Banques : l’ACPR souhaite tester les technologies pour lutter contre le blanchiment des capitaux

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) propose ce mercredi 9 mars à la place financière une expérimentation sur les méthodes collaboratives et la mutualisation de données dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT), et plus particulièrement celui de la détection des transactions suspectes.

Une réunion de présentation

Dans le prolongement de ses travaux sur l’intelligence artificielle (IA), et de la publication de deux documents de réflexion, l’ACPR souhaite organiser une expérimentation afin d’évaluer les bénéfices de la mutualisation de données sur la performance des modèles de détection des transactions suspectes dans le domaine de la LCB-FT dans le secteur bancaire.

L’ACPR invite les professionnels intéressés à une réunion de présentation le 30 mars de 15h30 à 17 heures.  Pour vous inscrire, vous pouvez envoyer un e-mail à l’adresse fintech-innovation@acpr.banque-france.fr avant le 20 mars prochain.

Expérimentation en quatre temps

Selon le Groupe d’action financière (GAFI), qui a publié un rapport sur ce thème en 2021, avec la mise en commun des données et l’analyse collaborative, les institutions financières peuvent mieux comprendre, évaluer et réduire les risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme et par là même, identifier plus facilement les activités illégales. En raison du caractère novateur de son format et des technologies mobilisées, cette expérimentation se déroulera en plusieurs temps :

  • une réunion de présentation le 30 mars 2022 à destination des acteurs intéressés par une participation à ce projet d’expérimentation : banques et prestataires techniques ;
  • un « Tech Sprint »,  permettant à des prestataires techniques fournissant des solutions en matière de calculs collaboratifs et de mutualisation de données de présenter leur savoir-faire aux banques volontaires ;
  • en parallèle, des ateliers de réflexion et de modélisation avec les banques participant à l’expérimentation, notamment pour établir les cas d’usage les plus intéressants à tester ;
  • la mise en œuvre des méthodes retenues et l’évaluation des résultats par chacune des équipes composées de banques et de prestataire(s).

Explorer les algorithmes de détection

Avec cette expérimentation, l’objectif de l’ACPR est de stimuler la réflexion de place sur les applications de l’IA dans le domaine de la LCB-FT. Plus concrètement, cette expérimentation sera l’occasion, en testant des solutions de mutualisation ou d’analyse collaborative de données, d’explorer une piste d’amélioration des algorithmes de détection, susceptible de réduire le nombre de fausses alertes et d’augmenter ainsi l’efficacité de la lutte contre le blanchiment.

Pour les travaux envisagés dans le cadre de l’expérimentation, l’ACPR se placera en position de facilitateur et non de contrôleur. Aucune des informations recueillies lors de ces travaux, réalisés sous l’égide du pôle Fintech-Innovation de l’Autorité, ne pourra donner lieu à d’éventuelles « suites de contrôle ».

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Bernard Madoff : l’escroc financier est mort en prison

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Bernard Madoff est décédé dans sa prison de Caroline du Nord (Etats-Unis). Connaissez-vous les ressorts de la plus grosse affaire d'escroquerie financière de ces dernières décennies ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Propositions frauduleuses de crédits, livrets d’épargne, paiements et assurances : l’ACPR met à jour sa liste noire

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce mercredi 14 avril une mise en garde contre les propositions frauduleuses de crédits, de livrets d’épargne, de services de paiement et de contrats assurances. L'ACPR met à jour régulièrement sa liste noire des sites ou entités qui proposent en France ce type de services sans y être autorisés. 322 nouveaux sites internet ou entités ont été ajoutés à cette liste au 1er trimestre 2021.

Attention, la liste noire « crédits, livrets d’épargne, services de paiement et assurances » n'est pas exhaustive — dans la mesure où de nouveaux sites non autorisés apparaissent régulièrement sur Internet. Si le nom d’un site ou d’une entité n’y figure pas, cela ne signifie pas pour autant qu’il est autorisé à proposer des produits bancaires ou des assurances en France.

Comment se protéger des offres frauduleuses ?

Vérifiez systématiquement que votre interlocuteur est autorisé à proposer des produits bancaires ou des assurances en consultant le registre des agents financiers - REGAFI, le registre des organismes d’assurance - REFASSU et le site de l’ORIAS, organisme chargé de tenir le registre des intermédiaires en assurance, en banque ou en financement participatif. 

Soyez vigilant face au risque d’usurpation d’identité d’un professionnel autorisé. En tout état de cause, si la société ou la personne qui vous sollicite n’est mentionnée sur aucun de ces registres, ne répondez pas à sa proposition.

Que faire en cas de fraude ?

