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Face à des marchés d’actions, chers aux Etats-Unis et bien valorisés en Europe, on serait d’abord tenté de se tourner vers d’autres sujets mondiaux. Sont attentivement à suivre : les tentatives de Donald Trump de mettre en œuvre son programme fiscal et la tension sur le marché obligataire chinois face à la volonté des autorités du pays de remettre de l’ordre dans les produits financiers non régulés.
Mais restons, à ce stade, sur le théâtre français. Que peuvent apporter les « Macronomics » ?
Les espérances résident en premier lieu, dans une attitude pro-européenne et particulièrement une relance par le couple franco-allemand de la politique et de l’économie de l’Union. Un nouveau bond en avant pour une construction mise en cause par les populistes de tous pays est aujourd’hui indispensable. Sur le terrain national, les sujets d’espoir sont : une baisse de l’impôt sur les sociétés à 25%, une fiscalité de l’épargne à 30% en ligne avec la moyenne européenne, un allègement des charges sociales du travail, une meilleure flexi-sécurité de l’emploi, et peut-être une relance de l’investissement s’il est bien ciblé.
Quels sont les risques ?
Les élections législatives peuvent se dérouler dans un climat tendu et la majorité pour le changement devra être, sinon homogène, tout du moins opérationnelle. Les allemands devront atténuer leur pression sur la Banque Centrale Européenne pour que celle-ci n’annonce pas avant l’été un durcissement à venir de sa politique monétaire.
Et enfin, souhaitons que l’économie internationale poursuive la belle croissance entamée à l’automne 2016 et ne connaisse pas un fléchissement, à l’orée de l’été, comme cela survient presque une année sur deux depuis 15 ans.
