Transition carbone des PME : Greenly rejoint France Invest

La Rédaction
Le Courrier Financier

Afin d'adapter les PME au monde bas-carbone de demain, Greenly — expert du bilan carbone — annonce ce mercredi 3 janvier rejoindre France Invest en vue de verdir le capital-investissement.

Décarbonner l'économie française

Asset Managers, fonds à impact et fonds de private equity sont d’accord : le KPI carbone prend une place grandissante dans le monde de la finance en servant le double objectif de trouver plus facilement des investissements et d’entamer une transformation du business model pour se désengager progressivement d'une trop forte dépendance à la combustion carbone. 

« Travailler avec les fonds d’investissement est un vecteur d’accélération massif pour décarboner l’économie française. Ils ont un grand pouvoir de diffusion et un rôle d’accompagnement de leurs PME dans l’engagement pour le climat, le grand combat du XXIe siècle », déclare Capucine d’Harcourt, Responsable de la Finance Durable chez Greenly.

Levier du capital-investissement

Comme France Invest, Greenly est convaincu que le capital-investissement peut servir de levier pour la transformation du business model des PMEs. Après deux ans d’accompagnement carbone de France Invest dont Greenly a réalisé le Bilan Carbone, elle rejoint la communauté pour agir aux côtés des fonds qui veulent engager leurs PME.

La climate tech apporte son expertise sur la réalisation de bilan carbone, le volet législatif et la stratégie de décarbonation à déployer. A ce jour, Greenly accompagne déjà plus de 80 fonds d’investissements qui activent le levier de la transition carbone. 

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Protection sociale : M comme Mutuelle obtient la certification B Corp

La Rédaction
Le Courrier Financier

M comme Mutuelle — complémentaire santé et prévoyance — a annoncé le 30 mars dernier avoir obtenu la certification B Corp. La mutuelle rejoint ainsi une communauté internationale de 5 000 entreprises dont 200 françaises qui respectent des exigences élevées en matière de performances environnementales et sociales. Parmi elles, figurent notamment Patagonia, Ben & Jerry’s, The Body Shop, Chloé et Nature & Découvertes

Certification B Corp

La certification B Corp évalue les performances sociales et environnementales des
entreprises pour définir leur impact sur la société. Pour l’obtenir, les entreprises sont auditées
par B Lab sur 200 critères regroupés en cinq grandes thématiques : l’environnement, les
collaborateurs, la communauté, les consommateurs, la gouvernance.

Il faut obtenir plus de 80 points pour être certifié. A l’issue d’un processus de certification de plus d’un an et demi, M comme Mutuelle a obtenu le score de 84,8 points. En devenant certifiér B Corp, M comme Mutuelle adapte ses statuts « pour consacrer son engagement à œuvrer dans l’intérêt public général » indique l'entreprise dans un communiqué.

Mission d'intérêt général

La certification B Corp met en valeur les résultats de M comme Mutuelle en termes de performances sociales et environnementales. Plusieurs de ses engagements ont ainsi été reconnus :

  • Les adhérents au cœur de la Gouvernance : ce sont les clients de M comme Mutuelle qui
    élisent les dirigeants et le conseil d’administration. C’est le principe fondateur du système
    mutualiste « qui garantit la transparence, la solidarité et l’autogestion » de M comme Mutuelle ;
  • Les collaborateurs : les 186 collaborateurs s’appuient sur une culture managériale développée
    de manière collective, et qui s'articule autour de quatre valeurs : la confiance, la simplicité, l’engagement et la proximité. M comme Mutuelle propose des actions en faveur de la prévention santé — dépistage du diabète ou accompagnement pour l’arrêt du tabac, par exemple ;
  • Les communautés : M comme Mutuelle s’engage auprès de ses communautés sur les axes de l’humain, du sport et de la culture. A titre d’exemple, la complémentaire joue le rôle de mécène du programme Emergence de la fondation Aréli, qui permet de financer des études de talents issus de milieux modestes ;
  • L'environnement : M comme Mutuelle favorise la dématérialisation et la digitalisation de la
    gestion des remboursements. Objectif, réduire son impact environnemental. Près de 23 000
    clients disposent ainsi aujourd'hui de la carte de Tiers Payant dématérialisée. Parallèlement, M comme Mutuelle a rejoint la Convention des Entreprises pour le Climat. La société s’engage à réaliser son bilan carbone afin de limiter son impact dans le réchauffement climatique ;
  • Les clients : M comme Mutuelle couvre les adhérents selon leurs besoins. Les contrats sont centrés sur ce qui est indispensable à leur santé. 93% des clients M comme Mutuelle se déclarent satisfaits.

« La certification B Corp est une reconnaissance forte de nos réalisations quotidiennes et de la mission de M comme Mutuelle (...) La réussite est bien plus qu’une affaire de résultats économiques ou de croissance de part de marché (...) Nous sommes impatients de rencontrer les autres entreprises certifiées pour bénéficier de leurs expériences. Notre mission est de prendre soin de la communauté de nos clients et de nos collaborateurs, en devenant une entreprise bonne pour le monde », déclare Jérôme Rehlinger, DG de M comme Mutuelle.

