2017 : une année exceptionnelle pour l’immobilier particulier et professionnel

Immobilier - Alors que la Conférence de Consensus sur le Logement bat son plein en vue du projet de loi annoncé pour le printemps, que les taux de crédit pourraient remonter et que les prix de l’immobilier semblent ne cesser d’augmenter, quelle est la situation en ce début d’année et à quoi pouvons-nous nous attendre ? Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier fait le point et tire son analyse.

Après une année 2016 excellente, les attentes des acteurs de l’immobilier étaient fortes pour 2017. Loin d’avoir déçue, cette dernière restera dans la mémoire de tous comme l’année de tous les possibles. En termes de volumes tout d’abord, le marché de l’immobilier ancien devrait dépasser les 950 000 transactions : un record ! Une activité dense qui n’a pas été freinée par des prix au m² en hausse – entre + 2,1 % pour la province et + 6,1 % pour la capitale. En hausse cette année encore, les prix au mètre carré flirtent dangereusement avec leur plus haut niveau, atteint en 2011 (2 600 € au national actuellement contre 2 700 € à leur sommet).

S’il est clair que la tendance fut à la hausse des prix, toute la France n’a pas été frappée de la même manière et de gros écarts sont à constater. Ainsi, Bordeaux remporte la palme en voyant ses prix monter de 17 % en seulement 1 an alors que la moyenne nationale est de + 2,6 %.

Par ailleurs, au sein d’une même agglomération, une disparité selon le type de bien est notable, comme en Ile-de-France qui a vu les prix au m² de ses maisons prendre 1,8 % alors que les appartements, plus demandés, ont pris 5,4 % d’augmentation.

Même engouement pour les particuliers

L’année 2017 aura eu la bonne idée de mettre tout le monde d’accord. Le contexte favorable, et notamment les taux de crédit exceptionnellement bas, ont permis aux Français porteurs de projets immobiliers de les concrétiser rapidement et dans des conditions avantageuses ». En effet, les délais de vente se sont raccourcis sur tout l’hexagone (- 2 jours, soit 89 jours) ainsi que sur Paris, qui voit ses biens s’arracher en à peu près 2 mois, soit 5 jours de moins que l’année passée.

Autre point positif pour les acquéreurs, leur pouvoir d’achat a augmenté puisqu’en 12 mois, ils ont pu acheter pour le même prix 3m² de plus en France. Pour les maisons en province, c’est même 9m² de gagnés sur la période ! Si au national le budget moyen est de 218 000 € pour 87m², il explose à Paris où il faut en moyenne débourser 442 000 € pour 49m². Pour obtenir le meilleur rapport surface/prix, c’est en province qu’il faut aller  : 185 000 € pour environ 96,6m². A noter que des disparités existent en fonction du type de bien : 115m² pour une maison tandis que les appartements sont plutôt aux environs de 63,6m².

La même constatation pourrait être faite en Ile-de-France, où il faut disposer de 267 000 € pour avoir 77m² – avec une moyenne de 105m² pour les maisons et 59m² pour les appartements.

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La Rédaction - Le Courrier Financier

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