Direction de l’immobilier : l’Etat publie son rapport d’activité 2019

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance publie ce mardi 28 juillet le rapport d'activité 2019 de la Direction de l'immobilier de l'Etat. Le patrimoine immobilier de l'Etat est exceptionnel par son ampleur — 97 millions de m2 bâtis, 191 000 bâtiments, 30 500 terrains — et sa diversité. Il comporte des bureaux, locaux d'enseignements, logements, casernes, monuments historiques, campus, espaces naturels, etc.

Sa gestion s’incarne dans la politique immobilière de l’Etat (PIE) pilotée par la direction de l'immobilier de l'Etat (DIE). Son objectif consiste à valoriser, entretenir et adapter ce parc immobilier aux besoins des services publics : maîtrise des dépenses publiques, transition énergétique et performance environnementale du parc, préservation et valorisation du patrimoine immobilier public, aménagement urbain, nouvelle organisation du travail.

Quatre éléments à retenir

Ce rapport d’activité a pour ambition de mieux faire connaître les objectifs de la politique immobilière de l’État (PIE) et de présenter les principales réalisations 2019 de la DIE en collaboration avec les autres ministères. L’année qui vient de s’écouler a été ainsi marquée par plusieurs événements :

  • l’orientation très forte de la PIE en faveur de la transition énergétique qui se matérialise en particulier, par le lancement de 39 projets de rénovation de cités administratives au titre d’un programme d’investissement doté d’un milliard d’euros sur cinq ans ;
  • la création du site internet dédié à la politique immobilière de l’Etat (PIE) et la rénovation du site des cessions de biens immobiliers ;
  • et nombre de chantiers immobiliers et de modernisation de la politique immobilière de l’Etat qui sont présentés dans ce rapport.

La politique immobilière de l’Etat s’inscrit désormais pleinement au cœur de la transformation publique et de la modernisation de l’administration, notamment au travers des réflexions et des expérimentations sur la transformation de l’immobilier face aux  évolutions des modes de travail.

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Aéronautique : un fonds pour soutenir les PME et les ETI de la filière

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce mardi 28 juillet la création du fonds d’investissement « Ace Aéro Partenaires ». Ce lancement s'inscrit dans le plan aéronautique, présenté le 9 juin dernier. Le fonds sera géré par Ace Management, filiale de la société de gestion d’actifs et d’investissement Tikehau Capital. Il permettra d'accompagner les PME et ETI françaises de la filière aéronautique.

L’Etat confirme sa participation à hauteur de 200 millions d’euros, dont 50 M€ de Bpifrance. Les quatre grands donneurs d’ordre de la filière aéronautique française contribueront à ce fonds à hauteur de 200 M€ (Airbus 116 M€, Safran 58 M€, Dassault Aviation 13 M€ et Thales 13 M€), Tikehau Capital investissant de son côté, sur ses fonds propres, 230 M€.

Consolider l'aéronautique

« La création de ce fonds va permettre, avec un montant supérieur à nos prévisions, de renforcer les fonds propres des PME et ETI stratégiques pour la filière et d’accompagner la consolidation du secteur. L’Etat est pleinement mobilisé pour soutenir la transformation de la filière, au service de l’emploi et de la décarbonation du transport aérien », déclare Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance.

Le fonds « Ace Aéro Partenaires » disposera dès sa création, de 630 M€ d’encours à investir, un montant supérieur aux attentes initiales (500 M€). Après le succès de cette première levée de fonds — mobilisable dès maintenant au service des PME et ETI de la filière stratégique —, « Ace Aéro Partenaires » vise 1 Md€ d’encours, à travers de nouvelles levées de fonds.

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ESG : les acteurs financiers plébiscitent l’économie bas-carbone

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de l’Économie et des Finances, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) publient ce mardi 2 juillet 2019 un bilan sur le « reporting extra-financier » des investisseurs. Ce rapport montre que de plus en plus d’acteurs financiers prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux dans leurs politiques d’investissement. Ces professionnels orientent notamment leurs stratégies d’investissement vers une économie bas-carbone.

