin d’accroître son exposition à certaines convictions fortes.

Avec un ticket d’entrée minimum de 100 000 euros, l’accès aux marchés privés s’ouvre à une clientèle plus large. Ce fonds est réservé aux investisseurs avertis et aux investisseurs professionnels avec  une durée de vie cible de 10 ans pendant laquelle les rachats seront bloqués. En contrepartie d’un  risque de liquidité, il vise un objectif de TRI net de 10 %. Il est éligible au compte-titres et à l’assurance vie luxembourgeoise.  

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Infrastructures durables : l’équipe Infracapital de M&G lève 1,5 milliard d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Infracapital — l’équipe dédiée aux infrastructures chez M&G Investments, société d'épargne et d'investissement — annonce ce lundi 15 novembre la clôture définitive des souscriptions au sein de sa stratégie d'investissement consacrée aux infrastructures « greenfield ». Cette levée totalise 1,5 Md€ auprès d’investisseurs du monde entier.

Portefeuilles d'investissement

La stratégie vise à construire et exploiter des infrastructures essentielles et durables à travers l’Europe. Elle a déjà engagé plus de la moitié des capitaux pour investir dans des entreprises qui contribuent soit à la transition énergétique et à la décarbonation, soit à fournir une connectivité en fibre optique aux régions où la couverture est faible. Les cinq entreprises en portefeuille sont :

  • Zenobe — l’un des principaux propriétaires et exploitants européens indépendants de batteries et fournisseur de services aux exploitants de véhicules électriques ;
  • Fibrus — un fournisseur d’accès Internet à haut débit qui accélère le paysage numérique d’Irlande du Nord ;
  • Spectrum — une entreprise de télécommunications à l’origine d’un déploiement massif d’une connexion Internet à haut débit dans les zones faiblement couvertes du Sud du Pays de Galles ;
  • EnergyNest — une société norvégienne de stockage d’énergie thermique déployant une technologie innovante pour décarboner les secteurs à forte intensité énergétique et améliorer leur durabilité ;
  • Un partenariat entre Enel X / Endesa fournissant des bus électriques dans le Sud de l’Europe.

Objectifs de neutralité carbone

La stratégie vise à accompagner l’évolution des besoins de la société tout en offrant des performances durables aux investisseurs. Plus de 75 % des capitaux levés proviennent d’investisseurs existants, dont le fonds général de Prudential. L’équipe a accueilli de nouveaux investisseurs provenant du Royaume-Uni, d’Europe continentale, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient.

« Faire croître des entreprises qui jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique ou qui rendent possible la révolution numérique démontrent les bénéfices associés au déploiement des capitaux institutionnels au profit de la société dans son ensemble, tout en visant à offrir des performances d’investissement pour les fonds de pension et les institutions similaires », déclare Jack Daniels, Directeur des investissements (CIO) de M&G.

« Infracapital investit dans les infrastructures depuis 20 ans et jamais nous n’avons connu un besoin si pressant d’infrastructures durables essentielles à travers l’Europe, en particulier dans un monde post-Covid, où les capitaux privés jouent un rôle déterminant pour soutenir les économies et tenir les engagements de neutralité carbone », déclare Martin Lennon, cofondateur et responsable de l’équipe Infracapital.

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Climat : LBPAM lance le premier fonds de dette infrastructure à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale — annonce ce mardi 5 octobre le lancement de son fonds « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund ». Ce premier fonds de dette infrastructure à impact climatique permettra de piloter la contribution des projets financés aux objectifs des Accords de Paris. Il s’inscrit dans le développement de sa plateforme actifs Réels et Privés, tournée vers la finance durable.

A l’heure où le GIEC tire la sonnette d’alarme, le secteur infrastructures s’impose pour réduire les émissions carbones, à travers la décarbonisation du mix énergétique, l’électrification des usages et une meilleure sobriété énergétique. Le maintien de la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES) se traduirait par un scénario d’augmentation des températures de 4,5°C. La production d’énergie est aujourd’hui responsable de 78 % des émissions mondiales de GES, tandis que le secteur des transports reste l'un des principaux consommateurs d’énergie.

Méthode d'analyse d'impact

Le fonds à impact climatique « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund » répond à cet enjeu. Classé article 9 selon la réglementation SFDR, il vise à répondre à l’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 13 de l'ONU — qui consiste à prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique en contribuant à la réduction des émissions carbone. Il se distingue par une méthode d’analyse en deux temps :

  • une sélection rigoureuse de l’univers d’investissement, basée sur la taxonomie européenne et ciblant trois secteurs : les énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes et économie circulaire) ; les transports électriques (transports en communs, mobilités douces et transports ferroviaires) ; l’efficience énergétique (Smart Grids, stockage et compteurs intelligents, pompes à chaleur, bâtiments économes en énergie) ;
  • une mesure d’impact objective réalisée par Carbone 4, au niveau des actifs et du portefeuille, sur la base de 3 indicateurs :  
    • la « part verte », c’est-à-dire le pourcentage d'alignement de chaque actif et du portefeuille avec la nouvelle Taxonomie Européenne. Le fonds s’est fixé l’objectif d’un minimum de 70 % de part verte dans son portefeuille ;
    • l’empreinte carbone, calculée en équivalent de tonnes de Co2 évitées ;
    • l’alignement des températures, contrôlé avec l’outil CIARA, développé par Carbone 4 et sponsorisé par LBPAM.

Plateforme actifs réels et privés

Réservé aux investisseurs institutionnels et d’une taille cible de 400M€, le fonds a pour vocation de proposer des financements de dette senior en Europe continentale. Pour initier cette nouvelle stratégie, LBPAM s’appuie sur l’expertise reconnue de sa plateforme Actifs Réels et Privés (3,5 Mds€, 16 experts expérimentés), dédiée aux investissements dans les infrastructures, l’immobilier et les entreprises en Europe.

Dès 2016, elle s’est mobilisée pour intégrer les critères extra-financiers dans ses stratégies et inscrire son action dans la finance durable. Dans cette continuité, la stratégie à impact sera conduite par l’équipe dette privée infrastructures, qui a déjà investi près de 1 Md euros dans la transition énergétique et mené plusieurs initiatives innovantes avec Carbone 4 et EY sur la mise en place d’outils de mesure de performance extra-financière.

Financer les infrastructures vertes

« La stratégie de LBPAM est résolument innovante et tournée vers l’ISR. Après avoir obtenu la labellisation ISR de l’ensemble de nos fonds fin 2020, la création de ce premier fonds à impact nous permet de franchir un nouveau cap, en ligne avec notre ambition d’être un acteur incontournable de la transition juste », explique Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de La Banque Postale Asset Management.

« Ce fonds constitue une étape importante dans le développement de notre plateforme Actifs Réels et Privés, marqué par l’ambition de positionner nos expertises comme un vecteur privilégié pour générer de l’impact climatique et sociétal. Il s’inscrit aussi dans le cadre de l’enrichissement de notre offre pour répondre plus largement aux besoins de nos clients. A ce titre, nous préparons également le lancement de nouvelles stratégies offrant des couples rendement risque complémentaires à ceux de nos offres existantes », complète René Kassis, Directeur des Actifs Réels et Privés de LBPAM.

« Contribuer au financement d’infrastructures vertes apporte une réponse concrète à l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. En combinant l’expertise de l’équipe dans le financement de la transition énergétique à la mise en place d’outils innovants qui nous permettent de reporter sur des indicateurs d’impact cohérents et homogènes, nous pouvons présenter un fonds article 9 qui répond aux besoins de nos investisseurs », ajoute Bérénice Arbona, Responsable dette infrastructures de LBPAM.

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