Natixis Investment Managers nomme sa Directrice Marketing International

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — gérant d'actifs mondial avec 1 199,4 milliards d'euros d'actifs sous gestion au 30 septembre 2021 — a annoncé ce vendredi 3 décembre la nomination de sa Chief Marketing Officer pour l'international. Dans ce cadre, Emily Askham jouera un rôle clé dans la mise en œuvre des axes stratégiques de Natixis IM.

Renforcer la digitalisation

Le gérant a l’ambition de s’affirmer comme le gérant d'actifs offrant la meilleure expérience client au monde. Emily Askham travaillera en étroite collaboration avec les équipes de distribution et les affiliés de Natixis IM, pour déployer des stratégies et campagnes marketing pertinentes et novatrices — tant à destination de clients existants, que de prospects.

« Il s’agira notamment d’améliorer notre vitesse de commercialisation et d’aller plus loin dans la prise en compte des besoins précis de chacun de nos clients. Cela passera aussi par le renforcement de notre présence digitale, pour être au plus près de nos clients et faciliter nos interactions avec eux. Emily a une solide expérience dans l’industrie et je suis ravi de l’accueillir parmi nos équipes », commente Joseph Pinto.

Stratégie marketing

Emily Askham supervisera la stratégie marketing de Natixis IM, aussi bien sur le segment des institutionnels, que celui du Retail & Wholesale. Ses missions comprennent le marketing digital, la création de contenus et la publicité, les événements clients. Elle dirigera aussi l'équipe appel d’offres. En collaboration avec l'équipe expérience clients, Emily Askham sera chargée de déployer des campagnes marketing centrées sur les besoins spécifiques des clients, tout au long de leur parcours d'investissement.

Elle travaillera aussi avec les équipes Produits pour optimiser l’expérience client depuis la phase de prévente, jusqu’à la mise en marché. Rattachée à Joseph Pinto, Directeur de la distribution pour l'Europe, l'Amérique latine, le Moyen-Orient et l'Asie-Pacifique, Emily Askham sera basée à Londres et prendra ses fonctions le 12 janvier 2022.

Focus sur le parcours d'Emily Askham

Emily Askham a plus de 12 ans d'expertise en marketing. Elle rejoint Natixis IM en provenance arrive d'AXA Investment Managers (AXA IM) où elle a passé près de 7 ans, accédant au poste de responsable mondial du marketing Retail et Wholesale en 2019. Elle a fait ses preuves dans la direction, la planification et l'exécution de stratégies marketing sur toutes les classes d'actifs.

Par ailleurs, Emily Askham participe aussi à des actions de mentorat et de développement des talents des collaborateurs. Elle a reçu plusieurs prix pour ses campagnes innovantes. Tout récemment, elle figurait dans le « High Performers Mentoring Program » initié par le Comité de Direction d'AXA IM. Avant de rejoindre AXA IM, elle a travaillé pour M&G Investments.

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Natixis Investment Managers nomme deux directeurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — gérant d'actifs international avec 1 182,5 Mds€ d'encours sous gestion — annonce la nomination de deux nouveaux directeurs. Melanie Robinson devient directrice internationale de l'expérience client et Gad Amar, directeur produit international. 

Stratégie de Natixis IM

Dans ce cadre, Melanie Robinson et Gad Amar participeront à la réalisation des ambitions stratégiques de Natixis IM : « devenir le gestionnaire d'actifs qui offre la meilleur expérience client au monde ». Ils travailleront en étroite collaboration avec les équipes de distribution et les affiliés de Natixis IM afin de répondre aux ambitions de la société en matière de développement durable — qui vise à investir 600 Mds€ de ses encours, soit environ 50 % du total, dans des investissements durables ou à impact d'ici 2024.

« L’expertise et la fine connaissance de l’industrie que Mélanie et Gad apportent à leurs fonctions respectives, contribueront à la concrétisation de nos ambitions stratégiques, à savoir devenir le gestionnaire d'actifs et de fortune offrant la meilleure expérience clients au monde. Ces deux nominations nous aideront à mieux accompagner nos clients et à améliorer leur expérience de manière durable. David Giunta et moi-même sommes ravis de les accueillir », déclare Joseph Pinto, directeur la distribution pour l'Europe, l'Amérique latine, le Moyen-Orient et l'Asie-Pacifique.

