Gestionnaires d’actifs : la mixité hommes-femmes progresse

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association Française de la Gestion financière (AFG) — organisme qui représente, promeut et défend les intérêts des professionnels de la gestion de portefeuille pour compte de tiers — réaffirme ce mardi 8 mars son engagement en faveur de la mixité dans l’industrie de la gestion d’actifs, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. L'AFG crée à cette occasion une nouvelle rubrique sur son site internet. Objectif, rassembler ses outils dédiés aux diversités, vecteur de compétitivité. 

Plus de mixité hommes-femmes

Pionnières dans la diffusion de bonnes pratiques de gouvernance, les sociétés de gestion de portefeuille (SGP) avancent dans l’intégration des diversités, à la fois dans les fonds qu’elles gèrent et dans leur structure, sous l’impulsion notamment du groupe de travail Diversités, vecteur de compétitivité créé par l’AFG en 2019. Depuis 2020, l’AFG dresse chaque année un état des lieux de la question de la mixité femme-homme au sein de l’industrie de la gestion d’actifs pour compte de tiers, au moyen d’enquêtes réalisées auprès de ses membres. 

Les résultats de l’enquête 2021 soulignent des évolutions encourageantes dans la représentation des femmes chez les managers. Ils sont complémentaires à ceux de l’enquête 2020, qui montraient des changements structurels positifs : plus de mixité dans certains métiers, des promotions à égalité, et des postes de direction de plus en plus occupés par des femmes.  Cependant, les résultats montraient aussi l’existence d’une marge de progression dans les niveaux de rémunération à poste équivalent. 

Les engagements de l'AFG

En 2021, l’AFG a mis à disposition de ses membres le guide de bonnes pratiques  Agir pour la mixité. Ce guide est un outil opérationnel pour les sociétés de gestion. Son objectif : les aider à mieux saisir les avantages liés à la mixité, facteur d’amélioration de la gouvernance et de la performance, et à instaurer une meilleure culture de l’égalité femme-homme afin de contribuer à un meilleur équilibre dans les conseils d’administration et les comités exécutifs, notamment. En 2022, l’action de l’AFG en faveur de la mixité dans l’industrie de la gestion d’actifs portera sur : 

  • la mise en œuvre de loi Rixain dans la gestion d’actifs ;
  • l’élaboration d’une charte d’engagement commune aux acteurs de l’industrie ;
  • des outils pour favoriser l’émergence de nouveaux talents féminins dans l’industrie de la gestion d’actifs, comme le mentoring. 
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Eric Pinon – AFG : patrimoine financier, « il faut mettre en avant le plan épargne-retraite » en 2022

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fin 2021, l'Association Française de la gestion financière (AFG) revient sur la situation des épargnants. Comment continuer d'investir pour une épargne longue, malgré l'inflation ? Pourquoi les épargnants doivent-ils particulièrement s'intéresser à leur épargne-retraite en 2022 ?
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Eric Pinon – AFG : finance durable, « tout le monde doit y participer au profit de l’épargnant »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En 2021, l'AFG fête ses 60 ans. L'occasion de revenir sur l'actualité de l'association. Comment contribuer à l'éducation en termes de finance durable ? Comment se traduit aujourd'hui le soutien de l'AFG à l'initiative Finance for tomorrow pour une transition durable ?
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Eric Pinon – AFG : épargne longue, « l’immobilier ne doit pas empêcher les placements financiers »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Comment se porte la profession de conseiller en gestion de patrimoine (CGP) début 2021 ? Comment peuvent-ils inciter leurs clients à opter pour une stratégie d'épargne longue ? L'Association Française de la Gestion Financière (AFG) dresse un état des lieux.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Contrat de liquidité : la Place salue la décision de l’AMF

La Rédaction
Le Courrier Financier

Middlenext, l’Afep, l’AFG, l’Af2i, l’OFEM, la SFAF, l’AMAFI, Euronext, les Places financières régionales et le MEDEF annoncent ce jeudi 24 juin la décision que vient de prendre l’Autorité des marchés financiers (AMF) au sujet des contrats de liquidité.

