Finance durable : La Financière de l’Echiquier est partenaire du MOOC Biodiversité, Relever le défi du vivant

La Rédaction
Le Courrier Financier

 Engagée en faveur de la préservation de la biodiversité et du climat, La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion entrepreneuriale française, filiale à 100 % du groupe Primonial — annonce ce mardi 4 octobre s’associer avec ENGAGE, organisation dédiée à la transition environnementale et sociale, dans la création d’une plateforme en ligne gratuite destinée à faciliter la compréhension des enjeux de biodiversité et de ses liens avec l’économie. 

Ce dispositif pédagogique réunit plus de 20 experts de la transition écologique, tels que François Gemenne, chercheur et membre GIEC, Bruno David, Président du Muséum national d’Histoire naturelle ou encore Philippe Grandcolas, Directeur de recherche au CNRS, ainsi qu’un écosystème de partenaires tels que l’Office Français de la Biodiversité, la Macif et LFDE.

Un MOOC accessible dès le 7 novembre 

Investisseur responsable depuis plus de 30 ans, convaincu de l’importance de l’éducation financière, LFDE déploie des initiatives pédagogiques au profit de ses clients et collaborateurs ainsi que des entreprises. Sur le terrain de l’ISR, LFDE a notamment lancé en 2019 L’Ecole de l’ISR, un dispositif de formation destiné à ses partenaires, un podcast décryptant les grands concepts de l’investissement durable ou encore une bande dessinée en 2021.

Le nouveau partenariat de LFDE avec ENGAGE s’inscrit dans ce sillage pédagogique.  Organisé autour de quatre modules, parmi lesquels « Pionnier dans mon entreprise » et « L’économie au service du vivant », le MOOC Biodiversité, Relever le défi du vivant sera accessible à partir du le 7 novembre 2022. 

Agir pour le climat et la biodiversité

« L’éducation est un enjeu  majeur porté par La Financière de l’Echiquier depuis plusieurs années. La formation de notre écosystème est primordiale à nos yeux, nos différents dispositifs d’apprentissage se sont ainsi progressivement étendus à nos clients, entreprises et collaborateurs. L’esprit pionnier de La Financière de l’Echiquier résonne dans ce MOOC dédié à la biodiversité, un format innovant, à la fois expert et pédagogique », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

« Agir en faveur du climat et de la biodiversité avec son épargne peut changer la donne. A La Financière de l’Echiquier, nous sommes convaincus que la finance durable peut être une partie de la solution. Nous restons mobilisés, et nous sommes engagés dans le cadre du Finance for Biodiversity Pledge, à approfondir la prise en compte des enjeux de biodiversité dans notre gestion », ajoute Coline Pavot, Responsable de la Recherche Investissement Responsable chez LFDE.

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L’économie circulaire : une partie de la solution pour le maintien de la biodiversité ?

François Lett
Ecofi
A l'heure du changement climatique, l'économie circulaire pourrait permettre de préserver la biodiversité en danger. La prochaine conférence COP 15 lui accordera-t-elle un rôle plus central ? Les explications de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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Finance verte : Robeco publie son enquête annuelle sur le climat

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — spécialiste international de la gestion d'actifs, basé à Rotterdam (Pays-Bas) — publie ce lundi 21 mars sa deuxième enquête annuelle sur le climat. Cette étude approfondie porte sur la manière dont les investisseurs abordent les opportunités et les risques liés au réchauffement climatique. Cette enquête a été effectuée auprès de 300 des plus grands investisseurs institutionnels et « wholesale » du monde en Europe, Amérique du Nord et Asie-Pacifique, représentant un total d'environ 23 700 Mds$ d'actifs sous gestion.

Neutralité carbone, une évidence

Réalisée par CoreData Research, l'enquête mondiale sur le climat 2022 de Robecomontre que les investisseurs considèrent le réchauffement climatique comme l'un des problèmes ESG les plus importants auxquels ils sont confrontés. Pour les trois quarts (75 %) des investisseurs, le réchauffement climatique est au cœur de leur politique d'investissement ou un facteur important de celle-ci, soit une hausse par rapport aux 34 % d'il y a deux ans.

