Education financière : la plateforme Spak cible les femmes et les jeunes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Anne-Claire Bennevault — spécialiste de la digitalisation du secteur financier — annonce ce jeudi 17 février le lancement de la plateforme Spak.fr, disponible en ligne depuis le 11 février 2022. Très tôt, elle identifie très tôt un problème dans l’accessibilité à l’éducation financière parallèlement à l’arrivée d’arnaques sur internet et les réseaux sociaux. Avec l’aide de Michel Ruimy, économiste et enseignant universitaire, elle a souhaité apporter une réponse adaptée.

Combler un besoin d’éducation financière

Selon une étude de la Banque de France, 69 % des Français jugent leurs connaissances moyennes ou faibles sur les questions financières. Quand une autre étude démontre que la culture financière des femmes est encore loin derrière celles des hommes. Cette méconnaissance économique a pour conséquence de favoriser les mauvaises décisions d’investissements et les arnaques de plus en plus présentes sur internet.

Ces dernières touchent particulièrement les jeunes qui s’informent essentiellement sur les réseaux sociaux. L’étude de la Banque de France démontre que 9 % des Français ont fourni des informations financières à des organismes frauduleux à travers un appel ou internet ; ce chiffre monte à 26 % chez les 18-24 ans ; et 15 % des 18-34 ans ont investi dans un placement qui s’est avéré être une escroquerie.

Utiliser les bons canaux et les bons contenus

Les contenus de Spak sont disponibles gratuitement à travers une newsletter, un site internet et les réseaux sociaux. Spak y décrypte l’actualité économique sur un ton volontairement accessible et décalé inspiré de la « web culture ». L’ambition de Spak consiste à proposer, à travers les différents canaux digitaux, des informations et contenus financiers sur un ton léger mais rigoureux pour rendre plus lisible un écosystème obscur pour les non-avertis.

« Un fossé se creuse sur les questions économiques entre les initiés et les non-initiés. Ces derniers sont pourtant sujets à l’influence de contenus parfois trompeurs et de prétendus « coachs » en investissements très visibles sur les réseaux sociaux », explique Anne-Claire Bennevault, fondatrice de Spak.

« Parce que les plus jeunes s’informent essentiellement sur ces canaux, j’ai souhaité leur proposer un contenu économique et financier adapté, instructif et divertissant. Nous abordons des définitions économiques en prise avec l’actualité, les marchés financiers, les crypto-actifs, particulièrement prisés par les plus jeunes. Nous mettons aussi en avant des femmes qui, par leur action et leurs idées, jouent un rôle clé dans le secteur financier », ajoute-elle.

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Partenariat : Fund Channel s’associent avec Nagelmackers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Fund Channel — la plateforme de distribution de fonds B2B, filiale d’Amundi — annonce ce jeudi 17 février un partenariat avec Nagelmackers et devient ainsi sa plateforme de distribution de fonds. Le partenariat avec Nagelmackers a commencé en 2021 suite à un appel d’offres pour la gestion de l'ensemble de son architecture de distribution. Cela comprend le processus de due diligence pour la surveillance du respect de la règlementation financière.

Ces services de Fund Channel permettent ainsi à Nagelmackers de centraliser et de simplifier la gestion de ses activités de distribution au sein du même écosystème, générateur d'efficacité opérationnelle grâce aux fonctionnalités de la plateforme digitale, notamment en ce qui concerne les contraintes réglementaires. Les équipes des deux entités se réjouissent des avantages de ce partenariat qui constitue une offre unique pour les clients en Belgique.

Développement numérique

« Nous sommes fiers de renforcer nos liens avec le marché belge grâce à Nagelmackers qui est un acteur historique du secteur financier offrant des services de banque privée depuis 1747. Nous continuons à développer nos services de distribution de fonds et nous sommes ravis de les accompagner dans l'ensemble de leur architecture de distribution », commente Pierre-Adrien Domon, Chief Executive Officer de Fund Channel.

« La pandémie nous a mis face à la nécessité de trouver des solutions numériques. Elles ont été essentielles aux opérations avec nos clients. En nous associant à Fund Channel, nous sommes certains de pouvoir répondre aux solutions numériques dans les délais requis tout en couvrant également les exigences réglementaires », ajoute Natacha Allard, Head of Investments de Nagelmackers.

