Gestion thématique : Farnault Investissement et Sanso IS lancent leur fonds de fonds

La Rédaction
Le Courrier Financier

Farnault Investissement — cabinet de conseil en gestion de patrimoine — et Sanso IS — société de gestion — présentent ce vendredi 24 avril leur nouveau fonds de fonds thématique. Lancé le 2 avril 2020, ce véhicule sélectionne des thématiques d’investissement identifiées comme les plus porteuses à horizon moyen/long terme. Il offre aux clients du cabinet Farnault Investissement la même allocation et de la même réactivité.

« Jusqu’à maintenant, du fait de la répartition des dépositaires, des fonds disponibles chez chacun d’entre eux, et des délais administratifs d’investissement, nous faisions face à des contraintes qui dispersaient les performances des portefeuilles de nos clients. La mise en place de ce fonds de fonds va permettre de régler l’intégralité de ces problématiques et notamment celle du temps de traitement des arbitrages », explique Ludovic Farnault, Associé et PDG de Farnault Investissement.

Méga tendances et expositions thématiques

Le fonds intègre une sélection d’OPCVM orientés sur des thématiques qui ont vocation à profiter des opportunités et grands changements de ces 30 prochaines années, et plus précisément :

  • La croissance des innovations technologiques ;
  • Le changement climatique et la raréfaction des ressources ;
  • La croissance démographique mondiale ;
  • L’accélération de l’urbanisation ;
  • Changements macro-économiques et rapports de force géopolitiques.

A vocation dynamique, l’exposition du fonds aux actions thématiques précitées variera entre 60 % et 100 % de son actif. Ce qui laisse une marge de manœuvre pour saisir des opportunités sur d’autres classes d’actifs : obligations, stratégies de performance absolue ou de couverture, etc. Friedland Thématique Mégatrend, fonds très diversifié, investira dans les expertises d’un grand nombre de sociétés de gestion — par exemple Pictet, J.P. Morgan, La Financière de l’Echiquier ou encore Thematics AM.

Les deux sociétés citent également les fonds « Pictet Clean Energy », « JPM Funds Global Healthcare », « Montanaro Better World » ou « Baillie Grifford Better World ». Dans l’intérêt des porteurs de parts, les investissements seront réalisés progressivement, ce qui permettra aux premiers investisseurs de lisser leurs points d’entrée dans les marchés particulièrement erratiques que nous connaissons en ce moment (DICI 4). 

Critères extra-financiers et ISR

Par ailleurs, en conformité avec les ambitions de Farnault Investissement et de Sanso IS, en matière d’investissement responsable, le fonds mettra en place différents de filtres extra-financiers et d’une dimension de partage puisque 10% des frais de gestion seront reversés à deux associations reconnues d’utilité publique : Apprentis d’Auteuil et l’Institut Océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco.

Au-delà de la sélection de fonds responsables, la dimension de partage fédère les investisseurs autour d’un projet commun. Elle permet une contribution directe à la protection des océans et de l’enfance. « Nous sommes ravis de mettre à disposition des clients du cabinet Farnault Investissement l’expertise reconnue de SANSO IS en sélection de fonds et notamment en sélection de fonds thématiques et ISR », déclare François L'Hénoret, Responsable du développement commercial chez Sanso IS.

Le fonds est disponible en Euroclear pour tout compte titres, à partir d’une part (100€ au lancement) avec des frais de 2,20 % TTC annuels. Il est par ailleurs référencé chez UAF et Cardif et sera prochainement disponible rapidement auprès d’autres partenaires de Farnault Investissement. L’objectif de collecte sur ce fonds dépasse les 20 millions d’euros sous 3 ans.

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Economie bleue : comment investir de manière durable ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le département Impact Advisory and Finance de Crédit Suisse — groupe bancaire basé à Zurich — publie ce lundi 20 janvier avec l'éditeur Responsible Investor les résultats d'une enquête mondiale sur la sensibilisation des investisseurs institutionnels aux placements liés à l'économie bleue et aux océans. L'intérêt pour l'économie bleue durable est élevé. Plus d'un tiers des sondés y voient l'un des thèmes majeurs de la décennie. En revanche, l'expertise sectorielle sur ce thème reste faible.