Focus sur le parcours de Mélanie Robinson

En tant que directeur international de l'expérience client, Melanie Robinson jouera un rôle clé dans l’optimisation de l’expérience des clients de Natixis IM — notamment concernant le service client et le reporting, ainsi que le parcours client. Elle sera rattachée à Joseph Pinto, directeur la distribution pour l'Europe, l'Amérique latine, le Moyen-Orient et l'Asie-Pacifique, et à David Giunta, directeur de la distribution américaine de Natixis IM. Basée à Londres, elle prendra ses fonctions début novembre 2021.

Mélanie Robinson a plus de 12 ans d’expérience en gestion de l'expérience client. En 2021, elle a aidé des organisations à concevoir une stratégie pour l'excellence opérationnelle en matière d'expérience client. Avant cela, elle travaille chez Medallia en tant que responsable des services professionnels pour l'Europe du Sud, où elle conseille de grandes sociétés financières sur la façon d’appréhender et d'améliorer l’expérience client. Elle a également travaillé chez American Express en tant que directrice de la stratégie. Elle a développé une forte culture de la diversité et un leadership affirmé.

Focus sur le parcours de Gad Amar

En qualité de directeur produit international, Gad Amar, CFA, sera chargé d'optimiser l'offre de produits de Natixis IM, en développant de plus grandes synergies avec ses affiliés afin d'offrir une plus vaste gamme de solutions aux clients. Basé à Paris, Gad Amar est rattaché à Joseph Pinto.

Gad Amar rejoint Natixis IM avec plus de 20 ans d'expérience en vente et développement dans le domaine de la gestion d'actifs. Il vient d'Edmond de Rothschild où il était directeur général adjoint, responsable développement international basé à Paris, en charge des ventes et du développement des produits. Il a également occupé d'autres postes à responsabilité, notamment celui de responsable des Family Offices, EMEA et FraBeLux distribution chez BlackRock.

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Label ISR : Ossiam l’obtient pour deux ETF

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ossiam — société de gestion spécialisée, filiale de Natixis Investment Managers (Natixis IM) — annonce ce vendredi 22 octobre avoir obtenu le Label d'Etat Investissement Socialement Responsable (ISR) pour deux des fonds de sa gamme : l'ETF « Ossiam Food for Biodiversity UCITS » et l'ETF « Ossiam Europe ESG Machine Learning ».

Six fonds labellisés ISR

Créé en 2016 et soutenu par le ministère de l'Économie et des Finances, le label ISR distingue les fonds qui investissent dans des entreprises qui appliquent des pratiques responsables en matière de critères ESG. Ce label a été certifié par Deloitte pour une période de 3 ans.

Cette labellisation permet à Ossiam d'étendre sa gamme de produits d'investissement durable avec deux fonds supplémentaires. Cette gamme comprend désormais six fonds investis en actions américaines, européennes et mondiales.

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Closing final : MV Credit lève 526 millions d’euros pour son fonds MV Senior II

La Rédaction
Le Courrier Financier

MV Credit — filiale de Natixis Investment Managers, spécialisée dans l’investissement en crédit privé — annonce ce lundi 13 septembre la clôture avec succès son dernier fonds de dette senior « MV Senior II », à 526 millions d'euros. Les engagements totaux de la plateforme « MV Senior » atteignent 1,3 milliard d'euros en juin 2021.

Covid-19, le monde d'après

Le fonds « MV Senior II » a reçu l’engagement d'institutionnels — une majorité de fonds de pension internationaux et de grandes compagnies d'assurance mondiales. La plateforme MV Senior propose des véhicules d’investissements senior, dont « MV Senior II ». Ses fonds se concentrent sur la dette senior, soutenue par une sélection de crédit disciplinée.

Dans un environnement économique post Covid-19, « MV Senior II » s'appuiera sur un flux de transactions déjà bien établi, malgré les défis opérationnels en 2020 liés au déploiement du capital pendant la pandémie. Elle se concentre sur les secteurs défensifs et a déjà investi dans 38 entreprises dont les rendements sont attractifs.

Saisir les opportunités

« Nous avons eu un grand intérêt de la part de nouveaux investisseurs, alimenté par notre expertise de longue date dans le secteur, l'intérêt croissant pour l'allocation à la dette privée et l'environnement de marché actuel où les opportunités de déploiement se sont ouvertes à la suite du Covid-19 », commente Rafael Calvo, Managing Partner, Head of Senior Debt et Co-Head of Origination chez MV Credit.

