FPF, Lemonway et Mangopay soutiennent et accompagnent les plateformes de crowdlending dans la distribution des Prêts Garantis par l’Etat

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dès le 17 mars et l’annonce par le Gouvernement de la mise en place d’un dispositif de soutien aux entreprises avec un prêt garanti par l’État à hauteur de 90%, FPF, LEMONWAY et MANGOPAY ont interpelé le Ministère de l’Économie et des Finances afin que les acteurs de la finance participative puissent contribuer à l’effort aux côtés des institutions financières en permettant aux plateformes – et donc aux prêteurs particuliers – d’être intégrées au dispositif. En effet, l’agilité des acteurs du crowdfunding leur permet de répondre – dans des délais rapides – aux besoins des TPE et PME qui ne peuvent être tous satisfaits par les banques.

Aucune marge sur les PGE : l’engagement de LEMONWAY et MANGOPAY pour soutenir l’économie réelle

C’est tout un secteur de la finance alternative qui participe ainsi à l’effort puisque les plateformes qui souhaitent s’engager dans la démarche ne réaliseront pas de profits sur ces prêts. Afin d’accompagner cet élan de solidarité, LEMONWAY et MANGOPAY - établissements de paiement européens dédiés aux marketplaces et partenaires de plus de 80% des entreprises de financement participatif - s’unissent dans la démarche et s’accordent à n’appliquer aucune marge sur leurs frais bancaires pour les PGE portés par leurs plateformes partenaires.

“Je salue cette décision du gouvernement qui permet aux plateformes de crowdlending de jouer un rôle clé pour répondre aux besoins de trésorerie et soutenir l’économie réelle. Nous sommes fiers d'avoir participer à un tel projet pour nos plateformes et l'écosystème français”, précise Romain Mazeries, CEO de MANGOPAY.

“Le crowdfunding a largement fait ses preuves au cours des dernières années, tout particulièrement dans les moments de crise. C’est donc tout naturellement que nous avons voulu unir nos forces pour soutenir et accompagner cette démarche d’aide au financement des nombreuses TPE-PME aujourd’hui en difficulté”, ajoute Antoine Orsini, CEO de LEMONWAY.

Assouplir le cadre réglementaire relatif aux IFP : une nécessité pour répondre à la forte demande

Le secteur espère désormais que les prêteurs particuliers suivront le mouvement pour soutenir l’économie réelle dans cette période troublée. Pour augmenter la participation et répondre à la forte demande des entreprises, la profession préconise de revoir le statut d’Intermédiaire en Financement Participatif en l’élargissant aux personnes morales, afin qu’elles aussi puissent prêter aux côtés des particuliers. De même, le seuil par prêteur aujourd’hui limité à 2.000€ par projet pourrait être relevé à 5.000€, comme c’est actuellement le cas pour les prêts sans intérêts.

“Reconnaître le crowdfunding comme canal de distribution du PGE aux côtés des banques est une belle avancée pour le secteur, qui va lui permettre de participer à l’effort national ! L’ouverture aux conseillers en investissements participatifs n’a malheureusement pas pu entrer dans le cadre. C’est pourquoi il nous semble important d’ouvrir le statut d’IFP aux personnes morales, afin de les associer aux côtés des particuliers à l’effort collectif ”, conclut Jérémie Benmoussa, président de Financement Participatif France.

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Entreprises : Covid-19, préparer la sortie de crise avec un conseil financier

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, le confinement a été rallongé jusqu'au 11 mai prochain. La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) revient sur les dispositifs d'aide de l'Etat pour les entreprises frappées par la crise sanitaire. Le point avec Le Courrier Financier.
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Coronavirus : le Sénat auditionne Bruno Le Maire sur la relance économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

« Coronavirus : comment éviter un naufrage économique et préparer la relance ? » C'est en ces termes que la commission des affaires économiques du Sénat à Paris a auditionné ce lundi 6 avril — en visioconférence pendant deux heures et demie — le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, sur la mise en œuvre du plan d’urgence. La semaine dernière, la commission a mis en place sept cellules sectorielles de suivi de l’application des mesures de soutien économique sur le terrain.

