Momentum – Guerre commerciale : vers un accord partiel

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La nouvelle guerre froide s'inscrit dans la longue durée. Néanmoins, un accord partiel est nécessaire pour la Chine autant que pour les Etats-Unis. Une trêve dans les hostilités va donner une bouffée d'oxygène aux investisseurs. Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
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Produits structurés : le Groupe APICIL signe un accord avec Equitim

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de son plan stratégique Défis 2020, le groupe APICIL annonce ce mardi 10 septembre la conclusion d'un protocole d’accord avec la société Equitim, en vue de prendre une participation significative dans le capital de celle-ci. Le groupe APICIL souhaite ainsi se renforcer sur le marché des produits structurés. « Cette prise de participation permet au groupe d’acquérir un centre d’expertise sur une classe d’actifs en forte croissance (...) Nous visons un accroissement de son activité qui profitera à la fois à notre clientèle externe et à nos réseaux propriétaires », déclare Renaud Célié, Directeur Général Adjoint du Groupe APICIL.

Créée en 2007, Equitim — entreprise d’Investissement agréée par l’ACPR — a développé une expertise dans la conception et la commercialisation de produits structurés sur-mesure à destination d’une clientèle de professionnels de la gestion de patrimoine (CGP, banques privées), d’entreprises et d’institutionnels. Depuis sa création, Equitim a ainsi commercialisé plus de 1200 produits structurés pour un montant supérieur à 2 Milliards d’euros.

Un projet industriel d’envergure

Dans un contexte durable de taux bas, la classe d’actifs des produits structurés rencontre un intérêt croissant. Sa part de marché dans les allocations connaît une hausse continue. « Dans un marché qui se concentre avec une réglementation de plus en plus complexe il était important pour Equitim de s’adosser à un groupe solide et ambitieux, partageant des valeurs communes, pour assurer la pérennité de notre activité, s’ouvrir à de nouveaux marchés, peser plus fortement auprès des émetteurs et continuer à servir au mieux les intérêts de nos clients historiques », explique Damien Leclair, fondateur d’Equitim.

La volonté commune est qu’Equitim conserve son indépendance, son agilité et sa qualité de service auprès de ses clients. Le management actuel, Damien Leclair, Jean-Christophe Charlin et Louis Pradie reste au capital et pleinement investi dans le développement de la société dans les années futures. Les partenariats avec les plateformes d’assurance vie et de comptes-titres sont préservés, Equitim conserve son architecture ouverte. Ce rapprochement ouvre de nouvelles perspectives de développement d’offres à valeur ajoutée et d’outils digitaux au bénéfice de l’ensemble des clients du groupe.

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Brexit : que veut le nouveau Premier ministre britannique ?

Mark Phelps
Alliance Bernstein
L'arrivée de Boris Johnson au poste de Premier ministre au Royaume-Uni a mis en émoi les marchés financiers, qui redoutent les conséquences d'un Brexit dur. Un accord est-il encore possible ? La date du Brexit sera-t-elle repoussée ? Comment saisir les opportunités d'un « hard Brexit » ? Mark Phelps, CIO, Portfolio Manager et Global Concentrated Equity, chez Alliance Bernstein, partage son analyse.
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Brexit : vers un troisième report ?

Sébastien Oum
Ambriva
Avec l'arrivée de Boris Johnson au 10 downing street et à un mois du G7 qui se tiendra en France à Biarritz, la perspective d'un troisième report du Brexit devient une hypothèse sérieuse. Comment Europe va-t-elle se réinventer tout en tenant compte des conséquences de ce départ ? Quelles répercussions les PME doivent-elles anticiper ? Les valeurs refuges vont-elles ressurgir sur les marchés ? Les explications de Sébastien Oum, CEO de Ambriva.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Cours de l’or : la fin du Central Bank Gold Agreement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l’or — spécialiste de l'investissement en or  et en expertise de bijoux — a commenté ce lundi 29 juillet la fin de l'accord de Washington. D'après cette société française spécialisée dans le marché physique de l'or, le message est clair. Dorénavant, les banques centrales ne revendent plus ce métal précieux, elles l'achètent.

Un accord devenu obsolète

En 1999, les banques centrales des principaux pays détenteurs d’or en Europe — y compris la Suisse — se sont mises d’accord pour limiter collectivement leurs ventes d’or à 400 tonnes par an. Cela faisait suite à l’annonce de ventes importantes par le Royaume-Uni, qui risquaient de fortement déstabiliser le marché. Pour rappel, le pays a vendu environ 400 tonnes d’or entre 1999 et 2002 à un cours moyen d’environ 275 dollars.

Cet accord a été renouvelé trois fois et prolongé jusqu’en 2019. Dans un communiqué (en anglais) publié le 26 juillet dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé que l’accord ne serait pas reconduit une fois de plus... puisqu’il ne sert plus à rien. Le graphique ci-dessous — réalisé par la BCE — montre que les ventes d'or en tonnes restent aujourd'hui très loin du seuil à ne pas dépasser selon l'accord, voire même inexistantes.