Si vous avez été victime d’une fraude, déposez une plainte dans les meilleurs délais. L’ACPR vous recommande également de contacter INFO ESCROQUERIES en appelant le 0 805 805 817 (service et appel gratuits du lundi au vendredi de 09h00 à 18h30) et d’effectuer un signalement, même si vous n’avez pas subi de préjudice. Un signalement peut être utile pour empêcher d’autres tentatives d’escroquerie.

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CGP : la CNCGP alerte sur les risques d’usurpations d’identité en ligne

La Rédaction
Le Courrier Financier

« Conseils en gestion de patrimoine (CGP), attention aux risques d’usurpations de votre identité ». Ce mardi 8 décembre, la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) tire la sonnette d'alarme. En 2020, la CNCGP constate une hausse des signalements d’usurpation d’identité des CGP — que ce soit de l'initiative de ces professionnels, ou par la CNCGP elle-même à l’attention de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) « et réciproquement ».

Deux modes opératoires pour frauder

« Les fraudeurs s’en prennent aux CGP, car ils savent que leur image est reconnue et qu’elle constitue un gage de crédibilité aux yeux du grand public. De manière générale, l'usurpation de l’identité des cabinets des adhérents de la CNCGP est initiée par des structures qui sont basées à l’étranger », déclare l'association professionnelle dans un communiqué de presse. Les fraudeurs ont généralement recours à deux modes opératoires :

  • Créer un site internet qui reprend l’identité graphique et le nom commercial, la désignation sociale et les mentions légales d’un cabinet existant. Le fait qu’ils reproduisent le numéro Orias porte à croire que les fraudeurs connaissent le métier. Mais en partie seulement, car ils copient les mentions légales sans aller jusqu’à délivrer les documents obligatoires règlementaires, comme le document d’entrée en relation (DER).
  • Deuxième possibilité, les fraudeurs développent une approche en direct en renvoyant vers un produit — immobilier par exemple — présenté sur un site d’annonces en ligne. Les escrocs reprennent à leur compte l’identité d’un vrai cabinet en adressant des mails à son nom à leurs futures victimes.

Souvent, les cabinets sont informés de la fraude lorsque les fraudeurs ont disparu et que les épargnants escroqués recherchent un interlocuteur.

Comment se protéger ?

Pour limiter les risques, la CNCGP conseille aux CGP de déposer le nom de domaine des sites des cabinets et les noms approchants. L'association recommande également, à tous ceux qui n’en seraient pas dotés, de créer leur propre site internet. « Il sera par ailleurs nécessaire de le référencer auprès de l’Orias, l’organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance », précise la CNCGP.

A ce sujet, l’ajout ou la modification du site web est accessible sur le compte utilisateur Orias de ces intermédiaires à partir d’une demande de modification dans le pavé « Autres coordonnées ». Une fois la démarche effectuée, l’information sera disponible immédiatement sur leur fiche accessible sur le site internet de l’Orias.

En cas d'usurpation d'identité

Dans l’éventualité où leur identité aurait été usurpée, la CNCGP recommande à ses adhérents de déposer plainte, « et d’en avertir leur association professionnelle qui la transmettra à l’AMF ». Le régulateur placera alors le site ou les adresses mails usurpées sur la liste noire de sur son propre site internet, ainsi que dans l’application AMF Protect Épargne.

Pour ceux qui possèdent déjà un site internet et qui auraient été victime d’une usurpation, « il est recommandé d’avertir, via un signalement sur ce site, les clients et les prospects éventuels » conclut la Chambre.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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AMF : appel à la vigilance face aux propositions d’investissement dans des containers

La Rédaction
Le Courrier Financier

A la suite de signalements d’épargnants, l’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle ce jeudi 3 décembre le public à la plus grande vigilance face à des propositions d’investissement dans des containers. L’AMF recommande aux investisseurs de ne pas donner suite aux sollicitations des personnes les incitant à investir dans des containers, sans avoir vérifié que ces personnes disposent des garanties ou des autorisations nécessaires.

L’AMF constate que des épargnants sont contactés par téléphone ou par mail par des démarcheurs qui leur proposent des offres de placement dans des containers à consulter sur une plateforme en ligne. Les épargnants sont ensuite invités à signer un faux contrat de location ou un bulletin de souscription pour un présumé produit financier ou à souscrire à un livret avec versement d’intérêts, un FCPR ou encore un compte à terme.