Ces résultats sont tirés d’un échantillon qualifié et représentatif de 328 personnes interrogées dans 34 pays. Parmi elles, 53% se trouvent en Europe. 59 % des personnes interrogées sont des gestionnaires de fortune et 41 % des détenteurs d'actifs. La majeure partie des sondés investissent dans des actions cotées, des titres à revenu fixe et dans des stratégies multi-actifs, leurs actifs sous gestion s'élevant à plus de 50 Mds€.

Les obstacles à l'économie bleue

Côté bilan, il existe déjà des opportunités en matière d'investissements de démarrage, de placements à impact et en fixed income. L'injection de capitaux dans les infrastructures et les actions se profile. Les principaux obstacles pour les investisseurs demeurent le manque de projets « investment grade » ainsi que l'absence d'expertise interne. L'absence de projets proposés par les gestionnaires freine les détenteurs d'actifs.

L'économie bleue pourrait progresser de manière significative par la création de projets durables présentant un bon historique de performance, en encourageant les partenariats publics-privés (PPP) et en accroissant les investissements au moyen d'approches financières innovantes — comme la « blended finance » — afin de réduire les risques.

24 000 milliards de dollars d'actifs

« La valeur des actifs liés aux océans est estimée à plus de 24 000 Mds USD, ce qui en fait la 7e économie mondiale en termes de PIB. Paradoxalement, malgré un vif intérêt et en croissance des investisseurs (...) les océans restent l'un des objectifs de développement durable de l'ONU qui attirent le moins d'investissements, et tout particulièrement le moins de capitaux privés. Nous nous attendons à ce que ce thème d’investissement gagne fortement en importance pour les investisseurs dans les années à venir », déclare Marisa Drew, CEO du département Impact Advisory and Finance de Credit Suisse

« Le public et les gouvernements sont sensibles à l'état désastreux des océans ; néanmoins, on ne sait pas précisément à quel point les investisseurs ont conscience de l'impact de leurs placements sur le milieu marin et de la façon dont cela peut affecter la performance et la valeur de leurs portefeuilles. C'est pourquoi nous nous sommes demandé si les conditions étaient réellement réunies pour que des capitaux privés soient orientés vers une utilisation durable des océans et, dans le cas contraire, ce qu'il fallait changer », indique Dennis Fritsch, analyste chez Responsible Investor.

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Blue Economy : Crédit Suisse et la Banque Mondiale émettent une obligation durable

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque mondiale annonce ce jeudi 21 novembre avoir procédé à l’émission d’une obligation « développement durable » à 5 ans, pour un montant de 28,6 M$. Cette opération s'inscrit dans le cadre d’efforts de sensibilisation au rôle vital que jouent les ressources en eau douce et en eau salée pour les populations et la planète. Credit Suisse Securities (Europe) a agi en tant que chef de file unique de l’opération, par l’intermédiaire de son département Impact Advisory and Finance (IAF).

L'obligation de la Banque mondiale constitue le collatéral du Bon « Low Carbon Blue Economy » émis par Credit Suisse et placé auprès des clients privés de Credit Suisse dans le monde entier. Ce Bon « Low Carbon Blue Economy » — garanti par l'obligation de la Banque mondiale — a été bien accueilli et illustre la volonté des investisseurs privés d'utiliser leurs investissements pour s'engager sur des sujets majeurs comme l'économie bleue.

Répondre aux ODD de l'ONU

« Absorbant environ 30 % du dioxyde de carbone créé par l'homme et générant 50 % de l'oxygène dans le monde — mais largement sous-financée en capitaux privés — la santé des océans est essentielle. Ce type de financement soutient la Banque mondiale, qui à son tour soutient des projets allant de la pêche durable aux zones marines protégées, en passant par le recyclage des déchets océaniques. Cela nous aide à combler le déficit de financement identifié par l'objectif 14 du Programme des Nations Unies pour le développement durable (« Vie Aquatique ») », déclare Marisa Drew, CEO du département IAF de Credit Suisse.