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Cedrus & Partners lance son site internet et son podcast dédiés à « La Finance Utile »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cedrus & Partners — entreprise d’investissement agréée par l’ACPR, qui accompagne les acteurs économiques européens dans leur gestion financière de long terme — annonce ce mardi 15 février le lancement d’un site internet et d’un podcast entièrement consacrés à l’illustration de l’utilité concrète de la Finance.

Qu'est-ce que la finance utile ?

Cedrus & Partners place les implications sociétales de la Finance au centre de ses processus de décisions. Christel Bapt, son fondateur, considère que le monde financier devait jouer un rôle plus large que celui de la recherche de la rentabilité immédiate. Si l’État ne peut « de manière réaliste », prendre en charge l’intégralité des besoins nécessaires à la collectivité, il est indispensable de disposer de relais privés et d'inventer de nouveaux modèles collaboratifs.

« La finance utile part d’une philosophie, c’est une façon différente, positive et optimiste d’aborder le métier d’investisseur, de banquier ou de conseil financier, en utilisant des capitaux pour soutenir des projets vertueux, vecteurs d’une performance globale et multiple : financière, mais aussi sociale et environnementale », déclare Christel Bapt, fondateur de Cedrus & Partners.

Gestion ISR et impact investing

Pour mémoire, l’implication de Cedrus & Partners remonte à ses origines avec plusieurs initiatives autour de la gestion ISR et de l’impact investing. Comme en témoigne le lancement réussi, en 2019, du Fonds « Immobilier Impact Investing » (I3), dont l’objectif est de lutter contre le mal-logement en France et d’accélérer la réinsertion sociale, grâce aux associations partenaires : Habitat et Humanisme et Samusocial de Paris.

Ce fonds s’inscrit dans le programme Impact Finance sous la bannière du « French Impact » et a reçu plusieurs prix comme celui de l’ESSEC « Prix Finance solidaire et Ville durable » ou le coup de cœur du jury des dernières « Coupoles de l’Agefi ». « La finance utile n’est pas seulement une affaire de bon cœur, c’est avant tout une affaire de bon sens. Il est urgent de contribuer à la prise de conscience qu’il est nécessaire de réconcilier l’humain, la nature et le financier, loin d’une vaine spéculation opportuniste et court-termiste », rappelle Christel Bapt.

Création d'un nouveau podcast

Cette vision résolument optimiste et ce parti pris ambitieux constituent la philosophie et l’objectif du site www.lafinanceutile.com, qui grâce à des interviews, des points de vue et des évènements thématiques, a vocation à éveiller les consciences et à mettre en exergue les vertus des métiers financiers au travers de projets, dont l’utilité est avérée pour notre Société.

Au cœur du dispositif, un podcast récurrent intitulé « Si on parlait finance utile », dans lequel Christel Bapt prend le temps de discuter et de partager, avec un invité connu et reconnu du secteur public ou privé, pour expliquer comment mieux utiliser la finance afin de créer, innover, faire bouger les lignes et mobiliser les capitaux vers des projets qui donnent du sens. Savoir-faire, retours d’expérience et exemples concrets sont au programme.

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Dette d’infrastructure : la plateforme d’AllianzGI atteint 20 milliards d’euros d’investissements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Investors (AllianzGI) — gérant d'actifs mondial — annonce ce mercredi 9 février que sa plateforme de dette d'infrastructure a atteint 20 Mds€ d'investissements cumulés en 10 ans.  Lancée en 2012, la plateforme a conclu 101 investissements, déployés au travers de trois stratégies dans 20 pays. 95 transactions sont liées à des investissements initiaux dans des projets d'infrastructures ou des entreprises d’infrastructures, et les six restantes sont des abondements d’émissions existantes.

Traverser la crise sanitaire

La plateforme de dette d'infrastructure d'AllianzGI a participé aux financements de projets de construction et d'aménagement, des financements d'acquisition et des refinancements d'entreprises, couvrant l'ensemble des sous-secteurs de l'infrastructure, dans le monde entier. Au cours des dix dernières années, les équipes ont ainsi déployé des projets d’envergure, tels que le plus grand pont d'Irlande, des ferries hybrides en Norvège ou encore l'une des plus grandes centrales solaires du Chili.

