SCPI et OPCI en 2019 : performances en hausse, collecte et investissements records

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM) et l’Institut de l'Epargne Imobilière et Foncière (IEIF) publient ce jeudi 13 février les statistiques annuelles des deux principaux fonds d’investissement immobilier à destination du grand public. Les SCPI et OPCI Grand Public ont collecté 11,4 Mds€ en 2019, soit plus que le record de 2017 à 10,4 Mds€. Le volume d’investissement des SCPI a atteint le niveau historique de 9,2 Mds€. Les deux véhicules affichent des performances globales en hausse à fin 2019.

« L’année 2019 a été particulièrement dynamique pour le marché de l’immobilier non coté grâce à un contexte porteur et des fondamentaux solides. Les OPCI et SCPI s’affirment, année après année, comme des produits performants et stables dans un contexte de baisse du rendement de l’épargne liée à la persistance des taux bas. Ces véhicules devraient trouver toute leur place dans le nouveau Plan Épargne Retraite (PER) introduit par la loi PACTE », explique Véronique Donnadieu, Déléguée générale de l’ASPIM.

Collecte nette et investissement

En 2019 avec un total de 8,6 Mds€, les SCPI ont atteint un nouveau record historique depuis la création de ce véhicule d’investissement il y a une quarantaine d’années. Après avoir marqué une pause l’an dernier (- 19 %), la croissance de la collecte s’établit à + 68 % par rapport à l’exercice 2018 et + 36 % par rapport à l’exercice 2017.

Les SCPI ont réalisé pour 9,2 Mds€ d’acquisitions en 2019 (+48 %), particulièrement actives au dernier trimestre 2019 avec 3,7 Mds€ d’acquisitions soit 40 % du total annuel. Sur l’année, les acquisitions se sont orientées sur les bureaux (63 %), les locaux commerciaux (12 %), la santé, les EPHAD et résidences de service pour seniors (10%), l’hôtellerie (4 %), la logistique et locaux d’activité (6 %). Les autres catégories — dont le résidentiel, les crèches/écoles, les locaux mixtes — complètent les investissements à hauteur de 5 %.

D’un point de vue géographique, les acquisitions ont concerné d’abord l’Ile-de-France (48 %, avec 10 % à Paris), puis l’étranger (28 %) pour moitié à destination de l’Allemagne et un quart du Benelux, et les régions (24 %). Les SCPI ont également arbitré des actifs pour un montant de 1,7 Md€, soit le double de l’exercice précédent. 79 % des cessions ont concerné des bureaux très majoritairement localisés en Ile-de-France hors de Paris. En 2019, les vingt OPCI Grand Public majoritairement distribués par le biais des contrats d’assurance vie, ont collecté un total de 2,8 Mds€, soit une hausse de 30 % par rapport à l’exercice précédent).

Capitalisation et actif net

Au 31 décembre 2019, la capitalisation des SCPI atteignait au total 65,1 Mds€, soit une augmentation de 17 % par rapport à la fin 2018. Au cours du dernier exercice, l’actif net cumulé des OPCI est passé de 15,2 Mds€ fin 2018 à 18,6 Mds€ fin 2019, soit une augmentation de près de 23 %.

Avec un peu plus de 1 Md€ de parts échangées, le marché secondaire des parts de SCPI connaît un léger ralentissement (- 8,4 % par rapport à l’exercice précédent). Le taux de rotation annuel se situe à 1,53 % pour l’ensemble des parts de SCPI, hors résidentiel. Surtout, le marché secondaire des SCPI ne connaît pas de tension sur sa liquidité : le cumul des parts en attente de cessions et des retraits non compensés se limite à 0,21 % de la capitalisation globale.

En 2019, les SCPI Immobilier d’entreprise ont vu leur taux de distribution remonter à 4,4 % (contre 4,34 % en 2018). Le niveau de revenus distribués par les SCPI leur permet de dégager une prime de risque en hausse (480
points de base au-dessus des emprunts d’Etat à 10 ans). En outre, la variation du prix moyen de part (VPM) est également en hausse à + 1,2 % contre + 0,8 % en 2018.

En 2019, la performance globale des OPCI a atteint 5,4 % contre + 0,8 % en 2018. C’est davantage la valorisation du patrimoine (+ 4,3 % contre - 0,4 % l’année précédente) qui a porté cette performance que le rendement courant (+ 1,2 %, comme en 2018). La volatilité des marchés actions explique une forte fluctuation des performances sur les deux dernières années. Depuis le 31 décembre 2017, la performance annuelle moyenne des OCPI s’établit à + 3,1 % — dont 1,2 % de rendement courant et 1,9 % de revalorisation du prix de part.