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G7 environnement : la finance s’engage en faveur de la biodiversité et du climat

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les 5 et 6 mai derniers, la France a réuni les ministres de l’Environnement du G7 — ainsi que plusieurs représentants de pays invités — à Metz en Moselle, sur le thème de la lutte contre les inégalités à travers la protection de la biodiversité et du climat. Les 9 Etats invités ont signé la « Charte de Metz sur la Biodiversité » afin de s'engager contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité, au même titre que les pays membres du G7. La France avait aussi décidé d'impliquer largement les ONG, les entreprises et d’autres acteurs associatifs.

Vers une véritable « finance biodiversité »

Le G7 Environnement a notamment permis de poser les jalons d’une véritable « finance biodiversité », à l’image de la finance climat. Deux rapports sollicités par la Présidence française du G7 ont ainsi été présentés :

Enfin, le Canada a présenté « l’Ocean risk and resilience alliance » (ORRAA) (en anglais) destiné à orienter la financer vers la protection des mers et des projets pour soutenir la résilience océanique. L’ensemble des membres du G7 ont décidé de rejoindre l'Alliance et d’autres Etats devraient bientôt les rejoindre.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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ISR : SANSO IS lance un fonds obligataire pour préserver les océans

La Rédaction
Le Courrier Financier

SANSO Investment Solutions — acteur indépendant de la gestion d’actif — annonce ce lundi 25 mars le lancement d'un fonds obligataire à échéance ISR, dénommé Sanso Objectif Durable 2024. Ce véhicule propose d'investir en obligations privées libellées en euro, en prenant en compte les enjeux de développement durable liés à la préservation des océans. SANSO IS gère plus de 800 millions d’euros d’actifs en investissements à long terme.

Objectif plus de 4 % de rendement net annuel à horizon 5 ans

« Ces derniers mois les fonds actions ont fait l’objet de sorties massives et le rendement moyen des fonds en euro reste très faible. Les clients sont néanmoins à la recherche de solutions de rendement à moindre risque. Sanso Objectif Durable 2024, avec un profil de risque modéré (SRRI 3), devrait trouver une place au sein des allocations faites de SCPI, SCI, fonds diversifiés patrimoniaux et produits structurés », déclare François L’Hénoret, Responsable du développement commercial chez SANSO IS.

Les gérants construisent chaque portefeuille sur un panel diversifié d’environ 80 obligations d’entreprises, avec une stratégie de type « buy & hold ». Sanso Objectif Durable 2024 vise une préservation du capital à l’échéance, en sélectionnant des émetteurs qui limitent le risque de défaut. Le fonds affiche un objectif de rendement annuel net supérieur à 4 % en moyenne à horizon de 5 ans, avec une duration limitée et décroissante grâce au portage à la maturité des obligations. Sanso Objectif Durable 2024 est le premier fonds obligataire à échéance ISR.

Une action de sensibilisation pour préserver les océans

« Il y a très peu de fonds obligataires labellisés ISR disponibles dans les contrats d’assurance vie. Cette brique supplémentaire permettra de contribuer au développement d’offres 100% ISR», précise David Kalfon, Président de Sanso IS. Le fonds a été lancé en partenariat avec deux associations : l’Institut Océanographique - Fondation Albert Ier Prince de Monaco et Surfrider Foundation Europe. SANSO IS reversera chaque année 10 % de ses frais de gestion financière au bénéfice de ces deux associations.

« Les océans, représentent 70 % de la surface de la planète, produisent 50 % de l’oxygène et stockent environ 30 % du CO2. Pourtant, on y déverse chaque année 20 millions de tonnes de déchets dont les deux tiers de plastique. Nous souhaitions prendre notre part à la préservation de cette immense réserve de biodiversité. Les clients sont très réceptifs à cette démarche innovante », explique Benoit Magnier, Directeur Général de SANSO IS. L'entreprise organisera une grande conférence le 20 juin prochain à la Maison des Océans à Paris autour de l’urgence de préserver les océans.

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La vérité sur la pollution des océans

Bertrand Gacon
Un danger invisible dévaste nos océans. Pour y remédier, nous devrons sans doute repenser entièrement une industrie.
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