Infragreen IV : le 3e closing du fonds porte sa taille à 480 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

RGreen Invest — société de gestion française, spécialiste du financement des projets d'infrastructures liés à la transition énergétique — annonce ce jeudi 29 octobre le 3e closing de sa stratégie Infragreen IV. Le montant total du fonds est porté à 480 millions d'euros. Ce véhicule est donc sur le point d'atteindre son objectif de taille de 500 millions d'euros.

Transition énergétique

RGreen Invest va lever des fonds jusqu'à la fin de la période de souscription (mars 2021) afin d'atteindre le montant maximal réglementaire (hard cap) de 650 millions d'euros. Objectif, financer des projets d'infrastructures qui réduisent les émissions de CO2. Infragreen IV a déjà investi plus de 150 millions d'euros dans des projets européens — notamment français.

Infragreen IV — lancé en décembre 2019 — investit en fonds propres et quasi-fonds propres dans des projets d'infrastructure liés à la transition énergétique et climatique. Ces projets greenfield et brownfield sont localisés essentiellement dans l'Espace Economique Européen. Le fonds Infragreen IV est labellisé « Greenfin Label France Finance Verte ».

Soutien financier de la BEI

La Banque européenne d'investissement (BEI) — institution financière des États membres de l'Union européenne (UE) — a investi 75 millions d'euros dans Infragreen IV. La BEI soutient la transition vers une économie sobre en carbone, respectueuse de l'environnement et capable de résister aux changements climatiques. Elle est aujourd'hui le premier bailleur multilatéral au monde en matière de transition énergétique.

« En tant que banque européenne du climat, Nous sommes très fiers de soutenir RGreen Invest dont l'ambition en matière climatique rejoint celle de la BEI. » a déclaré Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI. « Le soutien renouvelé de la Banque Européenne d'Investissement est, en cette période d'incertitude, un gage de confiance particulièrement précieux », commente Nicolas Rochon, Président-fondateur de RGreen Invest.

Attirer les investisseurs

«  Les investisseurs privés — qui continuent de croire en la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique — ont besoin de voir que les institutions publiques respectent leurs engagements à faire de la transition écologique et climatique une priorité », commente Nicolas Rochon, Président-fondateur de RGreen Invest.

« Notre objectif est d'attirer de nombreux investisseurs au niveau européen pour développer des projets d'infrastructures innovants et durables (...) Nous soutenons les futurs champions de la transition énergétique », précise Ambroise Fayolle. La BEI avait déjà investi 50 millions d'euros lors du lancement du fonds Infragreen III — clôturé en décembre 2018 au-dessus de ses objectifs, pour un montant de 307 millions d'euros.

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Fonds d’infrastructures : 15,6 milliards d’euros levés en 2019, d’après une étude AFG – France Invest

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’AFG (Association Française de la Gestion financière) et France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) publient ce mercredi 11 mars les résultats 2019 de l’étude « Activité des fonds d’infrastructure gérés en France ». Cette 3e édition commune a été réalisée auprès de 25 structures — membres des deux associations — qui gèrent des fonds d’infrastructure en fonds propres (capital) ou en dette présents dans l'Hexagone. Cet échantillon représente 93 % des membres actifs mais également 99,7 % des montants gérés sur ce segment de marché.

La France s'affirme en Europe

« En 2019, les montants levés par les fonds d’infrastructure établis en France progressent à 15,6 Mds€ dont plus des deux tiers auprès d’investisseurs étrangers. Près de 270 opérations ont été réalisées, soit une progression de 55 % par rapport à l’année dernière. Ces chiffres démontrent le dynamisme et l’attractivité de la classe d’actifs, qui bénéficie de l’expertise historique de l’écosystème de la Place de Paris dans le financement et la réalisation des infrastructures », souligne Alain Rauscher, président du Club Infrastructure de France Invest.

« Avec 70 Mds€ d’actifs sous gestion — en progression de 25 % par rapport à l’année précédente — l’industrie de la gestion d’actifs française confirme sa position de leader européen dans l’investissement en infrastructures. L’intégration d’une démarche ESG par la quasi-totalité des acteurs, et la part en forte croissante des investissements dans les énergies renouvelables, témoignent du rôle moteur que jouent les gérants de fonds d’infrastructure français dans la promotion de l’investissement responsable et la transition énergétique. Le financement des infrastructures digitales est également en forte croissance », ajoute René Kassis, président de la Commission Fonds d’Infrastructures de l’AFG.

Activité en capital

  • Levées : 9,9 Mds€ ont été levés par 11 sociétés de gestion, dont 6 ont levé plus de 500 M€. Si les compagnies d’assurance et les mutuelles ainsi que les caisses de retraite et les fonds de pension demeurent les principaux souscripteurs, l'étude note une forte progression des fonds souverains (x2,4 vs. 2018). La part des capitaux venant d’investisseurs étrangers reste élevée, à 69 % de la collecte contre 68 % en 2018 ;
  • Investissements : Ils marquent une forte progression à 7,2 Mds€ des montants investis dans 161 entreprises, contre 3,9 Mds€ en 2018. Ce résultat confirme que ce marché est porté par des opérations de grande taille. Plus des trois quarts (77 %) ont été investis dans l’énergie (conventionnelle et renouvelable) et dans les transports. En dehors de la France, l’Europe représente plus de moitié (54 %) des investissements et plus du tiers (36 %) des opérations.