Leur travail a nourri plus d’une centaine de questions au ministre. Les sénateurs ont abordé les différents volets du plan d’urgence et de soutien à l’économie : fonds de solidarité, reports de charges, activité partielle, rôle des banques et des assurances, arrêt des chantiers, problèmes d’approvisionnement, versement des dividendes, recapitalisations publiques… Le ministre a annoncé plusieurs ajustements.

https://twitter.com/Senat/status/1247155561776332800

Solidarité économique

Les critères d’éligibilité au fonds de solidarité devraient être revus d’ici la fin de la semaine. La période de référence pour le calcul de la baisse du chiffre d’affaires — actuellement, le mois de mars 2019 — devrait être élargie afin de faciliter et d’amplifier le recours aux subventions de ce fonds ; de même, une prise en compte spécifique des professions aux rythmes particuliers de revenu (comme les architectes, par exemple) devrait être prévue. Bruno Le Maire a également indiqué qu'une réflexion sur un éventuel report des soldes d’été a été engagée.

Le ministre a annoncé qu’il saisissait le médiateur du crédit des difficultés rencontrées par certaines professions (agents immobiliers, etc.) en matière d’accès aux prêts de trésorerie garantis par l’État. Il n’a pas non plus fermé la porte à d’éventuelles annulations de charges sociales et fiscales pour les entreprises les plus durement frappées par le virus, au cas par cas.

Concernant la faiblesse des fonds propres des entreprises françaises, le ministre a évoqué la possibilité de nationaliser temporairement certaines entreprises fragilisées ou d’intervenir par le biais d’un apport de fonds propres, en particulier dans les secteurs stratégiques de l’économie.

Quelle sortie de crise ?

Les sénateurs ont également évoqué devant le ministre les perspectives de sortie de crise. La souveraineté économique, les transitions énergétique et numérique, le soutien à l’investissement, le rééquilibrage des relations extérieures et la relance du projet européen sont apparus comme autant de leviers à mobiliser. Objectif, contrer les effets délétères de la crise sur le tissu productif, l’emploi et les finances publiques.

Pour ce qui concerne la transition énergétique, le ministre a exprimé son inquiétude sur le financement des énergies renouvelables, imputable à la chute des recettes des taxes intérieures de consommation sur l’énergie, ainsi que la nécessité d’une réindustrialisation à l’échelle européenne, à l’instar des projets déjà lancés dans le domaine des batteries électriques.

Les sénateurs ont insisté auprès du ministre sur la nécessité de prévoir un plan de relance spécifique pour les secteurs les plus affectés — comme l’automobile, l’aéronautique ou le tourisme ; autant de secteurs structurants pour l’économie française.

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EXCLUSIF / Prêts garantis par l’Etat : une opportunité pour rehausser l’image des banques

Jean-Patrick Besse, Marc Campi et Erve Estrocio
Square
Dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire liée au coronavirus, le confinement a mis l'économie française presque à l'arrêt. Pour soutenir les entreprises, le Gouvernement a lancé fin mars 2020 les Prêts Garantis par l'Etat (PGE). Ce dispositif peut-il redorer le blason des banques ? Quels défis le secteur va-t-il devoir relever pour le mettre en place ?
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Prêts garantis : l’Etat publie une foire aux questions

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, en lien avec la Fédération bancaire française (FBF) et Bpifrance, annonce ce mercredi 1er avril la publication d’un document questions-réponses sur le dispositif de Prêts garantis par l’Etat (PGE). Ce texte répond à près de 40 interrogations pratiques sur les entreprises éligibles au dispositif, la procédure d’octroi, les caractéristiques du prêt et de la garantie apportée.

85 % des entreprises françaises

Le support vise à répondre aux interrogations des entreprises bénéficiaires et à assister les réseaux bancaires dans l’instruction des demandes. Il rappelle notamment que :

  • Les banques s’engagent à octroyer très largement le prêt garanti par l’Etat dans un délai de 5 jours à compter de la réception d’un dossier simplifié, pour toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 M€ (ou un seuil supérieur propre à la banque) et qui ne présentent pas de difficulté financière (notations de 3++ à 5+), soit 85 % des entreprises en France ;
  • Les banques s’engagent pour tous les autres professionnels et entreprises à examiner attentivement, au cas par cas, leur demande ; c’est également le cas des startups et des entreprises dont la notation Fiben ou équivalente ne serait pas encore représentative de leur potentiel à moyen terme ;
  • En cas de décision négative, le professionnel ou l’entreprise peut se rapprocher d’autres banques ou s’adresser à la médiation du crédit de son ressort.
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