Entre-temps, les engagements en matière de neutralité carbone sont devenus la norme. Près de la moitié des investisseurs se sont engagés publiquement à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre pour leur portefeuille d'investissement d'ici 2050 ou sont en train de le faire. Seuls 11 % des investisseurs nord-américains se sont engagés à atteindre la neutralité carbone, soit bien moins que leurs homologues d'Europe (40 %) et d'Asie-Pacifique (31 %).

Un constat frappant de l'enquête est que les investisseurs sont de plus en plus nombreux à envisager de désinvestir des sociétés pétrolières et gazières utilisant des énergies fossiles, passant de 11 % à 22 %, soit le double au cours des deux prochaines années.

Essor de l'investissement à impact

L'une des principales conclusions de l'enquête sur le climat de cette année est la volonté accrue des investisseurs de rechercher un impact sur le monde réel. Cela se remarque tout d'abord dans l'adoption de l'investissement thématique dans des thèmes liés à la durabilité tels que les énergies renouvelables ou les technologies vertes. Près des trois quarts (70 %) des investisseurs mettent actuellement en œuvre l'investissement thématique, les investisseurs européens et d'Asie-Pacifique étant en avance sur les Nord-Américains.

Ensuite, l'actionnariat actif, qui comprend l'engagement et le vote, est passé d'un rôle central ou important dans 54 % des politiques d'investissement il y a deux ans à 73 % aujourd'hui. Si cette tendance est la plus forte parmi les investisseurs européens (de 81 % à 90 % dans les deux prochaines années), elle est également présente en Amérique du Nord (de 60 % à 68 %) et en Asie-Pacifique (de 80 % à 82 %).

La neutralité carbone, la réduction des déchets au niveau mondial, l'arrêt de la déforestation et la préservation de la biodiversité sont considérés comme les thèmes d'engagement environnemental les plus importants sur lesquels il faudra se concentrer au cours des deux à trois prochaines années.

Sensibiliser les investisseurs

La sensibilisation des investisseurs à la biodiversité augmente rapidement et a plus que doublé, passant de seulement 19 % des investisseurs déclarant que la biodiversité était un facteur important de leur politique d'investissement il y a deux ans à 41 % aujourd'hui. Toutefois, 50 % des investisseurs estiment la mise en œuvre difficile en raison d'un manque de données sur les entreprises en matière de biodiversité. Par ailleurs, 43 % considèrent que le manque de produits et de stratégies d'investissement adaptés constitue un obstacle à la prise en compte de la biodiversité, quand 46 % indiquent une demande insuffisante de la part des investisseurs finaux.

« L'enquête sur le climat met en lumière la façon dont les investisseurs institutionnels perçoivent certaines des questions clés liées au réchauffement climatique, à la biodiversité et au stewardship. Si l'incertitude règne autour de ces sujets, nous savons aussi que nous devons agir de toute urgence. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d'attendre d'avoir des données ou des solutions parfaites », analyse Lucian Peppelenbos, stratégiste climat chez Robeco.

« En tant qu'investisseurs, nous devons nous atteler à la tâche et résoudre ces problèmes, car nous avons les moyens financiers de faire la différence. En tant que leader mondial de l'investissement durable, nous considérons qu'il est de notre devoir de partager notre expertise et nous espérons que ces recherches contribueront à inciter le secteur de l'investissement à jouer un rôle constructif dans la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité », ajoute-il.

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Finance verte : La Française signe le « Finance for biodiversity pledge »

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Française — groupe de gestion d’actifs multi-spécialiste avec 55 Mds€ sous gestion au 31 décembre 2021 — annonce ce lundi 21 mars être l'un des cinq nouveaux signataires du « Finance for Biodiversity Pledge ». Dans ce document, les signataires s’engagent à protéger et restaurer la biodiversité à travers leurs activités financières et de leurs investissements, grâce à :

  • la collaboration et le partage des connaissances ;
  • la discussion avec les entreprises ;
  • l’évaluation de l’impact ;
  • la mise en place d’objectifs ;
  • Le reporting sur chacun de ces points avant 2025.

