Océans : Credit Suisse lève 212 millions USD pour son premier fonds à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

En partenariat avec Rockefeller Asset Management (RAM), Credit Suisse — prestataire de services financiers — annonce ce mercredi 30 septembre le lancement d'un premier fonds de placement à impact. Objectif, améliorer la santé des océans, en ligne avec le quatorzième objectif de développement durable de l’ONU « Vie aquatique ». Le fonds a levé 212 millions USD.

Credit Suisse s'engage dans le domaine des placements durables et à impact depuis plus de 18 ans. La récente création de «Sustainability, Research & Investment Solutions» (SRI), une fonction intégrée à son Directoire, place la durabilité au cœur de ses opérations et de sa stratégie.

Le Credit Suisse Rockefeller Ocean Engagement Fund s’inscrit dans le prolongement d’autres importants produits de durabilité lancés ces dernières années, notamment le Responsible Consumer Fund, et des Supertrends, des thèmes de placement à long terme comme : « Valeurs des Millennials »  et « Changement climatique – Vers une économie sans émissions de carbone ».

L'importance des océans

Les océans sont un facteur essentiel — mais souvent sous-estimé — d’une planète en bonne santé. Outre le fait qu’ils assurent les moyens de subsistance de milliards de personnes et qu’ils sont une source de beautés naturelles, ils constituent un atout considérable pour l’atténuation du changement climatique, car ils absorbent 93 % de la chaleur ambiante et 25% des émissions mondiales de CO2.

Toutefois, des activités telles que la production d’énergie, la déforestation, le transport maritime et l’élevage intensif de bétail représentent désormais une grave menace pour la santé des océans. La moitié de la Grande Barrière de corail est morte depuis 2016. Pourtant, les récifs coralliens ont une valeur de 36 milliards de dollars pour l’économie mondiale (source : étude Crédit Suisse « Engaging for a blue economy » en anglais).

« Les océans font partie des domaines les moins financés parmi les objectifs de développement durable de l’ONU alors que plus d’un tiers des investisseurs institutionnels ont exprimé leur intérêt pour des placements dans l’économie bleue. Nous sommes heureux de montrer la voie qui permet d’aider les investisseurs à avoir un impact », déclare Marisa Drew, Chief Sustainability Officer et responsable mondiale Sustainability Strategy Advisory and Finance (SSAF) au Credit Suisse.

Gestion du portefeuille

Credit Suisse et Rockefeller Asset Management (RAM), la division de la gestion des investissements de Rockfeller Capital Management, avec le concours de « The Ocean Foundation », une organisation à but non lucratif qui se consacre à la protection des milieux marins dans le monde entier, s’efforceront de conseiller et de guider conjointement les entreprises du portefeuille pour les prévenir de leurs pratiques nuisibles pour les océans en dialoguant avec leurs équipes de direction.

Le Credit Suisse Rockefeller Ocean Engagement Fund offre aux investisseurs d’amener les entreprises du portefeuille à améliorer leurs pratiques néfastes pour les milieux marins. Le fonds reste disponible pour l'investissement sur une base quotidienne après la souscription. Il doit dégager des rendements financiers supérieurs, tout en aidant les entreprises à opérer leur transition, afin d’éviter la pollution par le plastique, de freiner l’élévation du niveau de la mer, de réduire l’acidification des océans et de soutenir les pratiques de pêche durables.

Les décisions de placement du fonds seront guidées par la conviction selon laquelle le secteur fait une distinction croissante entre les meilleures entreprises de leur catégorie et celles qui améliorent le plus leur empreinte ESG globale. Dans ce cadre, cette amélioration concerne la santé des océans. Or, les entreprises qui poursuivent cet objectif sont souvent les plus sous-valorisées. Elles offrent aux investisseurs le plus grand potentiel de génération d’alpha. L’identification de telles sociétés et l’exploitation de l’engagement des actionnaires contribuent à accélérer le changement.

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Océans : Lombard Odier s’associe à Plastic Bank pour réduire la pollution plastique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le groupe Lombard Odier — gestionnaire de fortune et d'actifs mondial — annonce ce jeudi 30 juillet le lancement d'un partenariat avec Plastic Bank. Objectif, éviter la pollution plastique dans les océans — l'un des plus grands fléaux pour nos océans — tout en créant de la valeur à long terme pour les communautés locales se chargeant de la collecte.

Ce projet est le deuxième du genre chez Lombard Odier ; il fait suite à l'aide apportée l'an dernier à ReforestAction, qui avait permis de planter 20 000 arbres en Tanzanie et au Pérou. « En soutenant la collecte de déchets plastiques au sein des communautés défavorisées, [Lombard Odier] ouvrent de nouvelles voies à l'impact environnemental et social dans le secteur bancaire mondial », réagit David Katz, fondateur et CEO de Plastic Bank.

Agir en amont contre la pollution

Chaque année, 8 millions de tonnes d'emballage plastique finissent dans les mer. Ces déchets s'ajoutent aux 150 millions de tonnes qui polluent déjà l'environnement marin. Plastic Bank cherche à résoudre ce problème en collectant les déchets plastiques avant qu'ils ne pénètrent dans l'océan afin de les recycler. En échange, les collecteurs locaux obtiennent accès à des biens et produits de première nécessité.

