Les millionnaires français s’expatrient, quelles conséquences pour les CGP ?  

Patrimoine - Au cours de la dernière décennie, 25 % des individus fortunés français  (ou « HNW », pour high-net-worth) ont changé de pays et 40 % prévoient d'en faire autant dans les 10 prochaines années, selon une étude publiée aujourd'hui par NPG Wealth Management et Scorpio Partnership.

Ces conclusions reposent sur l’étude de 500 Européens fortunés, dont 98 français, disposant d’un patrimoine net moyen de 3,5 millions d’euros. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à adopter un style de vie qui les amène à fuir l’hexagone : 58% des HNW français de la génération Y (les moins de 35 ans) ont l’intention de vivre à l’étranger à terme.

Cette mobilité internationale n’est pas sans conséquence pour les gestionnaires de fortune. Ils doivent s’adapter : proposer des solutions d’investissement en dehors du territoire et qui respectent les exigences de conformité multi-juridictionnelles.

Cette étude suggère également que la mobilité internationale pourrait être le plus court chemin menant à la réussite financière. Les individus français qui ont changé de pays au cours de la dernière décennie affichent en moyenne des revenus supérieurs de 170 000 euros aux revenus de ceux qui ne se sont pas expatriés. Ces nomades ont des profils de travailleurs acharnés : ils passent en moyenne plus de 70 heures par semaine à leur travail, et 20% d’entre eux sont des entrepreneurs.

Les produits financiers privilégiés par ces expatriés sont les comptes d’épargne-investissement, les comptes d’épargne standard et l’assurance-vie.  30 % des sondés privilégient ce dernier produit, qui fournit des avantages significatifs en termes de planification successorale transfrontalière, de portabilité en cas de déménagement et de flexibilité en termes d’investissements.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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