Associer performance et durabilité

« La Française est fière de figurer parmi les 89 institutions financières leaders qui s’engagent formellement à protéger, restaurer, et gérer de manière durable les ressources naturelles au travers d’une stratégie d’investissement responsable basée sur l’engagement et priorisant la biodiversité. En tant qu’investisseur responsable, notre objectif est de concevoir et de gérer des solutions d’investissements qui associent performance et durabilité », déclare Laurent Jacquier-Laforge, Global Head of Sustainable Investing du Groupe La Française.

La Française est une filiale de la Caisse Régionale du Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE), membre du Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Le groupe utilise sa capacité d’innovation et sa technologie afin d'allier rendement et durabilité. Autour des piliers « actifs financiers » et « actifs immobiliers », La Française se développe auprès d'une clientèle institutionnelle et patrimoniale en France et à l’international.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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LFDE : bilan des premières Rencontres du Climat et de la Biodiversité

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion entrepreneuriale française, filiale à 100 % du groupe Primonial — présente ce mercredi 16 mars le bilan de la première édition des Rencontres du Climat et de la Biodiversité. L'événement a réuni experts, entreprises et clients, afin de stimuler l’échange de bonnes pratiques et de dégager des pistes concrètes de travail pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.

Trois ateliers de travail

Ces Rencontres s’inscrivent dans le cadre de la très ambitieuse stratégie Climatadoptée par LFDE en mai 2021. Elles permettent de consolider sa démarche d’engagement auprès de ses parties prenantes, dont les entreprises. Trois ateliers de travail étaient organisés sur les thèmes de la taxonomie européenne, la biodiversité et la mise en œuvre d’une stratégie climat.

Ils ont réuni 13 entreprises européennes et 10 clients autour de l’équipe de gestion d’Echiquier Climate Impact Europe et de l’équipe de Recherche Investissement Responsable de LFDE. Animés par des experts climatiques européens — CDP, Entreprise pour l’Environnement, I-Care — ces ateliers ont livré de précieux premiers enseignements et dégagé des pistes d’engagements qui seront suivies dans le temps.

Sur la taxonomie européenne 

Investisseurs et entreprises — ASML, DSM, SCA, Thermador Groupe, Albioma — accueillent positivement cette réglementation. Elle est perçue comme un outil neutre offrant l’opportunité de valoriser leurs produits et services à impact positif et d’améliorer leur communication sur le sujet. Cependant, de nombreux aspects rendent difficile sa mise œuvre : différences méthodologiques, décalages de calendrier entre les reportings sur l’éligibilité des investisseurs et des entreprises, publication partielle du dispositif, etc.

La publication de l’éligibilité, puis de l’alignement des entreprises et des fonds dans un second temps, est soumise à une pression concurrentielle qui nous l’espérons ne biaisera pas les données communiquées. Les gérants d’actifs ont un important rôle d’accompagnement des entreprises pour les aider à s’approprier le cadre réglementaire de la taxonomie. La pédagogie de leur communication sera cruciale, en particulier les premières années de mise en place du règlement.

Concernant la biodiversité 

Les entreprises présentes lors des Rencontres — L’Oréal, Kering, Remy Cointreau et Voltalia —déploient déjà un panel d’actions destinées à analyser et minimiser leur impact direct ainsi que celui de leur approvisionnement, ou à inciter leurs fournisseurs à instaurer des pratiques durables et raisonnées. Les entreprises les plus matures sur le sujet ne sont pas toujours celles générant le plus d’impact, mais plutôt celles dont l’activité est très dépendante de la biodiversité.

Les entreprises qui appréhendent cet enjeu de longue date ont partagé leurs pratiques et leurs pistes de réflexion. Les enjeux de la biodiversité apparaissent très locaux, spécifiques aux activités des entreprises, et sont aujourd’hui difficiles à prendre en compte dans des reportings et indicateurs agrégés.

La matière est en constante évolution. La complexité pour les investisseurs réside principalement dans le manque d’uniformité des données, organismes, méthodes, référentiels et certifications. Un impératif commun de gouvernance a émergé : il est nécessaire de prendre en compte les enjeux de biodiversité au plus haut niveau de l’entreprise (Conseil d’Administration) afin de mieux évaluer les risques et d’appréhender les modalités.