En 2015, la France s'est dotée d’un dispositif de reporting extra-financier novateur pour le secteur financier dans le cadre de la préparation de la COP21 — qui allait conduire à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat. La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) impose plus de transparence aux acteurs financiers dans la prise en compte des critères environnementaux, sociaux, et de qualité de gouvernance (ESG). Elle impose également une prise en compte spécifique des risques climatiques dans ces obligations dans leurs stratégies d’investissement.

Trois grands enseignements à retenir

Le rapport dresse le bilan des 2 premières années d’exercice depuis l’entrée en vigueur du décret sur le reporting extra-financier des investisseurs. Il dresse trois grands enseignements suite à cet état des lieux :

  • De plus en plus d’acteurs financiers se saisissent des enjeux climatiques : si certains acteurs étaient déjà engagés sur la prise en compte des critères ESG, l’obligation de reporting climatique a conduit de nouveaux acteurs à s’engager dans cette démarche.
  • Ces enjeux peuvent devenir source d’opportunités stratégiques : les entreprises financières et les investisseurs sont toujours plus nombreux à considérer que les critères ESG peuvent être utilisés pour compléter les méthodes traditionnelles de gestion des risques financiers.
  • Des progrès sont encore possibles : le bilan constate les progrès possibles pour améliorer la cohérence et l’harmonisation des indicateurs et des méthodologies utilisées, en particulier sur la prise en compte des risques climatiques et la contribution aux objectifs de la transition énergétique et écologique.

Le bilan recense également une liste des bonnes pratiques observées parmi ces différents acteurs, ainsi qu’une nomenclature qui devrait permettre une harmonisation des pratiques de reporting.

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Plafonnement des rémunérations Pinel : Bercy décrié par les professionnels

La Rédaction
Le Courrier Financier
Dans l'optique de réduire les prix de l'immobilier neuf, le Ministère de l'économie et des finances entend plafonner les rémunérations des professionnels de l'intermédiation. Le bien-fondé de cette mesure, prévue par la Loi de Finance 2018, est d'ores et déjà remis en cause par les organisations professionnelles du secteur. Le Courrier Financier vous propose de prendre connaissance des revendications de l'Anacofi-Immo.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Un énarque à la tête de l’investissement responsable chez Amundi

La Rédaction
Le Courrier Financier
Stanislas Pottier a débuté sa carrière en 1994 au ministère de l’Economie et des Finances à la direction des Relations économiques extérieures avant de devenir économiste à la Banque Mondiale entre 1998 et 2000. Il a ensuite occupé plusieurs postes au ministère de l’Economie et des Finances, à la direction générale du Trésor puis en tant que président de la Commission des Garanties et du Crédit au Commerce extérieur. En 2005 il rejoint le cabinet de Christine Lagarde, alors ministre déléguée au Commerce extérieur où il devient directeur de cabinet mais aussi conseiller pour les affaires commerciales internationales avant d’occuper le poste de directeur adjoint du cabinet de Thierry Breton, ministre de l’Economie et des Finances puis celui de conseiller spécial de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi entre 2007 et 2009. Entre 2009 et 2011 il a été conseiller spécial de Michel Rocard, ancien Premier ministre et ambassadeur pour les négociations internationales sur l’Arctique et l’Antarctique. Il rejoint ensuite le groupe Crédit Agricole S.A. en tant que Directeur du développement durable et devient membre du Comité de direction du Groupe en 2017. Ancien élève de l’Ecole nationale d’Administration (ENA, promotion Antoine de Saint Exupéry), Stanislas Pottier est diplômé de l’Ecole supérieure de Commerce de Paris (ESCP Europe, promotion 1989). Il a suivi un programme d’échange universitaire à l’Indian Institute of Management of Ahmadabad, en Inde, en 1988. Stanislas Pottier est également administrateur du Livelihoods Carbon Fund et engagé dans plusieurs associations. Il préside notamment l’association BBCA, pour la promotion des bâtiments bas carbone, et l’ONG FXBFrance, engagée depuis 30 ans dans la lutte contre la grande pauvreté.
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Consommation et taux de marge : vigilance pour la France

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
L’année 2017 a été un bon cru pour l’économie française avec un taux de croissance de 2 %. Néanmoins, certains résultats pourraient avoir quelques incidences sur la croissance dans les prochains mois.
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