Activité en dette

  • Levées : 5,7 Mds€ ont été levés en 2019, soit une forte progression par rapport au 2,5 Mds€ levés en 2018. Les compagnies d’assurance et les mutuelles restent les principaux souscripteurs avec 89 % de la collecte. Les levées auprès des souscripteurs français restent majoritaires (54 %). Celles auprès de investisseurs étrangers
    sont également en forte hausse (x2,6 par rapport à 2018) ;
  • Investissements : 3,7 Mds€ ont été investis dans 106 actifs en 2019. Plus des trois quarts ont été investis dans l’énergie (conventionnelle et renouvelable) et dans les transports. Ceci montrer une forte progression des investissements en France (x3.0 en montants par rapport à 2018). Au global, l’activité reste majoritairement orientée vers l’Europe.

Capitaux sous gestion et encours

D'après l'étude, 71 Mds€ de capitaux sont sous gestion auprès des fonds d’infrastructure gérés en France à fin 2019. Sur cette somme, 45 Mds€ ont déjà été déployés dont 28 Mds€ en capital et 17 Mds€ en financement en dette. Le secteur dispose donc de 26 Mds€ de dry powder qui sera investi dans les prochaines années. Les fonds d’infrastructure sont investis dans 572 entreprises en capital et interviennent en dette dans 364 actifs.

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Nordea AM propose deux options d’investissement adaptées à la fin du cycle économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Nordea Asset Management (NAM) — gestionnaire d’actifs — annonce ce lundi 9 septembre le lancement du fonds Nordea 1 – Global Listed Infrastructure Fund. Dans ce cadre, NAM noue également un partenariat avec un nouveau gérant de portefeuille. Au terme de plusieurs années d'expansion, nous touchons sans doute à la fin d'un cycle économique. NAM pense néanmoins qu'il est toujours possible d'atteindre des niveaux de rendement robustes, à condition d'opter pour une allocation adaptée. La société de gestion propose ainsi deux solutions face à ce scénario inévitable.

Profiter de la demande en infrastructures

Le fonds Nordea 1 – Global Listed Infrastructure Fund — dont la gestion est confiée à CBRE Clarion Securities LLC — vise à bénéficier de la demande croissante en infrastructures. Celles-ci nécessitent d’importants investissements à travers le monde, qu’il s’agisse de leur renouvellement, leur modernisation ou leur entretien. Les infrastructures cotées représentent une classe d’actifs robuste en fin de cycle économique, avec un profil défensif de croissance stable, qui génère des dividendes, des revenus indexés sur l’inflation et une croissance issue du capital réinvesti.

Les rendements sont renforcés par le développement durable, lié à l’investissement en infrastructures. « Concernant les infrastructures, la visibilité des flux de trésorerie et des dividendes est soutenue par des concessions contractualisées et des revenus indexés sur l’inflation, ce qui peut constituer une protection à long-terme contre l’inflation et la remonte des taux d’intérêt », note Jeremy Anagnos, CBRE Clarion Securities LLC, Gérant du fonds Nordea 1 – Global Listed Infrastructure Fund.

L'intérêt de l'immobilier en fin de cycle économique

Le lancement du nouveau fonds intervient au moment où NAM a désigné Duff & Phelps Investment Management Co. comme nouveau gérant du fonds Nordea 1 – Global Real Estate Fund. Ce dernier est investi en sociétés immobilières cotées, capables de générer des rendements attractifs sur le long terme et historiquement réputées pour réduire le profil de risque d’un portefeuille. L’immobilier s’inscrit ainsi comme une deuxième solution adaptée à la fin du cycle économique. La classe d’actifs est soutenue par des fondamentaux solides, une dynamique significative de fusions & acquisitions et privatisations, ainsi que des valeurs liquidatives dont le niveau reste attractif. 

« L’immobilier coté a des propriétés hybrides, au croisement des actions et des obligations, qui lui assurent un profil défensif en comparaison au reste du marché boursier. L’immobilier s’est constitué en véritable classe d’actifs. Nous avons constaté que la gestion et la gouvernance d’entreprise étaient plus solides que lors des cycles précédents. Entre une structure de capital plus sophistiquée, des niveaux de dette moins élevés et une meilleure visibilité sur l’offre future, le secteur immobilier devrait faire preuve de résilience face au prochain ralentissement économique », explique John Creswell, Directeur Général de Duff & Phelps Investment Management Co.,Gérant du fonds Nordea 1 – Global Real Estate Fund.

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France : bilan 2017 de l’activité des fonds d’infrastructure

La Rédaction
Le Courrier Financier
L’AFG (Association Française de la Gestion financière) et France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) ont publié les résultats de l’étude d’activité des fonds d’infrastructures gérés en France en 2017.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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