Droit à l’erreur : que se passe-t-il pour le collecteur de l’impôt à la source ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Direction générale des Finances publiques publie ce mercredi 19 février une note à destination des collecteurs de revenus — entreprises, collectivités locales, caisses de retraites, etc. — à l'occasion du premier anniversaire de la réforme du prélèvement à la source. « C'est un succès : 2 millions d’entreprises et entités publiques ou caisses de retraite collectent et reversent du prélèvement à la source chaque mois », se réjouit Bercy.

Droit à l'erreur en première année

D'après le ministère de l'Action et des comptes publics, près de 23 millions de déclarations ont été déposées au 31 décembre 2019. Parmi elles, il faut compter 22 millions de DSN et 800 000 Pasrau. La réussite du dispositif « a été permise par un important dispositif d'accompagnement auprès des collecteurs de revenus », indique le ministère.

En 2019, la DGFiP a exercé une surveillance rapprochée des collecteurs et a adressé des lettres de relance chaque mois aux employeurs défaillants. Les collecteurs qui souscrivent en retard leurs déclarations DSN ou Pasrau ou qui commettent des erreurs de taux de PAS à appliquer ont également été identifiés et suivis, sans pour autant être sanctionnés. Bercy revendique « une logique de droit à l'erreur pour la première année de mise en œuvre ».

Logique de « bienveillance » en deuxième année

Désormais dans sa deuxième année, « le prélèvement à la source atteint son régime de croisière ». Les sanctions seront appliquées à compter des déclarations déposées en février 2020 au titre de janvier 2020. Elles seront cependant « appliquées avec bienveillance » selon la gravité de l’infraction :

  • l’amende pour erreur de taux sera signalée mais non appliquée en 2020. Le collecteur qui se trompe sera informé de son erreur à des fins pédagogiques : l’origine de son erreur lui sera expliquée et le montant de l'amende lui sera mentionné à titre purement indicatif ;
  • en cas de dépôt tardif, le collecteur se verra appliquer une sanction de 10 % des sommes reversées en retard mais avec une sanction minimale de 50 € au lieu des 250 € prévus par la loi ;
  • pour l’infraction la plus grave — l’absence de dépôt —, l'amende de 10 % des sommes dues avec un minimum de 250 € sera appliquée, comme le prévoit la loi.

En cas de difficultés, les collecteurs pourront se rapprocher de leurs services des impôts des entreprises : leur situation sera examinée « avec bienveillance, dans une logique de droit à l'erreur ».

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Les A-Notations, par Anacofi Services : ACG Management

Anacofi Services

Basée à Marseille, la société de gestion ACG MANAGEMENT a été agréée en 2000 par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Elle est spécialisée dans la gestion d’actifs dédiés au financement de PME non cotées.

La société a été agréée dans le cadre de la gestion de FIA — soumis partiellement à la Directive AIFM — ainsi que pour la gestion de mandats. L’offre se compose de FIP, FCPI, FCPR à travers 34 fonds sous gestion.

Une société en croissance

Fin 2018, les encours s’établissaient à 904 M€ (source site société). En octobre 2019, la société de gestion a retrouvé comme actionnaire majoritaire (80 %), la CEPAC (Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse).

Selon les données publiées par Infogreffe, le chiffre d’affaires (CA) et le résultat net marquent une progression sensible sur les derniers exercices (2015-2017).

Les effectifs se composent de 34 collaborateurs dont 19 gérants. Une équipe de 3 commerciaux est en charge du développement et de la relation avec les partenaires.

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Charly Tournayre – THESAURUS : « Une opportunité fiscale n’est pas toujours une opportunité patrimoniale »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En juillet 2019, l’administration fiscale a lancé sa campagne de régularisation des réductions et crédits d’impôts 2018. Comment le contribuable peut-il capitaliser sur un éventuel remboursement ? Quelle stratégie adopter pour optimiser son futur impôt ? Charly Tournayre, Docteur en droit et Responsable ingénierie patrimoniale chez THESAURUS, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
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Quand la logique de la neutralité de la fiscalité s’impose !

Olivier Rozenfeld
Le Conseil d’Etat (08/11/2017, n°399764) consacre le droit de l’usufruitier de parts sociales à la déduction des déficits fonciers. Et nous trouvons cela extrêmement logique ! Rappelons-nous que la doctrine de l’administration fiscale, et ce depuis 1999, prévoit la taxation des revenus courants entre les mains de l’usufruitier de parts sociales semi-transparentes et la déduction des déficits entre les mains du nu-propriétaire.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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