« L'équipe très expérimentée de MV Credit et ses relations solides avec certains des principaux sponsors mondiaux en matière de capital-investissement contribuent à son positionnement de premier plan pour profiter des opportunités qui se présentent lorsque les économies rebondissent et que les entreprises ont besoin de financements supplémentaires », ajoute Nicole Downer, Managing Partner, Head of Investor Relations, chez MV Credit.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Natixis IM annonce deux nominations au sein de son équipe dirigeante

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — société internationale de gestion d’actifs — annonce ce lundi 26 juillet deux nominations, avec effet immédiat :

  • Joseph Pinto est nommé Responsable de la distribution de Natixis IM pour les zones Europe, Amérique latine, Moyen-Orient et l’Asie-Pacifique. Il était auparavant Chief Operating Officer de Natixis IM.
  • Christophe Lanne est nommé Directeur Ressources et Transformation de Natixis IM, supervisant les opérations et les systèmes d’information à l’échelle mondiale ainsi que les ressources humaines et la stratégie de responsabilité sociale d’entreprise. Il était auparavant Chief Talent & Transformation Officer de Natixis IM.

Joseph Pinto et Christophe Lanne restent sous la responsabilité de Tim Ryan, membre du Comité de Direction Générale de Natixis, Global CEO du pôle Gestion d’actifs et de fortune au sein de la division Global Financial Services du Groupe BPCE. Joseph Pinto et Christophe Lanne sont membres du Comité de direction de Natixis IM et du Comité Exécutif de Natixis.

Diversification de l'activité

« Ces nominations viennent soutenir notre ambition de continuer à nous imposer parmi les quinze plus grands gérants d’actifs au monde et de devenir l’acteur offrant la meilleure expérience client », déclare Tim Ryan, membre du comité de direction générale de Natixis en charge des métiers de Gestion d’actifs et de fortune, et directeur général de Natixis IM.

« Avec les quatre piliers d’expertises de nos affiliés : gestion active, actifs réels, investissements sous contrainte de passif et gestion quantitative et une organisation résolument plus orientée vers nos clients, nous restons déterminés à leur offrir les meilleurs résultats d’investissement et la meilleure expérience possibles », ajoute-il.

« Les nominations de Joseph Pinto et Christophe Lanne à ces fonctions nouvellement créées nous aideront à poursuivre les objectifs ambitieux que nous avons fixés pour Natixis IM dans le cadre de notre plan stratégique, BPCE 2024, notamment la poursuite de la diversification de notre activité pour soutenir notre dynamique commerciale et renforcer notre position de leader mondial de la gestion d'actifs », réagissent Nicolas Namias, directeur général de Natixis et président du conseil d’administration de Natixis IM.

Focus sur le parcours de Joseph Pinto

Joseph Pinto débute sa carrière en 1992 au sein du Crédit Lyonnais, dans le domaine de la titrisation à New York avant de rejoindre Lehman Brothers à Londres dans la division Finances d’Entreprise. De 1998 à 2001, Joseph Pinto est chef de projets chez Mckinsey & Cie à Paris. De 2001 à 2006, il est président directeur général adjoint et membre du conseil d’administration de la Banque Privée Fideuram Wargny.

Il rejoint AXA IM en 2007 en tant que directeur du développement pour la France, l’Europe du Sud et Moyen-Orient. Il prend ensuite la direction du département des marchés et de la stratégie d’investissement en 2011 et devient Chief Operating Officer en 2014, membre du comité de direction d’AXA IM. Il rejoint Natixis Investment Managers en 2019 en tant que Chief Operating Officer.

Focus sur le parcours de Christophe Lanne

Christophe Lanne débute sa carrière en 1990 à l’Inspection générale de la Banque Indosuez. En 1995, il devient Secrétaire général des activités de marchés puis responsable des activités de Fixed income, change et trésorerie à Londres. En 2002, il est nommé Chief Executive Officer de Credit Agricole Indosuez Securities Japan à Tokyo. En 2005, il rejoint Credit Suisse en tant que Directeur Général et COO pour l’ensemble des activités de Credit Suisse (Banque d’Investissement, Asset Management, Banque Privée) en France et membre de l’EMEA Management Committee.