Cette décision tire les enseignements des analyses très documentées menées par l’Autorité au cours des derniers mois, et entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Elle est de nature à préserver une pratique particulièrement utilisée en France compte tenu de ses bénéfices pour les émetteurs et les investisseurs.

Nouveau régime intermédiaire

En juillet 2018, tenant compte du nouveau régime créé par le règlement Abus de marché, mais dans le prolongement d’un dispositif encadré sur la Place depuis plus de 20 ans, l’AMF a décidé de faire à nouveau évoluer sa pratique de marché admise concernant les contrats de liquidité.

Au terme d’une réflexion menée pendant plusieurs mois avec les diverses parties prenantes, l’Autorité a alors choisi de mettre en place un régime intermédiaire qui lui permet de disposer des données nécessaires avant de réexaminer le cadre ainsi posé.

Ce réexamen a été réalisé au cours du premier trimestre 2021 sur la base de deux études rendues publiques (Synthèse des contrôles SPOT sur les contrats de liquidité et Analyse rétrospective de l’impact des contrats de liquidité).

Fonctionnement du marché

Le constat ainsi formé est sans appel alors que le contrat de liquidité est utilisé par près de 70 % des émetteurs cotés à Paris (en large majorité des émetteurs dont la liquidité des titres est faible, voire très faible) : avec des moyens limités et des niveaux d’intervention au cours de la séance assez marginaux, les contrats de liquidité participent au bon fonctionnement du marché.

C'est le cas non seulement en resserrant la fourchette acheteur-vendeur, dont le trop grand écart a un effet dissuasif pour les investisseurs, mais aussi en fournissant un prix de cotation qui sinon n’aurait pu être constaté sur certains titres lors de certaines séances.

Surtout, l’AMF relève qu’aucun abus de marché ou soupçon d’abus de marché lié à un contrat de liquidité n’a été observé. Dans le contexte du règlement Abus de marché, cette observation est d’autant moins neutre que l’on connaît l’attention historiquement portée par l’AMF à la prévention et la répression des abus de marché, particulièrement marquée par la qualité et la technicité des outils qu’elle met en œuvre à cet effet.

Spécificités françaises de marché

Les signataires de ce communiqué, soutiennent pleinement l’AMF dans son choix de ne pas tenir compte, comme le prévoit le règlement Abus de marché, de l’avis négatif émis par l’ESMA, sur le fondement de points de convergence établis en avril 2018 ; mais dont la légitimité est plus que contestable s’agissant d’un dispositif justement destiné à prendre en compte les spécificités nationales d’un marché.

A l’heure où les entreprises doivent se tourner de plus en plus vers le marché pour y trouver les financements dont elles ont besoin pour assurer leur développement, les signataires rappellent donc avec force la nécessité de mobiliser tous les moyens en mesure de faciliter le bon fonctionnement du marché, et particulièrement lorsqu’il s’agit de valeurs peu liquides pour lesquelles cette nécessité revêt une acuité accrue.

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PER : l’AFG publie son étude 2021 sur l’épargne salariale

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) — organisation qui représente les professionnels de la gestion pour compte de tiers — publie ce jeudi 18 mars son enquête annuelle à propos de l’épargne salariale et de l’épargne retraite collective d’entreprise en 2020. Il en ressort notamment ce quelques chiffres-clés :

  • 147 milliards d’euros d’encours sur les plans d’épargne salariale et plans d’épargne retraite d’entreprise ;
  • 22,5 milliards d’euros en épargne retraite collective d’entreprise ;
  • 1,15 millions de titulaires d’un PER Collectif pour 8 milliards d’euros d’encours ;
  • 13 140 euros d’épargne par bénéficiaire en moyenne.