Stratégie climat des entreprises 

L’atelier a mis en lumière l’importance de l’appropriation des enjeux climatiques par la direction des entreprises, quels que soient leur taille ou secteur d’activités. Un enjeu décisif pour définir une stratégie cohérente et ambitieuse, incluant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre chiffrés et datés. Le déploiement des stratégies est complexe en raison du manque d’uniformisation des données, du manque d’expertise sur les méthodologies de mesure d’impact et de ressources humaines et techniques.

Le défi commun à l’ensemble des entreprises – Aker Carbon Capture, SAP, Kemira, Vow ASA ­– réside dans l’intégration du scope 3 c’est-à-dire de l’ensemble de la chaîne de valeur dans leur stratégie climatique. Les difficultés sont liées au manque de visibilité sur les chaînes d’approvisionnement, à la capacité de l’entreprise à influencer les pratiques des fournisseurs et à la qualité de la donnée. Les entreprises les plus matures souhaitent pouvoir intégrer leurs émissions évitées dans leur reporting.

Intensifier la finance à impact

Un premier bilan des engagements pris sera dressé lors de l’édition 2022 des Rencontres Climat & Biodiversité. « Cette initiative unique sur la Place de Paris traduit notre ambition d’être force d’innovation sur les sujets finance-climat et biodiversité. La gestion d’actifs a un rôle majeur à jouer pour orienter les capitaux vers les entreprises les plus engagées et sensibiliser nos clients à ces enjeux d’avenir », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

« La première édition de nos Rencontres Climat & Biodiversité a permis de préciser les enjeux auxquels les entreprises sont confrontées et d’enrichir le dialogue entre les entreprises et les investisseurs. Notre engagement en faveur de la finance à impact s’intensifiera encore », ajoute Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et CIO.

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Océans : Amundi et Accor s’allient à la Fondation de la Mer

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi (spécialiste de l’investissement responsable) et Accor (spécialiste mondial de l’hôtellerie) annoncent ce jeudi 10 février leur engagement renforcé en faveur de la protection des océans avec l’adoption du Ocean Framework, élaboré par Fondation de la Mer dans le but d’aider les entreprises et les investisseurs à mesurer l’impact de leurs activités sur la vie marine. Accor est la première entreprise à adopter ce référentiel, défini avec l’aide d’Amundi, dans le cadre d’une stratégie et d’un reporting dédiés sur les océans.

En cohérence avec leurs engagements environnementaux, Amundi et Accor ont entamé une étroite coopération avec la Fondation de la Mer, qui a mis au point un cadre d’analyse pour aider les entreprises à mesurer et à corriger leurs impacts sur les fonds marins en ligne avec l’Objectif de Développement Durable numéro 14 des Nations Unies (vie aquatique). Cet objectif vise à la préservation des mers et des océans et à une utilisation responsable des ressources marines.

Objectifs de ce partenariat

L’un des premiers contributeurs à l’élaboration du Ocean Framework, et en lien avec l’engagement du groupe Crédit Agricole en faveur de la sauvegarde des océans et de la biodiversité, Amundi s’est appuyé sur cet outil pour engager un premier cercle d’entreprises dès l’an dernier, dont Accor, dans quatre domaines essentiels (pêche et aquaculture, énergie hôtellerie, fret maritime/croisières). L’objectif était de les inciter à :

  • évaluer l’impact de leurs activités sur les océans en utilisant la grille d’analyse du Ocean Framework ;
  • documenter les impacts spécifiques sur les océans sur la base d’indicateurs du Ocean Framework ;
  • développer des stratégies dédiées aux océans et des politiques incluant la préservation des océans dans les stratégies de biodiversité.

A l’avenir, Amundi vise à doubler le nombre d’entreprises qu’il engage sur le thème des océans, afin de les encourager à réduire leurs impacts négatifs à l’aide d’indicateurs de performance spécifiques. Amundi a aussi pour objectif d’allouer plus de capital à la protection des océans.

