Les 5 et 6 mai derniers, la France a réuni les ministres de l’Environnement du G7 — ainsi que plusieurs représentants de pays invités — à Metz en Moselle, sur le thème de la lutte contre les inégalités à travers la protection de la biodiversité et du climat. Les 9 Etats invités ont signé la « Charte de Metz sur la Biodiversité » afin de s’engager contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité, au même titre que les pays membres du G7. La France avait aussi décidé d’impliquer largement les ONG, les entreprises et d’autres acteurs associatifs.
Vers une véritable « finance biodiversité »
Le G7 Environnement a notamment permis de poser les jalons d’une véritable « finance biodiversité », à l’image de la finance climat. Deux rapports sollicités par la Présidence française du G7 ont ainsi été présentés :
- L’OCDE a présenté le rapport « Biodiversity : Finance and the Economic and Business Case for Action » (en anglais), sur l’intérêt économique de la préservation de la biodiversité et la quantification des flux financiers dédiés et la mesurabilité des différentes pressions sur la biodiversité ;
- Le WWF a produit — en collaboration avec AXA — un rapport intitulé « Into the wild : integrating nature into investment strategies » (en anglais), qui vise à intégrer, dans les décisions d’investissement, le risque posé sur la biodiversité ;
Enfin, le Canada a présenté « l’Ocean risk and resilience alliance » (ORRAA) (en anglais) destiné à orienter la financer vers la protection des mers et des projets pour soutenir la résilience océanique. L’ensemble des membres du G7 ont décidé de rejoindre l’Alliance et d’autres Etats devraient bientôt les rejoindre.