11,2 millions de salariés

« La crise sanitaire n’a pas entamé la détermination des entreprises à mettre en place ou à faire évoluer leurs dispositifs d’épargne salariale et retraite. La loi PACTE et l’ensemble des mesures en faveur de l’épargne salariale et retraite ont un impact concret, permettant à plus de 11,2 millions de salariés de bénéficier d’un dispositif d’épargne », déclare Dominique Dorchies, Vice-présidente de la Commission Epargne salariale et épargne retraite de l’AFG.

« Les Plans d’Epargne Retraite Collectifs se développent à bon rythme, représentant près de 35 % des flux de capitaux en épargne d’entreprise collective, après seulement un peu plus d’un an d’existence. La dynamique reste très positive sur les premiers mois de l’année 2021, mais sera à pondérer par les effets de la baisse attendue des résultats des entreprises sur les distributions de participation et d’intéressement », ajoute-elle.

PER, un bon cru en 2020

« Malgré la crise Covid-19, l’année 2020 est un très bon cru pour l’épargne salariale et l’épargne retraite d’entreprise avec l’essor du PER. L’année 2021 sera probablement marquée par une baisse sensible des sommes distribuées par les entreprises au titre de la participation et de l’intéressement à destination des salariés », explique Xavier Collot, Président de la Commission Epargne salariale et épargne retraite de l’AFG.

« La prise de conscience collective des valeurs de l’investissement responsable s’accélère et l’épargne salariale et retraite n’est pas en reste. Enfin, les bonnes mesures du plan de Relance sur l’actionnariat salarié ainsi que le fort développement des fonds labellisés Relance seront des leviers à activer en 2021 ! », se félicite-il.

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La Parole aux Assos’ – AFG : investir l’épargne Covid des Français dans des produits long terme

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos’ », Le Courrier Financier reçoit l'AFG. Quel état des lieux pouvons-nous dresser de « l'épargne Covid » des Français début 2021 ? Comment l'association accompagne-t-elle les CGP dans la promotion des produits d'épargne longue ? Eric Pinon, Président de l'AFG, répond aux questions du Courrier Financier.
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Label Relance : près de 150 fonds déjà labellisés

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion Financière (AFG) — association qui représente et promeut les intérêts des professionnels de la gestion pour compte de tiers — a participé ce mardi 2 mars à la première réunion du comité de suivi du label Relance. L'événement a réuni les représentants du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance et les associations représentant le secteur financier et les épargnants.

Près de 150 fonds labellisés

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Alain Griset, ministre délégué, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, se sont félicités du succès rencontré par le label Relance. Dans un récent communiqué, ils ont souligné la mobilisation de l’épargne pour le financement des entreprises. Cette dernière franchit une nouvelle étape avec près de 150 fonds labellisés « Relance », massivement investis dans les fonds propres des entreprises françaises, notamment des PME et ETI.

Depuis son lancement en octobre 2020, le label « contribue à apporter aux entreprises les fonds propres indispensables à la relance et à réorienter l’épargne des Français vers des placements diversifiés et rentables », résume l'AFG. Objectif, leur permettre de construire un patrimoine sur le long terme, « tout en répondant à leurs préoccupations et engagements de citoyens souhaitant donner du sens à leur épargne ».

Promouvoir le label Relance

L’AFG se réjouit des premiers résultats obtenus :  147 fonds labellisés au 1er mars 2021, totalisant un encours de 13 milliards d’euros, et de 24,5 milliards d’euros en incluant les cibles de collecte des fonds en cours de lancement. Ces résultats témoignent de l’engagement des gestionnaires d’actifs dans cette démarche, au bénéfice des épargnants et de notre économie.

L’AFG continuera dans les prochains mois « à promouvoir le déploiement du Label Relance auprès des épargnants, pour conforter le dynamisme et la solidité du tissu économique ». Pour ce faire, elle accompagnera les épargnants et les professionnels dans le renforcement du conseil et le développement d’une éducation financière, « facteur clé d’une allocation d’épargne en adéquation avec leurs besoins et convictions ».