Dans son premier projet avec Plastic Bank, Lombard Odier financera la collecte de plus de 795 tonnes de plastique qui allaient souiller les eaux en Haïti (l'équivalent de 39 millions de bouteilles en plastique). Cette action aura un impact significatif sur la vie de plus de 6 000 collecteurs locaux et de leurs familles. Il s'agit de la première étape d'un vaste programme pour créer un impact positif en Haïti, mais aussi en Egypte.

Favoriser l'économie circulaire

« Nous sommes fiers de nous associer avec Plastic Bank, un pionnier dans la soutenabilité et un acteur clé de l'économie circulaire, et contribuer à la réduction de la pollution plastique des océans tout en améliorant la vie des ramasseurs locaux et de leurs familles », déclare Stéphane Monier, CIO de la Banque Lombard Odier. Plastic Bank opère actuellement en Haïti, au Brésil, en Indonésie, aux Philippines et en Egypte.

Les collecteurs de Plastic Bank reçoivent une prime pour le plastique qu'ils amassent, afin couvrir les besoins de première nécessité de leur famille : produits alimentaires, combustible de cuisson, frais de scolarité et assurance maladie. La plateforme blockchain propriétaire à Plastic Bank garantit l'ensemble de la transaction et offre une visualisation des données en temps réel, gage de transparence, traçabilité et évolutivité rapide.

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Coronavirus : entraînera-t-il le retour du plastique jetable ?

Holly Turner et Louise Wihlborn
Schroders
La lutte contre la pollution due au plastique a rapidement pris de l’ampleur ces dernières années. Avec la pandémie de coronavirus, les entreprises devront renouveler leurs engagements. Comment identifier les gagnants et les perdants de la guerre contre le plastique ? L'analyse de Holly Turner et Louise Wihlborn, Analystes investissement durable chez Schroders.
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ISR : La Financière de l’Echiquier rejoint Climate Action 100+

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Échiquier (LFDE) — société de gestion rachetée à 100 % par Primonial — annonce ce mercredi 5 janvier qu'elle rejoint l’initiative Climate Action 100+. C'est la première coalition d’investisseurs mondiaux à l’origine d’engagements collaboratifs avec les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) du monde.

« La gestion d’actifs a un rôle essentiel à jouer en orientant les capitaux vers les entreprises qui préparent le monde de demain. En anticipant les risques de transition et les risques physiques liés au changement climatique auxquelles elles pourraient être exposées, les entreprises assurent leur pérennité et leurs performances futures », commente Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué en charge de la Gestion d’actifs.

Démarche responsable

Cette initiative réunit à ce jour 410 investisseurs (41 000 Mds$ d’actifs sous gestion) engagés dans un dialogue direct avec 160 entreprises, qui représentent 80 % des émissions industrielles mondiales. Climate Action+ a notamment été lancée avec le soutien des Principes pour l’Investissement Responsable (UN PRI), auxquels LFDE adhère depuis 2008.

Climate Action 100+ incite les entreprises à réduire leurs émissions en phase avec les objectifs de l’Accord de Paris, à améliorer leur gouvernance climatique et à accroître la transparence de leur reporting climatique. « Le changement climatique est une source de risques pour les entreprises, notamment pour les plus émettrices. Les inciter à s’engager en faveur du climat est au cœur de notre responsabilité d’investisseurs », conclut Sonia Fasolo, gérante ISR.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Pollution : AGCS lance ses services d’urgence en assurance responsabilité civile

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Corporate & Specialty SE (AGCS) annonce ce mardi 21 mai 2019 le lancement d'une gamme de services d’urgence pour atteinte à l’environnement dans le cadre de l’assurance en responsabilité civile, en cas d’incident de pollution ou de contamination. AGCS a établi des partenariats stratégiques avec GM Consultant (monde) et HETI (États-Unis et Canada) pour garantir une assistance immédiate et gérer l’indemnisation de ses clients dans le monde entier.

Une gestion de crise 24 heures sur 24

Donner une réponse rapide et efficace à un incident de pollution ou de contamination permet d'en maîtriser l’impact environnemental, tout en réduisant les effets négatifs sur la santé humaine, la biodiversité et les biens. En partenariat avec GM Consultant et de HETI, AGCS veut garantir une gestion 24 heures sur 24 des urgences environnementales. Son contrat d'assurance inclut la prise en charge de la pollution, ainsi qu'une indemnisation pour interruption d’activité. Cette dernière couvre la perte d’exploitation et les dépenses supplémentaires.

« En partenariat avec HETI en Amérique du Nord, nous pouvons aujourd’hui offrir une réponse rapide et efficace dans le monde entier. La réponse aux urgences environnementales exige la coordination de nombreuses parties, dont les autorités chargées de la réglementation et de son application (...) Nos partenaires peuvent aider efficacement à la mise en œuvre de l’intervention, à la communication réglementaire, aux opérations de dépollution et de mise au rebut, ainsi qu’à l’étude des demandes d’indemnisation », indique Peter Oenning, Directeur mondial de l’indemnisation RC chez AGCS.

