Capital-risque : Cathay Innovation s’associe avec Seaya Ventures

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cathay Innovation — société internationale de capital-risque — annonce ce mercredi 14 avril signer un partenariat stratégique avec Seaya Ventures, société d'investissement espagnole. L’écosystème de Cathay Innovation rassemble investisseurs, startups et grandes entreprises. L'expertise de Seaya Ventures couvre l'Europe du Sud et l'Amérique latine. Ensemble, ils créent une plateforme pour soutenir la croissance des startups.

Stratégie de partenariat

Ce partenariat intervient après plusieurs années de collaboration et six co-investissements dans des sociétés espagnoles telles que Glovo, Savana, Housfy, Coverfy et Wallbox, ainsi que dans la fintech française Alma. Les deux partenaires s'engagent à financer les entreprises technologiques qui ont un impact positif, afin de créer des synergies naturelles.

Seaya comble le manque d'investissement en early stage (avant les Séries A et B ) en Europe du Sud et Cathay Innovation se spécialise dans l'accélération des start-ups en phase d’early growth à l'échelle mondiale. Dans le cadre de ce partenariat, Cathay Innovation prendra une participation minoritaire dans le capital de la société de gestion de Seaya.

Essor de la tech européenne

L'intérêt international des investisseurs et des startups pour l’écosystème technologique européen croît rapidement. Selon Pitchbook, 2020 a été une année record pour l’écosystème européen qui a généré un montant d’opérations de capital-risque de 43 milliards d'euros, dont les deux-tiers provenant d’investissements transfrontaliers.

L'objectif de cette collaboration consiste à renforcer une approche collaborative de l’investissement et de donner aux entrepreneurs un meilleur accès au financement mondial, au savoir-faire et aux partenaires potentiels afin de stimuler la croissance des startups. De plus, ce partenariat permettra à Seaya Ventures d'élargir sa stratégie au-delà de l'Europe du Sud, afin de devenir un investisseur européen de référence en early-stage.

Atouts du capital-risque

« Le paysage des startups en Espagne, comme dans de nombreux autres pays hispanophones, devient de plus en plus global. Comme nous l'avons vu au sein de notre portefeuille, à l’image de Glovo et Wallbox, la région attire davantage d'investissements transfrontaliers à mesure du développement rapide des entreprises sur les marchés mondiaux. Grâce à sa présence internationale et à son écosystème d'entreprises unique tous secteurs confondus, notre partenariat avec Cathay permettra aux startups d'accéder à des financements mondiaux et à des partenaires potentiels, de se développer à l'international et de devenir des leaders européens », déclare Beatriz Gonzalez, Fondatrice et Managing Partner de Seaya Ventures.

« Avec la mondialisation de la technologie, le capital-risque s'est développé partout dans le monde, mais il est encore largement cloisonné par région, ce qui limite le soutien et l'accès aux connaissances que les grandes entreprises peuvent apporter aux startups. C'est précisément la raison pour laquelle nous avons construit notre plateforme mondiale afin d’aider les entrepreneurs du monde entier à croître et à devenir des leaders, que ce soit sur leur marché domestique ou sur la scène mondiale », ajoute Jacky Abitbol, Managing Partner chez Cathay Innovation.

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Marouane Bouchriha – EDRAM : SICAV Green New Deal, quelles perspectives de développement ? (3/3)

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans quels secteurs investir pour soutenir la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ? Quelles perspectives de développement à moyen terme pour la transition verte ? Tour d'horizon des perspectives de la finance verte dans un contexte de relance post-crise sanitaire.
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Intelligence Artificielle : la voiture du XXIe siècle

Rolando Grandi
La Financière de l'Echiquier
Le développement de l'intelligence artificielle (IA) transforme peu à peu le secteur de l'industrie automobile. Quelles évolution pouvons-nous anticiper ? Pourquoi investir dans ce domaine ?
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Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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3 Minutes Avec… Pauline Cornu-Thenard – Atream [2/2] : immobilier touristique, quels objectifs ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans le cadre de nos Tables Rondes, retrouvez l'actualité du marché des SCPI. Croissance dans le Private Equity, développement des équipes, création de nouveaux fonds... Comment Atream va-t-elle renforcer son positionnement sur le segment de l'immobilier touristique ?
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BT LIVE – Le Bulletin d’Information Trimestriel de SOGENIAL Immobilier en vidéo