Règles de vigilance à respecter

Le placement est présenté comme hautement rentable et sans risque mais il n’y a en réalité aucune acquisition ni location de containers derrière les offres frauduleuses de ce type. D’une manière générale, l’AMF invite les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement :

  • méfiez-vous des promesses de gains rapides sans contreparties ; il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé ;
  • ne cédez pas à l’urgence ou aux pressions de votre interlocuteur, prenez le temps de la réflexion ;
  • méfiez-vous des demandes de transfert d’argent vers des pays sans aucun rapport avec la société ni avec l’Etat de résidence de l’investisseur ;
  • ne prenez pas pour argent comptant les informations données par les sociétés, que cela soit à l’oral ou à l’écrit ; les usurpations sont fréquentes, nombreuses et faciles à réaliser ;
  • ne communiquez pas vos coordonnées personnelles (téléphone, mail, pièces d’identité, RIB, IBAN, justificatifs de domicile, etc.) à des sites dont vous ne pouvez attester la fiabilité ;
  • attention aux publicités que vous voyez sur internet et particulièrement sur les réseaux sociaux ; ce sont les terrains de prédilection des escrocs pour hameçonner leurs futures victimes ;
  • si la société qui vous contacte n’a pas fait l’objet d’une mise en garde de la part de l’AMF, cela ne signifie pas pour autant que celle-ci est autorisée à vous fournir des services financiers.  
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RSE : quelle intégrité pour les banques ?

François Lett
Ecofi
D'après une nouvelle enquête mondiale, les grandes banques ne se donneraient pas les moyens de combattre efficacement le blanchiment. Comment renforcer efficacement la lutte contre l'argent sale ? Quel impact pour la politique RSE des banques ? Le point avec François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi, Actifs pour le futur.
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Lutte contre les arnaques financières : l’ACPR et l’AMF publient leur rapport 2019

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Pôle commun « Assurance Banque Épargne » de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié ce vendredi 12 juin son rapport annuel 2019. Dans la continuité du travail accompli, les deux institutions ont intensifié leurs actions dans le contexte de la crise sanitaire, notamment en matière de lutte contre les arnaques financières.

Développement du site internet

En 2019, le Pôle commun a mené à bien ses missions de surveillance des campagnes publicitaires et de coordination des actions de contrôle, un exercice d’autant plus nécessaire qu’il s’inscrivait dans un environnement prolongé de taux bas. L’information des clients du secteur financier s’est inscrite au cœur des préoccupations du Pôle commun : son site internet Assurance Banque Épargne Info Service a vu son audience augmenter et dépasser l’an dernier avec un an d’avance son objectif du million de visites.

La plateforme a enregistré 1,15 million de consultations sur l’année 2019, soit une progression de 45 % par rapport à 2018. Des travaux thématiques visant à anticiper et accompagner les évolutions de pratiques commerciales ont été réalisés sur des sujets variés, tels que la digitalisation de la commercialisation de produits financiers, ou les défis liés au recueil du consentement des populations âgées et vulnérables.

Lutte contre les arnaques financières

Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les équipes de l’ACPR et de l’AMF ont intensifié la lutte contre les arnaques financières. Cette situation inédite constitue un terreau favorable à leur développement. Ce sont ainsi plus de 200 nouveaux noms d’acteurs non autorisés qui ont été ajoutés au cours des quatre premiers mois de 2020 aux 1 200 déjà recensés sur les listes noires des deux autorités à la fin de 2019. Près de 500 nouvelles inscriptions avaient déjà été réalisées en 2019.

Durant le confinement, les deux autorités ont appelé le public à se montrer très vigilant face à des offres de placements présentés comme des valeurs refuges, d'investissements dans des entreprises supposées tirer profit de l’épidémie, ou encore de faux produits bancaires ou d’assurance soi-disant attractifs (rendement élevé sans risque, rapidité de souscription et absence de vérification du profil de l’emprunteur, etc.). Elles ont renforcé leur coopération avec d’autres autorités, dont la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Mieux informer les clients

Les autorités ont en outre rappelé aux professionnels du secteur financier — en particulier à ceux qui pratiquent le démarchage téléphonique —, la nécessité de délivrer un conseil approprié aux clients, de se garder de méthodes de vente hâtives, jouant sur un sentiment d’urgence et une situation sanitaire anxiogène. L’ACPR et l’AMF attirent l’attention des clients sur la nécessité de prendre le temps de la réflexion afin de former leur consentement éclairé avant toute décision de souscription, d’investissement ou d’arbitrage, malgré le contexte sanitaire et les turbulences des marchés.

Pour la suite de l’année 2020, le Pôle commun poursuivra ses actions de fond, afin de prévenir les pratiques commerciales inadéquates en particulier dans le contexte de taux bas et face à un usage de plus en plus généralisé des outils numériques. Il approfondira ses travaux thématiques, notamment dans le cadre du groupe de travail de place en matière de commercialisation de produits financiers auprès de personnes âgées et vulnérables.