Label « Ocean approved »

Accor a annoncé l’adoption d’une stratégie et d’une politique de reporting dédiées aux océans sur la base du Ocean Framework, sous le label international « Ocean approved ». Le Groupe a éliminé six espèces de poisson en danger ou menacées localement de ses menus et s’assure que les produits de pêche utilisés aussi bien sauvage que d’élevage proviennent de pêcheries durables, partout où cela est possible.

Accor s’est aussi fixé des objectifs ambitieux en matière de développement durable, visant à la préservation de la biodiversité au sens large. Il s’est engagé à supprimer le plastique à usage unique de l’expérience client dans ses hôtels d’ici à la fin 2022, afin de réduire son empreinte carbone et dans l’espoir de ne plus contribuer aux 14 millions de tonnes de plastique qui sont déversées chaque année dans les océans.

Stratégie de biodiversité

« En tant qu’acteur global de l’hospitalité nous devons placer les océans au cœur de notre stratégie de biodiversité, en mettant en place des actions concrètes en vue de leur protection. Pour ce faire, nous avons besoin non seulement d’une stratégie claire mais aussi d’un système de reporting solide. Travailler main dans la main avec nos investisseurs et partenaires tout au long de notre chaîne de valeur nous aide à concevoir des stratégies efficaces en faveur des océans et de la biodiversité », déclare Brune Poirson, Directrice du Développement Durable chez Accor.

« Le Ocean Framework est un outil essentiel dans l’engagement d’Amundi en faveur de la préservation du capital naturel, car il fournit des indicateurs concrets sur la base desquels Amundi peut engager un dialogue plus fructueux avec les entreprises sur les océans. Nous sommes fermement déterminés à soutenir les entreprises dans leurs contributions positives à l’environnement. Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec Accor, entreprise pionnière dans l’adoption de ce cadre, afin de nous assurer que les océans ne sont pas oubliés dans nos engagements environnementaux », commente Jean-Jacques Barbéris, Directeur de la Clientèle Institutionnelle et Corporate, ESG chez Amundi.

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ISR : la SCPI PF Grand Paris obtient le label et déploie un programme de biodiversité urbaine

La Rédaction
Le Courrier Financier

Perial Asset Management (Perial AM) — spécialiste de l'épargne immobilière — annonce l’obtention du label ISR pour sa SCPI PF Grand Paris. Créée en 1966, PF Grand Paris est la plus ancienne SCPI encore active sur le marché et positionnée sur la dynamique du Grand Paris. L’audit réalisé par l’AFNOR au mois de janvier 2022 a validé le maintien du label ISR pour la SCPI PFO2 et pour la SCI Perial Euro Carbone. Trois fonds gérés par Perial AM sont désormais labéllisés.

« La labéllisation de notre SCPI PF Grand Paris est une étape essentielle dans l’objectif ambitieux que nous nous sommes fixés, à savoir d’avoir une gamme de produits 100% labélisée ISR à moyen terme. Au-delà du label, c’est tout le travail réalisé par les équipes de PERIAL AM au service de nos clients qui est ainsi valorisé. C’est tout le sens de la raison d’être du groupe, dévoilée en 2021 : être moteur de la transformation vers l’épargne et l’immobilier responsable, pour accompagner chacun de nos clients et construire, tous ensemble, un avenir durable », Eric Cosserat, Président de Perial AM.

Une SCPI historique

Créée en 1966, PF Grand Paris est la plus ancienne SCPI du marché encore en activité. Son capital a été rouvert en 2017 pour renouveler son patrimoine et le recentrer sur la dynamique immobilière du projet du Grand Paris. Un pari réussi puisque la SCPI a depuis dépassé le cap symbolique du milliard d’euros d’actifs sous gestion, à l’été 2021.

Cette dynamique s’est matérialisée par une collecte brute de plus de 575 M€ en 4 ans et ainsi par une régénération et une revalorisation du patrimoine de PF Grand Paris. Cette revalorisation a ainsi permis depuis 4 ans quatre augmentations de prix de part successives.