En 2010, Christophe Lanne rejoint Natixis en tant que Chief Operating Officer de la Banque de Grande Clientèle et membre du Comité exécutif. Il devient en 2012 responsable de la gestion du portefeuille de financements, de Global Transaction Banking et des activités en extinction avant d’être nommé en 2015 directeur des Risques de Natixis. En 2017, il est nommé Chief Transformation & Talent Officer de Natixis Investment Managers.

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Closing : le fonds LDN de Mirova dépasse 200 millions de dollars d’engagements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Mirova — filiale de Natixis Investment Managers (Natixis IM) dédié à l’investissement durable — a annoncé ce vendredi 2 juillet le closing final de son fonds Land Degradation Neutrality (LDN). Ce fonds d’investissement à impact investit dans des projets d’utilisation durable et de restauration des terres, générateurs de bénéfices dans les pays en développement — les engagements finaux du fonds s’élèvent à plus de 208 millions de dollars.

Normes environnementales

Le fonds LDN — promu par la Convention de l'ONU pour la lutte contre la Désertification — est géré de manière indépendante par Mirova. Il a été lancé en 2017, dans le cadre des engagements du One Planet Summit afin de mobiliser des capitaux publics et privés. Objectif, financer à long terme des projets terrestres qui répondent à des normes environnementales et sociales strictes.

Le fonds investit dans des entreprises impliquées dans l’utilisation durable des terres — agroforesterie, agriculture régénérative et durable, foresterie durable sur des terres dégradées, etc — et vise à améliorer leur durabilité et leur efficacité. La valeur est créée par l’amélioration de la productivité et de la qualité ainsi que l’accès aux marchés au sein de chaînes d’approvisionnement durables.

Impacts positifs ciblés

Les impacts positifs ciblés comprennent l’atténuation et l’adaptation climatique, la protection de la biodiversité, le développement rural et l’égalité des sexes. En tant que gestionnaire d'actifs orienté vers les objectifs et l'impact, Mirova a identifié très tôt le potentiel d’investir dans des solutions basées sur la nature.

« Il existe de nombreuses solutions pour préserver et améliorer le capital naturel. La clôture finale du Fonds LDN nous permet, avec le soutien de nos investisseurs, de soutenir les entrepreneurs talentueux grâce à des investissements à impact dédiés, apportant un financement à long terme indispensable et diffusant les meilleures pratiques » déclare Gautier Quéru, Directeur du Fonds LDN chez Mirova.

« Le montant levé pour un premier fonds de ce type, unique au monde, démontre l’appétit des investisseurs pour les solutions à impact. Le financement mixte contribue à sécuriser les investisseurs privés grâce à la participation de grands investisseurs publics. C’est un instrument puissant pour générer des fonds dans de nouvelles classes d’actifs telles que la biodiversité et le climat », commente Philippe Zaouati, Directeur général de Mirova.

Des projets économiques viables...

Depuis plus de huit ans, les équipes travaillent à la création de stratégies de financement et de mise à l’échelle de projets économiquement viables, avec un impact positif sur le capital naturel et sur les communautés. Le fonds est structuré comme un véhicule de financement mixte — à capital commercial et concessionnel.

En plus des investisseurs publics initiaux, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence Française de Développement (AFD), le fonds est soutenu par le gouvernement britannique et, plus récemment, par le gouvernement canadien. Ce soutien public a aidé Mirova à convaincre les investisseurs privés d’allouer plus de capital à l’utilisation durable des terres — plus de 60 % de l’engagement total du fonds.

Le Fonds LDN s'est déjà engagé à investir dans huit pays dans des domaines allant de la production durable de café à la restauration de zones déboisées en Amérique latine, en passant par des projets de foresterie durable et de production de noix en Afrique et en Asie. Le premier rapport d’impact vient d’être publié, démontrant un impact tangible sur le terrain généré par des entrepreneurs innovants et prometteurs.

...et de nouvelles opportunités

Le Fonds LDN recherche activement de nouvelles opportunités d’investissement qui apportent des impacts à la fois mesurables et quantifiables sur la réhabilitation des terres et la restauration des écosystèmes naturels ainsi que l’établissement des modèles d’affaires durables ayant des avantages de développement pour les communautés et un rendement commercial pour les investisseurs.

Le fonds représente l’un des trois piliers d’investissement de la plateforme de capital naturel de Mirova, qui, en plus du pilier « utilisation durable des terres », compte le pilier « économie bleue » et le pilier « carbone et environnement ».