Les capacités de deal sourcing de la plateforme ont permis à l'équipe de traverser avec succès les turbulences du marché causées par la pandémie de Covid-19 et d'ajouter 2,2 milliards d'euros d'investissements en 2020. En 2021, l'équipe a réalisé 14 transactions, pour un montant de 2 milliards d'euros. La stratégie vise à générer des rendements de crédit attractifs en investissant dans des entreprises d'infrastructure corecore+ et core++. AllianzGI est l'un des principaux investisseurs sur les marchés privés et un pionnier de la dette d'infrastructure, qui contribuent à la création de cette classe d'actifs.

Le succès global d’AllianzGI

« Nous sommes très fiers de franchir cette étape de 20 milliards d'euros. Au cours des dix dernières années, notre équipe a conclu de nombreuses transactions dans diverses catégories d'actifs, du PPP et des réseaux de fibres optiques aux utilities et aux énergies renouvelables. La dette d'infrastructure joue plus que jamais un rôle important dans la modernisation et le développement des infrastructures et nous attendons avec impatience de nombreuses nouvelles transactions dans les années à venir », déclare Claus Fintzen, CIO Infrastructure debt chez AllianzGI.

« L’équipe de Paris est heureuse d’avoir contribué au succès global d’AllianzGI, en investissant près de 3,5 milliards d’euros, notamment en France. Nous avons ainsi apporté l’intégralité de la dette long terme de projets phares tels que la Seine Musicale, l’extension du port de Calais et la rocade de Marseille (L2). Nous sommes également fiers d’avoir financé, seuls, des infrastructures sociales comme le nouveau pôle biologie-pharmacie-chimie de l’Université Paris-Sud (le plus gros projet dans le cadre du Plan Campus) et l’hôpital de Brescia en Italie. Nos investissements couvrent également les secteurs des réseaux fibrés, du ferroviaire, et des utilities », ajoute François-Yves Gaudeul, Responsable de la dette d’infrastructure à Paris.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Crowdfunding immobilier : ClubFunding annonce près de 160 % de croissance en 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

ClubFunding — plateforme française de crowdfunding (financement participatif) immobilier — a publié le 25 janvier dernier ses résultats pour l'année 2021. « C'est l'année de tous les records pour ClubFunding », indique le spécialiste hexagonal du secteur dans un communiqué. Avec une collecte de 306,6 M€ l'an dernier, soit une croissance de près de 160 % par rapport à 2020, ClubFunding représente 32 % de la collecte nationale qui s’élève à 958 M€. L’année 2021 marque aussi « un cap symbolique pour ClubFunding ». 

Plus d'un demi-milliard d’euros investis

ClubFunding devient la première plateforme de crowdfunding immobilier à dépasser le demi-milliard d’euros investis depuis sa création en 2015 — avec plus de 547 M€ investis. Elle a servi à ses investisseurs un rendement annuel moyen de 9,59 % en 2021. C'est l’un des plus élevé du marché (9,21 % en moyenne sur l’ensemble des plateformes). ClubFunding a remboursé à ses investisseurs plus de 103,8 M€ en 2021, soit environ 34 % des remboursements nationaux ; ainsi que 17,8 M€ d’intérêts bruts versés mensuellement sous forme de coupon.

En phase avec les attentes des opérateurs immobiliers de plus en plus nombreux à se financer sur la plateforme, ClubFunding bénéficie d’une capacité de financement importante avec un temps de collecte moyen par projet de 2h30 en 2021. « C’est l’une de nos forces, les opérateurs immobiliers et particulièrement les marchands de biens, apprécient nos solutions de financement qui permettent de débloquer les fonds propres nécessaires au lancement de leurs opérations dans des temps records », commente David Peronnin, co-fondateur de ClubFunding.

Des ambitions assumées à l’international

Après avoir participé avec succès au financement de deux projets en Espagne pour un montant total de plus de 5 M€, ClubFunding souhaite désormais accélérer son internationalisation. La plateforme prévoit ainsi de financer de nouveaux projets dans quatre pays européens stratégiques : la Belgique, Portugal, le Luxembourg et l’Espagne.

« Entré en application le 10 novembre 2021, nous sommes persuadés que le nouvel agrément de prestataire européen de services de financement participatif (ESCP) influera positivement notre écosystème. Nous capitalisons sur la construction d’une relation de confiance avec les régulateurs européens qui permettra, comme ce fut le cas en France, d’établir le cadre le plus favorable possible aux plateformes qui financent l’économie réelle », ajoute David El Nouchi, co-fondateur de ClubFunding.