La Rédaction
Le Courrier Financier
La proximité est l'ADN de SOGENIAL. Pour aller plus loin dans cette proximité SOGENIAL mettra à la disposition de ses partenaires, dès 2021, le BTLive, un bulletin d'information trimestrielle dématérialisée.
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SOFIDY acquiert l’un des immeubles emblématiques de l’éditeur Penguin Random House à Londres

La Rédaction
Le Courrier Financier

La société de gestion SOFIDY, premier gestionnaire indépendant sur le marché des SCPI, vient de réaliser l’acquisition à Londres d’un immeuble de bureaux occupé par le leader mondial de l’édition de livres spécialisés Penguin Random House (Groupe Bertelsmann). Cette acquisition, une première pour SOFIDY sur le marché britannique, a été réalisée pour le compte des SCPI IMMORENTE et EFIMMO. Elle confirme la stratégie d’acquisition paneuropéenne de la société de gestion qui compte
poursuivre l’accélération de son développement en Europe.

Situé au 20, Vauxhall Bridge Road (Londres SW1V) en face la station de métro Pimlico, le bâtiment offre également une très bonne connexion avec le quartier de la gare Victoria. Selon les termes de cette opération de sale and lease-back, les 5,900 m2 de bureaux occupés par le célèbre éditeur de livres depuis plus de 30 ans (la maison Penguin vient par exemple d’éditer le dernier livre de Barack Obama) font désormais l’objet d’un bail d’une durée ferme de 11 ans.

Cet immeuble emblématique est l'un des deux sites historiques occupés par Penguin Random House à Londres, le second se trouvant à proximité dans le quartier d’Embassy Gardens sur la rive sud de la Tamise.
Construit dans les années 1930, le bâtiment compte 8 étages et a récemment fait l'objet d'une rénovation de 4 millions de livres sterling portant sur les surfaces de bureaux et parties communes.

Benoit Fort, Senior Investment Manager chez Sofidy a déclaré : "Cette seconde acquisition majeure après Amsterdam en septembre démontre à nouveau nos capacités de sourcing, de négociation et d’exécution
paneuropéennes, nous ayant permis de conclure l’acquisition de cet actif sécurisé de premier plan dans un environnement économique incertain dans lequel le Brexit et la Covid-19 ont créé de nouvelles
opportunités. Nous considérons que Londres est et restera une porte d'entrée mondiale sur le continent européen et une cible stratégique pour nos activités d'investissement".

Simon Glenn, responsable des marchés de Londres, BNP Paribas Real Estate a déclaré : "Compte tenu de certaines incertitudes actuelles sur le marché, cette transaction constitue un vote de confiance vis-à-vis de la capitale britannique. La pandémie a certainement accéléré les tendances préexistantes du télétravail, mais les organisations constatent de plus en plus la valeur du bureau physique pour maintenir la culture d'entreprise et fédérer les collaborateurs. Cette confiance des occupants dans l'immobilier a renforcé l'appétit des investisseurs, en particulier pour les immeubles de bureaux bien loués".

SOFIDY a été conseillé par DLS Advisors, CBRE et Gibson Dunn & Crutcher UK LLP - Penguin Random House, par BNP Paribas Real Estate et Fladgate,

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Changement climatique : les banques de développement s’associent pour lutter

Michael Lewis
DWS
En distribuant 2 300 milliards de dollars de crédits chaque année, les banques de développement ont les moyens de faire une grande différence. Les explications de Michael Lewis, Responsable de la recherche thématique ESG chez DWS.
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PERL lance sa première résidence en nue-propriété à Brest (29)

La Rédaction
Le Courrier Financier

« Totem » est une fierté car elle est la première opération réalisée par Perl dans le Finistère. Brest est une
métropole au patrimoine historique mais également une cité chaleureuse et dynamique, ce qui fait d’elle une
localisation de premier choix pour des épargnants désireux d’investir dans l’immobilier. Brest est également une
ville à l’économie dynamique et dotée d’une forte population étudiante, que Perl pourra notamment adresser à
travers cette typologie de logement.