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Joseph Pinto, COO de Natixis devient le vice-président de l’EFAMA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Joseph Pinto, Global Chief Operating Officer (COO) de Natixis Investment Managers a été élu vice-président de la European Fund and Asset Management Association (EFAMA), l'association européenne de l'industrie de la gestion d'actifs, à l'occasion de sa réunion annuelle qui s'est tenue le vendredi 11 juin 2021. 

L'Assemblée générale a par ailleurs élu Naïm Abou-Jaoudé, directeur général de Candriam, en tant que président de la structure pour un mandat de deux ans, jusqu'en juin 2023. Peter Branner (APG Asset Management) est également élu vice-président.

Focus sur le parcours de Joseph Pinto

Joseph Pinto, COO de Natixis devient le vice-président de l’EFAMA
Joseph Pinto

Joseph Pinto a rejoint Natixis Investment Managers en tant que COO en janvier 2020. Il supervise à ce titre les opérations commerciales internationales, les solutions, l'informatique et le numérique pour les gestionnaires d'investissement de Natixis.

Joseph Pinto a commencé sa carrière en 1992 au Crédit Lyonnais, travaillant dans le domaine de la titrisation à New York avant de rejoindre Lehman Brothers à Londres dans la division Corporate Finance. Il a ensuite été chef de projet chez McKinsey & Cie à Paris entre 1998 et 2001, et directeur général adjoint et membre du conseil d'administration de la Banque Privée Fideuram Wargny de 2001 à 2006.

Il rejoint AXA IM en 2007 en tant que responsable du développement commercial pour la France, l'Europe du Sud et le Moyen-Orient, pour ensuite prendre la direction du département des marchés et de la stratégie d'investissement en 2011 et devenir directeur général en 2014, également membre du conseil d'administration d'AXA IM. Joseph Pinto est diplômé de la Columbia Business School et titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'École centrale. de Paris.

Un engagement européen

L'EFAMA est l’instance de représentation de l’industrie de la gestion d’actifs au niveau européen, pour toutes les questions relatives au secteur. Elle promeut l'ouverture et le bon fonctionnement des marchés de capitaux mondiaux et s’engage auprès des organismes internationaux de normalisation et des autorités compétentes des pays tiers sur un large éventail de questions.

En tant qu'association professionnelle, son rôle est de promouvoir les intérêts de ses membres et de faire prendre conscience de l'importance des services et des solutions qu'ils fournissent.

« Nous nous réjouissons de l’élection de Joseph Pinto à cette fonction, dans une période déterminante pour notre industrie. Joseph mettra toute son énergie à nous représenter au sein de cette structure, et apporter des solutions aux grands défis auxquels est confronté le secteur de la gestion d'actifs, en particulier en Europe : l’enjeu de la durabilité des portefeuilles, l’adaptation aux évolutions réglementaires, des pressions croissantes sur les coûts. Il a tout mon soutien et toute ma confiance dans cette tâche », déclare Tim Ryan, directeur général de Natixis IM.

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Gestion thématique : Thematics AM mise sur le bien-être à long terme

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Thematics AM — filiale de Natixis IM — présente le dernier né de sa gamme thématique, « Thematics Wellness ». Ce fonds actions internationales investit dans des sociétés dédiées au bien-être physique et mental des consommateurs. Comment ce segment de la cote peut-il être porteur de croissance à long terme ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Natixis Investment Managers lance à l’international le fonds WCM Select Global Growth Equity

La Rédaction
Le Courrier Financier

Natixis Investment Managers (Natixis IM) — société internationale de gestion d'actifs — annonce ce vendredi 4 juin le lancement du « WCM Select Global Growth Equity Fund » géré par WCM Investment Management (WCM), société de gestion affiliée basée aux Etats-Unis.

« Nous sommes heureux de pouvoir proposer un fonds supplémentaire de WCM, un gérant affilié doté d'un solide track record et d'un processus d'investissement éprouvé », déclare Matt Shafer, responsable international de la distribution wholesale chez Natixis Investment Managers.

Partenariat avec WCM

WCM a formé un partenariat de distribution mondiale avec Natixis IM en avril 2019 qui détient une participation de 24,9 % dans WCM. Le fonds est domicilié au Luxembourg et géré activement. Il suit un processus de sélection de valeurs bottom-up afin de détenir un nombre limité de titres (environ 40) avec une approche d'achat et de gestion à long terme.