Répliquer le modèle SuperClub

En 2021, ClubFunding a lancé en partenariat avec Colonies, opérateur spécialisé dans le coliving, SuperClub, un nouveau produit de crowdinvesting qui permet à ses bénéficiaires de profiter des rendements de l’investissement locatif sans ses contraintes. Ouvert aux investisseurs particuliers et professionnels, cette solution a permis de financer l’acquisition de 11 actifs immobiliers résidentiels de colocation en 2021 pour un montant total de 2 M€.

« Fort du succès des premières collectes et avec 8 nouveaux projets financés depuis 2022, nous souhaitons proposer une diversification accrue aux investisseurs. D’une part, en ouvrant plus d’une centaine d’opportunités SuperClub sur l’année 2022, et d’autres part, en transposant notre modèle à de nouvelles d’actifs qui ont prouvé leur résilience : c’est le cas des actifs de santé, des entrepôts, de la logistique du dernier kilomètre, de certains commerces et des bureaux », dévoile Paul-Eric Perchaud, Directeur du crowdinvesting chez ClubFunding.

Dversification accrue des produits

En 2021, ClubFunding AM, la société de gestion de ClubFunding Group, a lancé CFAM#1, son premier FCPR dédié à l’immobilier. Ciblant les investisseurs professionnels, ce fonds a collecté plus de 25 M€ auprès de plus de 300 investisseurs — dont 23 M€ ont déjà été investis.

« Face à cet engouement et pour répondre aux aspirations des investisseurs désireux d’investir dans la pierre, nous prévoyons de lancer en 2022 plusieurs fonds de rendement immobiliers. Pour accompagner ce développement, de nouveaux profils expérimentés viendront prochainement renforcer les équipes de ClubFunding AM », ajoute David El Nouchi.

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Jean-Michel Errera – MIPISE : CGP, « éviter les erreurs et les manipulations de documents »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Depuis sa création en 2014, MIPISE accompagne la digitalisation des acteurs financiers. Quels services la fintech propose-t-elle aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) depuis 2021 ? Comment la société prévoit-elle de se développer dans les années à venir ?
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Crowdfunding : disrupter le financement de l’économie

Julien Hostache et Vincent Clerc
Enerfip
Un outil de financement participatif indépendant des circuits traditionnels, c’est le principe du crowdfunding. En quelques années, le trublion de l’investissement est en passe d’acquérir un rôle majeur dans le financement de l’économie aux côtés des banques et des fonds d’investissement. Les explications de Julien Hostache, DG et Co-fondateur d’Enerfip, et Vincent Clerc, Directeur Distribution & Partenariats d’Enerfip.
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Transformation numérique : l’ACPR publie son étude sur la banque et l’assurance en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce vendredi 14 janvier les résultats de son étude sur la transformation numérique dans les secteurs français de la banque et de l’assurance. L’ACPR a interrogé 12 groupes ou organismes d’assurance et 8 groupes bancaires pour mesurer les transformations engagées. Objectif, adapter en conséquence ses propres missions et sa participation aux instances européennes et internationales.

Les deux enquêtes se sont appuyées sur les réponses fournies par les organismes sollicités à un questionnaire, d’une cinquantaine de questions ouvertes, complétées par des entretiens. Ces documents permettent de caractériser les stratégies des acteurs, leur perception du contexte concurrentiel et le rythme effectif de leur transformation. De quoi élargir la seule perspective de l’écosystème innovant (« fintech ») ou des acteurs numériques dominants (« bigtechs »).

[caption id="attachment_82617" align="aligncenter" width="365"]Transformation numérique : l’ACPR publie son étude sur la banque et l’assurance en France Source : ACPR[/caption]

L’IA, moteur de la transformation numérique

Dans le secteur de l’assurance, plus de 83 % des acteurs interrogés considèrent que l’Intelligence artificielle (IA) va profondément transformer leurs processus internes. Les assureurs ont concentré leurs efforts sur la numérisation de la relation client.

Ils intègrent progressivement les nouvelles technologies à l’ensemble la chaîne de valeur de l’assurance. Ils tirent par exemple profit des outils d’IA pour améliorer la modélisation des risques ou les processus d’indemnisation des sinistres.

Dans le secteur bancaire, tous les acteurs ayant répondu à l’enquête ont développé puis déployé des outils d’IA opérationnels qui contribuent à améliorer la relation client, la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ou à mieux identifier les risques.