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Immobilier non coté : l’ASPIM publie la 1ère étude d’impact socio-économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM), présente ce mercredi 9 octobre 2019 la première étude d’impact socio-économique des fonds d’investissement immobiliers non cotés — SCPI, OPCI, OPPCI et autres FIA en immobilier — réalisée par l'ASPIM et le cabinet EY pour mieux mettre en avant le rôle actif de l'ASPIM. Le document s'intitule, L’investissement immobilier, une dynamique au service des territoires. Il traite la contribution du secteur dans le développement économique, sociétal et environnemental des territoires.

« Partenaire de long terme des entreprises et des territoires, au service de la croissance, de l’emploi et de l’attractivité économique, l’immobilier non coté est au cœur de grands enjeux structurants pour l’avenir : transition écologique, accessibilité, financement des retraites, risque de dépendance, évolution des modes de vie, de travail et de consommation. Cette étude vient enfin éclairer l’ampleur de la contribution de notre secteur à la collectivité », déclare Frédéric Bôl, Président de l’ASPIM.

Contribution significative à l’économie française

L’étude détaille dans un premier temps le poids économique du secteur. Les fonds d’investissement immobiliers non coté ont contribué à hauteur de 2,6 Mds€ au financement de la construction de bâtiments neufs en 2018, via les opérations en VEFA. S'y ajoutent 578 M€ de travaux d’entretien et de restructuration. Ces fonds financent les autres acteurs de la filière de l’immobilier et de la ville : architectes, ingénieurs, experts immobiliers, promoteurs, constructeurs, commerciauxs, property et facility managers. Cela représente 43 000 emplois locaux — non délocalisables — créés ou pérennisés par l’activité du secteur de l’immobilier non coté en 2018.

Les fonds d’investissement immobiliers représentent également une solution de financement incontournable des besoins des entreprises en immobilier. En France, 1,5 million de salariés travaillent et innovent au sein des actifs détenus par les FIA en immobilier. Les 59 millions de m2 d’actifs détenus sont principalement des bureaux (18,5 %) et des commerces (18,2 %). Ils hébergent également des activités de logistique (11,7 %), des établissements de santé (4 %), des logements (3,3 %) et des hôtels et centres de loisir (3,1 %).

Partenaire de long terme des territoires

Le parc immobilier des fonds non cotés se situe à 53 % en région, et seulement 8 % à Paris. Ces derniers ont ainsi contribué aux finances publiques locales à hauteur de 1,8 Md€ en 2018, via la fiscalité perçue par les collectivités. Les investissements peuvent également contribuer au développement des territoires. Par exemple, les SCPI ne se limitent pas aux grandes métropoles régionales. Dans les principales régions françaises, entre 24 % et 40 % des actifs sont situés à l’extérieur des métropoles.

De plus, dans ces trois régions, les SCPI détiennent des actifs au sein de la majorité des communes de plus de 20 000 habitants (jusqu’à 83 % en Auvergne-Rhône-Alpes). En tant qu’investisseur final, elles contribuent au dynamisme de la construction et de la rénovation sur les territoires, comme au financement des plans d’urbanisme. Le député des Alpes-Maritimes Cédric Roussel constate le secteur exerce « une influence significative sur le développement et l’attractivité économique » et que « les fonds d’investissement immobiliers représentent un levier incontournable pour le financement de l’immobilier tertiaire tels que les bureaux et les commerces ».

Des entreprises au cœur de nombreux défis

Le secteur de l’immobilier non coté est pleinement engagé dans l’amélioration constante de son impact sur la société. Les professionnels travaillent ainsi avec les pouvoirs publics à la création d’un label Investissement Socialement Responsable (ISR). Il s'appliquera aux fonds d’investissement immobiliers non cotés qui devraient voir le jour d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, les investissements en immobilier non coté doivent répondre aux besoins de l’ensemble de la population. Le secteur a ainsi multiplié par cinq la taille du parc consacré à la santé entre 2013 et 2018.

« Outre les aspects économiques, notre activité est également au cœur
de grands enjeux structurants pour l’avenir : transition écologique,
accessibilité, financement des retraites, risque de dépendance, évolution
des modes de vie, de travail et de consommation, etc.
» a détaillé le
Président de l’ASPIM Frédéric Bôl. De même, les fonds non cotés ont pris le virage des transformations de l’immobilier, correspondant par exemple à la mutation des modes de travail (coworking, flex office, innovations digitales) ou à la flexibilité d’usage des immeubles.

