Livrets d’épargne : au service de la relance et de la transition écologique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce jeudi 10 septembre, dans un communiqué officiel, mettre l'épargne des Français investie sur le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d’épargne populaire (LEP) au service de la relance économique, de la transition écologique et énergétique.

Cette décision s'inscrit dans le cadre des plans de relance annoncés par le Gouvernement et la Caisse des Dépôts, afin de soutenir davantage le développement durable de la société et des territoires. Pour rappel, les Français ont épargné plus de 85 Mds€ depuis le début de l’année, dont plus de 30 Mds€ sur les livrets d’épargne réglementée (livret A, LDDS et LEP).

Des prêts grâce à l'épargne

Afin d'accompagner la relance et la transformation durable de la France, le Gouvernement a donné son accord à la Caisse des Dépôts pour faire évoluer les conditions des prêts accordés à partir des livrets d’épargne réglementée. Ces prêts — à destination notamment des collectivités locales — pourront financer des projets prioritaires dans le cadre de la transition écologique et énergétique, la santé ou encore le tourisme.

Ils soutiendront également les projets des élus en matière de transports propres, de production d’énergies renouvelables ou encore de rénovation énergétique des bâtiments publics comme les écoles. Les principales évolutions concernant les prêts accordés sur fonds d’épargne — et qui permettent ces nouveaux usages — sont les suivantes :

  • de nouvelles entités seront autorisées à emprunter auprès du fonds d’épargne, notamment les Agences de l’eau, de grandes fondations et associations reconnues d’utilité publique qui portent des projets liés à la transition écologique et énergétique (TEE) ou les ports maritimes ;
  • la part du besoin de financement pouvant faire l’objet d’un prêt pourra être rehaussée jusqu’à 100 % des besoins pour les projets liés à la TEE ;
  • la tarification sera plus attractive ; l’ensemble des prêts sur des projets TEE éligibles, quelle qu’en soit la nature, bénéficieront désormais d’une tarification au taux du livret A majoré de 0,6% seulement (TLA + 0,6 %), contre précédemment une tarification à TLA + 0,75 % ou TLA + 1,3 % selon la nature du projet.

12 milliards d'euros

Dès le 20 septembre, environ 12 Mds€ seront mise à disposition des collectivités locales par la Banque des Territoires. Objectif, leur permettre d'ici 2022 de financer leurs projets sous des conditions attractives. Les prêts pourront s'étendre sur une durée longue — jusqu’à 80 ans pour les prêts au logement social et 60 ans pour les prêts aux collectivités territoriales — en complément du secteur bancaire traditionnel.

Les conditions proposées ne varieront pas selon l’emprunteur, le territoire concerné, la durée du prêt ou les montants demandés. Il s'agit de répondre aux objectifs fixés dans le cadre du Plan climat de 40 Mds€ du groupe Caisse des Dépôts, annoncé ce mercredi 9 septembre par la Banque des Territoires et Bpifrance sur la période 2020-2024.

« L’épargne des Français doit être utile, engagée et solidaire. Dans les cinq prochaines années, près de 70 Mds€ de prêts nouveaux seront distribués par le réseau de la Banque des Territoires pour permettre la construction et la rénovation énergétique de logement sociaux ainsi que la transition énergétique des territoires pour améliorer la qualité de vie des citoyens », déclare Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.

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Développement durable : six changements que les entreprises devront opérer

Seema Suchak et Andrew Howard
Schroders
Six domaines clés laissent entrevoir une évolution du rôle des entreprises dans la société face à des « vérités incontournables ». Les explications de Seema Suchak, Analyste ESG et d'Andrew Howard, Responsable mondial de l’investissement durable chez Schroders.
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Label ISR : la Place de Paris représente plus de 150 milliards d’euros d’actifs sous gestion

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, se félicite ce mercredi 29 juillet de l'appropriation par la Place de Paris du label Investissement Socialement Responsable (ISR), « qui suscite l’adhésion d’un nombre croissant d’épargnants et de professionnels du secteur financier ». Lancé en 2016, ce label permet aux épargnants de donner plus de sens à leur épargne.

Evolution du Label ISR

Le label ISR incite également les entreprises à développer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Représentant aujourd’hui plus de 395 fonds, pour un total de plus de 150 milliards d’euros d’encours, le label ISR est devenu la référence incontournable sur la place de Paris pour promouvoir la finance durable et responsable.

Sur proposition du comité du label ISR, le cahier des charges du label a fait l’objet de plusieurs améliorations : renforcer la transparence et le suivi des performances ESG, élargir le périmètre du label aux fonds professionnels, mandats, et au secteur de l’investissement immobilier. Le nouveau référentiel publié le 23 juillet entrera en vigueur le 23 octobre 2020.

Renforcer la finance verte

Bruno Le Maire a demandé à l’Inspection générale des finances de procéder à l’évaluation du label et de son organisation, afin de tirer le bilan de ces trois premières années d’existence. Les résultats de cette réflexion contribueront à construire la feuille de route pour les prochaines années.

« Nous devons conforter la place du label ISR dans le paysage de l’épargne individuelle en France et en Europe et assurer qu’il continue à répondre aux attentes des épargnants et de la société, en faveur d’une finance plus responsable d’un point de vue social et environnemental », conclut le ministre.