WCM cherche des sociétés aux fondamentaux attractifs — croissance historique à long terme du chiffre d'affaires (CA) et des bénéfices, bilans solides, endettement faible ou nul, retour sur investissement élevé ou en hausse, etc. Ces sociétés sont des spécialistes de leur secteur, dotées d'avantages concurrentiels renforcés par des cultures d'entreprise fortes. Ils bénéficient de conditions favorables à long terme à l'échelle mondiale.

Basé en Californie avec 85,7 milliards de dollars d'actifs sous gestion, WCM a formé un partenariat de distribution au niveau mondial avec Natixis IM en avril 2019 qui détient une participation de 24,9 % dans WCM. Le fonds est le deuxième produit WCM lancé à l'international sur la plateforme OPCVM de Natixis et permettra aux clients d'accéder facilement à l'expertise du gérant de la côte ouest.

Stratégie d'investissement

Le fonds sera cogéré par Sanjay Ayer et Mike Hayward, qui ont à eux deux plus de 30 ans d'expérience en matière d'investissement. Ils seront soutenus par un groupe d’experts au niveau mondial et un analyste spécialisé dans la culture d'entreprise. Les indicateurs macroéconomiques seront également pris en compte. Ils comprendront le risque politique, le risque de politique monétaire et le risque réglementaire.

Le fonds est ouvert aux investisseurs institutionnels et aux particuliers, est libellé en dollars américains et utilise l'indice MSCI All Country World comme principal indice de référence. Le fonds est actuellement enregistré pour la vente au Luxembourg, en France, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Irlande, en Italie et en Espagne.

« Alors que nous commençons à avancer dans un monde post-pandémie, les investisseurs se concentrent de plus en plus sur des entreprises dotées de caractéristiques culturelles de premier ordre, et nous pensons que ce thème — qui est au cœur du processus d'investissement de WCM — continuera à trouver un fort écho auprès des clients », conclut Matt Shafer.

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L’investissement ESG franchit un cap en 2020, selon une étude Natixis IM

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les institutions financières sont toujours plus nombreuses à déployer une large gamme de stratégies environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) pour répondre à la demande croissante en investissements plus durables, selon une étude (en anglais) publiée ce jeudi 22 avril par Natixis Investment Managers (Natixis IM).

Le choix mondial de l'ESG

Environ trois quarts des investisseurs professionnels — 72 % des investisseurs institutionnels et 77 % des sélectionneurs de fonds professionnels — appliquent désormais des stratégies ESG, contre 61 % et 65 % respectivement depuis 2018. La croissance de l’ESG s'est accélérée en 2020, dans un contexte marqué par un nombre inédit de lancements de produits dédiés et d’une collecte record pour ces fonds. Cette année, 68 % des sélectionneurs de fonds prévoient d'élargir l'offre ESG de leur société.

Ils y sont poussés par la demande des investisseurs, qui découle d’une sensibilité sociale accrue (à 75 %) et du fait que l'investissement ESG a désormais atteint une masse critique parmi les investisseurs généralistes (50 %). Selon eux, les autres facteurs qui stimulent la demande d'investissements ESG sont le désir des investisseurs de participer à l'économie verte (42 %) et les préoccupations liées au changement climatique (36 %).

« L'adoption rapide de l'ESG à l'échelle mondiale soulève des questions vis-à-vis de cette dynamique, va-t-elle va se poursuivre ou on se dirige-t-on vers une bulle. La réponse réside dans une plus grande connaissance des motivations des investisseurs, afin de déployer des stratégies ESG en phase avec leurs valeurs et pouvoir établir des attentes réalistes tant pour les résultats financiers que pour l'impact sociétal », commente Harald Walkate, responsable ESG de Natixis IM.

Standardisation des données

Natixis IM a analysé les résultats d'une série d'enquêtes menées auprès d'investisseurs institutionnels, de sélectionneurs de fonds et de conseillers financiers sur la manière dont ils appliquent l'ESG. Lorsqu'on les examine sous l'angle de la dernière enquête menée par Natixis IM auprès des investisseurs individuels, la question de savoir si les investisseurs professionnels, les investisseurs individuels et leurs conseillers sont sur la même longueur d'onde concernant l’investissement ESG se pose.