Biodiversité urbaine

En plus de l’obtention du label ISR, PF Grand Paris innove et intègre dans sa stratégie d’investissement et de gestion un objectif d’amélioration de la biodiversité urbaine : 100% des actifs pertinents (ayant une surface supérieure à 1 000 m², détenus hors copropriété par PF Grand Paris et ayant une surface végétalisée extérieure) visent à s’améliorer en matière de biodiversité d’ici 2030.

Une méthodologie robuste a été définie et structurée en collaboration avec une équipe d’écologues experts : c’est le coefficient socio-écologique par surface (C2S) qui permet de mesurer les progrès réalisés chaque année. Perial AM est convaincu de ses responsabilités en matière de préservation et d’amélioration de la biodiversité urbaine, tant d’un point de vue écologique que social.

Cette démarche est particulièrement pertinente pour PF Grand Paris : en Ile-de-France, les espaces verts d’entreprises représentent 8 % de la surface des espaces verts urbains (hors bois et forêts), mais également 25 % des espaces qui contribuent le plus à ces continuités (source : Serret et al, 2014). La qualité et la mise en valeur de la biodiversité sur les sites contribuent également à la qualité de vie des utilisateurs.

Engagement responsable

« Nous prouvons que l’innovation et la recherche d’objectifs extra-financiers quantitatifs, significatifs et ambitieux s’articulent avec un fonds comme PF Grand Paris. Le maintien du label ISR pour PFO2 et PERIAL Euro Carbone est également une excellente nouvelle, démontrant que les engagements que nous avons pris lors de l’audit initial en matière d’amélioration de la performance ESG de ces fonds sont bien suivis et tenus », déclare Anne-Claire Barberi, Directrice RSE & Innovation de Perial.

Cette nouvelle labélisation vient valoriser le travail réalisé par toutes les équipes de Perial AM tout au long de l’année, mais également l’engagement de leurs partenaires tout comme la dynamique de la relation avec les clients locataires, épargnants et investisseurs où les critères ESG viennent infuser l’ensemble des décisions.

Au-delà de ces trois fonds, 100% des fonds gérés par Perial AM intègrent une stratégie ESG Best-in-Progress. A date, le label ISR couvre 80 % des encours gérés par Perial AM — cet encours correspond aux 4 SCPI ainsi que la SCI Perial Euro Carbone gérées par la société de gestion.

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Nutrition : Credit Suisse lance un fonds en partenariat avec J.P. Morgan AM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Credit Suisse — prestataire international de services financiers — annonce ce jeudi 17 novembre le lancement du « Credit Suisse J.P. Morgan Sustainable Nutrition Fund » en partenariat avec J.P. Morgan Asset Management. Ce fonds investit dans des entreprises qui s'intéressent aux liens entre la nutrition, la santé, la biodiversité et le climat. Lancé avec des actifs sous gestion de plus de 250 M$, le fonds se concentrera sur les entreprises qui rendent les systèmes alimentaires moins intensifs en carbone.

Objectifs du fonds de nutrition

Le fonds de nutrition vise les objectifs de développement durable 2 (Faim zéro) et 13 (Lutte contre le changements climatiques) des Nations Unies. Il repose sur un portefeuille d'actions mondiales OPCVM à forte conviction composé de 40 à 60 titres et mis à la disposition des investisseurs sur une base quotidienne, sans investissement minimum.

Le fonds aborde le thème de la nutrition en se focalisant sur les innovateurs de petite et moyenne capitalisation tout au long de la chaîne de valeur — de la culture à la consommation des aliments, et à leur transformation. L'agriculture verticale, les protéines végétales et les tests alimentaires sont quelques-unes des nombreuses activités dans lesquelles le fonds investira à travers trois sous-thèmes : l'agriculture durable, les processus alimentaires efficaces ainsi que les régimes alimentaires sains et durables.

Chaîne de valeur alimentaire

« Credit Suisse et J.P. Morgan Asset Management s'engagent à obtenir des résultats tant financiers qu'axés sur des objectifs, tout en créant une valeur de portefeuille durable. C'est ce qui rend ce fonds si intéressant, car il combine efficacement la nécessité de relever les défis climatiques liés à l'industrie de la nutrition et la recherche de retours sur investissement attractifs », déclare Lydie Hudson, CEO de Sustainability Research and Investment Products, au Credit Suisse.