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Fraude fiscale : l’Etat crée le Service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF)

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF) a été créé ce lundi 1er juillet 2019. Issu de la transformation du service national de douane judiciaire (SNDJ), il réunit au sein d’une seule structure l’expertise des officiers de douane judiciaire et des officiers fiscaux judiciaires. Le siège du service d’enquêtes judiciaires des finances est situé à Ivry-sur-Seine. La première promotion d’officiers fiscaux judiciaires a été formée durant le premier semestre 2019 à l’École nationale des douanes de Tourcoing.

https://twitter.com/GDarmanin/status/1146417300570066945

Une expertise fiscale, douanière ou financière

Placé sous la co-tutelle du directeur général des douanes et des droits indirects et du directeur général des finances publiques, il est dirigé par un magistrat de l’ordre judiciaire et peut être saisi, notamment, par le Parquet National Financier (PNF) dans le cadre de dossiers nécessitant une expertise fiscale, douanière ou financière.

Le service d’enquêtes judiciaires des finances est composé de 266 enquêteurs habilités dont 241 officiers de douane judiciaire et 25 officiers fiscaux judiciaires. Ces agents sont spécialement habilités à exercer des missions de police judiciaire et disposent de toutes les prérogatives mises à leur disposition par le code de procédure pénale.

Lutter contre la délinquance économique

« La création du service d’enquêtes judiciaires des finances est la réponse cohérente de l’État dans l’accélération de la lutte contre la grande délinquance économique et financière en mettant en commun les cultures douanières et fiscales et en capitalisant sur l’expertise et les ressources de ces personnels ayant déjà fait leurs preuves », déclare Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics.

La fraude fiscale prive chaque année l’État de ressources importantes. Pour répondre à ce défi, la loi relative à la lutte contre la fraude publiée le 24 octobre 2018 prévoyait — outre un renforcement de l’arsenal pénal — l’affectation d’officiers fiscaux judiciaires au sein du nouveau service spécialisé dans la répression de la délinquance fiscale.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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ACPR : nouvelle alerte sur des « livrets d’épargne » frauduleux aux promesses de rendements élevés

La Rédaction
Le Courrier Financier

En réalité, il s’agit d’une escroquerie visant à inciter les épargnants à verser d’importantes sommes d’argent qu’ils ne pourront jamais récupérer.

Dans la plupart des cas recensés, les personnes mises en relation avec ces escrocs sont invitées, pour ouvrir un « livret », à communiquer leurs données bancaires personnelles et à effectuer un premier versement par virement. Une fois le transfert des fonds réalisé sur le compte de l’escroc, il devient impossible pour la victime de joindre son interlocuteur et d’obtenir la restitution des sommes qu’elle a versées.

L’ACPR vous recommande donc de ne pas donner suite à ces sollicitations.

Si vous êtes victime d’une telle escroquerie, vous pouvez déposer plainte, mais également contacter INFO ESCROQUERIES au 0811 02 02 17 (prix d’un appel local) ou réaliser un signalement sur le site Internet www.internet-signalement.gouv.fr. Vous pouvez effectuer un signalement même si vous n’avez pas subi de perte financière : il peut être utile pour empêcher d’autres tentatives d’escroqueries.

L’ACPR vous invite par ailleurs à informer, sans délai, la DGCCRF par courriel à l’adresse suivante sne@dgccrf.finances.gouv.fr en lui transmettant impérativement les références du compte bancaire sur lequel vous avez versé les fonds.

En outre, l’ACPR rappelle aux particuliers les règles de vigilance suivantes avant tout investissement :

• Vérifier que la société qui propose le produit est autorisée à le faire (consulter les sites internet www.regafi.fr et/ou www.orias.fr pour les intermédiaires) et obtenir un maximum d’informations sur elle (dénomination sociale, siège social, etc.) ;

• Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé. Tout placement offrant une rémunération sensiblement supérieure à celle des produits d’épargne courants doit être un signe d’alerte ;

• Ne prendre aucune décision hâtive et étudier attentivement les documents fournis avant tout versement d’argent ;

• Les informations communiquées doivent être claires et compréhensibles. L’adage « n’investissez que dans ce que vous comprenez » évitera bien des déconvenues.

 
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Conte d’été, l’histoire d’une arnaque à 35 milliards de dollars

Marc Craquelin
« Vous savez combien sont minces les cloisons qui séparent les cabinets particuliers dans les plus élégants cabarets de Paris ». Ainsi commence La Maison Nucingen. Dans ce court texte de Balzac (il en existe aussi), quatre journalistes dînent dans l’un de ces cabinets indiscrets et discutent de la fulgurante ascension de Rastignac.
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