Innovation : Olivier Brourhant lance le fonds Aonia Ventures

La Rédaction
Le Courrier Financier

Olivier Brourhant — entrepreneur et fondateur du groupe Mantu — annonce ce lundi 27 juillet la création du fonds d'investissement Aonia Ventures, afin de soutenir des projets innovants. Ce véhicule investira 5 millions d’euros par an, avec des tickets compris entre 100 000 et
500 000 euros, dans des startups françaises et internationales.

Transmettre l'expérience

Aonia Ventures s’inscrit dans une vision long terme afin d’accompagner de nouveaux entrepreneurs à bâtir un projet pérenne. En tant qu’entrepreneur, Olivier Brourhant est convaincu de la puissance de la transmission d’expérience et de compétences pour faire réussir les projets. En créant Aonia Ventures, son objectif est de conseiller les jeunes entrepreneurs, dans le but de les aider à progresser.

« La crise sanitaire et économique que nous sommes en train de traverser m’a donné envie d’accélérer et de continuer à soutenir l’innovation. Je crois en une vision long terme avec une croissance responsable et j’ai la conviction que le développement durable de l’économie mondiale passera par des projets innovants portés par les entrepreneurs eux-mêmes », déclare Olivier Brourhant.

Promouvoir l'entrepreneuriat

L’entrepreneuriat repose sur les personnes qui portent le projet. Cette caractéristique constituera le principal critère de sélection du fonds. Toutes les startups de l’économie de service digitale pourront présenter leur dossier à Aonia Ventures. Le fonds accompagnera des entrepreneurs dans l'étape de la « scalabilité » — ou développement à l’échelle — et du déploiement à l’international.

De quoi les aider à atteindre des objectifs de croissance tout en créant un modèle de développement long terme. La création d’Aonia Ventures est le prolongement de l’activité d’investisseur d’Olivier Brourhant. En tant que Business Angel, il a déjà investi depuis 2019 dans une quinzaine de startups françaises innovantes, comme Ekwateur, fournisseur d’électricité 100% renouvelable, ou encore Euveka qui crée des robots mannequins connectés.

Lire (2 min.)

Finance Innovation nomme le Directeur Général de son pôle de compétitivité mondial

La Rédaction
Le Courrier Financier

Finance Innovation — spécialiste français de l'accompagnement des startups financières — annonce ce jeudi 2 juillet l'arrivée de son nouveau Directeur Général (DG). Ce pôle de compétitivité mondial a été créé par l'Etat en 2007. Il est dédié à l’accompagnement et à la croissance des projets innovants de l’industrie financière française et européenne.

Dans ce cadre, Maximilien Nayaradou s'appuiera sur sa connaissance de l’écosystème français et européen. Il aura pour mission de mener à bien la réorientation en cours de la stratégie du pôle présidé par Bernard Gainnier, Président de PwC France et Maghreb. Il s'appuiera notamment sur la dynamique historique du Pôle et son appartenance à Paris Europlace.

Focus sur le profil de Maximilien Nayaradou

Maximilien Nayaradou

Maximilien Nayaradou est économiste et titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine, spécialisé en économie des investissements immatériels (publicité, R&D, brevets, logiciels, innovation). En 2010, il rejoint Finance Innovation. Avant de devenir Directeur Général, il était Directeur des Projets R&D du pôle Finance Innovation.

Il est l’auteur de nombreux articles dans des revues académiques de premier plan. Le nouveau DG pourra compter sur l’équipe d'experts du pôle de compétitivité qui comptent bien accompagner de leur savoir-faire la consolidation et le développement de projets structurants, favorisant la création d'emplois et l'attrait des investisseurs étrangers sur le sol français.

Lire (2 min.)

Sweetwood Ventures lance son fonds de fonds israélien de 70 millions de dollars

Michael McEachern
Muzinich & Co.

Sweetwood Ventures — branche capital-risque de Sweetwood Capital — annonce ce mardi 28 avril la clôture finale de son premier fonds de fonds israélien de capital-risque de 70 millions de dollars. Le fonds associe des investissements primaires et secondaires dans des fonds israéliens de capital-risque de premier plan avec des co-investissements directs dans des startups identifiées comme prometteuses.

Objectif, ouvrir aux investisseurs européens un accès aux startups technologiques israéliennes les plus prometteuses. Basé en Israël, le fonds est domicilié au Luxembourg. Il est soutenu par plusieurs investisseurs institutionnels et privés — notamment une banque privée belge — ainsi que des Family Office européens, notamment belges et luxembourgeois.