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Relance verte : un plan historique de l’Union européenne

Cesare Vitali
Ecofi
L'Europe a signé un accord historique avec son plan de relance post Covid-19. Quelle place tiennent les objectifs climatiques dans ce dispositif d'aide ? La zone économique européenne atteindra-t-elle la neutralité carbone ?
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Crise du Covid : permettre aux épargnants de redonner « de la réalité » à leurs investissements

Mirela Agache Durand
Groupama AM
Le choc du coronavirus a rendu encore plus urgente, la nécessité de réorienter une part de l’épargne vers l’investissement productif, c’est-à-dire un investissement engagé à long terme, en soutien du tissu économique, loin des pratiques court-termistes qui ont trop souvent caractérisé le capitalisme financier ces quarante dernières années. L’utilité de ces capitaux est flagrante à l’heure d’un plan de relance économique en Europe : participer à la sauvegarde du tissu économique, de l’emploi créé par les entreprises et accompagner durablement celles-ci dans leur transformation.
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Impact investing : en quoi l’entreprise est-elle utile pour les individus et la planète ?

Béryl Bouvier Di Nota
OFI Asset Management
L’impact investing va plus loin que la simple analyse des bonnes pratiques ESG d’une entreprise. Il s’agit ici de mesurer précisément en quoi les produits ou services proposés par un émetteur sont utiles aux individus et à la planète. Les explications de Béryl Bouvier Di Nota, Directrice Adjointe des Actions européennes chez OFI Asset Management.
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Relance post-Covid : un environnement plus complexe

Sébastien Galy
Nordea Asset Management
Après la crise du Covid-19, l'investissement sur les marchés financiers devient plus complexe. Comment adapter son allocation et sa stratégie de gestion d'actifs ? Quels sont les thèmes séculaires qui se maintiennent ? Sébastien Galy, Stratégiste Macro Senior chez Nordea Asset Management, partage son analyse.
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Groupama AM : le fonds Euro Capital Durable change de nom pour G Fund Equity Convictions ISR

La Rédaction
Le Courrier Financier

Groupama Asset Management (Groupama AM) — filiale de Groupama — annonce ce jeudi 25 juin un changement de nom pour son fonds « Euro Capital Durable », qui devient « G Fund Equity Convictions ISR ». Le fonds conserve sa philosophie d’investissement depuis une vingtaine d'années, qui est axée sur les enjeux du développement durable.

Philosophie d'investissement ESG

Ce véhicule repose sur une gestion active actions Best in Class, fondée sur une sélection d’entreprises qui disposent des meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) et sont engagées dans les enjeux du développement durable. Les encours du fonds atteignent 317,45 millions d’euros au 29 mai 2020.

« C'est logiquement que nous retrouvons en portefeuille des entreprises actives dans le développement d’innovations et de solutions qui contribuent positivement aux enjeux des transitions énergétique, numérique et démographique : les pures players », précise Juliette de Montety, gérante du fonds G Fund Equity Convictions ISR.

Par ailleurs, « le fonds investit également sur des entreprises qui mettent en œuvre une politique ESG dynamique, où l’ESG est fortement ancrée dans le fonctionnement et la stratégie de développement. Des entreprises pour lesquelles l’ESG représente un levier de créativité et d’innovation important », ajoute-elle.

3 axes pour structurer la gamme

Dans une logique de cohérence de gamme et de lisibilité, Groupama AM a structuré son offre de fonds ESG autour de 3 axes :

  • Les fonds ISR pour concilier performance économique et impact social et environnemental, en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d’activité. C’est par exemple le cas de « G Fund Equity Convictions ISR », anciennement « Euro Capital Durable » (label ISR) ;
  • Les fonds thématiques ESG pour investir dans des entreprises dont le secteur d’activité, les produits ou services répondent à un ou plusieurs enjeux liés au développement durable, préalablement définis comme objectifs de gestion du fonds. C’est par exemple le cas de G Fund Future for Generations, fonds qui a reçu le label ISR en avril 2020.
  • Les fonds d’impact, pour générer un impact positif environnemental et/ou sociétal mesurable via nos investissements. C’est par exemple le cas sur l’environnement avec le fonds G Fund Global Green Bonds, fonds qui a reçu le label GreenFin en avril 2020.

Alliance pour une relance verte

En Mai 2020, Groupama AM a signé l’initiative Alliance pour une relance verte, portée par la Commission Européenne, aux côtés de 270 signataires engagés issus de 10 pays européens (ministres, députés, dirigeants d’entreprises, etc.), dont 50 entreprises du secteur finance et assurance.

Ce manifeste appelle à la mobilisation des gouvernements et des acteurs économiques à accélérer la transition écologique en la plaçant au cœur de la relance post-crise. « La crise sanitaire mondiale peut être une véritable opportunité de réorienter notre modèle vers une croissance plus durable et soutenable » ajoute Marie-Pierre Peillon, Directrice de la Recherche et de la Stratégie ESG.

La commercialisation de « G Fund Equity Convictions ISR » auprès des investisseurs particuliers s’appuie sur les réseaux de distribution internes du Groupe Groupama et sur les réseaux professionnels externes : plateformes de distribution et de référencement, banques privées, Family Offices, etc. Groupama AM comptait 76,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion prenant en compte des critères ESG au 31 mars 2020.  

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Le jour d’après

Marouane Bouchriha
Gérant Actions Internationales - EDRAM
Les marchés financiers bien souvent décriés pour leur court-termisme n’en ont pas moins la formidable capacité à acter une situation et se projeter vers l’avenir. La crise étant actée, il faut désormais réfléchir à la sortie et les formes que pourraient prendre les plans de relance. Cette relance se doit d’être verte car cela répond à la nécessité climatique et est en ligne avec les attentes de l’opinion publique, mais elle est également un pendant important pour définir une politique industrielle et favoriser la résilience de nos économies.
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