D'autres technologies moins plébiscitées

Dans le secteur de l’assurance, les assureurs interrogés estiment l’impact des objets connectés sur leur activité à 1 ou 2 à court terme (sur une échelle de 1 à 5) mais à 4 à moyen-long terme : ils y voient un moyen d’améliorer la prévention et de réduire les risques. Dans le secteur de la banque, la technologie de registre distribué (blockchain) fait l’objet d’appréciations contrastées.

Tandis que 25 % des banques interrogées estiment cette technologie trop peu mature et les cas d’usage pertinents peu nombreux, près de 40 %, jugent, à l’inverse, que l’impact de la blockchain sur l’activité bancaire sera important, voire « disruptif ».

Ces banques anticipent un fort développement des usages et sont actives dans le domaine de l’exploration. Certaines ont ainsi participé aux expérimentations de la Banque de France sur la monnaie numérique de Banque centrale.

Développement avec l’écosystème innovant

Face à une recomposition du paysage concurrentiel, les acteurs historiques du secteur bancaire sont incités à renforcer l’usage des nouvelles technologies et à adopter de nouveaux modèles d’affaire intégrant les acteurs innovants, à travers des partenariats ou des acquisitions, dans l’optique de conserver la relation avec le client. Dans le secteur de l’assurance, les « assurtechs » sont davantage perçus comme des partenaires ou des concurrents de niche.

Double défi de la sécurité et de la modularité

La transformation numérique augmente l’exposition des deux secteurs à de nouveaux risques opérationnels, dont les risques cyber et de fraudes. Dans ce contexte, une des priorités des acteurs interrogés est de renforcer la résilience de leurs systèmes d’information, tout en améliorant leur modularité ainsi que leur interopérabilité, nécessaires au développement de nouvelles technologies.

Ces études, qui permettent de disposer d’une vision à jour des problématiques de la place française, dans un contexte européen marqué par la mise en œuvre de la feuille de route pour la finance numérique, sont publiées sur le site de l'ACPR sous le format « Analyses et Synthèses ».

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Startups : l’ACPR publie sa « charte Fintech » pour faciliter l’agrément

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce lundi 10 janvier sa Charte pour l’instruction des dossiers d’autorisation « Fintech » (charte Fintech). Ce document a été adopté fin 2021, afin de répondre aux demandes des Fintech. Il a été élaboré par un groupe de travail composé de représentants des Fintech et des agents de l’ACPR, sous l’égide du Forum Fintech. Cette charte facilite le parcours des candidats à une autorisation délivrée par l’ACPR.

Pour aider les entrepreneurs à s’y retrouver dans la réglementation, un ensemble de guides et de questions-réponses, mis au point en lien avec des représentants de l’écosystème, vient compléter la charte et est disponible en ligne sur le site de l’ACPR.

https://www.youtube.com/watch?v=QC3t6rfNwEk

Que contient cette charte Fintech ?

La charte Fintech aborde de façon pédagogique le parcours d’une startup, depuis son premier contact avec l’ACPR jusqu’à l’obtention de l’agrément ou de l’enregistrement demandé. Elle contient des engagements précis de la part de l’ACPR :

  • en termes de lisibilité du processus : désignation d’un analyste dédié, indication des compléments à fournir, attestation d’agrément pour faciliter les démarches auprès des investisseurs ;
  • en termes de délais avec, à différentes étapes du processus, une réponse sur le fond, en moins de deux semaines.

Faciliter le parcours des startups

« Nous suivrons l’application de cette charte afin de garantir l’atteinte des objectifs et des délais. Il s’agit d’une démarche essentielle : innovation et réglementation doivent converger à long terme pour créer la confiance, indispensable au développement et au dynamisme du secteur financier », commente François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. 

« La charte précise aussi les attentes de l’ACPR vis-à-vis des candidats à l’agrément afin que les dossiers soient préparés dans les meilleures conditions. Cette démarche de transparence devrait permettre aux porteurs de projets de mieux s’approprier la réglementation et facilitera ainsi concrètement leur parcours », indique Olivier Fliche, Directeur du Pôle Fintech Innovation de l’ACPR.

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Olivier Herbout – Ramify : investissement, « la technologie permet de retirer les biais humains »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fondée en 2020, la startup Ramify propose aux épargnants des stratégies sur mesure de diversification et d'optimisation de leur patrimoine financier. Qu'est-ce qui fait la spécificité de cette plateforme ? Comment Ramify va-t-elle développer ses activités en 2022 ?
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