Des scénarios de crise très variés

Les scénarios d’urgence environnementale — qui entraînent une pollution de l’eau, de l’air ou du sol — sont légion. Il peut s’agir de dommages liés à des émissions, des rejets de déchets ou des déversements, mais aussi à des fuites de substances toxiques dans l’environnement. Les ruissellements agricoles chargés en pesticides ou en fertilisants — dans les sols ou les nappes phréatiques — peuvent également provoquer des atteintes à l’environnement et à la santé publique. La pollution provient parfois de causes naturelles, comme dans les cas de moisissures apparues après le passage de l’ouragan Harvey.

Pour les entreprises, les conséquences des incidents environnementaux peuvent mettre en jeu leur responsabilité civile. Elles entraînent le paiement de sanctions ou d’amendes infligées par les régulateurs, mais aussi des frais de mise au rebut, de dépollution ou de réhabilitation après la contamination ou les déversements en cause. « Coordonner efficacement la réponse à une crise ou à une urgence est devenu un élément essentiel dans toute la gamme d’assurances en responsabilité civile d’AGCS », conclut Ciara Brady, Directrice mondiale de l’assurance RC chez AGCS.

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La Chine a besoin de respirer

Frédéric Rollin
Pictet AM
Yoga, méditation, pleine conscience, nous sommes souvent incités à bien respirer. Mais encore faut-il respirer un bon air.
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Stagnation des investissements en faveur de l’environnement

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
En 2015, 40 % des établissements industriels employant 20 salariés ou plus ont réalisé des investissements ou des études pour protéger l’environnement pour un montant de 1,6 milliard d’euros (-1 % par rapport à 2014, après -3 % l’année précédente).
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La vérité sur la pollution des océans

Bertrand Gacon
Un danger invisible dévaste nos océans. Pour y remédier, nous devrons sans doute repenser entièrement une industrie.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Le nouveau fonds Gingko dédié aux friches industrielles décolle

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cet investissement situé au 24, rue Proudhon à Saint-Denis (Seine- Saint-Denis), aux portes de Paris, se traduit par le rachat d’une friche urbaine, historiquement exploitée pour divers usages industriels et caractérisée par la présence de cuves d’hydrocarbures et de peintures, de dépôts d’acétylène, de vernis et différents bacs de graissage et de dégraissage. Ces activités ont progressivement pollué le site aux solvants chlorés, hydrocarbures, métaux lourds et polychlorobiphényles.

Les coûts de réhabilitation du site, démolition et désamiantage compris, sont évalués à plus de 1,6 million d’euros. Les travaux de dépollution seront préparatoires à un futur développement immobilier mixte de l’ordre de 35.000 m2.

Ce premier investissement du fonds Ginkgo 2 a été réalisé en partenariat avec le groupe ADN Promotion qui, depuis plus de 10 ans, a développé en région parisienne des activités de promotion immobilière. Avec un cumul d’engagements portés à 120 millions d’euros en octobre 2016 et avec un closing définitif attendu avant la fin de l’année, le fonds Ginkgo 2 vise la revalorisation durable de sites significativement pollués tout en répondant aux enjeux environnementaux, économiques et sociaux de la reconversion des friches industrielles en milieu urbain.

Le fonds de première génération, Ginkgo 1, est à l’œuvre dans la réhabilitation de 7 friches industrielles polluées en France et en Belgique. Ces projets engagés sont en passe de créer plus de 200.000 m2 de droits à bâtir au cœur d’agglomérations majeures, plus de 3.000 logements et de 5.000 emplois induits.

Le fonds Ginkgo 2 vise à créer 350.000 m2 de nouveaux droits à construire, soit environ 5.000 logements et 8.500 emplois équivalent temps plein induits. Le fonds Ginkgo 2 bénéficie notamment du concours de la Caisse des Dépôts et Consignations et de la Banque Européenne d’Investissement, véritable clé de voûte du plan d’investissement pour l’Europe.

Une stratégie éprouvée afin de privilégier une approche de réhabilitation durable et respectueuse de l’environnement

Dans son double rôle de spécialiste en réhabilitation environnementale et d’aménageur foncier, Ginkgo est un acteur clé de la revalorisation de sites significativement pollués en zone urbaine. Comme son prédécesseur, Ginkgo 2 va continuer à déployer son activité sur les territoires français et belges principalement, en apportant sa valeur ajoutée à l’ensemble des parties prenantes des projets de réhabilitation de friches contaminées : propriétaires de fonciers pollués, collectivités territoriales, développeurs-constructeurs ou utilisateurs finaux.

Ginkgo diligente ses propres études environnementales complémentaires préalables à l’acquisition de sites puis procède, en étroite concertation avec les collectivités territoriales, à la définition de projets de réaménagement assurant la faisabilité économique des opérations.

Ginkgo intervient en support d’acteurs qui se portent acquéreurs des fonciers en l’état puis définit, finance, exécute et pilote les opérations de dépollution préalables au réaménagement du site. Ginkgo porte une attention particulière aux projets d’aménagement ainsi qu’à la performance énergétique des futurs bâtiments.

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