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Politiques de vote : qu’attendre en 2021 ?

François Lett
Ecofi
L'intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein des entreprises se répercute sur leurs politiques de vote. Que faut-il retenir des tendances 2021 ? L'éclairage de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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Gouvernement d’entreprise : l’AFG publie ses recommandations 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) — organisme qui représente les professionnels de la gestion pour compte de tiers — publie ce mercredi 20 janvier l’édition 2021 de ses Recommandations sur le gouvernement d’entreprise relatives aux assemblées générales et aux conseils d'administration des sociétés cotées. Cette publication intervient en amont de la saison des assemblées générales.

Ce document vise à aider les sociétés de gestion dans l'exercice de leurs votes. « L'industrie française de la gestion d'actifs agit avec conviction et régulièrement pour faire progresser le gouvernement d'entreprise. Celui-ci est un sujet d’importance dans le cadre de l’action générale que mène l’industrie en faveur de la qualité des actifs, de l’investissement responsable et de l’épargne longue », déclare l'AFG.

Les principales modifications 2021 portent sur les points suivants :

1/ Actionnariat salarié :

L’AFG est favorable à la promotion de plan à destination des salariés afin d’élargir le partage des performances de l’entreprise à l’ensemble des salariés.

 2/ Assemblée générale hybride :

L’AFG n’est pas favorable, hors période de pandémie, à des assemblées générales uniquement sous forme virtuelle.  S’agissant d’assemblées générales hybrides, celles-ci devraient offrir aux actionnaires à distance des droits similaires à ceux des actionnaires physiquement présents (poser des questions écrites ou orales, révoquer ou proposer des administrateurs…).

 3/ Souveraineté de l’assemblée générale :

L’AFG recommande que les acquisitions (au-delà des cessions d’actifs) ayant un caractère significatif et/ou stratégique soient soumises préalablement au vote des actionnaires. En revanche, l’AFG n’est pas favorable :

  • aux délégations de compétence au conseil concernant des opérations de fusions par absorption, scissions, ou apports partiels d’actifs ;
  • à l’utilisation de moyens de défense anti-OPA sans validation préalable par l’assemblée générale.

 4/ Rémunération des dirigeants :

L’AFG recommande que le règlement des plans d’options ou actions gratuites prévoie, en cas de rejet de la rémunération ex-post par l’assemblée générale, la perte des plans distribués lors du précédent exercice ;

En cas de mise en place d’un nouveau régime de retraite surcomplémentaire, l’opportunité de mettre en place un régime à cotisations définies devrait être étudiée par l’entreprise.

 5/ Autres évolutions :

L’AFG recommande aux émetteurs de fixer des objectifs de féminisation de l’encadrement supérieur afin de contribuer à une meilleure gestion des ressources humaines et une meilleure représentativité des femmes dans les instances décisionnaires.

Les acteurs devraient veiller à ce que les votes sur des résolutions d’AG reçus dans les délais légaux ne soient pas rejetés sans motif. Par ailleurs, un administrateur ne devrait pas toucher de rémunérations pour des prestations de service, ou via des filiales, afin de ne pas être en situation de conflit d’intérêts.

En outre, l’AFG participe activement aux réflexions sur le gouvernement d’entreprise :

  •  en France, implication dans les débats sur le GE : dialogue régulier avec le Medef, l’AFEP et l’ANSA; contacts fréquents avec l’ADAM, Proxinvest et ISS ;
  • en Europe : participation aux consultations de la Commission Européenne en matière de gouvernance,  aux travaux de l'EFAMA et de PensionsEurope ;
  • au niveau international : participation active aux travaux de l’International Corporate Governance Network (ICGN), et du Global Network of Investor Associations committee (GNIA), comité  d’associations d’investisseurs au niveau mondial.
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