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Chirine Ben Zaied-Bourgerie – Finastra : reporting ESG, « une bonne gestion des données permettrait une meilleure gestion des risques »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Comment favoriser le développement d'une finance plus durable ? Comment le reporting ESG peut-il contribuer à optimiser la gestion des risques climatiques ? Chirine Ben Zaied-Bourgerie, Directrice de l'innovation chez Finastra, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Impact climatique : le fonds DNB Renewable Energy prend en compte les émissions évitées

La Rédaction
Le Courrier Financier

DNB Asset Management — détenue à 100 % par DNB ASA, première institution financière norvégienne — publie ce mardi 14 décembre son deuxième rapport sur l’impact généré par les investissements réalisés par le fonds DNB Renewable Energy en termes d’émission de CO2. L’approche retenue, en partenariat avec le spécialiste ISS-ESG, est celle des émissions évitées.

Elle établit les émissions qui auraient été libérées si une action ou une intervention particulière n'avait pas eu lieu, et qui peuvent apparaître tout au long de la chaîne de valeur. Par exemple, pour une entreprise qui construit une ferme solaire, les émissions évitées représentent la différence d’empreinte carbone, pour une production électrique équivalente, entre le mix électrique mondial et celui de la ferme solaire.

Composition du portefeuille

Les résultats du rapport montrent des émissions potentielles évitées de 1 480 tonnes de CO2 par million d’euros investi (PAE/Eurm) contre une empreinte carbone de 246 tonnes de CO2 par million d’euros. Cela signifie que le portefeuille DNB Renewable Energy évite environ 6 tonnes de CO2 pour chaque tonne qu’il émet. Comparé au premier rapport publié en 2020, il est important de souligner que le PAE/Eurm investi a diminué entre 2020 et 2021.

Deux raisons à cela. La première est la revalorisation des actions environnementales et du fonds au cours des douze derniers mois. La seconde est la modification de la composition du portefeuille de DNB Renewable Energy, à la suite des changements dans l’évaluation du couple risque/rendement. Il est alors encourageant de constater que les modifications apportées au portefeuille ont conduit à une réduction considérable des émissions directes générées par les entreprises (dites « Scope 1 »), des émissions indirectes liées notamment à la production des énergies (dites « Scope 2 ») et celles provenant de toute la chaîne de valeur (dites « Scope 3 ») du fonds, occasionnant une augmentation du PAE net de 4 fois l'an dernier à 5 fois cette année. 

Prendre en compte le Scope 3

En termes de secteurs, les dix plus importants contributeurs aux émissions évitées représentent 81 % du total des émissions évitées du portefeuille. Dans le détail, les secteurs du solaire et de l’éolien ressortent en tête. Le secteur des matériaux se classe troisième. Cela s’explique en partie parce que les matériaux produits par certaines entreprises sont nécessaires à la transition énergétique. À l’inverse, la production d’électricité affiche un PAE faible. Plusieurs entreprises de ce secteur sont en phase de transition vers une économie à faibles émissions de carbone. 

« L’empreinte carbone, qui consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise, ne suffit pas à donner une vision complète des efforts consentis par celle-ci pour réduire son impact sur le climat. En outre, les émissions Scope 3 sont complexes à mesurer correctement et pas toujours prises en compte dans leur intégralité, pouvant conduire à sous-estimer les risques de transition auxquels est confrontée l'entreprise sous-jacente et soulever des questions sur la validité de son profil d'entreprise verte. Notre objectif est de faire de l’engagement sur 80 % du portefeuille, en utilisant les science based targets », explique Christian Rom, Gérant du fonds DNB Renewable Energy. 

Vers le développement durable ?

L’approche de l’équipe de DNB Renewable Energy se veut la plus exhaustive possible. Pour éviter des dommages irréversibles à la planète, le GIEC estime urgent de réduire de moitié les émissions mondiales d'ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Avant de procéder à toute analyse et évaluation financière fondamentale des actions, l’équipe de gestion du fonds, en collaboration étroite avec celle dédiée à l’analyse ESG, étudie l'angle environnemental de l'entreprise et cherche à comprendre si son activité est significativement motivée par la mise en place d'un meilleur cadre environnemental ou non. Le résultat aboutit à un très large univers d'entreprises exposées à la thématique environnementale.

« Ce deuxième rapport d’impact souligne l’engagement fort de DNB de poursuivre sa stratégie en investissements durables et met en lumière le focus de DNB Renewable Energy sur l’identification des opportunités climatiques. Nous espérons qu’il permettra également à nos investisseurs d’avoir une bonne lisibilité de la contribution du fonds aux Objectifs de Développement Durables de l’ONU pour répondre au mieux à leurs attentes. Notre compréhension du thème environnemental n'est pas statique et continuera d'évoluer au fil du temps à mesure que les attentes, et la réglementation se développent », ajoute Marta Oudot, Directrice de la distribution en France chez DNB AM.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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