Les fonds français parmi les premiers en Europe

Enfin, l’étude d’EY met en exergue la position de leader des fonds français par rapport à l’étranger, en particulier en Europe. Avec 180 Md€ d’actifs sous gestion, les fonds d’investissement immobiliers français se situent à la deuxième place parmi les acteurs européens du secteur non coté en 2018, derrière l’Allemagne. Par ailleurs, sur les trois dernières années, les fonds français enregistrent la deuxième plus forte croissance de l’encours parmi les 10 tête de gondole du marché. Sur la période 2013-2018, l’actif brut des SCPI et des OPCI a en effet plus que doublé (+141 %).

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Frédéric Bôl réélu Président de l’ASPIM

La Rédaction
Le Courrier Financier
À l’issue de son Assemblée générale qui s’est tenue le mardi 12 juin 2018, le Conseil d’administration de l’ASPIM a élu à l’unanimité Frédéric Bôl pour un nouveau mandat de deux ans à la présidence de l’Association. Frédéric Bôl sera secondé dans sa mission par un Bureau, organe de direction chargé de veiller à la mise en œuvre des décisions du Conseil d’administration, d’assurer le suivi et le contrôle des actions et de préparer les prises de position de l’Association. La composition du Bureau a été renouvelée par la même occasion et il compte désormais la Vice-Présidente, Isabelle Rossignol (AEW Ciloger), le Trésorier, Thierry Gaiffe (Fiducial Gérance), et trois autres membres, Jean-Marc Coly (Amundi Immobilier), Florence Dourdet-Franzoni (Unofi Gestion d’actifs) et Dominique Paulhac (HSBC REIM). À l’occasion de sa nomination, Frédéric Bôl a remercié les administrateurs de l’ASPIM de leur confiance et déclaré qu’il entendait que l’Association poursuive et consolide la Feuille de Route édictée à l’occasion de son premier mandat :
  • le renforcement de la communication de l’Association, en tant que représentante d’un secteur professionnel bénéfique à l‘économie et la société françaises, notamment à travers les outils numériques ;
  • l’internalisation de la fonction de collecte et de traitement des données relatives aux fonds gérés par les adhérents de l’Association, l’ASPIM comptant par ailleurs soutenir la recherche académique appliquée à l’immobilier ;
  • l’intégration des membres associés de l’ASPIM, prestataires experts actifs au sein de l’écosystème des adhérents ;
  • la promotion du financement des actifs sociétaux en tant qu’illustration des vertus socio-économiques des fonds représentés par l’ASPIM (label ISR des fonds en immobilier, fonds d’épargne logement) ;
  • la création d’un lobbying européen des fonds d’investissement immobilier ;
  • le développement d’une prestation de formation adaptée aux besoins des adhérents, notamment dans le domaine de l’innovation dans les techniques de gestion des fonds d’investissement ».
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Fréderic Bôl prend la présidence de l’Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM)

La Rédaction
Le Courrier Financier
À l’issue de son Assemblée générale qui s’est tenue le mardi 31 mai 2016, le Conseil d’administration de l’ASPIM a élu à l’unanimité Frédéric Bôl nouveau Président de l’ASPIM, pour un mandat de deux ans.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Nouveau Directeur des Affaires fiscales et juridiques pour l’ASPIM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le 2 mai 2016, Cyril Karam a été nommé Directeur des Affaires juridiques et fiscales de l’Association française des Sociétés de placement immobilier (ASPIM), la structure de représentation de la gestion des fonds immobiliers non cotés que sont principalement les SCPI et les OPCI.

Cyril Karam, âgé de 40 ans, est titulaire du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA), du Diplôme de la Neoma Business School (Sup de Co Reims) et d’un DESS de droit des affaires et droit des PME (Université de Reims-Champagne).

Il a entamé sa carrière dans diverses sociétés de gestion à Paris, en tant que juriste, où il a acquis une compétence élargie en droit financier.

Cyril Karam a été avocat collaborateur dans le Cabinet Bastien-Reheis et chez PwC Société d’Avocats où il a approfondi ses compétences dans le domaine du non coté, plus particulièrement le capital-investissement et l’asset management, en participant à la structuration juridique et fiscale de fonds d’investissement et des sociétés de gestion.

Placé sous l’autorité d’Arnaud Dewachter, Délégué général de l’Association, Cyril Karam aura pour objectif principal d’aider les gestionnaires de fonds d'investissement alternatif (FIA) immobilier.

(SCPI, OPCI et autres FIA « par objet ») à relever les défis soulevés par leur environnement législatif, règlementaire et fiscal de plus en plus complexe. Il renforcera ainsi l’Association en tant que force de propositions dans tous les domaines relevant de sa compétence.

 
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