Cette opération illustre le fait que l’épargne privée peut-être mise au service
de l’intérêt général : il s’agit d’un investissement patrimonial mais également sociétal puisqu’il permet de contribuer
à la production de plus de logements abordables dans la métropole. » déclare Nicolas de Bucy, directeur général
de Perl.

« Totem » : 86 appartements neufs à destination des étudiants et jeunes actifs

Perl a lancé à proximité de la gare et du port, la commercialisation de 86 studios, répartis du rez-de-chaussée au
6ème étage, au sein d’une résidence à l’architecture contemporaine composée au total de 6 bâtiments dont la
maîtrise d’ouvrage est réalisée par Nexity. Ces appartements, dont le début des travaux et la signature des actes
notariés sont prévus au 2 ème trimestre 2024, seront livrés au 3 ème trimestre 2026.

2 ème agglomération de la région Bretagne, Brest est une ville universitaire et attractive. Avec plus de 31 000 étudiants, son université est pluridisciplinaire et comporte notamment une faculté de médecine, des écoles
d'ingénieurs, une école de commerce et une école d'actuariat. Afin de répondre aux besoins des futurs locataires,
la résidence offre des services spécifiques dans les parties communes, tel qu’un espace de coworking, une laverie,
un rooftop, un jardin partagé, un local à vélos…

Un prix attractif à partir de 57 400 €

La résidence « Totem », au cœur de l’effervescence brestoise, offre des opportunités d’investissement pour tous les budgets. Moyennant une décote de 37,5 % du prix d’acquisition, les studios sont accessibles à partir de 57 400 € et le prix moyen en nue-propriété est proposé à 3 307 € par m² (hors parking).

Pendant une durée d’usufruit de 16 ans, ces logements, en moyenne de 20 m², seront loués par le bailleur Brest Métropole Habitat à des locataires sous conditions de ressources. En plus de la gestion locative, le bailleur assurera l’entretien des biens pendant toute la durée de l’usufruit. Les épargnants pourront ainsi profiter d’un placement immobilier performant et serein, sans risque locatif ni contrainte de gestion.

Le programme en image
Vous trouverez ici un visuel HD du programme à télécharger.

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CRISTAL Rente adopte une nouvelle stratégie en application de l’article 8 du règlement SFDR !

La Rédaction
Le Courrier Financier
Nous sommes ravis de vous annoncer une évolution significative au sein de la SCPI CRISTAL Rente. Dans une volonté de transparence et d’engagement de promotion des caractéristiques environnementales, la SCPI […]

Nous sommes ravis de vous annoncer une évolution significative au sein de la SCPI CRISTAL Rente. Dans une volonté de transparence et d'engagement de promotion des caractéristiques environnementales, la SCPI des Grandes Enseignes a décidé d'adopter une stratégie conforme aux exigences de l'article 8 de la réglementation SFDR.

Que dit la réglementation SFDR et son article 8 ?


La SFDR, ou Règlement sur la transparence en matière de durabilité dans le secteur des services financiers, est une réglementation de l'Union européenne entrée en vigueur en mars 2021. Cette dernière exige la divulgation d'informations transparentes sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le secteur financier. L'article 8 de cette classification met l'accent sur les obligations de transparence de la promotion des caractéristiques ESG.

Notre engagement envers la durabilité


La décision d'adopter une stratégie SFDR témoigne de l'engagement de la SCPI CRISTAL Rente envers la durabilité et notre responsabilité en tant que gestionnaire de fonds. Nous sommes convaincus que cette évolution contribuera positivement à des initiatives socialement responsables et respectueuses de l'environnement.

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre engagement, nous vous invitons à consulter les statuts de la SCPI via le lien ci-dessous :

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Startups : Havas Blockchain lance Web3Network, une place de co-investissement

La Rédaction
Le Courrier Financier
Havas Blockchain — offre d’accompagnement global pour les projets blockchain ou liés aux crypto-actifs — annonce ce mardi 24 novembre le lancement de Web3Network. Il s’agit d’une place de co-investissement […]

Havas Blockchain — offre d'accompagnement global pour les projets blockchain ou liés aux crypto-actifs — annonce ce mardi 24 novembre le lancement de Web3Network. Il s'agit d'une place de co-investissement pour les startups Blockchain, qui sélectionne des projets ambitieux et leur permet une introduction privilégiée auprès de chaque entité du board.