Source : BCE

Aucune vente à court ou moyen terme

Depuis 2015, les ventes sont devenues pratiquement nulles. Et pour cause ! « D’une manière générale, les banques centrales ainsi que d’autres institutions officielles sont au contraire devenues des acheteurs nets sur le marché de l’or », souligne la BCE dans son communiqué.

L’abandon du Central Bank Gold Agreement — en plus de sa dimension symbolique — envoie donc un signal clair aux marchés financiers. Les investisseurs ne doivent attendre aucune vente de métal jaune sur le court et moyen terme, de la part des 21 signataires de l’accord.

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Guerre commerciale : le secteur industriel occupe une place centrale

Johannes Müller
DWS
L'industrie revient sur le devant de la scène économique. Les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, avec les hausses de tarifs douaniers, ont rappelé l'importance de ce secteur dans le PIB des pays. Quelles leçons les investisseurs peuvent-ils tirer de cette tendance ? Johannes Muller, Responsable de la Recherche Macro chez DWS, partage son analyse.
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Innovation : l’AMF et l’Israël Securities Authority signent un accord de coopération

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le président de l’Autorité française des marchés financiers (AMF) — Robert Ophèle — et la présidente du régulateur israélien — Anat Guetta — ont signé ce mardi 14 mai à Sydney (Australie) un accord de coopération, à l’occasion de la conférence annuelle de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV). Cette opération permettra de renforcer l’innovation, la protection des investisseurs et la compétitivité sur leurs marchés respectifs.

Blockchain, cryptoactifs et intelligence artificielle...

L’AMF et l’Israel Securities Authority (ISA) peuvent désormais échanger des informations sur les tendances en matière d’innovation et de FinTech sur leurs marchés respectifs. Les deux autorités pourront également aborder ensemble les enjeux réglementaires liés à la Blockchain, aux crypto-actifs, à l’intelligence artificielle ou encore à l’utilisation de la donnée et au développement du conseil automatisé.

Les deux régulateurs souhaitent accompagner les sociétés innovantes dans leur développement à l’international, sur la réglementation des deux pays et les statuts indispensables. Pour dialoguer avec les porteurs de projets et les FinTech en amont de leur développement ou en phase de pré-autorisation, chacune des deux autorités s’appuiera sur une équipe dédiée. En juillet 2018, l’ISA a créé un Hub Innovation FinTech. De son côté, l’AMF a lancé en mai 2016 sa division FinTech, Innovation et Compétitivité.

Accompagner les startups innovantes à l'international

« Ces trois dernières années, l’AMF a montré son attachement à accompagner l’innovation financière et à renforcer la compétitivité de la place financière de Paris. Ce nouvel accord signé avec l’Israel Securities Authority s’inscrit dans cette démarche, en cherchant à faciliter le développement des FinTech françaises à l’international », déclare Robert Ophèle, Président de l’AMF.

« L'accord avec la France qui promeut une approche innovante en matière de réglementation est une nouvelle étape qui offrira à l’ISA et aux sociétés israéliennes une perspective internationale sur les dernières tendances et opportunités et favorisera la croissance de la FinTech en Israël et dans le monde », ajoute Anat Guetta, présidente de l’ISA.

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Chine/Etats-Unis : un bras de fer commercial à la Maison Blanche

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis se poursuivent au gré des tensions et des gestes d'apaisement. Tandis qu'une délégation chinoise était reçue à Washington cette semaine, Donald Trump a validé une nouvelle hausse des tarifs douaniers. Les deux puissances montrent leurs muscles, et aucune ne veut céder. En jeu, la domination sur le marché de la tech du futur.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Chine/Etats-Unis : un accord commercial trop beau pour être vrai ?

Sébastien Galy
Nordea Asset Management
La Chine et les Etats-Unis poursuivent leurs négociations commerciales. Donald Trump espère arriver bientôt à un accord avec son homologue Xi Jinping d'ici juin 2019. Cette perspective est-elle suffisante pour rassurer les marchés financiers ? Sébastien Galy, Senior Macro Strategist chez Nordea Asset Management, présente son analyse.
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BNP Paribas écope d’une amende de 246 millions de dollars auprès de la FED

La Rédaction
Le Courrier Financier
Selon cet accord, BNP Paribas devra verser une amende de 246 millions USD (environ 215 millions EUR), montant qui est couvert par des provisions existantes. Cette annonce fait suite au précédent accord avec le New York DFS du 24 mai 2017, relatif au même sujet. Dans le cadre de cet accord, la Réserve Fédérale américaine a reconnu les initiatives d’amélioration entreprises par le Groupe, de même que l’entière coopération de BNP Paribas dans cette enquête. Les faits à l’origine de cet accord se sont déroulés pendant la période allant de 2007 à 2013. Depuis lors, BNP Paribas a mis en place un large éventail de mesures visant à renforcer ses systèmes de contrôle et de conformité. Le Groupe a accru les ressources et le nombre de collaborateurs dédiés à ces fonctions et organisé des formations complètes pour ses équipes. Le Groupe a également édicté un nouveau Code de Conduite qui s’applique à l’ensemble des collaborateurs. Gérer l’activité de manière responsable et éthique constitue un principe essentiel pour BNP Paribas qui continuera à progresser dans ce domaine pour exercer ses responsabilités vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes.
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