Croissance malgré le Covid-19

« Notre fonds engage des capitaux auprès des meilleurs gestionnaires de capital-risque israéliens sur une période de 3 ans. Les fonds sous-jacents eux-mêmes investissent généralement sur une période initiale de 3 ans. Cette approche d'investissement multicycle nous permettra de bénéficier de la probable vague de baisse des valorisations due à la crise du Covid-19 et aux opportunités attractives qui se présenteront sur les marchés secondaires », déclare Samuel Cohen Solal, Associé Gérant de Sweetwood Ventures.

« Depuis 18 mois, nous investissons à travers notre premier fonds et nous nous sommes engagés auprès de cinq nouveaux fonds de capital-risque ainsi qu'auprès d'une position secondaire et avons réalisé un co-investissement direct. Nous sommes impatients de la croissance de notre portefeuille dans les années à venir », ajoute Amit Kurz, associé de Sweetwood Ventures.

Développement technologique

« Beaucoup de nos investisseurs européens reconnaissent le potentiel qu'a Israël à développer des entreprises technologiques révolutionnaires, et nous sommes fiers d'être reconnus comme l'un des principaux points d'accès à l'écosystème du capital-risque israélien », a déclaré Manuel Sussholz, Associé Gérant de Sweetwood Ventures.

Selon IVC — société de recherche technologique de référence en Israël — les startups israéliennes ont levé, en 2019, un montant de 8,2 milliards de dollars, tandis que les fusions ou acquisitions et les IPO des startups israéliennes représentaient 21,7 milliards de dollars. Au cours du premier trimestre de 2020, les startups israéliennes ont levé un montant record de 2,7 milliards de dollars, malgré le ralentissement survenu en mars.

Lire (3 min.)

RSE : la startup ABCSR obtient le label Finance Innovation 2019

La Rédaction
Le Courrier Financier

ABCSR — startup française dédiée à la notation et la mesure de la contribution sociétale des PME — a obtenu le label Fintech de Finance Innovation lors de la 9e édition du Fin&Tech Community qui s’est tenue le 19 juin 2019. Le Label Fintech de Finance Innovation vise à promouvoir les startups, TPE et PME les plus innovantes du secteur financier.

Cette récompense s'adresse aux entreprises qui utilisent les nouvelles technologies pour concevoir des services alternatifs ou complémentaires à ceux de la finance traditionnelle. Grâce à ce label, ABCSR va bénéficier d’un accompagnement adapté tout au long de son développement de la part du pôle de compétitivité mondial Finance Innovation. La startup accédera à de nouveaux financements et à des mises en relation ciblées.

Un label qui récompense une initiative inédite en France

Portée par 4 associés, ABCSR délivre des indicateurs RSE et une notation extra-financière générés à partir des données économiques de l’entreprise, via une plateforme web. La startup entend ainsi faire émerger un nouveau modèle de création de valeur par la mesure de la performance RSE, qui concerne aujourd'hui près de 3 millions de PME-ETI en France. Fidèle à sa devise « Qui ne se mesure pas ne progresse pas », ABCSR souhaite faire de l’impact extra-financier un levier de performance globale pour les PME.

« Cela nous conforte dans notre engagement quotidien à faire bouger les lignes de la responsabilité sociétale des entreprises. En créant ABCSR nous avons l’ambition de démocratiser la mesure d’impact sociétal, social et environnemental pour les PME grâce au big data. Nous parions que notre labélisation Finance Innovation amplifiera le rayonnement de notre structure auprès de nos parties prenantes, investisseurs comme clients », déclare Marc Jacouton, cofondateur et Président de ABCSR.

Lire (2 min.)

La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

Lire (1 min.)

L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
Lire (1 min.)

2ème édition des « Banking Cybersecurity Innovation Awards »

La Rédaction
Le Courrier Financier
Startups et PME innovantes dans le domaine de la cybersécurité ont jusqu’au 20 mai pour soumettre leurs produits et services et concourir à l’une des quatre catégories : Grand Prix BCSIA 2018, Protection des données clients, IA et lutte contre la fraude, et Spécial France. Les lauréats seront annoncés le 4 juillet prochain. Ouvert à toutes les startups et PME européennes, innovantes, évoluant dans le secteur de la cybersécurité, cet appel à projet a pour objectif d’offrir une plus grande visibilité à leur solution/service. Inscrit dans une démarche d’open innovation, cet événement vise à créer et multiplier les contacts et les échanges entre les différents acteurs de l’écosystème.
Lire (1 min.)