« Alors que nous nous dirigeons vers une économie mondiale plus durable, la nutrition durable doit être au cœur de cette transition. Cette nouvelle stratégie vise à apporter une contribution positive à un avenir plus sain, car elle investit dans des entreprises qui cherchent à remédier aux inefficacités actuelles de la chaîne de valeur alimentaire en rendant les systèmes alimentaires moins intensifs en carbone et, en fin de compte, en permettant des régimes alimentaires plus sains », réagit Jennifer Wu, Global Head of Sustainable Investing à J.P. Morgan Asset Management.

Durabilité de l'investissement

« Nous sommes ravis de nous associer à Credit Suisse. Les deux entreprises réunissent leurs meilleures connaissances et compétences en matière de durabilité et d'investissement pour cette stratégie de placement unique qui sera exclusivement disponible pour les clients de Credit Suisse », déclare Claude Kurzo, CEO Switzerland J.P. Morgan Asset Management.

En début d’année, le Credit Suisse et J.P. Morgan Asset Management ont convenu de s'associer dans le domaine de la nutrition durable. Ce partenariat réunit deux institutions financières qui engagent des recherches et des ressources pour s'attaquer à l'un des plus grands problèmes sanitaires et environnementaux du monde.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Climat et biodiversité, le temps d’agir

Olivier de Berranger et Paul Merle
LFDE
Lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité sont les deux facettes d'une même pièce. Quel rôle la finance peut-elle jouer dans cet engagement ? Le point avec Olivier de Berranger, CIO, Directeur de la Gestion d’Actifs et Paul Merle, Gérant d’Echiquier Climate Impact Europe chez La Financière de l'Echiquier (LFDE).
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Biodiversité : LBPAM mesure l’impact de ses fonds avec la base de données BIA-GBS

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale — annonce ce mercredi 27 octobre avoir conclu un partenariat avec Carbon4 Finance. Objectif, mesurer l’impact biodiversité de ses fonds, en s’appuyant sur la base de données Biodiversity Impact Analytics powered by the Global Biodiversity Score (BIA-GBS).

2021 est une année charnière pour agir en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité, avec le lancement de la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD), le congrès mondial de la nature – UICN en septembre et la perspective d’une COP15 en 2022. L'implication du secteur financier jouera un rôle central car l'investissement est un puissant incitatif. Il doit servir la préservation et désormais la restauration de la biodiversité, tout comme il sert la lutte contre le changement climatique.

Rôle de la base de données

La base de données associe l’expérience de Carbon4 Finance sur les données climatiques et la méthodologie d'empreinte biodiversité du GBS — développée par CDC Biodiversité. La base de données permet aux investisseurs d'évaluer l'impact sur la biodiversité de leur portefeuille avec une large couverture sur les actifs listés.

LBPAM s’était déjà engagée à déployer une stratégie ambitieuse en faveur de la biodiversité, en signant le « Finance for Biodiversity Pledge » aux côtés de La Banque Postale. Grâce à ce partenariat, la société de gestion se dote d’une mesure d’impact complémentaire permettant d’analyser de nombreux points de pression sur la biodiversité — tels que le climat, la pollution, la surexploitation des ressources.

Stratégie biodiversité

« Carbon4 Finance et CDC Biodiversité sont, pour nous, des partenaires de référence. Nous travaillons déjà avec Carbon4 Finance pour calculer l’alignement de nos portefeuilles par rapport à une trajectoire climatique. Avec ce partenariat, nous étendons notre action à la biodiversité, dont la préservation est un enjeu fort indissociable du climat, avec confiance », souligne Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de La Banque Postale Asset Management.

« Le changement climatique et la perte de biodiversité sont des enjeux qui doivent être adressés ensemble, c’est la raison pour laquelle Carbon4 Finance s’efforce de mettre à disposition des investisseurs des données d’impact climat et biodiversité robustes. Nous sommes ravis d’accompagner LBPAM dans cette nouvelle aventure ambitieuse de déployer une stratégie biodiversité dans leurs investissements », affirme Marie-Anne Vincent, Directrice Générale de Carbon4 Finance.

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