77 % des sélectionneurs de fonds et 75 % des investisseurs institutionnels tiennent désormais compte des facteurs ESG. Les conseillers financiers sont du même avis : près de six conseillers financiers sur dix (59 %) s'attendent à ce que l'investissement ESG se soit généralisé d’ici cinq ans. Grâce à la disponibilité de meilleures données ESG et à la standardisation des reportings, Natixis IM voit émerger un discours plus fort sur les mérites financiers de l'investissement ESG.

Plus de la moitié des investisseurs professionnels interrogés par Natixis IM (53 % des investisseurs institutionnels et 55 % des sélectionneurs de fonds) s'accordent désormais à dire que les entreprises ayant de meilleurs bilans ESG génèrent de meilleurs rendements. Plus de six conseillers sur dix (63 %) conviennent également que les stratégies ESG peuvent offrir un potentiel de surperformance par rapport aux marchés.

Approches multiples de l'ESG

La principale motivation des investisseurs institutionnels pour intégrer l'ESG depuis 2017 est de s'assurer que leurs actifs représentent mieux leurs valeurs. L'alignement des actifs et des valeurs est également l'une des principales motivations des sélectionneurs de fonds, juste derrière la demande des clients. Trois quarts des investisseurs individuels (77 %) précédemment interrogés par Natixis affirment qu'il est important que leurs investissements et leurs valeurs soient alignés.

En outre, ce que les investisseurs disent souhaiter le plus d'une relation avec un conseiller professionnel, c'est qu'il identifie les investissements qui correspondent à leurs valeurs personnelles. Il apparaît primordial pour les sociétés financières de comprendre cette attente, afin de pouvoir développer leurs offres ESG et adapter leurs stratégies afin de répondre au mieux aux objectifs – financiers et non financiers – de leurs clients.

« Bien que les approches puissent différer, l’objectif reste le même pour les investisseurs. Le succès d’une stratégie ESG réussie tient selon nous à cette diversitéLes problématiques ESG peuvent être complexes, et nécessitent souvent une approche à long terme, qui peut varier d’une région ou d’une culture à l’autre. Les gestionnaires d’actifs multi-boutiques sont particulièrement bien placés pour promouvoir une approche diversifiée de l’ESG, et ainsi adapter les meilleures stratégies aux objectifs et aux attentes de leurs clients », déclare Estelle Castres, co-directeur de la distribution, France, Belux, Genève, Monaco et Israël chez Natixis IM.

5 pistes pour les professionnels

L'enquête met en évidence les approches suivantes adoptées par les investisseurs professionnels :

  • Intégration : L’approche la plus répandue, adoptée par 54 % des sélectionneurs de fonds et 48 % des investisseurs institutionnels, consiste à intégrer l'analyse des facteurs ESG dans le processus d'investissement global, en tenant compte des problèmes qui pourraient affecter de manière significative la performance de l'entreprise ;
  • Filtrage négatif : Quatre sélectionneurs de fonds (42 %) et investisseurs institutionnels (40 %) sur dix ont recours au filtrage négatif. L'exclusion d'entreprises ou de secteurs jugés non éthiques ou nuisibles, une approche adoptée par les premiers adeptes de l'investissement socialement responsable dans les années 1970, est tombée en désuétude auprès de nombreux investisseurs, faute de preuves convaincantes qu'elle produisait un avantage financier ou sociétal. Le nombre de sélectionneurs de fonds ayant recours au filtrage négatif a diminué de 15 % entre 2019 et 2020 ;
  • Actionnariat actif : Plus d'un tiers des investisseurs professionnels, dont 35 % des sélectionneurs de fonds et 34 % des investisseurs institutionnels, abordent les questions ESG en exerçant leurs droits de regard et leur voix pour provoquer des changements, soit une augmentation de 45 % et 51 % respectivement en 2020 par rapport à 2019. Parallèlement, 35 % des investisseurs institutionnels affirment que l'une des principales raisons pour lesquelles ils mettent en œuvre des stratégies ESG est d'influencer le comportement des entreprises ;
  • Investissement à impact : 42 % des sélectionneurs de fonds et 34 % des investisseurs institutionnels sont engagés dans l'investissement à impact, avec l'intention de générer et de mesurer des avantages sociaux et environnementaux parallèlement aux rendements financiers ;
  • Investissement thématique : 43 % des sélectionneurs de fonds et 28 % des investisseurs institutionnels se concentrent sur l'investissement thématique, qui recherche des opportunités dans les tendances émergentes telles que celles induites par les changements démographiques, l'innovation et les priorités sociales ou politiques.
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