Web3Network s’appuie sur un prestigieux réseau d’investisseurs en capital risque : Blockchain Valley Ventures, Blockwall Management, Fabric Ventures, First Bridge Ventures, LeadBlock Partners, Schema Capital, Signature Ventures et YGC. Web3Network permet également des mises en relation avec des entreprises, des acteurs publics et des startups.

Board et réseau d'investisseurs

Le board d’investisseurs en capital-risque pour les start-ups Web3 et Blockchain Web3Network est constitué d’investisseurs expérimentés, avec un riche portefeuille d'investissement et en commun la conviction que la technologie blockchain est le socle de l’économie numérique de demain.

Web3 et Blockchain cherchent à lever des fonds et à accélérer leur croissance. Après un audit en partenariat avec Estimeo, l’agence de notation et de valorisation des startups, les projets sélectionnés sont présentés à chaque membre du board et bénéficient de mises en relation avec un réseau s’acteurs privés et institutionnels.

Soutenir la croissance des startups

Web3Network cible les projets européens et mondiaux axés sur les technologies décentralisées. Web3Network s’adresse à des domaines aussi variés que la finance, l'énergie, l’industrie, la mobilité, etc. « De très nombreuses startups prometteuses cherchent actuellement des liquidités, et d’autres projets de qualité verront le jour très prochainement. Web3Network est l’outil parfait pour les identifier et les faire croître rapidement », commente Fabien Aufrechter, Directeur d’Havas Blockchain.

Le processus de Web3Network est rapide, collaboratif et transparent. Les entrepreneurs peuvent soumettre leur demande à l'adresse e-mail suivante : Web3@havas.com. « Web3Network est une plate-forme pour combler le fossé entre start-ups, investisseurs et entreprises. Ce réseau a vocation à grandir en intégrant d’autres investisseurs en capital-risque », ajoute Milan Orban, Analyste chez Havas Blockchain, en charge de Web3Network.

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Egalité des chances économiques : un appel à projets pour des contrats à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Olivia Grégoire, Secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable, lance ce mardi 24 novembre un nouvel appel à projets sur l’égalité des chances économiques, afin de poursuivre le développement des contrats à impact. Cet appel à projets répond aux difficultés que pose la crise dans la pleine participation de tous les citoyens à l'économie française, notamment sur leur possibilité d’entreprendre ou de travailler.

10 millions d'euros

Avec une enveloppe de 10 millions d’euros, cet appel à projet sera opéré depuis le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. Objectif, soutenir le passage à l’échelle de solutions innovantes grâce à trois grandes thématiques : la non-discrimination à l’embauche et dans les parcours professionnels, le développement de l’entrepreneuriat dans les zones rurales et urbaines prioritaires, et la lutte contre l’exclusion financière.

« Ce nouvel appel à projet soutient la dynamique des contrats à impact afin d’en faire un levier de l’évolution et de l’évaluation de nos politiques publiquesA un moment où notre économie traverse une crise économique et sociale inédite, c’est un signe fort pour encourager l’émergence d’outils que l’Etat n’a pas nécessairement à sa disposition », explique Olivia Grégoire.

Un premier contrat

Le contrat à impact permet à l’Etat de donner leur chance à ces structures pour se développer auprès d’un public ou d’un territoire élargis : le projet est financé par un ou des investisseurs privés — qui ne sont remboursés par l’Etat qu’en fonction de la réussite du projet, évalué sur la base d’indicateurs définis en amont. Un premier contrat à impact, opéré par l’Ademe, a été lancé en septembre dernier sur l’économie circulaire.

Pour ce nouvel appel à projets sur l’égalité des chances économiques, les candidats ont trois mois, du 24 novembre 2020 au 24 février 2021, pour déposer leur projet en ligne. Avec des premiers contrats signés au printemps 2021 et de premiers résultats attendus pour mars 2022, le contrat à impact valorisera les initiatives locales des acteurs de terrain.

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