La Matmut mise sur les startups et le big data

La Rédaction
Le Courrier Financier

Startup basée en Seine-Maritime, Saagie vient de boucler une nouvelle levée de fonds d’un montant total de 4.2 millions d’euros. La Matmut figure parmi les nouveaux investisseurs aux côtés de CapHorn, de BNP Paribas Développement, de Bouygues Développement et du nouvel accélérateur normand privé NFactory.

Saagie est spécialisée dans la simplification de la mise en œuvre d’un projet Big Data. Si les assureurs ont toujours détenu et manipulé beaucoup de données, il est indéniable que le volume, la variété et la vitesse de disponibilité des données évoluent grandement, notamment du fait des objets connectés.

Le Groupe Matmut considère que mieux exploiter le gisement des données à sa disposition lui permettra de mieux connaître les risques ainsi que ses assurés, pour in fine mieux les servir. Divers domaines de son activité sont potentiellement concernés, parmi lesquels le marketing, l’indemnisation des assurés, la tarification, la lutte contre la fraude…

Une approche pragmatique des sujets relatifs au digital et à l’innovation

Le Groupe Matmut n’hésite pas à se tourner vers des expertises externes lorsque les sujets l’exigent. C’est le sens de ses prises de participation dans des startups. Cela a notamment été le cas en 2016, également dans le domaine du traitement des données, dans la société Tellmeplus, spécialiste des logiciels d’analyses prédictives et prescriptives. CBien, Carizy, Lendix sont les autres startups concernées par les récents investissements de la Matmut.

Le pragmatisme du Groupe s’illustre également dans la façon dont les collaborations sont mises en oeuvre. La démarche d’expérimentation, menée depuis cet été au Siège social de la Matmut, conjointement avec les équipes et la plateforme Saagie en est un bon exemple. Apprentissage et montée en compétence des équipes Matmut travaillant sur les systèmes d’information, modernisation et dynamisme de l’entreprise… La volonté du Groupe est tout à la fois d’avoir une approche collaborative sur ces sujets et de rendre concrètes, à terme, les promesses du BIG DATA.

Lire (2 min.)

WiSEED devient Prestataire de Services en Investissement (PSI)

La Rédaction
Le Courrier Financier
La plateforme WiSEED, pionnier dans l’investissement participatif dans les start-ups, la promotion immobilière et les coopératives, annonce aujourd’hui avoir obtenu son agrément en tant que Prestataire de Services en Investissement (PSI) de la part de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), après approbation par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Lire (2 min.)

Fintech et banques : le duo gagnant d’un nouveau modèle financier ?

Cédric Teissier
Finexkap
Enracinées dans un marché hyper réglementé et protégé, les banques françaises ont assisté, passives, au débarquement des Fintech (sociétés de la technologie financière) sur leurs terres. Mais, malgré les levées de boucliers, l’évidence est là : les Fintech ne vont pas tuer les banques. Loin de se cannibaliser, les supposés frères ennemis cherchent plutôt à cohabiter de manière intelligente au service de ce qui les réunit : le client.
Lire (4 min.)

Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

Lire (4 min.)

Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

Lire (5 min.)

Réassurez-moi classée 1ère startup de l’assurance.

La Rédaction
Le Courrier Financier

Pure player de l’assurance des prêts, Réassurez-moi a bénéficié de la fin du monopole bancaire sur le marché de l’assurance emprunteur. En effet, depuis l’ouverture à la concurrence (loi Hamon de 2015), les emprunteurs peuvent choisir de s’assurer auprès d’un autre acteur que celui proposé par la banque.

Dédiée au courtage, la jeune société fondée en 2014 par Sandra Baliozian et Antoine Fruchard enregistre 28% de croissance annuelle, et affiche 510 millions d’euros de crédits assurés en 2015.

« Nous sommes en train de réussir le pari d’allier des outils technologiques de conseil et vente de produits d’assurance avec des algorithmiques de tarification médicale. C’est bien le signe que les clients sont bien plus demandeurs d’instantanéité et d’automatisation que ce pensent les acteurs traditionnels du marché. Ce classement est donc une vraie récompense pour toute notre équipe qui travaille d’arrache-pied pour innover et simplifier les usages de l’assurance », déclare Sandra Baliozian, directrice générale de Réassurez-moi, à la suite de cette annonce.

Lire (1 min.)